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Tunisie : ces chiffres qu’on n’ose pas dire
27 octobre 2011 22:28
Trois jours après le vote, les résultats font l’objet de tractations
Tunisie : ces chiffres qu’on n’ose pas dire
Par : Merzak Tigrine

Le retard enregistré dans l’annonce des résultats finaux des élections de l’Assemblée constituante, en Tunisie, soulève moult interrogations au moment où des tractations sont menées pour atténuer l’ampleur de cette victoire d’Ennahda qui avoisinerait les 60%.

Que se passe-t-il en Tunisie, où trois jours après le scrutin électoral de l’Assemblée constituante, les résultats définitifs ne sont pas encore connus ? L’interrogation prend toute sa dimension lorsqu’on sait que cette élection a été organisée selon les standards internationaux, notamment européens, avec le concours de l’Union européenne, lesquels devaient permettre de connaître plus rapidement les résultats.
À titre d’exemple, lors de la récente élection primaire du Parti socialiste français pour désigner le candidat du parti à la rose à la présidentielle de 2012, à 19h, on connaissait le vainqueur avec tous les chiffres à la virgule près. C’est loin d’être le cas en Tunisie, où jusqu’à hier, on continuait à divulguer au compte-gouttes les résultats. La raison est que la victoire du parti islamiste est tellement importante, elle avoisinerait les 60%, que l’on s’attelle à tenter de la réduire à une plus petite proportion, 40% tout au plus, pour plusieurs raisons. Les pouvoirs publics tunisiens, armée comprise, ne s’attendant guère à ce raz-de-marée islamiste, cherchent à contenir son impact et à en limiter le taux à travers des négociations du parti de Rached El-Ghannouchi. Et, c’est à un véritable bras de fer auquel se livrent les dirigeants actuels de la Tunisie avec le patron d’Ennahda pour l’amener à diminuer ses prétentions. Reste à savoir si on ira jusqu’à falsifier les résultats pour empêcher ce parti islamiste de faire main basse sur les institutions tunisiennes, même si son chef modère ses déclarations et se dit prêt à composer avec tous les autres acteurs de la vie politique du pays ? Se sachant en position de force, Rached El-Ghannouchi s’affirme comme futur patron du pays en déclarant qu’“il est tout à fait naturel que le parti qui a obtenu la majorité dirige le gouvernement”. Il mettra en garde contre les tentatives de lui mettre les bâtons dans les roues en ajoutant que “le gouvernement doit être composé le plus tôt possible, dans un délai qui n’excède pas un mois”. Tout cela fait peur aux alliés occidentaux de Tunis, notamment la France qui voit d’un mauvais œil les résultats de ce premier scrutin post-Ben Ali.
Il est clair que si les islamistes prennent aisément les rênes de la Tunisie, la Libye et l’Égypte, qui s’apprêtent à organiser des élections, n’échapperont pas à un autre raz-de-marée similaire, d’autant plus que le CNT libyen a donné un aperçu de ses intentions alors que le poids des Frères musulmans égyptiens est loin d’être négligeable. Anticipant sur ce qui pourrait se passer en Tunisie, le président français a assuré, hier lors du Conseil des ministres, que la France serait “vigilante” sur le respect des droits de l’Homme et des “principes démocratiques” en Tunisie et en Libye, selon la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse. Cette dernière a également rapporté que Nicolas Sarkozy “a rappelé que la France serait vigilante sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, notamment la diversité culturelle et religieuse et l’égalité des hommes et des femmes”
Valérie Pécresse a indiqué que le chef de l’État français “a ajouté que la meilleure manière d’écarter le danger de l’extrémisme et de la dictature, c’était de faire de ces printemps démocratiques une opportunité de développement économique et de progrès social”. Ces propos résonnent comme un avertissement à peine voilé en direction du parti tunisien Ennahda, quant à une éventuelle dérive dans sa politique, lorsqu’on apprend que le président français a rappelé que la France et l’Europe avaient “un rôle crucial à jouer” pour accompagner la Tunisie et la Libye vers la démocratie, tout en précisant qu’elles “prendraient toutes leurs responsabilités” en la matière. La victoire annoncée du parti islamiste Ennahda et les déclarations du président du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil, qui a annoncé l’application de la charia dans son pays, n’ont pas laissé de marbre la France, qui avait déjà réagi par la voix du secrétaire général de l’UMP.
Le parti au pouvoir en France a exprimé, mardi, sa “préoccupation” devant l’évolution de la Tunisie où le mouvement islamiste Ennahda devrait gagner l’élection de l’Assemblée constituante et de la Libye où a été annoncée la réintroduction de la charia. Bien qu’estimant qu’“il convenait à ce stade de ne pas réagir trop vite”, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a affirmé toutefois : “Mais, on peut au moins dire notre vigilance et notre préoccupation.”
Merzak Tigrine

Liberté.com
U
28 octobre 2011 12:34
Encore une salade de troll islamiste:


Les Islamistes se réveillent et tentent d'instiller le doute au sujet du résultat de ces élections exemplaires.
D'abord, on prétend que les résultats seraient en retard, puis que ce retard serait dû à un complot pour masquer quelque chose d'inavouable.
Le résultat ne serait que "l'objet de tractations", comme s'il s'agissait de marchandage de marchands de tapis.

C'est un modèle de tentative de désinformation.
On voit très bien que cette désinformation vise à faire douter les Citoyens au sujet du processus électoral lui-même et tenter de le disqualifier.
Ce mensonge est là pour permettre au mauvais perdant qu'est Ennahda de rentrer dans l'opposition et de délégitimer par avance toutes les décisions de la Constituante.


Citation
piducas a écrit:
Trois jours après le vote, les résultats font l’objet de tractations
Tunisie : ces chiffres qu’on n’ose pas dire
Par : Merzak Tigrine

Le retard enregistré dans l’annonce des résultats finaux des élections de l’Assemblée constituante, en Tunisie, soulève moult interrogations au moment où des tractations sont menées pour atténuer l’ampleur de cette victoire d’Ennahda qui avoisinerait les 60%.

C'est Ennahda soi-même qui a donné les premiers chiffres, chiffres qui ont été confirmés par le comptage des voix.


Citation
piducas a écrit:
Que se passe-t-il en Tunisie, où trois jours après le scrutin électoral de l’Assemblée constituante, les résultats définitifs ne sont pas encore connus ?
L’interrogation prend toute sa dimension lorsqu’on sait que cette élection a été organisée selon les standards internationaux, notamment européens, avec le concours de l’Union européenne, lesquels devaient permettre de connaître plus rapidement les résultats.


Non: Le but était de vérifier qu'il n'y ait pas de fraude.
Contrôler que les urnes sont biens fermées et que personnes n'ajoute ou n'enlève des bulletins, c'est "international, notamment européen" ? ptdr

Ceux qui veulent désinformer n'hésitent pas à se ridiculiser, au point de ne plus savoir ce qu'est un cube fermé ptdr

On a très bien pu voir la manière dont les bulletins étaient dépouillés: Chaque bulletin a été déplié et posé à l'envers sur la table, puis toute la pile est triée en présence de plusieurs scrutateurs.
Qu'est-ce qui est "occidental, notamment européen" ?
Déplier une feuille de papier ? ptdr
Poser la feuille de papier ? ptdr
Compter les feuilles de papier ? ptdr
Observer ceux qui déplient les feuilles de papier ? ptdr
Observer ceux qui compte les papiers ? ptdr

Citation
piducas a écrit:
À titre d’exemple, lors de la récente élection primaire du Parti socialiste français pour désigner le candidat du parti à la rose à la présidentielle de 2012, à 19h, on connaissait le vainqueur avec tous les chiffres à la virgule près.

Des résultats tellement précis, qu'on s'est empressé de détruire les bulletins.ptdr


Citation
piducas a écrit:
C’est loin d’être le cas en Tunisie, où jusqu’à hier, on continuait à divulguer au compte-gouttes les résultats.
La raison est que la victoire du parti islamiste est tellement importante, elle avoisinerait les 60%, que l’on s’attelle à tenter de la réduire à une plus petite proportion, 40% tout au plus, pour plusieurs raisons.

C'est ça: "On" chercherait à confirmer ce que les Islamistes ont eux-mêmes crié sur les toits.ptdr
Après avoir braillé pendant plusieurs jours, qu'ils avaient autour des 40% des voix et autour de 60 sièges, chiffres qu'ils connaissaient grâce à leur présence dans les salles de comptage, "on" chercherait à "divulguer au compte-goutte" des résultats qui ont déjà été publiés.

Citation
piducas a écrit:
Les pouvoirs publics tunisiens, armée comprise, ne s’attendant guère à ce raz-de-marée islamiste

En fait, c'est exactement l'inverse: "on " s'attendait à voir plus d'Islamistes thumbs down


Citation
piducas a écrit:
Les xxx cherchent à ...à travers des négociations du parti de Rached El-Ghannouchi.

Encore la théorie du marchand de tapis paranoïaque:sleeping
Il y a des bulletins dont on connait le parcours de A à Z.
Si c'était nécessaire, il serait très facile de les recompter.

Ah, j'oubliais: Les boites carrées fermées et le dépliage public des papiers, ce serait "international, notamment européen"
ptdr


Citation
piducas a écrit:
Et, c’est à un véritable bras de fer auquel se livrent les dirigeants actuels de la Tunisie avec le patron d’Ennahda pour l’amener à diminuer ses prétentions.



Il n'y a pas besoin de bras de faire: Ennahda a perdu les élections.
Par contre, il est claire qu'il doit ramener ses "prétentions" au niveau que le Peuple Tunisien lui a confié.

Citation
piducas a écrit:
Reste à savoir si on ira jusqu’à falsifier les résultats pour empêcher ce parti islamiste de faire main basse sur les institutions tunisiennes, même si son chef modère ses déclarations et se dit prêt à composer avec tous les autres acteurs de la vie politique du pays ?
Se sachant en position de force, Rached El-Ghannouchi s’affirme comme futur patron du pays en déclarant qu’“il est tout à fait naturel que le parti qui a obtenu la majorité dirige le gouvernement”.
Il mettra en garde contre les tentatives de lui mettre les bâtons dans les roues en ajoutant que “le gouvernement doit être composé le plus tôt possible, dans un délai qui n’excède pas un mois”.

Il n'y a rien à falsifier: Ennahda a PERDU les élections, et n'ont donc aucune légitimité pour diriger le gouvernement.
Avant les élections, sans même se préoccuper de savoir qui les Tunisiens allaient élire, son "futur patron du pays" disait déjà qu'il voulait diriger le Gouvernement.
Quelle imaginationptdr
Le pourcentage et le nombre de siège ont été clamés par les Islamistes eux-mêmes.

Et Ennahda n'a aucune légitimité à être, ni patron, ni futur, et encore moins "du pays".


Citation
piducas a écrit:
Tout cela fait peur aux alliés occidentaux de Tunis, notamment la France qui voit d’un mauvais œil les résultats de ce premier scrutin post-Ben Ali

Bien sûr, si les Tunisiens ont donné une raclée aux Islamistes, c'est la faute des "alliés occidentaux de Tunis, notamment la France" ptdr


Citation
piducas a écrit:
Il est clair que si les islamistes prennent aisément les rênes de la Tunisie, la Libye et l’Égypte, qui s’apprêtent à organiser des élections, n’échapperont pas à un autre raz-de-marée similaire, d’autant plus que le CNT libyen a donné un aperçu de ses intentions alors que le poids des Frères musulmans égyptiens est loin d’être négligeable.

Anticipant sur ce qui pourrait se passer en Tunisie, le président français a assuré, hier lors du Conseil des ministres, que la France serait “vigilante” sur le respect des droits de l’Homme et des “principes démocratiques” en Tunisie et en Libye, selon la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse.
Cette dernière a également rapporté que Nicolas Sarkozy “a rappelé que la France serait vigilante sur le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, notamment la diversité culturelle et religieuse et l’égalité des hommes et des femmes”
Valérie Pécresse a indiqué que le chef de l’État français “a ajouté que la meilleure manière d’écarter le danger de l’extrémisme et de la dictature, c’était de faire de ces printemps démocratiques une opportunité de développement économique et de progrès social”.

Ces propos résonnent comme un avertissement à peine voilé en direction du parti tunisien Ennahda, quant à une éventuelle dérive dans sa politique, lorsqu’on apprend que le président français a rappelé que la France et l’Europe avaient “un rôle crucial à jouer” pour accompagner la Tunisie et la Libye vers la démocratie, tout en précisant qu’elles “prendraient toutes leurs responsabilités” en la matière.

La victoire annoncée du parti islamiste Ennahda et les déclarations du président du Conseil national de transition libyen, Moustapha Abdeljalil, qui a annoncé l’application de la charia dans son pays, n’ont pas laissé de marbre la France, qui avait déjà réagi par la voix du secrétaire général de l’UMP.
Le parti au pouvoir en France a exprimé, mardi, sa “préoccupation” devant l’évolution de la Tunisie où le mouvement islamiste Ennahda devrait gagner l’élection de l’Assemblée constituante et de la Libye où a été annoncée la réintroduction de la charia. Bien qu’estimant qu’“il convenait à ce stade de ne pas réagir trop vite”, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a affirmé toutefois : “Mais, on peut au moins dire notre vigilance et notre préoccupation.”
Merzak Tigrine

Liberté.com

Et patati et patata DanseDansewhistling smileywhistling smileysleepingsleeping

On sort du sujet et on parle de politique interne à la France (bientôt les élections, pas vrai ?)
On s'étale et on ajoute encore un peu de Libye et d'Égypte dans une brouet particulièrement gluant, indigeste et vomitif.

Tout le texte est du même niveau de ridicule et de mensonge.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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