"Tout était bon pour réduire son impact. Une écrivaine britannique, Mary Wortley Montagu, a ramené en Europe une technique peu ragoûtante qui existait en Turquie et qui consistait à utiliser du pus provenant de malades pour l’inoculer à des personnes saines." Cette technique, aussi étonnante qu’elle puisse paraître, a permis rapidement d’obtenir des résultats. "En faisant ça, il y avait beaucoup moins de morts, les gens mouraient moins de cette inoculation volontaire que de la maladie s’ils l’attrapaient ensuite. Mais c’était risqué", raconte Tania Louis. On ne parle pas encore de vaccination mais alors de ‘variolisation’.
Les vaches, centrales dans la découverte de la vaccination Quelques décennies plus tard, dans les années 1790, le scientifique anglais Edward Jenner fait une découverte qui va en faire le "père" de la vaccination. "Il s’est rendu compte que les personnes qui travaillaient avec les vaches n’attrapaient jamais la variole parce qu’elles avaient une autre maladie, inoffensive pour les humains, qui s’appelait la ‘vaccine’", poursuit Tania Louis.