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vision ou engin volant ?
J
JD
6 février 2005 11:22
bonjour à tous.

imaginons que des archéologues découvrent sur un papyrus datant de 3000 ans le texte suivant :

J'ai vu une grosse bête ventrue avec d'énormes yeux. Des hommes bougeaient à l'intérieur de ces yeux. Ses pattes étaient minces et attachées entre elles, et je me suis demandé comment elle pourrait marcher.
Elle tenait deux sortes de bâtons qu'elle faisait tournoyer très vite, pour casser la tête des gens. Il y en avait deux petits à l'extrémité de sa queue et deux gros sur le dessus de sa tête, mis bout à bout. Elle tenait ces bâtons dans une sorte de griffe. J'ai vu tout cela très nettement lorsque les bâtons se sont mis à tourner plus lentement.
Mais quand je me suis approché elle s'est mise à faire tourner ses bâtons si vite que je ne pouvais plus les voir, et s'est mise à pousser un cri terrible, qui n'en finissait pas. C'était à mi-chemin entre le sifflement d'un serpent et le bruit d'une tempête. J'ai compris qu'elle se préparait à m'attaquer et je me suis enfui dans le bois. Au moment où je courais j'ai levé la tête et j'ai vu la bête qui passait juste au-dessus.

En 2005 nous en déduirions que la « bête » est très certainement un hélicoptère ... sauf qu'il y a 3000 ans il n'y avait pas d"hélicoptère.

On peut lire dans le même esprit un texte de la Bible atribué au prophète Ezechiel.
Pour les religieux, c'est une "vision" de la gloire de Yahve, mais d'autres pensent que c'est la descripion d'un engin volant réel car la plupart des phénomènes décrits peuvent s'expliquer avec notre technologie actuelle...sauf que le texte date de l'époque où les Juifs étaient en déportation en Chaldée il y a environ 2500 à 3000 ans.

Ezéchiel chapitre 1 versets 1-28 :

La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines. Le cinquième jour du mois, c'était la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, la parole de l'Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar; et c'est là que la main de l'Éternel fut sur lui.
"Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu. Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l'aspect avait une ressemblance humaine. Chacun d'eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d'un veau, ils étincelaient comme de l'airain poli. Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi. Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d'homme, tous les quatre une face de lion à droite, tous les quatre une face de bœuf à gauche, et tous quatre une face d'aigle. Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut; deux de leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre, et deux couvraient leurs corps. Chacun marchait droit devant soi; ils allaient où l'Esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche. L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs. Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre. Je regardais ces animaux; et voici, il y avait une roue sur la terre, près des animaux, devant leurs quatre faces. A leur aspect et à leur structure, ces roues semblaient être en chrysolite, et toutes les quatre avaient la même forme; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d'une autre roue. En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche. Elles avaient une circonférence et une hauteur effrayantes, et à leur circonférence les quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour. Quand les animaux marchaient, les roues cheminaient à côté d'eux; et quand les animaux s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi. Ils allaient où l'Esprit les poussait à aller; et les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues. Quand ils marchaient, elles marchaient; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient; quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux, car l'esprit des animaux était dans les roues. Au-dessus des têtes des animaux, il y avait comme un ciel de cristal resplendissant, qui s'étendait sur leurs têtes dans le haut. Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps. J'entendis le bruit de leurs ailes, quand ils marchaient, pareil au bruit de grosses eaux, ou à la voix du Tout-Puissant; c'était un bruit tumultueux, comme celui d'une armée; quand ils s'arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes. Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu'ils s'arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes. Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut. Je vis encore comme de l'airain poli, comme du feu, au-dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu'en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu'en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné. Tel l'aspect de l'arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l'aspect de cette lumière éclatante, qui l'entourait : c'était une image de la gloire de l'Eternel. A cette vue, je tombai sur ma face."

x
6 février 2005 19:23
Soubhana Allah dont le Royaume est grand!!!
As-tu une inteprétation de cette partie de la BIble?
J
JD
6 février 2005 22:52
bonsoir xara

voici l'interprétation classique de ce texte (source église canadienne)

Babylone, octobre 586 (av.J.C.) Ézéchiel était prêtre au Temple de Jérusalem. Sa déportation à Babylone, dix ans avant la destruction finale de la ville Sainte, a dû être une épreuve terrible. Quel déchirement que d'être si éloigné du lieu saint choisi par le Seigneur pour habiter parmi son peuple! Serait-il seulement possible de continuer à prier Dieu dans ce pays étranger, au milieu d'un peuple païen?

Et voilà qu'Ézéchiel comprend qu'un événement encore bien plus grave se prépare: les Babyloniens, irrités par l'insoumission et les complots du roi de Jérusalem, vont entreprendre une guerre sans pitié et cette fois n'épargneront rien, même pas le Temple! Tout cela ne peut vouloir dire qu'une chose, terrible, presque impensable: après des siècles de "résidence" à Jérusalem, le Seigneur va quitter le Temple, abandonner sa ville aux conséquences de son péché. Le Dieu qui avait jadis accompagné son peuple au désert, le Dieu nomade qui s'était finalement arrêté quand Salomon a fait construire le Temple, eh! bien! il va redevenir nomade... De nouveau, il va accompagner son peuple à travers le désert. Et ce peuple, il se trouve exilé à Babylone.

Au terme d'une expérience spirituelle d'une grande intensité, Ézéchiel est devenu porte-parole de Dieu pour ses compatriotes exilés. Il est devenue un nabi, mot que nous traduisons faute de mieux par "prophète", même si ce mot a pris en français un sens différent ("quelqu'un qui annonce l'avenir"winking smiley. Il entreprend alors d'expliquer à son peuple ce qu'il vient de comprendre, ce qui lui a été révélé: ce n'est pas le Seigneur qui les a trahis, mais eux qui l'ont abandonné. Dans un langage très dur, avec des images percutantes, il décrit toute l'horreur qu'il ressent à cause de la corruption et de la méchanceté du peuple de Jérusalem. Et la conséquence ultime, c'est le départ du Seigneur.

Mais comment peut-on dire en mots et en images que "Dieu s'en va"? La façon la plus simple, c'est de reprendre les mêmes mots et les mêmes images qui ont été utilisées jadis pour dire qu'il arrivait. La Gloire du Seigneur, ce feu qui habitait la Nuée lumineuse au temps de l'Exode et qui trône maintenant au-dessus des sphinx ailés ou chérubins, voilà qu'elle sort du Temple et traverse le désert en direction de l'Orient, en direction de Babylone. L'imagination d'Ézéchiel se sert des images si familières au Temple: ce sont les chérubins eux-mêmes qui s'envoient en portant cette "Gloire du Seigneur". On leur avait déjà fait jouer le rôle d'un trône: ils joueraient maintenant celui d'un char.

Les auditeurs d'Ézéchiel avaient sans doute vite compris son message. Il faut très mal connaître le monde biblique pour y voir des ovnis ou des extraterrestres...


cordialement


x
6 février 2005 23:47
C'est très très beau. Merci infiniment!

Il me semble que j'ai déjà vu un peu de cette trame (exode, babyloniens) dans une bande dessinée qui racontait quelques histoires de la Bible.
J'adore, si tu en a d'autres, s'il te plait fais-moi part de ton savoir...
Le temps des anciens anbia'a (plusriel de nabi) me fascine...
7 février 2005 04:42
engin volant ?
Auteur: JD (IP enregistrée)
Date: le 06 février 2005 à 11h22


bonjour à tous.

imaginons que des archéologues découvrent sur un papyrus datant de 3000 ans le texte suivant :

J'ai vu une grosse bête ventrue avec d'énormes yeux. Des hommes bougeaient à l'intérieur de ces yeux. Ses pattes étaient minces et attachées entre elles, et je me suis demandé comment elle pourrait marcher.
Elle tenait deux sortes de bâtons qu'elle faisait tournoyer très vite, pour casser la tête des gens. Il y en avait deux petits à l'extrémité de sa queue et deux gros sur le dessus de sa tête, mis bout à bout. Elle tenait ces bâtons dans une sorte de griffe. J'ai vu tout cela très nettement lorsque les bâtons se sont mis à tourner plus lentement.
Mais quand je me suis approché elle s'est mise à faire tourner ses bâtons si vite que je ne pouvais plus les voir, et s'est mise à pousser un cri terrible, qui n'en finissait pas. C'était à mi-chemin entre le sifflement d'un serpent et le bruit d'une tempête. J'ai compris qu'elle se préparait à m'attaquer et je me suis enfui dans le bois. Au moment où je courais j'ai levé la tête et j'ai vu la bête qui passait juste au-dessus.

En 2005 nous en déduirions que la « bête » est très certainement un hélicoptère ... sauf qu'il y a 3000 ans il n'y avait pas d"hélicoptère.

On peut lire dans le même esprit un texte de la Bible atribué au prophète Ezechiel.
Pour les religieux, c'est ..............................











je me demande si ce lui qui a vu ça il y a 3000ans connaissait le kif???
:o
 
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