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Travailler plus pour gagner plus ?
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6 juin 2007 21:29
Source: le monde.

[www.lemonde.fr]

n tour d'horizon des secteurs d'activité, d'entreprises de taille, de nature et de statut différents, montre qu'il est difficile aujourd'hui de tirer des conclusions générales sur le désir ou non des salariés et de leurs employeurs de recourir massivement aux heures supplémentaires.

Le bâtiment recherche désespérément de la main-d'oeuvre et devrait donc être intéressé par des heures supplémentaires défiscalisées. "Nous refusons des marchés faute de personnel qualifié, notamment de chefs de chantier et de maçons", reconnaît Annick Berrier-Hannedouche, directrice générale de la Société Flandres Construction Bâtiment (Soflacobat), qui réalise le gros oeuvre de maisons et de petits immeubles pour le compte de promoteurs, comme Kaufman & Broad, Pierres et Territoires ou Akerys dans le Nord-Pas-de-Calais. En 2006, cette société de 120 personnes, dont la moitié d'ouvriers en intérim, a dégagé un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros. "L'idée d'heures supplémentaires moins chères est bonne, mais difficile à mettre en pratique. Si seuls quelques ouvriers veulent travailler plus longtemps et pas les autres, je ne peux pas faire tourner un chantier avec une demi-équipe", souligne Mme Berrier-Hannedouche.

Tous les salariés de cette entreprise travaillent déjà 39 heures par semaine, soit les 35 heures légales et 4 heures supplémentaires payées 25 % de plus, comme l'exige la convention collective. "Le chantier où je travaille est à 80 km de ma maison", explique Christian Godard, 48 ans, chef de chantier expérimenté, depuis trente et un ans dans le bâtiment.

Il gagne 2 000 euros net par mois sur treize mois. "Je pars de chez moi à 6 heures et demie et je rentre douze heures plus tard, après une journée dehors par tous les temps. Je suis le premier arrivé et le dernier parti, je ne me vois pas faire des heures supplémentaires, surtout que ma maison est payée et mes trois enfants sortis d'affaire."

Le bâtiment recourt de façon intensive à l'intérim. Soflacobat y a consacré 1,9 million d'euros en 2006. Pascal Turpin, maçon et coffreur, 44 ans, a choisi délibérément le statut d'intérimaire. "Pourquoi travailler plus ? Il faut que je m'occupe de ma famille, et si c'est pour payer des impôts..." Sur ce chantier de 56 maisons en lotissement, à Hazebrouck (Nord), Alexis Delcourt et Philippe Georges sont charpentiers intérimaires, harnachés comme des alpinistes et pendus aux poutres. A 22 ans, après un bac professionnel et trois ans d'expérience, ils gagnent 1 600 euros par mois et sont prêts à arrondir leurs fins de mois un week-end de temps à autre.

L'entreprise Jérôme, à Tours, pose des canalisations. Cette société de 180 personnes peut mener de front une cinquantaine de chantiers. Son PDG, Jean-Claude Brossier, a fait le choix des 35 heures, mais sur un temps annualisé qui permet de ne travailler que 32 heures, soit 4 jours par semaine, en hiver, lorsque les intempéries et le gel contrarient les chantiers, et 39 heures en 5 jours l'été. "J'essaie d'avoir du personnel permanent, jeune, de le former et de limiter au maximum le recours aux heures supplémentaires, trop coûteuses." Il est farouchement opposé à l'intérim, "déstructurant pour les salariés qui peinent ensuite à se réintégrer dans une entreprise. Si les heures supplémentaires coûtent moins cher, je reconsidérerai ma position, mais je ne suis pas certain que beaucoup soient candidats. On ne reviendra pas sur les 35 heures."



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/06/07 09:41 par icare99.
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6 juin 2007 21:30
Ces secteurs font aussi face à une pénurie de main-d'oeuvre. Et recourent largement aux heures supplémentaires. La durée hebdomadaire du travail est de 39 heures avec une majoration supplémentaire de 10 % entre la 36e et la 39e heure. Au-delà et jusqu'à la 43e heure, les heures supplémentaires sont majorées de 20 %. Passé ce seuil dans la limite des 120 heures accordées par an et par salarié, la majoration passe à 150 %.

Jean-Luc Binet, patron du Terrass Hôtel - 100 chambres et un restaurant - près de Montmartre, à Paris, attend la mise en oeuvre des propositions Sarkozy avec impatience. "Je veux bien rémunérer les heures supplémentaires à 125 % plutôt que 110 % aujourd'hui si elles sont totalement exonérées de charges", explique-t-il. Pour ce patron de PME - il emploie près de 70 personnes -, l'important est de rompre avec l'état d'esprit "travailler moins, gagner autant".

Au Terrass Hôtel, comme souvent dans le secteur, les salariés sont jeunes : 70 % d'entre eux ont entre 30 et 35 ans. Ils ont souvent envie de mieux gagner leur vie. Jean-Luc Binet trouve un dernier avantage au dispositif Sarkozy. "Ces heures supplémentaires, souvent pas déclarées dans les petites entreprises, pourraient enfin apparaître en tant que telles et ne plus être payées au noir." Marie Gosselin, assistante à l'hôtel, souligne : "Nous travaillons quand les autres salariés ont terminé leur journée, le week-end, le soir, les jours fériés. Je vis en couple sans enfant, je peux faire des heures supplémentaires pour gagner plus. En revanche, pour les couples avec enfants, c'est plus difficile. Rentrer au-delà de l'heure habituelle signifie employer une garde. Travailler plus pour gagner plus et payer la baby-sitter, où est l'intérêt ?"
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6 juin 2007 21:30
Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, les dirigeants d'entreprise du secteur, dans leur grande majorité, ne craignent pas un recours croissant aux heures supplémentaires. Ils y voient un moyen de redonner confiance aux chefs d'entreprise et de leur permettre de lancer des projets. "Elles vont certainement donner un meilleur moral aux entrepreneurs, estime François Beharel, PDG du groupe Vedior France (75 000 intérimaires). Elles vont créer de la richesse, de la demande et de l'emploi. C'est bon pour nous." D'après lui, le travail temporaire est très sensible à la conjoncture. "Si les réformes de Sarkozy permettent d'augmenter l'activité économique, on devrait ressentir un impact positif", confirme Frédéric Noyer, DG de Randstad (20 000 intérimaires).

François Davy, PDG d'Adecco, numéro un français du secteur, trouve que les mesures qui concourent à l'abaissement du coût du travail sont bénéfiques. Sur les 200 000 intérimaires que son entreprise gère au quotidien, plus d'un tiers font des heures supplémentaires. "Ça s'explique, car l'intérimaire veut décrocher un emploi, souligne M. Davy. C'est un peu différent chez les employés permanents, notamment pour les plus anciens. Ils ont souvent organisé leur vie en dehors de l'entreprise."

Yannic Poulain, secrétaire général CGT de l'Union syndicale de l'intérim, est moins optimiste. Il craint que ces mesures réduisent les perspectives d'emplois stables pour les intérimaires. "Il y a un danger que les entreprises fassent moins appel à l'intérim et préfèrent utiliser leurs propres ressources. Mais dans quelle proportion ?", s'interroge Frédéric Noyer, de Randstad.
6 juin 2007 21:59
salam


manque la source, c'est la moindre des choses quand on fait un c/csmiling smiley

inutile de me repeter pour tous les postssmiling smiley
[hr]il faut de tout pour faire un monde ! oué ! mais on se passerait bien de certains !!!!!! :?:?
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6 juin 2007 23:08
Lire au 1 . le monde du jour.

Si au moins tu avais lu tous les posts !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/06/07 23:10 par icare99.
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6 juin 2007 21:32
Dans l'agroalimentaire, où les entreprises sont soumises à des variations saisonnières fortes, les heures supplémentaires pourraient être utiles.

Chez Euralis - 3 100 salariés, un groupe coopératif du Sud-Ouest spécialiste du foie gras -, elles seraient plutôt bienvenues. Il fut un temps où elles représentaient un quatorzième mois. Mais, il y a douze ans, les salariés ont dû y renoncer et se résoudre à l'annualisation du temps de travail, avant de passer aux 35 heures. Le "plus" financier s'est transformé en journées de récupération.

Les sites Euralis sont soumis à des pics d'activité saisonniers. La branche semences travaille plus de décembre à fin avril, les jardineries (Point vert) au printemps, et le foie gras (marques Rougié, Montfort, Bizac) en novembre et décembre. Dans ces sites, par exemple, la moyenne hebdomadaire se situe à 31 heures de janvier à juin, à 35 heures après les congés d'été et enfin à 45 heures en fin d'année.

Si beaucoup ont gardé la nostalgie des heures supplémentaires rémunérées, tous ne seront pas forcément intéressés par les propositions de Nicolas Sarkozy. Pour Max Franceries, directeur des ressources humaines de la branche gastronomie, tout dépend du profil des employés. Ancien DRH de deux usines de foie gras, il estime que le personnel de Sarlat, dans le Périgord, d'origine plus rurale et plus âgée, et qui, grâce au tourisme, bénéficie de sources annexes de revenus, devrait préférer préserver le système de récupération. Au contraire, à Maubourguet, près de Tarbes, où les effectifs sont plus jeunes et d'origine périurbaine, on devrait être plus intéressé par le paiement d'heures supplémentaires.

Au siège de la coopérative, à Lescar, près de Pau, où travaillent 850 personnes, la CFTC voit d'un bon oeil la proposition du gouvernement. "Le salarié, comme l'entreprise, dégagera lui aussi un bénéfice du surcroît d'activité. Quand il fera un effort, il sera récompensé, estime Eric Maresco, délégué syndical. Il aura enfin le choix de travailler plus ou pas."

Le délégué syndical raconte que "beaucoup d'ouvriers ne voyaient pas l'intérêt des récupérations, n'ayant pas les moyens de partir en vacances". "Il va falloir réapprendre à s'organiser comme il y a quinze ans et engager un dialogue social nourri", anticipe Philippe Sein, DRH du groupe. "Nous avons besoin d'un système pérenne, il ne faudra pas nous dire à nouveau dans dix ans qu'on revient en arrière."
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6 juin 2007 21:33
Dans l'entreprise publique, certains aimeraient "travailler plus pour gagner plus", mais la plupart jugent cela impossible. Il est 13 h 30 dans cette petite commune des Hauts-de-Seine quand les premiers facteurs regagnent leur centre de distribution, achevant une journée de travail souvent commencée avant 6 heures. Les derniers arriveront vers 15 ou 16 heures. Quant aux "rouleurs", ces remplaçants d'un jour qui ne connaissent ni le quartier ni la tournée, ils ne sont pas attendus avant 17 heures... Alors, travailler plus pour gagner plus ? Catherine, 53 ans, dont vingt-six à La Poste, qui gagne 1 200 euros par mois, fait une moue dubitative : "Qu'ils nous paient d'abord les heures supplémentaires qu'ils nous doivent !", glisse-t-elle, le regard inquiet, rivé sur le chef de bureau, qui contrôle les va-et-vient.

Censés faire 35 heures de travail hebdomadaire, les facteurs ne sont pas payés davantage s'ils travaillent plus, La Poste estimant que la durée des tournées est aléatoire et qu'un jour de moindre trafic compense l'autre. "Aujourd'hui, je travaille 37 h 01 mn selon les calculs de ma direction. Mais ils ne paient pas plus", renchérit Pascale, la quarantaine. Akim, 29 ans, titulaire d'un BEP d'électromécanique, fait partie des derniers fonctionnaires embauchés par La Poste, il y a huit ans. Travailler plus ? Le jeune homme ne demande que ça : "Oui, évidemment, si c'est pour gagner plus, mais ça, je n'y crois pas ! Il fera comment, M. Sarkozy, pour contrôler ce qui se passe ?"

Les syndicats précisent qu'en théorie les fonctionnaires et les salariés de droit privé ont la possibilité légale de travailler jusqu'à 220 heures supplémentaires par an. En fait, selon eux, les seules heures supplémentaires reconnues et payées par La Poste sont ces "Californie" proposées aux employés pour aider à faire face à un surcroît de travail. Elles ont été ainsi baptisées en référence au surplus d'activité observé à la fin de la seconde guerre mondiale, lié au courrier qu'adressaient aux Etats-Unis des soldats américains stationnés en France.
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6 juin 2007 21:34
Dans l'usine renault de Sandouville, près du Havre (Seine-Maritime), l'idée même de "travailler plus pour gagner plus" met les ouvriers en colère. Parce qu'ils ne le peuvent pas. pour gérer les creux et les pics de production, les constructeurs automobiles ont profité des négociations sur les 35 heures pour annualiser le temps de travail. Un système permettant, lorsque la production baisse, de prendre en avance ses jours de congé et, a contrario, de travailler plus lorsque la demande devient plus forte... à salaire constant. Mais parfois, cela ne suffit pas. A Sandouville, par exemple, où l'usine tourne à 40 % de ses capacités, compte tenu des mauvaises performances commerciales de la Vel Satis et de la Laguna. En 2006, plus de 60 jours n'ont pas été travaillés, bien au-delà des jours de congé que les salariés peuvent prendre en avance. Conséquence, "tous les ouvriers se sont retrouvés au chômage technique", reconnaît le constructeur automobile. Et ce chômage technique s'est soldé par une perte de salaire. Ouvrier en peinture, Fabrice Le Berre a ainsi déclaré 2 000 euros de moins aux impôts en 2006. "Quand on gagne entre 1 200 et 1 300 euros par mois, ça fait beaucoup", souligne-t-il. Et même si, aujourd'hui, la situation s'est améliorée, il ne récupérera pas les sommes perdues. Actuellement, il travaille sur la série limitée espace emotion et doit faire des heures supplémentaires. "Je travaille une heure de plus, le matin ou le soir, et le samedi, mais je ne suis pas payé plus", regrette-t-il. Ce surplus de travail est récupéré sur sa "banque d'heures". "Je dois 12 jours à la boîte. D'ici à la fin de l'année, il faudrait quasiment que je travaille tous les samedis pour "rembourser" Renault", concède-t-il. "Avant, quand on faisait un samedi, on gagnait 500 francs en plus ; maintenant, les samedis sont obligatoires, et on ne touche rien en plus", déclare un autre ouvrier, qui veut rester anonyme.
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6 juin 2007 21:35
l est communément admis que les cadres ne comptent pas leurs heures. Ils sont souvent payés sur la base d'un quota de jours de travail à effectuer dans l'année, et non sur celle d'un horaire journalier ou hebdomadaire à respecter. A priori, la réforme des heures supplémentaires ne les concerne pas. Pourtant, dans certaines branches, comme dans celles des sociétés de services, certains cumulent le statut de cadre et un temps de travail horaire à respecter.

Ainsi, selon la convention collective du Syntec informatique, la chambre syndicale des sociétés de service informatique et des éditeurs de logiciels, il existe trois régimes de temps de travail. Le "standard" correspond à un forfait annuel de 1 607 heures de travail, couplé à des accords collectifs de 35 ou de 39 heures. Il concerne "pas mal de cadres", selon Thierry Debève, délégué syndical CFDT de Cap Gemini.

Le régime "intermédiaire", pour des cadres nouvellement embauchés, combine un forfait horaire (38,3 heures de travail par semaine) et 220 jours de travail par an. Enfin, les cadres ayant un niveau de salaire important et/ou plus de responsabilités travaillent 218 jours par an, sans avoir à respecter un forfait d'heures hebdomadaires ou mensuelles. "Ce régime vaut pour 70 % des cadres", assure Syntec Informatique.

"Les mesures annoncées par le gouvernement concernent les cadres qui travaillent au forfait horaire", assure Alain Donzeaud, président de la commission des affaires sociales et de la formation au Syntec Informatique. Qu'en pensent les cadres concernés ? Ils sont globalement peu intéressés. D'abord, parce qu'ils estiment travailler déjà trop et, surtout, parce que les heures supplémentaires déjà effectuées ne sont généralement pas déclarées.

"Dans les faits, très peu déclarent leurs heures supplémentaires et exigent leur paiement. De toute façon, nous n'avons pas de pointeuses. Ce n'est pas dans la culture de la maison. En plus, étant donné que l'on dépasse presque tous les horaires, l'entreprise ne s'en sortirait pas si elle devait nous payer les heures supplémentaires", explique un chef de projet de Cap Gemini qui veut garder l'anonymat.

"Quand il y a des tranches exceptionnelles d'activité, par exemple, la nécessité de profiter d'un week-end pour changer un système informatique, là, il n'y a pas de problème pour être payés. Mais pour les dépassements d'horaires quotidiens, ce n'est pas dans la culture d'exiger le paiement des heures supplémentaires, confirme Thierry Debève. Les salariés sont souvent jeunes, motivés, ils ont envie de bosser. Le fait que les heures supplémentaires ne soient pas payées ne les dérange pas."

Même son de cloche chez Accenture, qui relève de la fédération Syntec (réunissant les sociétés spécialisées dans les professions de l'ingénierie, des services informatiques...), jumelle du Syntec Informatique. Il existe un accord de 35 heures pour les consultants, avec des jours dits "de suractivité", explique Stéphan D., secrétaire général de l'UNSA Accenture. "Au-delà de 40 heures hebdomadaires, ces consultants peuvent théoriquement récupérer leurs heures supplémentaires ou en exiger le paiement. Dans la pratique, la plupart n'en font rien, même s'ils dépassent souvent les 8 heures de travail quotidiennes." Et d'invoquer, là aussi, le profil des consultants, souvent des jeunes diplômés, et la culture de l'entreprise
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6 juin 2007 21:57
On béguaie?evil



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/06/07 21:58 par ibn hazm.
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6 juin 2007 23:09
p
7 juin 2007 11:55
salam icare,

belle initiative mais parfaitement indigeste, en dehors de la version papier, ces longs articles copiés en mille morceaux me donnent le mal de mer


t'aurais pu faire une synthèse smiling smiley



et vive le copyright, un mec s'est déchiré à écrire cet article c'est à lui qu'on veut parler maintenant tongue sticking out smiley
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
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7 juin 2007 12:03
Une synthèse ?

Travailler plus pour gagner plus est un mensonge intellectuel et économique.

La vraie réforme serait d'abroger la partie de la loi sur l'annualisation du temps de travail.
t
8 juin 2007 09:19
Encore une vérité transformé en propagande, qui d'entre nous n'as pas gagné plus en travaillant plus? On parle bien d'exonérations descharges patronales, c'est le patron qui en fera donc les bénéfices.
 
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