) la femme qui frappe l'homme. au fait le plus faite c est le violent ! car il n est pas sûr de lui , quelque part il y a en lui une faiblesse , mais il se défoule sur ses proches en croyant qu il y aura toujours une impunité !Citation
Hilton a écrit:
Le plus souvent c'est l'homme qui frappe la femme, plus rarement (mais bien réel
Comment peut-on en arriver là ? De la premiere ébauche d'un geste violent à sa répétition ? Comment parvient-on à accepter, à pardonner, parfois à se dire qu'on le mérite ?
Au nom de l'amour ? Le même amour qui pousse parfois au crime ?
Témoignage : --------------------------------------------------------------------------------
"Je pense simplement que lorsqu'on frappe c'est que l'on a plus le vocabulaire, on ne peut plus tenir la discussion, on ne peut plus répondre...
Je suis adepte de la non-violence et du contrôle de soi.
Je suis tombée sur un homme violent, il a commencé par m'isoler, me torturer psychologiquement puis est venue la violence, j'avais tellement honte que je n'osais pas en parler ni aller me plaindre...
Il m'avait mise dans un tel état de culpabilité que je suis restée sans voix et me suis dit que une fois ça compte pas...
La deuxième, j'ai failli aller à l'hopital, mais toujours une grande honte, je m'imaginais face aux médecins me disant de porter plainte, puis j'imaginais la police de mon petit village me regardant avec leur air macho.
La troisième fois, là je me suis écroulée et je suis sortie de moi-même, puis sortie de mes gonds tout ça en quelques minutes, je suis rentrée dans une rage folle, je lui ai foncé dessus en lui jetant tous les objets qui me tombaient sous la main, je hurlais comme une folle que j'allais le tuer qu'il n'était qu'une sous-m.erde incapable d'aller se mesurer à un homme de son gabarit dans la rue...
Lui ne bougeait plus, il ne comprenait même plus ce qui se passait et moi non plus... le contrôle sur moi je l'avais totalement perdu...
Il n'a plus eu l'occasion de me frapper car je l'ai quitté, il a continué son travail de sape à distance, ça a marché un temps puis plus maintenant..
Il n'admet toujours pas m'avoir frappée au jour d'aujourd'hui, sa mauvaise foi est tellement convaincante que je me demande s'il ne s'est pas persuadé que tout ça n'est jamais arrivé...
Maintenant je me protège à un point que je dégage les messieurs au moindre mot tendancieux... je n'accepte plus et je vomis les hommes violents envers plus faibles qu'eux..."
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