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Que maitrise tu Masque.
Les grandes chaines d'hotels sont étrangéres. elles ont eu des incitatiosn fiscales pour investir ==> déductions d'impots.
Même sans déduction d'impots les bénéfice sont rapatrié dans les pays d'origine ==> donc à déduir des 4,5 milliard d'euros.

Le ministre Diouri a lui même évoqué le problémes des Riads sauvages non déclarés, ça représente des milliers de lits à Marrakech, d'ailleurs les hoteliers crient contre la concurence déloyal.
ces riads ne paient pas d'impots et les bénéfice sont aussi rapatriés.

De plus personne ne met en doute l'utilité du tourisme pour l'économie, mais le chiffre de 4,5 milliard est à revoir à la baisse, et le tourisme doit se faire de maniére responsable.

Le dévelloppement responsable ça te parle ?

Citation
azbou a écrit:
Que maitrise tu Masque.
Les grandes chaines d'hotels sont étrangéres. elles ont eu des incitatiosn fiscales pour investir ==> déductions d'impots.
Même sans déduction d'impots les bénéfice sont rapatrié dans les pays d'origine ==> donc à déduir des 4,5 milliard d'euros.

Le ministre Diouri a lui même évoqué le problémes des Riads sauvages non déclarés, ça représente des milliers de lits à Marrakech, d'ailleurs les hoteliers crient contre la concurence déloyal.
ces riads ne paient pas d'impots et les bénéfice sont aussi rapatriés.

De plus personne ne met en doute l'utilité du tourisme pour l'économie, mais le chiffre de 4,5 milliard est à revoir à la baisse, et le tourisme doit se faire de maniére responsable.

Le dévelloppement responsable ça te parle ?

Pour le secteur du tourisme, l'exonération est uniquement pour les cinq premiéres années d'activité (exportation indirecte) et elle s'applique à tous les investisseurs du secteur marocains ou étrangers.

Exact pour les maison hôtes. Mais que représentent quelques milliers de lits par rapport à une capacité de plus de 100.000 lits ?

Retrancher les dividendes des 4,5 milliards, oui je suis d'accord, même si le rapatriement n'est pas aussi automatique. Il n'empêche que la gagnote touristique reste importante, pas uniquement en terme de ressources en devises (les reserves en devises représentent aujourd'hui plus de 17 millairs euros, du jamais vu) mais en raison surtout de son impact sur l'emploi et des effets induits.

Y'a t-il un secteur qui peut se prévaloir d'un tel impact ?

Par dévellopement responsable tu entends quoi ?

Citation
chelhman a écrit:

Citation
a écrit:
azbou
4,5 milliards de devise pour suffise à acheté certaines consciences.
De plus de 4,4 milliards y pas mal de déduction à faire, comme je l'ai dis plus haut, en fait ces conscience s'achétent bien moins cher.
Prendre le risque que quelques touriste jugeant que le risque de ce faire pincer avec des mineurs est trop risqué ne viennent pas au Maroc ça serait insuportable Chelhman, un dihram c'est un dihram.
Dutroux est en prison dés qu'elle l'a arrété la justice belge a été sans pitié, au Maroc les dutroux on leur déroule le tapis rouge.
C'est bizarre t'as pas utilisé le pretexte que la prostitution est le plus vieux métier du monde.
Pour 4,5 milliars d'euros le plus vieux métier du Monde c'est bien pas vrai chelhman, d'ailleurs t'accepte même que ta ville agadir sois transformé en Bangkok par le Mackzen.

Pour certain la fiérté c'est une question de prix.

Tu lis ce que les autres écrivent ou tu répètes inlassablement ton speech ?
Je t'ai dit que ce problème est dû au code pénal qui n'est pas en adéquation avec l'époque. La pédophilie est mal sanctionnée, c'est aux parlementaires de légiférer.
Mais pour la énième fois, c'est hors sujet, il n'y a aucune preuve, aucune étude qui établit une corrélation entre le tourisme et la prostitution, prendre des faits divers et en tirer des conclusions n'est pas sérieux.
Jusqu'à présent, ce ne sont que des slogans d'islamistes qui font le même cirque que l'extrême droite en Europe, à les entendre, les étrangers sont les responsables de tout et n'importe quoi
Le tourisme n'a pas généré la prostitution, elle existait, elle existe encore et les MRM en sont les principaux consommateurs.
Mais si tu as des chiffres ou une étude pour prouver le contraire, je veux bien changer d'avis, tu en as ?

La loi punie de 5 ans minimum les auteurs de pédophilie, mais elle n'est jammais appliqué pour ne pas effrayer les touristes, nous devons donc nous assoir sur nos principes pour plaire aux touristes.

le tourisme sexuel existe, venant d'agadir tu ne peux qu'être au courant, donc je mettrai ta demande de preuve sur le dos de ta mauvaise foi, lis les journaux, sors en boite à agadir, questionne les locaux, questionne les touriste français qui vont sur place,

dis moi chelhman te faut il que la météo te dis qu'il pleuve quand tu sent la pluie sur ton visage ?

je suis d'accord sur le fait que la prostitution est surtout consommé par les MRM, faut il pour autant ne rien faire, surtout que les touristes avec leur devises incitent souvent au premier pas.
Dans les boites de nuits, les grands hotels la police ne fait rien contre les concentration de prostitués, car ce sont des lieux de tourisme, la prostitution est donc un produit d'appel pour nos gouvernants.

TOURISME RESPONSABLE ça vous parle donc pas.
Et si tu t'inquites pour les 4,5 milliard d'euro de devises Chelhman, t'inquités pas, lutter contre le tourisme sexuel ne fera pas baisser beaucoup ces recettes si ça peux te soulager.

(au cas où l'argent contrait plus pour toi que la fierté )

Citation
masque86 a écrit:
Par dévellopement responsable tu entends quoi ?

Pourquoi avoir donner l'essentiel des concessions de lieux touristiques a des sociétés étrangére qui vont rapatrié les bénéfices ? alors que l'argent existe au Maroc et les compétences aussi.

Le dévellopement responsable, c'est un dévellopement qui sers le pays et ses habitant en particulier les plus pauvre sans aller contre nos valeurs.

je était heureux dans ma jeunesses quand des français allait visiter le maroc et me contait sa beauté, maintenant les jeunes français ou beur quand ils vont au maroc, c'est plus le même genre de beauté dont il me parle.

quoi que tu en dise c'est vrai, la réalité est là, peu importe ce que dise les autruches.
une autruche n'a jammais fait avancer le pays.

Citation
azbou a écrit:

Citation
masque86 a écrit:
Par dévellopement responsable tu entends quoi ?

Pourquoi avoir donner l'essentiel des concessions de lieux touristiques a des sociétés étrangére qui vont rapatrié les bénéfices ? alors que l'argent existe au Maroc et les compétences aussi.

Le dévellopement responsable, c'est un dévellopement qui sers le pays et ses habitant en particulier les plus pauvre sans aller contre nos valeurs.

je était heureux dans ma jeunesses quand des français allait visiter le maroc et me contait sa beauté, maintenant les jeunes français ou beur quand ils vont au maroc, c'est plus le même genre de beauté dont il me parle.

quoi que tu en dise c'est vrai, la réalité est là, peu importe ce que dise les autruches.
une autruche n'a jammais fait avancer le pays.

1- Il ny'a jamais eu de concessions. Si tu parle du paln azur, la réalisation a été confiée à des aménageurs internationaux. Ces aménageurs cédent par la suite les sites aux investisseurs touristiques.

2- Comme je te l'ai mentionné plus haut, les sociétés étrangéres ne veulent pas acquérir les murs et le foncier, elles préférent se concentrer sur leur métier. Lorsqu'on annonce que telle grande entreprise multinationale réalisera une unité hotéliére, voici le shéma généralement retenu :

Société A (propriétaire de l'hotel) : Répartition du capital : 15% multinationale 85% autres investisseurs principalement marocains

Société B (gestionnaire) : Répartition du capital : 10% Société A 90% firme multinationale.

D'autre part, il ne faut pas faire une fixation sur les grands noms mondiaux du tourisme, plus de 75% des unités hotéliéres sont gérées par des sociétés marocaines (filiale d'un groupe marocain ou à titre individuel).

3- Je ne joue pas à l'autruche, je te parle faits et chiffres.

extrait de «Le Maroc, c’est la Russie en 1916»

Seulement, l’essai n’a pas été transformé. Dans un premier temps, l’incontestable ouverture politique du royaume, qui a vu Hassan II nommer à la tête du gouvernement le leader socialiste de l’USFP, s’est accompagnée d’un processus d’assainissement économique. Sur fond de privatisation. La fin du règne d’Hassan II a permis à un certain nombre d’entreprises françaises, comme Accor, Publicis et Vivendi, d’entrer, et avec profit, sur le marché marocain. Malheureusement, les mauvaises habitudes vont revenir très vite. Résultat, cette libéralisation n’a guère servi les intérêts d’un peuple laissé sans perspectives.
Très vite, André Azoulay et certains technocrates vont oublier l’élan réformateur qu’ils étaient censés incarner, pour faire des affaires.
Le grand souk franco-marocain
La scène se passe au printemps 1993. La droite vient de revenir au pouvoir en France et le Sénat accueille, ce jour-là, plusieurs ministres marocains désireux de faire connaître le processus de modernisation de leur pays. Noble cause en effet que de séduire les opérateurs français qui ont pris place parmi les participants. Le Maroc s’apprête à privatiser quarante hôtels et soixante-dix entreprises. La salle du Palais de Luxembourg est pleine à craquer. Les deux principaux organisateurs de ce rassemblement, le sénateur Camille Cabana, ancien ministre des privatisations du gouvernement Chirac en 1986, et André Azoulay, alors conseiller d’Hassan II, ne sont pas mécontents.
“Belle salle”, se félicite Cabana. “Le Maroc fait recette, le Maroc fait toujours recette, mais maintenant, il faut obtenir des résultats tangibles ", répond le placide Azoulay, esquissant un sourire derrière ses fines moustaches d’officier de cavalerie.
Vrais-faux appels d’offres
En décembre 2000, deux prétendants seulement restent donc en lice pour le rachat de 35 % des parts de Maroc Telecom, ... (on zappe sur la spoliation de Maroc telecom par vivendi)

L’Eldorado touristique
Au moins autant que les télécommunications, le tourisme constitue l’atout majeur du Maroc pour faire entrer un peu de devises dans les caisses du royaume. Or dans ce secteur, le gouvernement de Hassan II va également brader les intérêts marocains dans des conditions spectaculaires. Ainsi le régime cèdera-t-il au groupe français Accor quelques bijoux de famille pour des sommes que tout le monde estime aujourd’hui dérisoires.
Les ambitions d’Accor remontent aux années 1990. C’est l’époque où le groupe réussit fort bien en Tunisie, où il lance des projets grandioses. Grâce à l’entregent du conseiller personnel d’Hassan II, André Azoulay, un véritable plan d’action pour le Maroc se met en place. Le président d’Accor, Gilles Pélisson, qui a été présenté à Hassan II par l’intermédiaire de Jacques Chirac, toujours serviable, revoit le roi en présence d’André Azoulay. Officiellement, il s’agit pour le groupe français d’investir cent millions de dollars dans le secteur hôtelier. Accor s’est fixé comme objectif le développement de 7 000 chambres sur huit ans. En quelques années, le groupe français a pu s’imposer dans plusieurs villes du royaume : Rabat, Fès, Marrakech, Tanger, Meknès, Agadir, Essaouira et Casablanca, où Accor devait construire le vaste ensemble commercial Casa City Center.
Il est vrai que le tourisme marocain cherche depuis longtemps l’occasion de passer à la vitesse supérieure. Avec des conditions fiscales, douanières et réglementaires exceptionnelles, un accord est trouvé en 1996 par le groupe français autour de deux acquisitions : les six hôtels de la chaîne Moussafir et le palais Jamai de Fès. Seul hic, ce développement spectaculaire ne va guère profiter aux intérêts de l’État. (...)
Le contrat entre l’Office des chemins de fer et Accor était tellement anormal au regard des usages en vigueur qu’une campagne de presse dénonça le scandale. Les partis de l’opposition s’émurent de cette transaction qui touchait au patrimoine national. Alerté par le conseil d’administration, le ministre des Transports, Saïd Ameskane, suspendit provisoirement le contrat. Mal lui en a pris. Il fut illico remplacé par le docile Driss Benhima, un proche d’Azoulay. À peine nommé le 14 août 1997, le nouveau ministre fit avaliser l’ensemble de l’opération.


[www.lejournal-hebdo.com]

Citation
a écrit:
azbou
La loi punie de 5 ans minimum les auteurs de pédophilie, mais elle n'est jammais appliqué pour ne pas effrayer les touristes, nous devons donc nous assoir sur nos principes pour plaire aux touristes.

le tourisme sexuel existe, venant d'agadir tu ne peux qu'être au courant, donc je mettrai ta demande de preuve sur le dos de ta mauvaise foi, lis les journaux, sors en boite à agadir, questionne les locaux, questionne les touriste français qui vont sur place,
dis moi chelhman te faut il que la météo te dis qu'il pleuve quand tu sent la pluie sur ton visage ?

je suis d'accord sur le fait que la prostitution est surtout consommé par les MRM, faut il pour autant ne rien faire, surtout que les touristes avec leur devises incitent souvent au premier pas.
Dans les boites de nuits, les grands hotels la police ne fait rien contre les concentration de prostitués, car ce sont des lieux de tourisme, la prostitution est donc un produit d'appel pour nos gouvernants.

TOURISME RESPONSABLE ça vous parle donc pas.
Et si tu t'inquites pour les 4,5 milliard d'euro de devises Chelhman, t'inquités pas, lutter contre le tourisme sexuel ne fera pas baisser beaucoup ces recettes si ça peux te soulager.
(au cas où l'argent contrait plus pour toi que la fierté )

D'abord mes parents sont originaires de Tiznit pas d'Agadir, si on parle d'origine par naissance alors je suis originaire des Hauts-de-Seine
Mais je répète, tout ton speech est totalement hors sujet, il n'y a aucune corrélation établie entre le tourisme et la prostitution, sinon as-tu des chiffres ?
S'asseoir devant les boîtes de nuits et compter les étrangers aux bras de Marocaines n'est pas une étude, c'est juste du tberguig doublé de annamima puisque ces Marocaines n'ont pas, inscrit sur le front, "prostituées"


Ce que tu cherches à faire, c'est de nous enliser dans un énième débat sur la prostitution qui est hors sujet ici, à moins que tu puisses m'établir que sur les 4.5 milliards d'euros il y a une part importante de revenus de la prostitution.
Tu peux faire ça ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/06 14:17 par chelhman.

Masque 86 la répartition 15% multinational , 85% firme marocaine me semble improbable car une multinational ne se contente pas d'une si petite pars, mais je verifirai

Tu veux des chiffres sur la prostitution, mais il n'ya aucune statistique sortie par le mackzen, donc ça voudrais dire que la prostitution n'existe pas, supprimons les chiffres sur le chomage, comme ça le chomage disparaitra.

tu devrais être prix nobel chelhman

Azbou, alors en l'absence de chiffres sur ton pseudo-fléau de prostitution, je vais prendre celui de 4.5 milliards d'euros qui existe et sourire aux retombées économiques sur notre pays.

Citation
chelhman a écrit:
Azbou, alors en l'absence de chiffres sur ton pseudo-fléau de prostitution, je vais prendre celui de 4.5 milliards d'euros qui existe et sourire aux retombées économiques sur notre pays.

pourquoi n'y a t'il pas de chiffre sur la prostitution, simplement car ça mettrai à mal amir el mouminine.
la police marocainne en produit pas de chiffre sur ce phénoméne.
si tu veux jouer à l'autruche libre à toi, je pense plutot que c'est de l'hypocrisie, tu connais la réalité mais feint de ne rien connaitre.

Azbou, je connais surtout la réalité de ceux qui tirent à boulets rouges quelque que soit l'initiative lancée ou les chiffres annoncés. En revanche, dès que l'on demande une alternative, il n'y a plus personne. Prouves-nous que sur les 4.5 milliards d'euros, la prostitution y est pour une part importante, ensuite si c'est le cas, proposes une alternative crédible, on t'écoutes.

un article de maroc hebdo

Marrakech, Agadir, Tanger, Essaouira… Des destinations préférées pour le
tourisme du vice et de la dépravation.

Le Maroc est-il devenu un paradis sexuel ?

Par Majdouline El Atouabi




[www.maroc-hebdo.press.ma]

Le tourisme oui, mais pas à n'importe quel prix


Dimanche 19 mars 2006, deux chaînes parmi les plus importantes du PAF (paysage audiovisuel français) offrent au Maroc une publicité dont il pouvait se passer. Claire Chazal, célèbre présentatrice de Tf1, annonce au journal de 20 heures, suivi chaque jour par quelque 10 millions de téléspectateurs, un reportage sur le tourisme sexuel au Maroc.
La caméra de Tf1 s’insinue parmi les dédales de la vieille médina de Marrakech et dans les avenues et les boîtes de nuit d’Agadir pour en extraire des images et des témoignages accablants sur l’effervescence que connaît le phénomène dans ces deux villes. Mais c’est Enquête Exclusive, l’émission d’investigation de M6, qui fera le plus de mal: images de proxénètes filmés en caméra cachée proposant les services d’enfants âgés d’à peine huit ans, rappel des grands scandales sexuels qui ont défrayé la chronique ces deux dernières années, témoignages de jeunes prostitués et de garçons abusés…
Diffusés dans la même soirée, en prime time, à deux heures d’intervalle l’un de l’autre, ces deux reportages, qui ont mis à nu une réalité particulièrement sordide de notre pays, ont sérieusement écorné l’image du Maroc touristique. Ce pays de soleil, de mer et de couscous vanté dans les brochures et les devantures des agences de voyages, sur les affiches et les panneaux publicitaires déployés à Paris et dans d’autres capitales européennes, ainsi que dans les spots télévisés de l’Office National du Tourisme.
Deux mois auparavant, un autre reportage sur la prostitution infantile au Maroc concocté par des journalistes espagnols en mal d’images chocs et diffusé sur la chaîne espagnole Antenna 3, avait fait lui aussi un grand bruit.
Hormis la dégradation de l’image du Maroc, présenté comme un paradis sexuel, le documentaire d’Antena 3 a eu pour conséquence l’arrestation et l’incarcération d’une trentaine de personnes à Tanger et à Marrakech. Mais que révèlent ces reportages? Rien de nouveau, si ce n’est une réalité que tout le monde connaît ici-bas. Car, quoi qu’on en dise, le phénomène du tourisme sexuel n’est pas tellement récent au Maroc.




Déjà, dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par la communauté Gay. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Majoritairement homos, ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population jeune, masculine et déshéritée. Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal. Il faudra attendre les années 70 et, surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des homosexuels allemands, français et scandinaves.
La demande créant l’offre, des jeunes gens commencent à racoler et à proposer leurs corps sur la place Jamâa Lafna et dans les cafés de Guéliz, à Marrakech. À Agadir, l’essentiel de l’activité était concentré dans les plages et sur l’avenue Mohammed V.
Dans les années 80, juste après l’éclatement de la guerre au Liban, une nouvelle race de touristes sexuels va s’intéresser au Maroc. Riches de leurs pétrodollars, des Moyen-orientaux, essentiellement saoudiens et koweïtiens, affluent en masse. La plupart s’établissent à Casablanca, où ils trouvent une offre généreuse de femmes, jeunes, belles, arabes et, surtout, musulmanes. Avec le temps, beaucoup parmi ces touristes du Golfe, ironiquement baptisés Lahouala (moutons), s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra. L’afflux des Algériens cessera dès 1994, après la fermeture des frontières.
Cette date qui coïncide avec le retour de la paix au Liban, marque également la diminution du nombre des touristes sexuels arabes. Ceux-ci se font de moins en moins nombreux au Maroc et optent pour le Liban, mais également la Jordanie et les Émirats Arabes Unis qui offrent l’avantage de la proximité. Entre temps, le Maroc dont le gouvernement a lancé la vision 2010 avec pour objectif d’attirer 10 millions de touristes chaque année, reçoit de plus en plus de touristes occidentaux. Et par ricochet, d’avantage de touristes sexuels. À Marrakech et à Agadir, les deux destinations favorites de ces touristes, la prostitution prospère à vue d’œil. Et les scandales se multiplient.
Au lendemain du Tsunami qui a ravagé les côtes de plusieurs pays de l’Asie du sud-est en décembre 2004, la cadence va s’accélérer de manière spectaculaire. Dès lors, le Maroc devient une destination très en vogue. Sur Internet, dans les forums spécialisés, le royaume est décrit comme un pays ouvert et permissif. Plus proche que la Thaïlande, les Philippines ou le Sri lanka, il ne manque pas pour autant d’exotisme.
C’est ainsi que sur ces forums, des pédophiles et des touristes sexuels se délectent de leurs exploits à l’ombre des minarets, dans la volupté des Ryads, avec des partenaires musulmans dociles et bon marché. Parmi ces touristes qui apprécient les frasques en terre d’Islam, Philippe Servaty, journaliste du quotidien Belge Le Soir, défrayera la chronique à Agadir. Ses ébats filmés, diffusés sur Internet, puis gravés sur des Compact Disc (CD) coûteront leur liberté à treize femmes innocentes. Baptisées les filles du CD, ces innocentes victimes, dont une était mineure ont passé de longs mois en prison. Onze ont été libérées, tandis que deux sont toujours en détention. Philippe Servaty qui fantasmait sur des femmes musulmanes, les contraignait à porter le voile pendant l’acte sexuel.
Avant même que ce scandale ne soit oublié, Agadir fut récemment le théâtre d’une autre affaire de CD. Mais cette fois-ci, les faits sont beaucoup plus graves. Le jeudi 16 mars 2006, un ressortissant allemand a été en effet arrêté en flagrant délit de pédophilie. Âgé de 67 ans, cet Allemand qui fréquente Agadir depuis une vingtaine d’années draguaient des jeunes garçons démunis et désoeuvrés de la banlieue d'Agadir.
Il les attirait ensuite à bord de sa caravane et les prenait en photo dans des poses obscènes, moyennant 50 à 70 dirhams. Lors de son arrestation, la police a saisi dans sa caravane un cd-rom contenant 250 photos de jeunes hommes nus, âgés entre 15 et 21 ans. Mais c’est surtout à Marrakech que la pédophilie bat son plein. En l’espace de deux années, cette ville a en effet connu une dizaine d’affaires impliquant des ressortissants étrangers.
Le scandale le plus marquant, reste sans conteste celui du Français Hervé Désiré Le Gloannec. Arrêté en mars 2005 en plein acte avec un mineur de 14 ans dans son appartement de Daoudiyat, la police a découvert sur le disque dur de son ordinateur 100 000 photos et 17 000 vidéos à caractère pédophile. Parmi ces photos, la police dénombrera une cinquantaine de victimes marocaines.
Le reste étant constitué de clichés de jeunes asiatiques et africains. Malgré tout, Hervé le Gloannec et son rabatteur Mustapha Balsami, ne seront finalement condamnés qu’à des peines dérisoires. Fait nouveau au Maroc, Marrakech est également devenue une destination prisée par les réseaux pornographiques internationaux. C’est ainsi que, le samedi 4 mars 2006, une dizaine de jeunes Marrakchis ont été condamnés à des peines allant de six mois, jusqu’à six années de prison. Leur tort: avoir joué dans des films pornographiques homosexuels tournés par une boîte de production française et diffusés sur Internet.
Longtemps toléré par les autorités, qui fermaient les yeux sur les incartades de ces touristes spéciaux mais pourvoyeurs de devises, le tourisme sexuel a pris au fil des ans des allures de véritable industrie informelle. Cependant, à la différence de pays comme la Thaïlande, le Vietnam ou le Sri Lanka, le Maroc n’a pas connu l’émergence de réseaux organisés et spécialisés dans cette activité, qui reste le fait d’individus et de groupes de personnes isolés.
Ceci étant, dans certaines villes comme Agadir, Marrakech, mais également Tanger, Casablanca, Rabat et de plus en plus, Ouarzazate, Essaouira et Taroudant, les populations qui vivent de cette activité se comptent par dizaines de milliers de personnes de tous bords: prostitués professionnels et occasionnels, proxénètes, enfants des rues, hôteliers, tenanciers de bars et de discothèques…
Diverses couches de la société marocaine sont en effet représentées. En plus des pauvres qui constituent le gros des troupes, on retrouve également des prostitués, hommes et femmes, issus de la classe moyenne, qui cherchent à arrondir leurs fins de mois. L’offre, elle aussi, est très variée.
À Marrakech, Ouarzazate, Tanger ou Agadir, des prostitués de luxe qui racolent dans les palaces et les restaurants branchés proposent leurs services à des prix variant entre 150 et 300 euros (1.500 à 3.000 DH). Tandis que, dans la rue, les prostitués bas de gamme et les enfants des rues vendent leurs corps entre 50 et 200 dirhams.
Pendant des années, cette réalité passait presque inaperçue.
Se développant à l’ombre des tabous et des non dits, le tourisme sexuel ne prendra davantage de visibilité que pendant les dernières années, marquées par plus d’ouverture démocratique et médiatique. Le développement des médias aidant, les affaires de pédophilie et de tourisme sexuel, autrefois gérées dans la discrétion, sont devenues le sujet favori de la presse écrite. Et même les deux télés nationales osent aujourd’hui l’aborder.
En revanche, les membres du gouvernement ne semblent guère concernés. Confrontées à un dilemme, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la désertion des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’aggraver et pourrir.
Les islamistes, eux, restent étrangement impassibles. Mais pas pour longtemps. À l’approche des élections de 2007, ils ne manqueront pas d’exploiter l’essor de ce phénomène pour en faire un argument politique de leurs campagnes.
En attendant, seule la société civile semble s’activer. Plusieurs associations se sont constituées pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus remuantes et des plus agissantes en matière de lutte contre la pédophilie.
Dernièrement, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Interpellés par cette évolution, les reporters de M6 et ceux de Tf1 ont d’ailleurs choisi de débuter leurs reportages avec les images de manifestations organisées récemment à Marrakech par ces deux associations.
On y voit des hommes, des femmes et des enfants descendus dans la rue pour dénoncer le tourisme sexuel et la pédophilie.
Scènes inconcevables il y a quelques années, et uniques dans le monde arabo-musulman, ces manifestations se font de plus en plus fréquentes au Maroc. Elles traduisent le ras-le-bol de la population.

Azbou, enquête "exclusive" de TF1 relayé par Maroc-Hebdo, c'est ça tes sources ? Je vois maintenant.
Sinon, je relève ceci dans cette merveille d'article :

Les islamistes, eux, restent étrangement impassibles. Mais pas pour longtemps. À l’approche des élections de 2007, ils ne manqueront pas d’exploiter l’essor de ce phénomène pour en faire un argument politique de leurs campagnes

Sans commentaire

Citation
chelhman a écrit:
Azbou, enquête "exclusive" de TF1 relayé par Maroc-Hebdo, c'est ça tes sources ? Je vois maintenant.
Sinon, je relève ceci dans cette merveille d'article :

Les islamistes, eux, restent étrangement impassibles. Mais pas pour longtemps. À l’approche des élections de 2007, ils ne manqueront pas d’exploiter l’essor de ce phénomène pour en faire un argument politique de leurs campagnes

Sans commentaire

si tu donnes des munitions aux islamiste j'y peux rien.
En tout cas il ya eu des articles et reportages sur :TF1, M6, une chaine espagnol, "le monde", le figaro, le parisien, sans compter les journaux marocains.
Mais tu attends que la police marocainne donne des chiffres sur ce phénoméne, ta mauvaise foi n'a pas de limite.

t'as vendu ton ame au diable, j'éspére pour toi que tu l'as vendu à un bon prix

Azbou, je suis sûr que ton insistance à grossir le phénomène relève de la bonne foi
Quant au diable, je ne le vois que dans ceux qui passent leur temps à attiser la moindre braise. Que tes potes islamistes proposent quelquechose de concret au lieu de cracher sur les Marocaines et on en reparle.
Pour ton histoire d'âme, ça illustre ta manière de voir les choses, on parle de business pas de religion ici, et 4.5 milliards d'euros c'est du business.

FAUX!!

Le tourisme marocain pas plus de 1 milliards d'Euros.
les 3,5 milliards d'Euros = Dépenses des RME au Maroc!!! Nuance

Citation
raca a écrit:

Citation
le citoyen a écrit:
Même raca qui est française devrait être scandalisée de savoir que des étrangers touristes viennent faire des choses à des petits et des petites marocaines en toute impunité même s'ils sont dénoncés et pris en flagrant délit, même s'ils avouent leur forfaits..ça s'est vu avec le cas d'un dépravé français bien placé sur l'échelle sociale...

je ne suis pas insensible au fait !
Et je ne nie pas non plus une correlation possible entre l'ouverture au tourisme du Maroc ,et le fait que certains touristes osent du coup se rendre de maniere plus reguliere au Maroc pour commettre ces horreurs .

chelhman, ne me dites pas que vous êtes plus occidental que madame raca..vous qui niez tout en bloc malgré les preuves flagrante que le Maroc soit devenu la destination du tourisme sexuel pervers..attention, si vous continuez à nier la vérité vous irez en enfer...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/06 09:29 par le citoyen.

Citation
azbou a écrit:

Citation
louise a écrit:
Si je comprends bien, l'étranger est souvent le bouc émissaire que ce soit en France pour le travail ou au Maroc pour la prostitution.

Il faut peut-être aussi et SURTOUT voir du côté d'une certaine frustration sexuelle qui existe dans toute société musulmane...et qui inévitablement entraine la prostitution.

Evidemment, celle-ci apparait au grand jour avec l'ouverture touristique mais le touriste n'en est pas l'initiateur ni le consommateur régulier. Il est simplement l'arbre qui permet de cacher la forêt.

Accepterait tu que des saoudiens pris en flagrant délit avec des mineurs en France sois simplement renvoyer chez eux pour preserver les intérets économique de la france, réponds sincérement

Non, je ne crois pas, la France aime ses enfants. Et pour tout l'or du monde la France ne vendrait pas sa fièrté.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/06 09:33 par le citoyen.