- « Dieu inspira à l’un des justes ceci : « Parmi mes serviteurs il y en a qui m’aiment et que j’aime : qui soupirent après moi et après lesquels je soupire ; qui gardent mon souvenir et dont je garde le souvenir ; qui regardent vers moi et vers qui je regarde. Suis leur exemple et je t’aimerai. Mais si tu t’en écartes, je t’écarterai ». Il dit alors :
- « Seigneur, à quoi les reconnaîtrai-je ? - - « A cela, dit Dieu, qu’ils gardent la cellule en plein jour, comme le tendre berger garde ses brebis. Ils aspirent après le coucher du soleil, comme l’oiseau après son nid à l’heure du coucher du soleil. Aussi, dès que la nuit les enveloppe, que l’ombre s’étend, les matelas étendus et les lits dressés ; dès que les amants se retrouvent dans l’intimité, eux se lèvent et se prosterne la face contre terre. Ils se mettent à me parler en répétant mes paroles. Ils me rendent grâces pour mes bienfaits, tantôt avec des cris et des larmes, tantôt avec des gémissement et des plaintes : ils sont tantôt debout et tantôt assis ; tantôt à genoux et tantôt prostrés. Je vois de mes propres yeux tout ce qu’ils endurent pour moi. J’entends de mes oreilles les plaintes que mon amour leur inspire ; et voici les trois bienfaits qu’en premier lieu je donne : Je projette en leur cœur l’éclat de ma lumière, en sorte qu’ils disent de moi ce que moi je dis d’eux puis, à supposer que les cieux et la terre et ce qu’ils contiennent correspondent à leur mérites, je considérerai tout cela comme de peu d’importance eu égard à eux ; et je pencherai, enfin sur eux ma Face. Celui vers qui Je me penche, qui saura jamais ce que Je lui réserve ? » (source livre revification des sciences de ghazali)
Au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux,
J'atteste qu'il n' y a pas de Dieu sauf Allah et que Mohammed - que la Grâce et la paix soit sur lui- est son Messager.
On rapporte ces paroles de david :
"Dieu dit : - O David, dis aux habitants de la terre : si quelqu'un m'aime je l'aimerai. Si quelqu'un se fait mon confident, je me ferai son confident. Si quelqu'un me devient quelqu'un d'intime en invoquant mon nom, je serai son intime. Si quelqu'un chemine à mes côtés, je serai son compagnon de route. Si quelqu'un me choisit, je le choisirai. Si quelqu'un m'obéit je lui obéirai. Jamais serviteur ne m'a aimé - et je m'assure de son coeur en regardant au fond de son coeur - sans que je l'aime moi aussi d'un amour qui dépasse tout autre amour ! Celui qui me recherche en vérité me trouvera. celui qui cherchera un autre que moi ne me trouvera pas. O habitants de la terre, éliminez de vos coeurs toutes les attaches qu'ils peuvent avoir avec les pompes fallacieuses de la terre et venez. Honorez-moi, marchez en ma compagnie. Faites-vous mes confidents mes intimes et je serai de vous le confident et l'intime, et je m'empresserai de vous aimer ! Mes bien-aimés, je les ai façonnés de la pâte avec laquelle j'ai façonné Abraham, mon ami, Moïse mon interlocuteur, Mohammed, mon élu ! Le coeur de ceux qui soupirent après moi, je l'ai crée de ma lumière, je l'ai gratifié de ma Majesté !" source : revivifications des sciences
Au Nom d’Allah le Miséricordieux Le Compatissant.
Louange à Allah -qu’Il soit exalté- Je témoigne qu’Il n’est d’autres divinités qu’Allah – qu’Il soit exalté- et que Mohammed (saw) est son serviteur et envoyé. Qu’Allah lui accorde, ainsi que sa famille et à ses compagnons, bénédictions et salut.
Dans les récits concernant David on trouve ceci :
« Dieu inspira à David ces paroles : « O David, jusqu’à quand parleras tu du Paradis et ne demanderas tu pas de me désirer, moi, d’un grand désir ?
- « Seigneur, répondit il , qui sont donc ceux qui soupirent après toi ? - « Ce sont ceux, dit le Seigneur, que j’ai libérés de toute inquiétude, à qui j’ai appris la vigilance, à qui j’ai ouvert tout grand leur pour qu’ils portent leur regard vers moi ; ceux dont je tiens le cœur en mes mains pour les poser sur mon ciel. J’appelle alors mes archanges. Réunis autour de moi, ils se prosternent. Je leur dit alors : « ce n’est pas pour vous prosterner devant moi que je vous ai appelés, mais bien pour vous montrer le cœur de ceux qui soupirent après moi du fond de leur cœur et pour comparer votre éclat à l’éclat de ceux qui aspirent après moi du fond de leur cœur. » Or, leur cœur brille dans mon ciel et illumine les anges, comme le soleil éclaire les habitants de la terre ». - « O David, j’ai crée le cœur de ceux qui me désirent ardemment avec toute ma complaisance, je les ai gratifiés de la lumière de ma Face, j’en ai fait mes confidents personnels. J’ai fait en sorte que leur corps soit ce lieu où se repose ma vue sur la terre. J’ai ouvert dans leur cœur une issue d’où ils peuvent me voir et croître ainsi tous les jours davantage dans le désir et l’ardeur de me voir ! - « Seigneur, dit David, montre moi ceux que tu aimes. - « David. Dit Dieu, va au Mont Liban. Tu y rencontreras quatorze personnes. Des jeunes, des adultes, des vieillards. Quand tu les auras rencontrés. Apporte leur mon salut. Dis leur : « Votre Seigneur vous envoie son salut et vous dit : « Demandez moi quelque chose car vous êtes mes amis, mes élus, mes saints : vos joies sont mes joies ; je rivalise d’amour avec vous ! »
Et David s’en alla les voir. Il les trouva près d’une source, méditant sur la grandeur de Dieu. A sa vue, ils se lèvent et se mettent en devoir de se disperser chacun de son côté. Mais David leur dit : « je viens à vous de la part de Dieu. Il vous salue et vous demande si vous n’avez pas besoin de quelque chose. Voilà ce qu’Il vous dit : « Demandez ce que bon vous semble ! » J ‘entends vos voix et j’exauce vos prières. Vous êtes mes amis, mes élus, mes saints. : vos joies sont mes joies ; je rivalise d’amour avec vous . Je veille sur vous à toute heure comme une mère tendre et délicate »
A peine avait il parlé qu’ils fondirent en larmes. Le plus ancien s’écria : « béni sois tu ! Nous sommes tes serviteurs, les fils de tes serviteurs. Comment oserions nous demander quoi que ce soit ? Tu sais bien que rien ne nous manque ! Gardes nous fidèles dans la voie qui mène vers toi et comble nous de tes grâces ».
Un autre repris : « Nous ne sommes pas suffisamment appliqués à rechercher ce qui te plaît, dans ta bonté, viens à notre secours ! »
Un autre dit aussi : « Tu nous as fait de rien et tu nous as fait la grâce de méditer sur ta grandeur ! Comment oserait il parler celui qui est sous l’emprise de ta grandeur, plongé tout entier dans la méditation de ta Majesté ? Ce que nous demandons c’est de nous rapprocher encore davantage de ta lumière ».
Un autre dit à son tour : « Nos lèvres n’en peuvent mais ! Tu es si grand ! Tu es si proche de tes saints ! Tu combles tes amis de si grands bienfaits ! »
Et un autre : « Tu as dirigé nos cœurs dans la voie de ta prière. Tu nous as donné de ne penser qu’à Toi. Pardonne nous de ne t’avoir pas suffisamment rendu d’actions de grâce ! »
Et un autre : « tu sais bien ce qui nous manque : voir ta face ».
Et un autre : « Un serviteur aurait il le front de s’adresser à son Maître ? Mais puisque, dans ta bonté, tu nous demandes de te prier : donne nous la lumière qu’il faut et qui nous guidera dans les ténèbres à travers les espaces célestes ! »
Et un autre : « Nous te prions, viens avec nous, reste chez nous ! »
Et un autre : « Nous te prions, achève ce que tu as si bien commencé en nous et parfais ce dont tu nous as fait gracieusement bénéficier ».
Et un autre : « Je t’en prie ! Rends moi aveugle au monde et à ceux qui l’habitent, et que mon cœur soit à jamais épris de l’au-delà ! »
Et un autre : « J ‘ai su , béni sois tu , exalté sois tu ; que tu aimes tes saints ; accorde nous d’avoir le cœur tellement épris de toi, qu’ils n’ont de souci pour rien d’autre que pour toi ! »
Dieu inspira alors à David ceci : « Dis leur : « J’ai entendu vos voix et j’ai exaucé vos prières. Allez donc, dispersez vous et que chacun se retire dans sa solitude. Je vais tirer le voile qui fait écran entre vous et moi. Ainsi vous pourrez porter vos regards vers ma lumière et ma Majesté ».
Et David de reprendre : « Qu’est ce qui leur a valu cela Seigneur ? »
Et Dieu dit : « C’est leur droiture d’intention, leur refus du monde et de ceux qui l’habitent, leur vie solitaire avec moi, leur façon simple et familière de prier. Il y a là un degré auquel seuls parviennent ceux qui ont fait fi du monde et de ceux qui l’habitent, qui ne s’en préoccupent guère, qui se sont, pour moi, libéré le cœur, qui m’ont préféré à tout autre créature. Ceux qui parviennent là, je les entoure de ma bienveillance, je leur libère le cœur, je tire le voile qui fait écran entre eux et moi pour qu’ils me voient, de visu, je leur manifeste la clarté de ma magnificence, je les rapproche de l’éclat lumineux de ma Face. S’ils ont soif je les désaltère et leur fais goûter la douceur qu’il y a invoquer mon Nom. Ainsi je rends, ô David, leur âme insensible au monde et à ceux qui l’habitent. Je les empêche de s’y attacher. Ils ne cesseront de se préoccuper de moi. Il me tarde de les voir arriver. Et cependant il m’en coûte de les faire mourir ! Ils sont de tous les hommes, ces lieux privilégiés où mon regard se pose et se repose. Eux ils ne voient que Moi. Et Moi je ne vois qu’eux. Si tu les voyais, ô David ! Dès qu’ils entendent prononcer mon Nom , leur âme fond, leur corps s’amaigrit, leurs membres se mettent à trembler, leur cœur se retourne. Ils sont ma fierté devant les anges et les habitants des cieux. Ils progressent dans la crainte et la dévotion. Je l’ai juré par ma Majesté et ma Magnificence, ô David je les installerai au Paradis, j’assouvirai leur cœur de ma vision à satiété, et bien au-delà encore ! » On trouve aussi dans les récits concernant David ce qui suit : « Dis à mes serviteurs qui ont le cœur tourné vers mon amour : « Qu’importe que je sois pour les hommes le Dieu caché. Je vais tirer le voile qui fait écran entre vous et moi . Vous pourrez ainsi me voir avec les yeux de votre cœur. Qu’importe si je vous ai détournés du monde, puisque je vous ai fait connaître ma religion ? Qu’importe que vous soyez la risée des hommes puisque vous êtes l’objet de ma bienveillance ! »
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
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