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Trafic de chameaux, cigarettes et haschich. L’homme qui a trop parlé
H
22 février 2006 19:25
A M’hamid Lghizlane, Labbas Sbaï, médecin et hôtelier, a eu l'outrecuidance de dénoncer les autorités qui tolèrent, dans un silence complice, le trafic de chameaux, cigarettes et haschich dans cette zone-frontière entre le Maroc et l'Algérie. Son “J'accuse” lui a coûté six mois de prison.


“Dieu est grand, il rendra justice au docteur” ! Tout Mhamid est sous le choc. L'arrestation du Docteur Labbas Sbaï a mis en émoi la petite bourgade de M'hamid Lghizlane Le chirurgien à la double nationalité, marocaine et suisse, a été arrêté le jeudi 2 février, sur ordre du
procureur du roi à Zagora. Il a été présenté au tribunal et jugé au cours d'un procès expéditif, le lendemain, avant d'être conduit à la prison de Ouarzazate, menotté et escorté par plusieurs voitures de gendarmes, reconnu coupable d'outrage à magistrat, de désordre dans un lieu public et condamné à six mois de prison ferme, applicables de suite. Un jugement en appel devrait être prononcé incessamment à Ouarzazate alors que l'avocat attend toujours le transfert du dossier de son client pour pouvoir au moins lui rendre visite en prison !

Le “J'accuse” du médecin
“Je sentais venir la machination depuis le 23 janvier 2006, date à laquelle je me suis présenté devant le procureur pour assister au procès d'un de mes employés, accusé par le caïd de M'hamid d'avoir tué un âne”, raconte le médecin. L’accusation avait d'abord été portée contre lui, avant que les autorités ne fassent marche arrière pour faire endosser à l'un de ses ouvriers la responsabilité du “meurtre”. Que lui reproche-t-on cette fois-ci ? Officiellement, un comportement injurieux à l'égard des magistrats. En prison, il décide de faire la grève de la faim. “Je maintiens mes accusations de corruption et de comportement mafieux de trois hauts responsables autoritaires de la région”, s'indigne-t-il. Officieusement, les autorités lui en veulent d'avoir mis à nu leurs supposés liens avec les trafiquants de contrebande en tout genre transitant par la frontière maroco-algérienne. Du côté du tribunal de Zagora, l'omerta est de mise. Les gens ont peur de parler de ce qu'ils appellent “une sale affaire”.

Le médecin, qui a abandonné une carrière prestigieuse de chirurgien en Suisse pour monter et développer une structure hôtelière dans sa région natale, est donc coupable d'avoir proféré un “J'accuse” tonitruant. Il en veut aux autorités locales de laisser faire. En fait, son inimitié avec le caïd et le procureur remonte plus précisément à près de trois ans, lorsque l'étendue du trafic commence à lui faire du tort. En effet, d'après le témoignage d'un agent des forces auxiliaires, “depuis plus de trois ans, une bande de nomades surgie d'on ne sait où, s'est installée aux alentours du bivouac du docteur, situé à 50 km de M’hamid, à quelques kilomètres à peine de la frontière algérienne. Ces nomades harcèlent les touristes qui descendent là-bas et ont agressé physiquement à plusieurs reprises le personnel du campement”.

“Notre oasis étant située non loin de la frontière algérienne, c'est hélas un passage important pour tout le trafic de contrebande (cigarettes, dromadaires, haschich ...). Sbaï était dernièrement très inquiet de la situation, et craignait entre autres pour la sécurité des touristes et de nos clients”, précise son associée suisse, Laurence Humbert- Bajracharya. Quelle est la réalité de ces accusations ?

L'origine de la contrebande
Pour comprendre et décrire le phénomène des trafics en tout genre que connaît la région, il faut revenir aux années difficiles. Avec les sécheresses successives, les affaires n'ont pas été particulièrement bonnes pour les fellahs et de nombreux individus, parias des tribus voisines, se sont reconvertis dans le trafic. Pour Jamal Agkbib, le président de l'Association des amis de Zagora, l'essor de la contrebande est une conséquence directe de la misère noire qui sévit dans la région. “La sécheresse a poussé les gens à chercher des moyens pour survivre, les moins scrupuleux ont pris le parti de s'investir dans la contrebande”.
Sauf qu'aujourd'hui et de l'avis de nombreux fonctionnaires, le phénomène est en train de dépasser le cadre régional : le trafic de cigarettes, le vol de chameaux et le haschich qui, lui, traverse en sens inverse la frontière vers l'Algérie, brassent des sommes d'argent trop importantes pour les ambitions des nomades qui se contentent souvent de peu. “Les véhicules tout terrain dernier cri, les grosses motos et les téléphones cellulaires que l'on saisit souvent sur les contrebandiers, prouvent que cette région est en train de devenir une véritable base-arrière pour des mafias bien organisées”, rappelle un gendarme qui a quitté la région. Il semble que le trafic limité au vol des chameaux et piloté au départ par quelques tribus locales, un pied au Maroc et l'autre en Algérie, est en train de devenir totalement incontrôlable. Quant aux paysans, le vol répété de leurs chameaux les met dans une situation intolérable.

Un malaise social s'installe
Assis sur sa natte devant une maison en pisé qui sent le renfermé, Haj Ali soupire à l'évocation de ses chameaux. Il confie, dans le frémissement des feuilles de palmiers, qu'il a dû à plusieurs reprises se mobiliser, malgré son âge, pour battre campagne et retrouver la trace de ses bêtes, volées à trois reprises par des bandits de la région. “Le comble, c'est que, non seulement j'ai réussi à reprendre mes chameaux qui ont été acheminés vers Ouarzazate pour y être vendus mais j'ai aussi communiqué aux gendarmes les noms des auteurs du vol. Figurez vous qu'ils sont passés devant le tribunal de Zagora et s'en sont sortis avec deux mois de prison avec sursis chacun !”. Un autre propriétaire, terrorisé à l'idée de parler à un journaliste, préfère raconter le quotidien des gens du coin, des paysans dépossédés de leurs maigres ressources et obligés de vivre dans ce bled plutôt que d'émigrer vers Smara comme tous les autres. Aujourd'hui, pour défendre leurs chameaux et parfois même leur vie, les paysans se sentent pris entre deux feux, la férocité, les moyens énormes des contrebandiers et le silence complice des autorités quand ce n'est pas carrément les menaces du caïd du coin. “M'hamid est en train de devenir un vrai Far West”, commente un instituteur qui n'en revient pas de voir une région aussi belle et des gens aussi pacifiques en proie à cette insécurité ambiante.

Pour sa part, le docteur Sbaï qui croupit derrière les barreaux de la prison de Ouarzazate pense avoir rempli son devoir d'honnête citoyen en insistant auprès des autorités pour qu'elles interviennent au nom de la justice, avant que la situation ne devienne incontrôlable. Il les a suppliées même, leur a dit combien leur silence est louche. Mais il est des secrets qu'il n’est pas bon d’avoir surpris. “Au lieu de faire le procès de la corruption, et donc des corrompus, on a préféré faire le procès de celui qui les dénonce” s'indigne son frère Ali, un physicien de renommée internationale travaillant à Genève pour le compte de l'ONU.

En attendant, les habitants de M’hamid qui ont vaillamment et spontanément repoussé les attaques des mercenaires du Polisario en 1980 livrent à mains nues leur dernière bataille contre la mafia des chameaux. On murmure que les uniformes de tout poil qui quadrillent la région se remplissent les poches d'une façon éhontée en prélevant une dîme au passage. Encore faudrait-il pouvoir le prouver !



Trafic. Frontières-fantômes

C’est à une trentaine de kilomètres de M'hamid, qui fut au XVIème siècle le point de ralliement avec Tombouctou, que se dressent les limites frontalières invisibles entre l'Algérie et le Maroc, invisibles parce que les maigres effectifs des soldats qui squattent des postes frontières espacés de plusieurs dizaines de kilomètres ne peuvent rien contrôler. La frontière est une véritable passoire et on y croise souvent des nomades et des chameliers qui vont et viennent des deux côtés avec une facilité déconcertante. Quand le climat politique entre le Maroc et l'Algérie n'est pas au beau fixe, les chameliers s'abstiennent de franchir les dunes de sable mais leurs chameaux, eux, ne s'en privent guère. “Quand la sécheresse est trop forte, on lâche les chameaux qui, guidés par l'instinct de survie, n'hésitent pas à passer de l'autre côté, à la recherche de la moindre végétation” commente un chamelier de la région qui ajoute qu'une fois rassasiés, les bêtes font le retour en chemin inverse, ce qui n'empêche pas les Rguibat de l'autre côté de la frontière de faire de même avec leurs bêtes.

Source: Telquel



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/06 19:40 par Hichamo.
q
22 février 2006 19:36
Salam


Le temps passe,mais les anciennes pratiques perdurent....
H
22 février 2006 19:44
C'est du deja vu.

Ça me rappelle le capitaine Adib. Ça me rappelle les deux gendarmes qui ont denoncé les trafics d'arme entre l'Algerie et le Maroc.

Je vous rappelle que le capitaine Adib a été condamné a 5 ans de prison changé en 2 ans et demi en appel.
Les deux gendarmes ont écopé de quelque chose entre 15 et 20 ans de prisons (Ils avaient sequestrés leurs superieurs et demandait à voir un émissaire du roi pour lui remettre les preuves du trafic incluant des cassettes video incriminant leurs superieurs).
a
22 février 2006 19:59
il est beau le maroc
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
I
22 février 2006 20:25
Allez rifton je t échange deux chameaux contre deux de cartons de cigarettes"trabendo"smiling smiley
a
22 février 2006 20:32
Citation
Iron-man a écrit:
Allez rifton je t échange deux chameaux contre deux de cartons de cigarettes"trabendo"smiling smiley

mddr je veux bien mais tu te fais arnaqué l'ami winking smiley en plus des marlboro espagnoles infumables
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
T
22 février 2006 23:51
Citation
Hichamo a écrit:
C'est du deja vu.

Ça me rappelle le capitaine Adib. Ça me rappelle les deux gendarmes qui ont denoncé les trafics d'arme entre l'Algerie et le Maroc.

Je vous rappelle que le capitaine Adib a été condamné a 5 ans de prison changé en 2 ans et demi en appel.
Les deux gendarmes ont écopé de quelque chose entre 15 et 20 ans de prisons (Ils avaient sequestrés leurs superieurs et demandait à voir un émissaire du roi pour lui remettre les preuves du trafic incluant des cassettes video incriminant leurs superieurs).

Quoiqu'on nous dise, quoi qu'on nous raconte sur les avancées démocratiques de l'ére M6, quoi qu'on nous disent sur la libérté d'expression. Le Maroc est et restera tjrs cet état makhzénien ou la justices est un concept à géométire variable, tu es moulé dans le systéme ça passe, t'es contre on te pourrit la vie d'une manière ou une autre.


C'est une cosa nostra bien huilé depuis trés longtement. On peut dire que mes propos sont négationistes, mais tout le vécu quotidien des gens ne laisse présager de rien de mieux pour les génération futures.

Adib, ces 2 gendarmes...je suis sûr qu'il y en des milliers qui veulent dénoncer ce système corrompu, mais ce qui est grave c'est qu'il y a encore plus qui veulent le maintenir.

Souvenez vous de ces pauvres africains qui ont traversés le désert pendant plus de 3 ans et le traitement qui leur à été reservé par les mroud et gendarmes, sans parler de la mafia qui sévit entre le maroc, l'algérie, le malie, le niger et la mauritanie. Certains en occidebnt se plaignent du racisme à l'encotre des arabes ou des blacks, au maroc y a pire mais on en parle; il existent bcq de témoignages d'étudiants africains qui ont fait leurs études au Maroc, ils ont souffert.


La gangréne est là..le dark vador est heureux.
H
23 février 2006 00:37
Il y en a certainement plein d'autres qui denoncent, se font museler et payent le prix fort, mais on n'entend jamais parler d'eux....
H
23 février 2006 18:15
Les règles de compétence territoriale font que les gens ne peuvent se plaindre ailleurs qu’à l’endroit où ils ont été victimes de corruption. C’est le tribunal du lieu où l’acte a été accompli qui est compétent. Cependant, comment imaginer que l’enquête puisse être menée dans le respect de la plus stricte impartialité quand des autorités en place se retrouvent à la fois juge et partie ?
Ceci est l’histoire d’un Marocain qui a choisi de rentrer travailler dans son pays. Aujourd’hui, il se retrouve derrière les barreaux. Possédant la double nationalité marocaine et suisse, notre homme exerçait en tant que chirurgien à Genève. Il y a dix ans, il décide de renoncer au calme genevois pour venir monter un projet touristique dans le Sud marocain d’où sa famille est originaire. Il en paye aujourd’hui le prix fort. Poursuivi pour outrage à magistrat et provocation de désordre dans un lieu public, il a été, jeudi dernier, arrêté, écroué et condamné à six mois de prison ferme, applicables de suite.

Dans cette affaire, il serait question de corruption et de dénonciation de corruption. Notre homme aurait en effet accusé de corruption et de comportements mafieux certaines autorités locales de la région où il a monté son projet. Cette région, faut-il le préciser, se trouve près de la frontière algéro-marocaine, un endroit où pullulent les trafics en tout genre. Ce serait suite à la plainte qu’il aurait déposée à l’encontre de trois notabilités qu’il se serait retrouvé poursuivi et condamné dans le cadre d’un jugement express où il n’aurait eu ni accès à son dossier ni le temps de préparer sa défense. Un comité de soutien s’est constitué pour demander sa libération immédiate et faire appel de son procès. C’est par son intermédiaire qu’une médiatisation de l’affaire a été entreprise sur le net. En l’absence d’éléments d’information plus complets, la plus grande retenue reste de mise.

Il demeure que cette affaire nous interpelle car elle nous renvoie à la difficulté de faire la lumière dans ce type de situation et ce, à un moment où le dernier rapport de Transparency international vient à nouveau de jeter une lumière crue sur l’état de la corruption au Maroc: selon l’indice de perception de la corruption (IPC) mis en place par l’organisation internationale, le Maroc se classe dans le peloton de queue (78e), loin derrière des pays arabes comme la Tunisie (43e) ou la Jordanie (37e). Plus grave encore, en l’espace de six ans, il a rétrogradé de trente-trois places, passant de la 45e, en 1999, à la 78e, en 2005. Ce n’est pas simplement dramatique, c’est désespérant ! En vérité, le rapport de Transparency International ne nous apprend rien. Il ne fait que confirmer une réalité palpable au quotidien.

Cette gangrène nous tue, et c’est peu dire. Elle nous pourrit de l’intérieur, nous faisant perdre l’estime de nous-mêmes et de nos concitoyens. Il n’est plus possible de faire un pas sans y être confronté. L’obtention du droit le plus élémentaire exige que l’on glisse la pièce. Comment investir, comment créer de l’emploi, comment développer ce pays dans de telles conditions ? Cela relève aujourd’hui du chimérique. Dans l’affaire ci-dessus décrite, on devrait théoriquement pouvoir écrire qu’il faut laisser la justice faire son travail. Mais s’il y a un domaine où la corruption atteint des summums, c’est justement dans cet espace-là ! Là où le droit doit être dit et appliqué! Pour pousser les gens à dénoncer les actes de corruption dont ils peuvent être victimes, une réforme récente de la loi a distingué entre corruption passive et active. Avant, la personne qui payait pour avoir un droit était passible de la même peine que celle qui monnayait celui-ci. Ce n’est plus le cas à présent, dès lors qu’elle le dénonce de son propre chef. Reste une entrave de taille.

Les règles de compétence territoriale font que les gens ne peuvent se plaindre ailleurs qu’à l’endroit où ils ont été victimes de corruption. C’est le tribunal du lieu où l’acte a été accompli qui est compétent. Cependant, comment imaginer que l’enquête puisse être menée dans le respect de la plus stricte impartialité quand des autorités en place se retrouvent à la fois juge et partie ? Comment s’étonner, dès lors, que la pieuvre n’en finisse plus d’étendre ses tentacules ? Trente-trois places en six ans, les chiffres sont implacables. Une régression pareille, c’est une honte pour le Maroc. Le gouvernement qui s’enorgueillit de travailler à l’établissement d’un Etat de droit est sommé de réagir. Pas demain mais maintenant, là, tout de suite... Les Marocains n’en peuvent plus.

Hinde Taarji
Source : La Vie Eco
z
25 février 2006 22:56
Bonjour

Je suis médecin installé en Belgique. Mon confrère, le docteur Sbai est un ardent défenseur de la liberté, du droit au savoir, de la protection du patrimoine culturel de notre pays, de sa faune et de sa flore. C'est un citoyen pacifiste et courageux qui continue sa protestation de l'intérieur de sa prison en continuant sa grève de la faim. Beaucoup de gens le soutiennent déjà au Maroc et à l'extérieur. Un blog et une pétition sont en ligne pour le soutenir mais aussi adhérer à sa cause.
La corruption est un fléau au Maroc, sabordant tout projet, acte, ou décision qui désserviraient les corrompus. Ils ne peuvent plus continuer à nous terroriser. La plupart conjugue l'incompétence avec l'abus de pouvoir, sûrs de leurs droits. N'attendons pas d'eux qu'ils deviennent des dignes représentants du Maroc. Signer cette pétition ne vous engage pas dans une guerre contre le Maroc, mais fait entendre votre voix de citoyen qui REFUSE les agissements de certains fonctionnaires qui abusent de leur pouvoir UNIQUEMENT par intérêt personnel et au détriment de la population qui voit les fonds détournés, alors que la vie du marocain moyen stagne et frôle la misère.
Je ne dis rien d'autre que: "STOP A LA CORRUPTION DANS MON PAYS".
Aussi je signe et persiste pour libérer le docteur Sbai: mhamid-travel.com/labbas

Docteur A.MADRANE
MERCI HICHAMO, Claptu es un homme libre et intelligent et surtout RESPONSABLE
merci d'avance à tous ceux qui vont signer ou qui vont diffuser l'information.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 26/02/06 10:15 par zilfy.
H
26 février 2006 04:48
H
26 février 2006 05:12
Ouarzazate. Un juste en prison

Au terme du procès à la cour d’appel de Ouarzazate en date du 22 février, Labbas Sbaï, a été condamné à 3 mois de prison ferme pour “diffamation”. La défense a introduit un pourvoi en cassation. Rappelons que le Docteur Labbas Sbaï avait été arrêté le 2 février dernier et rapidement condamné à 6 mois d’emprisonnement par le tribunal de Première instance de Zagora, à l’issue d’un procès qui n’a pas été un exemple de justice. En fait, on lui reproche d’avoir nommément désigné de hauts responsables locaux qui seraient impliqués dans la couverture d’un vaste trafic (cigarettes et chameaux entre autres) au niveau des frontières sud entre le Maroc et l’Algérie.


Source : Telquel
z
26 février 2006 10:18
salut Hichamo

pourrais-t-on entrer en contact tous les deux autrement que sur ce forum?
Je te remercie pour tout.

Docteur Aicha Madrane

[email protected]
r
26 février 2006 12:28
Même si Ali Baba est mort, les 40 voleurs sont toujours là !!!
H
26 février 2006 21:29
Citation
re_da a écrit:
Même si Ali Baba est mort, les 40 voleurs sont toujours là !!!


Le problème c'est qu'ils sont rendu beaucoup plus que 40....
s
syb
1 mars 2006 12:40
Labbas SBAI est en prison de puis 26 jours et il fait la grève de la faim - son état de santé est inquiétant.
Pour le soutenir et essayer de le faire sortir de prison, vous pouver signer la pétition en ligne [mhamid-travel.com]
+ vous trouverez toute l'info disponible sur [blog.ifrance.com]

Nous avons besoin de vos signatures pour défendre un homme de bien, il ne s'agit pas de politique mais de citoyenneté, Labbas n'a rien à faire en prison au regard des textes de loi marocains

Mercide votre aide

sylvia
p
15 juin 2007 19:26
merci hichamo d avoir ce post sur mon tonton!!!smiling smiley
La femme la plus aventurée sent en elle un voix qui lui dit: soit belle si tu peux, sage si tu veux, mais sois considérée il le faut. Beaumarchais
p
15 juin 2007 19:26
merci hichamo d avoir ouvert ce post sur mon tonton!!!smiling smiley
La femme la plus aventurée sent en elle un voix qui lui dit: soit belle si tu peux, sage si tu veux, mais sois considérée il le faut. Beaumarchais
 
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