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Tunisie: Est-ce aujourd'hui que la Junte sera chassées ?
U
7 août 2013 08:28
La Junte de Tunis va-t-elle quitter le Pouvoir volontairement ou les Peuple Tunisien devra-t-il la chasser ?

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a écrit:
Une foule de Tunisiens manifeste contre Ennahda

Des dizaines de milliers de Tunisiens ont manifesté dans la nuit de mardi à mercredi en banlieue de Tunis. Ils demandaient le départ du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda qui sont empêtrés dans une profonde crise déclenchée par l'assassinat d'un opposant fin juillet.

Les manifestants, qui étaient au moins 40'000 vers 22h30 (23h30 en Suisse) selon un responsable policier, scandaient "le peuple veut la chute du régime" ou encore "le gouvernement va tomber aujourd'hui". Des représentants de l'opposition ont évoqué dans les médias des chiffres allant de 100 à 200'000 personnes.

L'hétéroclite coalition d'opposition, de l'extrême gauche au centre-droit soutenu par le puissant syndicat UGTT, organise chaque nuit des rassemblements contre le pouvoir depuis l'assassinat du député Mohamed Brahmi le 25 juillet, attribué à la mouvance salafiste. Cette manifestation est de loin la plus importante depuis le début de la contestation.

De nombreux manifestants tenaient des portraits de cet élu et de l'opposant Chokri Belaïd, tué il y a six mois, le 6 février.

Accusation

"C'est un rassemblement (...) pour l'espoir pour une deuxième république dans laquelle les objectifs de la révolution (de janvier 2011) seront réalisés", a jugé un dirigeant du parti Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk.

Les détracteurs d'Ennahda, le parti islamiste au pouvoir accusé d'être responsable de l'essor des jihadistes, réclament en choeur un gouvernement de salut national. Une partie d'entre eux veut aussi la dissolution de la constituante dont les travaux sont paralysés depuis des mois.

Les islamistes ont rejeté ces revendications, proposant en retour d'élargir la coalition gouvernementale et des élections en décembre.

"Dans les régimes démocratiques, les manifestations ne changent pas les gouvernements", a estimé le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, dans le journal "La Presse".

Députée contente

Tentant d'arracher l'ouverture de négociations, le président de l'ANC Moustapha Ben Jaafar a annoncé à la télévision geler les travaux de cet organe qui ne parvient pas à achever la constitution 21 mois après son élection et deux ans et demi après la révolution.

"J'assume ma responsabilité de président de l'ANC et suspends les travaux de l'assemblée jusqu'au début d'un dialogue", a dit cet allié laïque d'Ennahda, estimant que "les Tunisiens en ont marre".

Ni le gouvernement, ni la présidence n'avaient réagi dans la soirée, alors que l'opposition évoquait une initiative positive mais insuffisante.

"C'est une victoire pour la rue, mais ce n'est pas suffisant", a dit la députée Maya Jribi, du Parti républicain.

Critique lancée

"C'est un premier pas vers l'apaisement (...) mais ce n'est pas suffisant, il faut aller jusqu'à la dissolution de l'ANC et la chute du gouvernement", a souligné Mahmoud Baroudi du parti Massar.

Cette suspension est un "coup d'Etat inacceptable" de Mustafa Ben Jaafar, a déclaré en revanche à la chaîne de télévision Al Moutaouassit un membre de l'ANC membre d'Ennahda, Nejib Mrad.

L'ANC s'est réunie mardi matin, malgré le boycott d'une soixantaine de députés, pour débattre de la menace "terroriste".

Plus de 10 tués récemment

Outre la traque des assassins des opposants, une opération militaire "aérienne et terrestre" d'ampleur est en cours au Mont Chaambi depuis jeudi, à la frontière algérienne, pour "éradiquer" un groupe armé lié à Al-Qaïda responsable du décès de dix militaires depuis le 29 juillet.

La police a mené ces derniers jours une série d'opérations contre des cellules préparant, selon les autorités, des attentats. Un "terroriste", le second depuis vendredi, a été tué mardi par les forces de l'ordre en banlieue de Tunis.

Le Premier ministre Ali Larayedh a de son côté dénoncé les manifestations, estimant qu'elles minaient les efforts des forces de sécurité.

[www.lenouvelliste.ch]
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
o
7 août 2013 20:08
Aux dernières infos ennehda accepte la suspension de la constituante et appelle au dialogue. Elle fait profil bas. est ce à cause du nombre des manifestants hier soir (40.000 par les policiers, 100.000 par les organisateurs).
Ah si le peuple tunisien pouvait continuer la pression car peut etre le fruit est mur il va tomber
U
8 août 2013 08:12
Citation
omar625 a écrit:
Aux dernières infos ennehda accepte la suspension de la constituante et appelle au dialogue. Elle fait profil bas. est ce à cause du nombre des manifestants hier soir (40.000 par les policiers, 100.000 par les organisateurs).
Ah si le peuple tunisien pouvait continuer la pression car peut etre le fruit est mur il va tomber

Selon moi, le Peuple Tunisien devrait maintenant prendre acte de cette victoire d'étape et passer à la suite: Dissolution de la 1ère Constituante (il y a déjà bientôt 10 mois que ça aurait dû être fait) et élection de la 2e Constituante.

DISSOLUTION !
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U
8 août 2013 09:07
Je viens de lire que la position de l'UGTT serait d'attendre la semaine prochaine, puis de discuter, discuter, discuter.
Si l'UGTT provoque l'échec du mouvement actuel, elle sera la première à blâmer et perdre tout, alors qu'actuellement elle a acquis une position centrale en vue du futur de la Tunisie.
S'arrêter au milieu du gué est une excellente manière pour tout perdre. En principe, on cueille le fruit qui est prêt à tomber.

Tout ceci provoque une sensation de déjà-vu: Lorsque les dirigeants de petits partis ont abandonné leur neutralité et permis à Ennahdha, minoritaire, de former une coalition.
On connait la suite.

Selon moi, l'UGTT devrait demeurer le pivot de la présente révolution ou, si elle n'en est plus capable, laisser ce rôle à des personnes plus déterminées.

Il faut bien comprendre ceci:
On n'est plus dans le cas de figure d'une négociation entre patronat et syndicats: Une négociation entre organisation patronale et syndicat se fait entre des organismes pérennes, ce qui n'est pas le cas de la Junte Ennahdha. Ennahdha en tant que partenaire obligé passera comme un courant d'air.
Il n'y a rien à négocier avec un partenaire qui, au mieux, ne serait plus là dans 4 mois ou, au pire, s'accrocherait au pouvoir.

Dans 4 mois, il y a deux cas de figure:
1.- Ennahdha est chassé et les accords sont bons pour la poubelle.
2.- Ennahdha s'accroche et refuse de rendre le pouvoir au Peuple Tunisien et les accords sont bons pour la poubelle. ... Et tout serait à refaire, et la saison touristique d'hiver serait perdue, etc

En conséquence: Il n'y a rien d'autre à négocier que la dissolution inconditionnelle et immédiate de ce qui reste de la première Constituante et l'élection immédiate de la seconde, avec date des élection et échéance impérative et indiscutable du mandat des futurs élus.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
8 août 2013 09:12
Ceci étant écrit:

JOYEUX AÏD !
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