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Tariqa Boutchichia
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27 octobre 2008 17:56
Assalâmu`alaykum


Le Soufisme vu par les Imâms de Madînah et les Mâlikîtes


Texte démontrant la vision du Soufisme (Tasawwuf) qu'on les Imâms de Médine des Salaf et des Khalaf ainsi que les Mâlikîtes

Al Imâm 'Alî Al 'Adawî rapporte dans Al Hâshiyah - Volume 3 que Al Imâm Mâlik Ibn Anas - Rahîmahu Llâh - a dit : " Quiconque s’initie au Fiqh (jurisprudence) sans s’initier au Tasawwuf tombe dans la perversion. Et quiconque s’initie au Tasawwuf sans s’initier au Fiqh tombe dans l’hérésie. Quiconque allie les deux atteint la vérité. "


Al Hâfiz Jalâl Ud Dîn As Suyûtî rapporte que l'élève de l'Imâm Mâlik : Al Imâm Muhammad Ibn Idrîs Ash Shâfi'î - Rahîmahu Llâh - a dit : " J'ai accompagné les Sufî, je n’ai appris d’eux que deux mots (et selon une autre narration : que trois mots). Leur affirmation : le temps est tel un sabre, si tu ne le tranches pas, il te tranchera. Et Leur affirmation : si tu n’occupes pas ton esprit par la vérité, il t’occupera par l’erreur. Et leur parole : la privation est une protection. " [Ta'yîd Ul Haqîqat Ul 'Alîyyah]


Al Imâm Al 'Ajlûnî rapporte également de lui : " De ce monde-ci, j’ai aimé trois choses : délaisser les manières artificielles, vivre parmi les gens avec douceur et prendre exemple sur la voie des gens du Tasawwuf. " [Kâshif Ul Khafâ']


L'Imâm Ash Shâfi'î est d'ailleurs considéré comme ayant atteint un très haut rang de sainteté par ses contemporains et ses successeurs.
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27 octobre 2008 17:58
Al Imâm Ash Shâtibî Al Andalûsî - Rahîmahu Llâh - a dit : " De nombreux ignorants pensent que les Sufî font preuve d’une souplesse négligente dans l’application de la loi et s’attachent au respect de choses que la Législation n’a pas imposées, que ce soit dans leurs dires ou œuvres. Loin d’eux de tomber dans cela dans leurs paroles ou actes ! En effet, la première chose sur laquelle ils bâtirent leur voie, c’est l’application assidue de la Sunnah et l’éloignement de ce qui la contredit, au point que le compilateur et le pilier de leur voie, Abûl Qâsim Al Qushayrî dit : " On les appela Sufî pour les distinguer des gens de l’innovation. " Il mentionna que les Musulmans les plus honorables, après le Prophète, ne se donnèrent pas, en leur temps, d'autre titre que Compagnons, car il n'y a pas de mérite au-dessus de celui d'être un Compagnon : ainsi ceux qui leur succédèrent furent appelés Successeurs. Après cela, les gens différèrent et la disparité des niveaux devint plus apparente parmi eux. Les élites parmi ceux dont la prudence dans la croyance fut observée comme intense furent ainsi appelées zuhhad et `ubbad. En conséquence, toutes sortes d'innovations firent leur apparution, et les élites d'Ahl Us Sunnah qui observèrent leurs obligations envers Allah, et préservèrent leur coeur de l'insouciance devinrent uniques en leur genre sous le nom de soufisme. Considère ceci, et tu réussiras. Et Allâh est plus Savant. " [Al I'tisam]


Al Imâm 'Abd Ur Rahmân Ibn Khaldûn - Rahîmahu Llâh - a dit dans Al Muqaddimah : " Cette discipline fait partie des disciplines islamiques formalisées récemment (Hâdithah) dans la religion. Son origine remonte aux pieux prédécesseurs de la communauté (Salaf Ul Ummah) et ses maîtres parmi les Compagnons et ceux qui les suivirent sur la voie de la vérité et de la guidance. Son fondement consiste à se consacrer à l’adoration d'Allâh, se diriger entièrement vers Lui en s’écartant du reste - notamment des ornements de la vie ici-bas -, l’ascétisme et le désintérêt vis-à-vis des biens qui attirent les humains en matière de jouissance, fortune et honneur. Il réside aussi dans le délaissement des gens, pour se diriger vers Dieu et se livrer à la retraite solitaire pour l’adoration ; cela était commun à l’époque des Compagnons et des prédécesseurs de la communauté. Mais lorsque l’attachement à la vie terrestre devint monnaie courante à partir du IIème siècle (après le Messager), et que les gens prirent goût à ses ornements, le titre « Soufi » fut attribué à ceux qui, au contraire, se dépensaient dans l’adoration d'Allâh. "
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27 octobre 2008 18:04
" La sharia consiste en trois part : La science (ilm), les actions (amal) et la sincérité ( Ikhlass). Sans la réalisation de ces trois, la Sharia ne peut être accomplie. Quand la Sharia est accomplie, le
plaisir d'Allah en résulte et cela est supérieur à toutes les formes de bonheur qui puissent se trouver dans ce monde et dans l'autre. La
Sharia est même la garantie de toutes les joies dans ce monde et dans l'autre ... La Tariqa au sens qu'on lui donne pour distinguer les soufis du reste de la communauté, est la servante de la Sharia
et a pour fonction de parfaire sa troisième composante qui est l'Ikhlass ( la sincérité, la pureté). Ce que propose de réaliser la
Tariqa est seulement la perfection de la Sharia et non pas la création de quelque chose d'autre qui s'additionnerait à la sharia ... Ces personnes de courte vue qui pensent que les États
spirituels et les moments d'extase sont parmi les buts du chemin ou encore que les expériences visionnaires sont d'entre ses objectifs; ceux là inévitablement resteront prisonniers de la fantaisie et de l'imagination, privés de la perfection de la Sharia."
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27 octobre 2008 18:06
sharia et tariqa

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Mawlana Shaikh al Akbar Ibn Arabi (q) explique à propos de la Sharia :

"L'institution de la Sharia a deux causes, en lesquelles résident deux secrets : d'une part préserver l'ordre du monde(...) et d'autre part établir les preuves de la servitude en manifestant la magnificence de la Seigneurie." ( tamzullat p.45).

L'honoré Imam Malik, le savant de la Médine (ra) a dit :

"Celui qui étudie la jurisprudence (tafaqaha) et n'étudie pas le soufisme (tasawwuf) est un pervers (fasiq); et celui qui étudie le soufisme et n'étudie pas la jurisprudence (fiqh) est un hérétique (zindiq); celui qui allie les deux, atteint la vérité." (Le Caire: Maktabat al-Thaqafa al-Diniyya, 1989)

Ces propos ont été repris par Shaikh Ahmadou Bamba (q) dans Maasalik al Jinaan (le chapitre introductif) auquel il (q) rajoute :

"Sache que la science et l'action constituent les deux moyens pour atteindre le bonheur éternel, oui ! Soucie-toi de ces deux principes en te débarrassant de tous les défauts, restant dans la pureté la plus absolue. Que tu sois sincère dans chacun de ces deux principes avec un culte exclusif. De la sorte, tu posséderas de belles
particularités.Tu bénéficieras d'être compté parmi ceux qui suivent la Tradition de
l'Elu d'ALLAH ()."

Mawlana Ghawth al Azam Shaikh Abdel Qader JILANI (q) a dit :

"Toute vérité pour laquelle la législation ne témoigne point est zandaqah (mécréance hypocrite). Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et présente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d'Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui."

"Délaisser les oeuvres de cultes imposées est une mécréance. Tomber dans l'interdit est un péché. Nul n'a le droit de délaisser les Ordres [divins] en tout état de cause".
(L'Ouverture Seigneuriale et la Manne du Miséricordieux, par Sheikh
`Abd -Al-Qâdir Al-Jilânî, p29 )

Finissons en citant également un conseil que Mawlana Shaikh Abdul Khaliq al-Ghujdawani (q) donna à Kwaja Shah Baha'uddin Naqshband al Uwaysi(q) lors d'un dévoilement pour atteindre la plus grande des proximités :

"Tu dois montrer de la constance et être ferme en ce qui concerne la Loi Divine (sharia) du Prophète () quels que soient tes états. Tu dois « ordonner le bien et interdire le mal " [al Koran 3:110, 114] préserver la Sharia au plus haut niveau, laisser les dispenses de facilité, et jeter l'innovation sous toutes ses formes, et faites votre Qiblah des Récits du Prophète (s)(Hadith). Tu dois enquêter sur sa vie (sirah) et le vie de Ses Compagnons, et conseiller vivement aux gens de suivre et de lire le Qur'an jour et nuit, et faire les prières avec tout leur adorations surérogatoires(nawafil). N'ignore pas même la plus petite chose de ce que le Prophète (s) nous a montré comme actions et bonnes oeuvres."
j
27 octobre 2008 18:07
Parler ne se fait pas uniquement avec cette langue que nous avons dans la bouche, mais il y a aussi la langue du coeur, celle qui lie les liens entre les coeurs, celle qui est lié à la lumière d'Allâh , une toute autre langue..C'est ce qu'on appelle le Taçawwûf.
j
27 octobre 2008 18:15
L'innovation ou al Bid3a grinning smileyéfinitions de nos savants

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1- Y a-t-il une bonne bid3a et une mauvaise bid3a ou non ?


2 - Comment faire la différence entre les deux ?




I - Définition des savants


1- L'imam ach-Chafi3i :

La bid3a est deux choses, il y a une bonne et une mauvaise bid3a :

a- La mauvaise c'est celle qui contredit le coran ou la sunna ou les actes et faits des sahaba ou un consensus de la oumma.

b- La bonne bid3a c'est tout bien qui ne contredit pas ce qui a été cité.

Sayyidna Omar quand il a vu les sahaba se regrouper pour faire la prière de tarawih à la mosquée, chose qui n'existait pas à l époque du prophête , alors sayyiduna omar a dit ce regroupement pour faire salat at-tarawih est une bonne bid3a.

Fin de la parole de chafi3i rapportée par l'imam al-Bayhaqi dans son ouvrage manaqib achafi3i



2- Le grand savant surnommé le sultan des oulema al-3iz ibn Abdessalam :

La bid3a est un acte qui n'existait pas à l époque du prophète et elle se divise en 5 parties:

1- bid3a obligatoire wajiba.
2- bid3a interdite (haram)
3- bid3a recommandée (manduba)
4- bid3a deconseillée (makrouha)
5- bid3a autorisée (mubaha)

La bid3a selon lui doit etre exposée aux régles de la chari3a pour voir à quelle partie on doit la relier.

Il donne des exemples pour chacune des parties citées :
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27 octobre 2008 18:16
1- bid3a obligatoire (wajiba)

- apprendre la science de la grammaire arabe afin de comprendre les textes coraniques et ceux de la sounna.
- l'instauration des sciences qui protègent la chari3a comme la science de ousoul al-fiqh ou de la aqida ou la science de hadith etc... Tout cela n'existait pas en temps que science à l'époque du prophète .

2- bid3a interdite (haram)

Des sectes innovatrices ont inventé des croyances contraires à la croyance sunnite comme la croyance de qadariya, des jabriya ou des mourijiites et répondre à ces innovateurs est une obligation.

3- bid3a recommandée (manduba)

- la construction des écoles et des ponts et tout acte de charité ou d'intérêt public qui n'existait pas à l'époque du prophète .
- parler des questions des maladies du coeur comme le fait le soufisme et apprendre la science de la polémique et la logique pour répondre aux attaques contre l'islam.

4- bid3a déconseillée (makrouha)- l'excès dans l'art islamique et les dessins ou le gaspillage dans l'architecture des mosquée ou le fait de trop dessiner les feuilles du coran.

5- bid3a autorisée (mubaha)

- se saluer en se touchant les mains après la prière.
- manger un bon repas, porter de meilleurs vêtements ou constuire de très bonnes maisons.

Fin de la parole de al-3iz ibn Abdessalam rapportée par l''imam an-Nawawi dans son ouvrage tahdib al-asmaa wa al-lugaat

3- L'imam al-Ghazali (rahimahu Allah):

La bid3a se divise en deux :
- une bid3a mauvaise : celle qui contredit une sunna de telle sorte qu'elle fera disparaître une sunna.
- une bid3a bonne qui ne contredit pas une sunna.

Il ajoute dans son célèbre ouvrage al-ihya (revivification des sciences religieuses) :

Tout ce que l'on fait et que le prophète n'a pas fait n'est pas une mauvaise bid3a, car la mauvaise bid3a doit contredire une sunna ou une bid3a qui efface un commandement de la chari3a.

Fin de la parole de l'imam al-Ghazali dans son ihya



4- L'imam al-hafid Badr ad-Din al-3ayni (rahimahu Allah) :

La bid3a à l'origine consiste à faire un acte qui n'existait pas à l époque du prophète , mais il faut savoir que la bid3a se divisent en deux :
- si cette bid3a s'inscrit sous un bon principe de la chari3a, alors c'est une bonne bid3a,

- mais si elle s'inscrit sous un acte considéré comme mauvais par la chari3a, alors la bid3a est mauvaise.

Fin de la parole du hafid Badr ad-Din al-3ayni dans son ouvrage 3oumdat al-qari charh sahih al-Boukhari



Conclusion

On va se limiter à ces paroles de savants, bien que j'en ai des tonnes et des tonnes.

Il faut rappeler que tous les grands savants de la oumma comme al-hafid as-Subki, l'imam al-Karamani dans son charh de sahih al-Boukhari, l'imam Abdelhaq ad-Dahlawi le grand savant de l'Inde, le grand hafid hanbalite Ibn al-Jawzi, al-hafid Ibn Hazm al-Andalusi, l'imam hafid du maghreb Abdu Allah al-Guimari et beaucoup d'autres savants sont d'avis que la bid3a peut être bonne comme elle peut être mauvaise.

Et en face de tous ces milliers de savants, il n'y a que deux savants qui disent le contraire, que la bid3a ne peut être que mauvaise : l 'imam Ibn Taymiyya et l'imam ach-chatibi.

Donc on est presque en face d'un consensus sur la question de la division de la bid3a, voire même sur la question de lui appliquer les mêmes règle que le hukm (commandement), à savoir wajib, haram, mandub, makrouh et mubah comme on l'a vu avec an-Nawawi et al-Iz Ibn Abdessalam.

L' avis plus que majoritaire est clair.

Tout cela ma soeur pour expliquer que tout acte doit être adressé aux savants reconnus de la oumma pour qu'ils établissent si tel acte est bid3a ou non.

Les gens qui se précipitent de jeter des taxations de bid3a sur tout acte, n'ont rien compris de la chari3a.

Les actes cités par akhi el farouq sont des exemples parmi tant d'autres pour ne citer que la fête du mawlid, les anachides, les madaih etc...

Des gens aujourd'hui par leur ignorance aveugle et leur attachement aux pseudo-savants veulent faire une bid3a de tout acte ne figurant pas à l'époque du prophète .

Cela est un danger car l'ignorance est le pire des dangers.
j
27 octobre 2008 18:23
Mawlid et les grands savants de l'Islam

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Tous les savants du monde que ce soit en Algérie, en Tunisie, en Libye, les savants d?al-Azhar, de Syrie, de Jordanie, la majorité des savants du Yémen, de Tchétchènie, de Bosnie, de Mauritanie, du Sénégal, du Mali et de toute l?Asie, tous ces milliers de savants fêtent le mawlid et voient en cette évènement une grande célébration à part une minorité en Arabie Saoudite.










Personne, parmis ces milliers, ne dit que c'est bid3a à part cette minorité d'Arabie Saoudite alors qu'une autre partie des saoudiens la pratique.



Les Grands savants de L'Islam qui traités du Mawlid





- L'imam Ibn Hajar al-3asqalany a dit qu'il y a un dalil pour cela, il a fait référence à un hadith sahih où un compagnon demanda au prophète : "Pourquoi ya rasula Allah jeûnes-tu le lundi ?". Sayyidna an-naby a répondu : "Car c'est le jour où je suis né". L'imam Ibn Hajar a dit : "Le prophète lui-même fêtait déjà sa naissance".
Ce n'est pas moi qui le dit, c?est le grand commentateur de sahih al-Boukhari. tu trouveras cela dans les fatawi as-Suyuti tome 1 page 149.


- L'imam as-Suyuti a écrit tout un ouvrage là-dessus, je te renvois à son titre : "husnu al-maqssad fi 3amali al mawlid". Tu trouveras tous les arguments dedans.


- L'imam al 3iraqi a écrit un ouvrage formidable également sur le sujet. Et qui est l'imam al 3iraqi ? C'est le chaykh des huffad du hadith de tous les temps. Son livre sur al-mawlid est intitulé "al-mawridu al-hani fi mawlidi an-nabiyy".


- L'imam as-Sakhawi dans ses fatawi a donné tous les arguments sur l?autorisation de fêter le mawlid (voir fatawi as-Sakhawi).


- L'imam Abu al-Khattab ibn Dihya a écrit tout un mujallad dessus. Tu y trouveras également tous les arguments et tous les noms des savants qui fêtaient al-mawlid à son époque. Son ouvrage est intitulé "at-tanwir fi mawlidi al-bachir an-nadir".


- Ibn Kathir le célèbre mufasir est pour la célébration du mawlid et enchante cette fête dans son ouvrage "al-bidaya wa an-nihaya" tome 3 page 136.




Il faut faire très attention à ne pas rapporter des avis très minoritaires dans la oumma pour semer la fitna.


Entre ces huffad et ces grands savants de la umma et les chouyoukh de notre époque qui interdisent al-mawlid, il n'y a pas photo.


Deux ouvrages sur le mawlid an-nabawi à télécharger pour les arabophones, le premier écrit par un des grands monuments de la oumma dans la science du hadith à savoir Ibn Hajar al-Haythami et le deuxième livre ecrit par le célèbre chaykh an-Nabhani (rahimahum Allah).

[www.hakikatkitabevi.com]



Plusieurs ouvrages à télécharger autorisant de fêter al-mawlid an-nabawi, entre autres le célèbre ouvrage de Suyuti ou celui du grand savant du hadith de Médine achaykh Hasan al-maliki.

[www.almoslem.net]




Suite position des savants du passé



L'avis du Mufti de la Mecque sur le Mawlid ainsi que les autres savants:


Selon le Mufti de la Mecque Ahmad ibn Zayni Dahlan, dans son livre Al-Sira Al-nabawiyya wa Al-athar Al-muhammadiyya, page 51 :

"célébrer le Mawlid et se rappeler le Prophète est accepté par tous les savants musulmans."


La plupart des citations suivantes sont prises de ce travail.
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27 octobre 2008 18:24
L'imam Subki a dit, "Quand nous célébrions l'anniversaire du Prophète , un grand état de 'uns' (caractère familier) vient à notre coeur et nous sentons quelque chose spécial."




L'imam Shawkani dans son livre Al-Badr à - tali `, a dit, "Il est permis de célébrer l'anniversaire du Prophète." Il a mentionné que Mullah ` Ali Qari a tenu le même avis dans un livre ayant pour titre al-Mawrid ar-Rawi fial-Mawlid al-Nabawi, écrit spécifiquement soutenir la célébration de l'anniversaire du Prophète.




L'imam Abu Shama, le sheikh d'Imam Nawawi, a dit dans son livre sur des innovations ayant droit : Alba 'ith' ala inkar Al-bida ` wa Al-hawadith : la meilleure innovation en notre jour est le souvenir de l'anniversaire du Prophète . Ce jour, les gens donnent beaucoup, font beaucoup d'adoration, montrent beaucoup d'amour au Prophète et donnent beaucoup de remerciements à Allah Tout-puissant pour l'envoi parmi eux de Son Messager , et pour préserver la Sunna et la Shari`a.




L'imam Sakhawi a dit, "le Mawlid a été introduit trois siècles après le Prophète , et toutes les nations Musulmanes l'ont célébré et tout `ulama l'a accepté, en adorant Allah seul, en donnant des donations et en lisant la Sira du Prophète ."




Hafiz Ibn Hajar Al-Haytami dit, "Comme les Juifs ont célébré le jour de Ashoura en prenant part au jeûne pour remercier Allah, nous devons aussi célébrer le jour de Mawlid," et il a cité hadith mentionné ci-dessus, "Quand le Prophète est venu à Madina..."

Ibn Hajar continue, "On remercie Allah pour la faveur qu'Il a donnée un jour particulier ou pour un grand bienfait, ou pour la prévention d'un désastre. Ce jour est célébré chaque année ensuite.

L'action de grâces entraîne les formes diverses d'adoration comme la prosternation, le jeûne, l'aumone et la récitation de Qur'an et quel plus grand bienfait y a t-il que l'apparition de ce Prophète, le Prophète de la Miséricorde, en ce jour de Mawlid ? "




Ibn Al-Jawzi (d. 597) a composé un livre de poésie et de Sira destiné à être lu dans des célébrations du Mawlid. Il a pour titre 'Mawlid Al-`arus' et commence par les mots: al-hamdu lillah al-ladhi abraza min ghurrati `arusi al-hadrati subhan mustanira... "
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27 octobre 2008 18:41
Quiconque pratique le Tassawwouf sans étudier la Loi Sacrée (la jurisprudence) corrompt sa foi, alors que quiconque étudie la Loi Sacrée (la jurisprudence) sans pratiquer le Tassawwouf est un hérétique. Seulement celui qui combine les deux atteindra la vérité."
(Imam Malik Ibn Anas)
[www.tariqa.org]
j
27 octobre 2008 19:03
soeur ilham j ai jamais entendu d un waliy sali7 qui s appelle sidi google hhhhhhhh Ali a dit : Celui qui recherche la science , le Paradis le recherche, Celui qui recherche la désobéissance l'enfer le recherche .Umar Ibn Kathab a dit : Se faire aimer des gens est la moitier de la raison, poser les bonnes questions est la moitié de la science.

Ali a dit : Parmi les bienfait de ce monde l'Islam te suffira , Comme présent les dévotions te suffiront, comme occupation parmi les sujet de méditation la mort sera pour toi un objet de réflextion bien suffissant .

Le Prophéte a dit : Celui qui renoncera à la vilenie de la désobéissance pour la noblesse de l'obéissance , Allah le trés haut l'enrichira sans argent ,l'assistera sans armée et le rendra influent sans partisans.
c
27 octobre 2008 20:53
Salam alaykoum,

sachez que le prophete jeunait le lundi ET LE JEUDI car pdt ces 2 jours, les oeuves montent aux ciel et le prophete sallalaho halayhi wasalam aimait que ses oeuvres montent alors kil etait en etat de jeune... donc, dire ke le prophete feter sa naissance ou encore pire son anniversaire est un mensonge au sujet du prophete, et quiconque ment a son sujet encours de graves consequences....

Quant au soufisme, c une secte, un groupe egaree, qui en a trop fais dans l'aour du prophete, jusqu'a lui demander des choses alors qu'il est mort (ce qui est de l'association) etc...! Les soufis, ne suivent ni la sounna du prophete et ni la parole des savants de l'Islam, mais ils suivent leur passions, leur semblables et fondent leur doctrine sur des mensonges et des faux hadiths...

Que celui qui cherche le paradis et le Satisfaction de son Seigneur suive ceci:
1- Qu'il adore Allah sur le tawhid, qui est l'unicite d'Allah
2- Qu'il soit sincere envers Allah et recherche sa satisfaction
3- Qu'il suit la sounna de notre prophete bien aime comme l'ont fais ses compagnons
La crainte d'Allah et Lui demander la guidee

Et sachez pour finir qu'il existe 2 conditions par lesquelles Allah accepte les oeuvres de ses serviteurs:
1- Que les oeuvres soient sincerment vouees a Allah
2- Quelles soient en accord avec la sounna du prophete mohamed sallalaho halayhi wa salam... (cf. Les 3 fondement et leur principes fondamentaux du cheikh mohamed ibn abd wahab- qu'Allah lui fasse misericorde)
wallaho ahlam .... salam alaykoum
j
28 octobre 2008 11:25
les hadiths que tu as cité on les connait et c ce n est pas le cas de notre discussion hhhhh mais toi tu connais pas ce hadith pour féter le mawlid et si tu ne veux pas apprendre et avoir la téte dur c est ton probleme hhhhhh.salam
j
28 octobre 2008 11:35
Assalâmu`alaykum
Aspects et caractéristiques des Saints ( waliy, pl. Awliyâ' )




Wahb Ibn Monabih, suivant une chaîne de tradition remontant à l'imam Abû al-Hasan, a dit : « Dieu le Très Haut dit lorsqu' IL parla à Moïse : « Que le lustre de Pharaon et ce dont il jouit ne vous émerveille pas! N'y jetez pas vos regards.Ce n'est qu'une fleur de la vie d'ici-bas et l'enjolivement des opulents. Si J'avais voulu vous embellir des ornements de ce monde, Pharaon aurait appris, en les regardant, que l'évaluation de son opulence est trop faible en comparaison avec ce que Je vous accorde. J'aurais alors agi dans ce sens. Cependant, Je ne désire pas cela pour vous et Je vous en éloigne. C'est ainsi que J'agis avec Mes saints. Il y a longtemps que J'ai affaibli en eux ce penchant. Je les protège contre ces délices et son confort, comme le berger compatissant protège son troupeau du pâturage dangereux. Je les écarte de ces divertissements, comme le berger compatissant éloigne ses chameaux des endroits contaminés par la gale. Je n'agis pas de la sorte parce qu'ils sont sans valeur auprès de Moi, mais plutôt, afin qu'ils prennent la part qui leur revient de Ma Générosité complète et comblée, sans que la vie d'ici-bas ne la diminue ni les passions ne l'entachent. Sache qu'en ce monde, Mes adorateurs ne sont pas embellis vis-à-vis de Moi d'une parure meilleure que le renoncement à ce bas-monde ( al-zuhd fî donyâ ), car c'est la parure des gens pieux. C'est un vêtement grâce auquel ils connaissent la totale quiétude et le recueillement. Ils ont une marque distinctive sur leurs visages, occasionnée par la prosternation. Ceux-là sont vraiment mes walis. Quand tu les rencontres, montre-toi humble avec eux et dompte ton coeur et ta langue devant eux. Sache que celui qui offense un wali ou l'intimide entre en belligérance avec Moi, etn prenant l'initiative, il me livre un duel. Ainsi, il M'oppose sa personne et m'appelle à elle. Quant à Moi, Je suis le plus prompt à secourir Mes saints. Celui qui me combat, pense t-il qu'il Me rend impuissant ? Ou celui qui se bat en duel contre Moi, croit-il qu'il Me devancera ou Me surpassera ? Comment pourrait-il le faire alors que c'est Moi leur vengeur en ce monde et dans la vie dernière ? Je leur procure la victoire par Moi-même et Je ne charge personne de cette tâche. »
j
28 octobre 2008 11:36
`Atâ Ibn Yasâr, suivant une chaîne qui remonte à Ahmad, a dit : « Moïse – que la paix soit sur lui – a dit : « Ô Seigneur ! Quels sont Tes hommes ( les Tiens, ahluka ) ceux que Tu abrites sous l'ombre de Ton Trône ? » Il dit : « Ce sont ceux dont les mains sont innocentes et dont les coeurs sont purs, ceux qui s'aiment mutuellement en Ma Majesté, ceux qui, lorsque Je suis mentionné, Ma mention ramène leur mention. Et quand ils sont mentionnés leur mention ramène à Ma Mention. Ceux qui renforcent ( yusbighûna ) leurs ablutions pour le moindre makrûh, ceux qui se réfugient dans mon invocation, de la même manière que les aigles se réfugient dans leur tanière ( nid ) , ceux qui s'impliquent entièrement dans Mon amour, de la même manière que l'enfant s'assume entièrement dans l'amour des gens, qui manifestent leur colère quand Mes interdits sont rendus licites, de la même manière que le tigre s'exaspère quand il est attaqué ».


Ghawth Ibn Jâbir a dit : « Les apôtres ont dit : « Ô Jésus ! Quels sont les Awliyâ' de Dieu qui n'auront rien à craindre de Lui et ne seront point affligés ? » Jésus – que la paix soit sur lui – a dit : « Ceux qui contemplent la réalité intérieure du monde présent au moment où les gens observent son aspect extérieur , ceux qui envisagent l'avenir après la vie dans ce monde au moment où les gens ne dont que scruter l'immédiat ; ils sont tué de cette vie ce qui risque de les tuer ( ils ont coupé de ce monde ce qui risque de les couper de Dieu ). Ce sont ceux qui ont renoncé aux choses quand ils ont su que ces choses les abandonneraient un jour, ainsi au lui d'en amasser, ils s'en libèrent, sans regret. Ils savent que leur manifestation conduit au trépas et que la joie qu'ils y trouvent n'est qu' affliction. Ils refusent ce qui contrecarre ce qu'ils escomptent recevoir et rejettent ce qui, sans raison, s'oppose à sa sublimité. Le monde, devant eux, s'est vidé ( d'autres que Dieu) ils ne cherchent pas à le remplir. Leurs convoitises meurent dans leurs poitrines sans chercher à les faire renaître. Leurs maisons tombent en ruine sans vouloir les peupler; bien au contraire, ils les démolissent et, avec leurs matériaux, ils bâtissent leur vie dernière. Puis, ils les vendent pour acheter ce qui leur subsistera éternellement. Ils dédaignent ce monde et, à travers ce refus, ils se montrent enchantés. Ils regardent ses habitants abasourdis, marqués par les signes du châtiment. Aussi, vivifient-ils le souvenir de la mort et font rendre l'âme à la vie. Ils aiment Dieu Puissant et Grand, chérissent Son Rappel, recherchent Sa lumière et s'y illuminent. Ils s'attribuent la merveilleuse nouvelle mise à leur disposition. C'est par eux que le Livre se dresse et avec lui ils s'élèvent. C'est avec eux que le Livre s'exprime et par lui ils s'extériorisent. C'est le Livre qui les instruit et c'est par lui qu'ils enseignent. Ils ne perçoivent pas une sécurité sans l'espérer, ni une crainte sans les efforts qu'ils fournissent. »
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28 octobre 2008 11:37
Abû Bakr Ibn `Ayyâsh, selon Idris Ibn Wahb qui le tient de son père, a dit ceci : « Ibn `Abbâs a été informé que les gens se querellaient devant la porte des Banû Sahm à propos du qadar ( la destinée). Il remit son bâton crochu à `Ikrima et posa une de ses mains sur moi et l'autre sur Tâwous. Lorsqu'il rejoignit ces gens, ceux-ci firent place et l'accueillirent avec cordialité. Sans prendre la peine de s'asseoir, il dit : « Ne savez-vous pas qu'à Dieu appartiennent des adorateurs que la crainte réduit au silence sans qu'ils soient pour autant muets ou incapables de parler de manière intelligible? Ce sont pourtant des savants d'une grande éloquence, loquaces et nobles qui connaissent les Jours de Dieu mais, quand ils se remémorent la Grandeur de Dieu, ils perdent la tête, leurs coeurs se brisent et leurs langues cessent de parler. Lorsqu'ils reprennent connaissance de leur état, ils courent de vitesse vers Dieu le Puissant, le Grand en s'acquittant d'oeuvres empreintes de pureté »


Dans une autre version, il est dit : « Ils se comptent au nombre de gens infiniment petits et négligents alors qu'ils sont à la fois d' une fine intelligence et vigoureux. Ils se comptent au nombre de gens fautifs et injustes bien que l'honnêteté et l'innocence les caractérisent. Pour certains même, beaucoup d'oeuvres de piété n'est jamais assez, et ils ne sont pas satisfaits de peu. Seule la publication de leurs oeuvres les définit. Quand tu les rencontres, tu les vois préoccupés par leurs devoirs, compatissants, timides et craintifs. » A la suite de quoi, Ibn `Abbâs les quitta et retourna vers l'endroit où il se trouvait précédement.


Le Cheikh Abû Muhammad `Abd Allah, selon une chaîne remontant à `Alî Ibn Abî Tâlib, a dit : « Instruisez-vous et ainsi vous acquerrez des connaissances. Mettez en pratique ce que vous apprenez et vous compterez alors au nombre des hommes de science. Après vous, il arrivera un temps où les neuf dixièmes de la vérité seront méconnus. Ne sera sauvé que celui qui désavoue le mal, racine de tous les syndromes, ainsi que ses auteurs. Ceux-là sont les imams ( guides) de la guidance et les luminaires de la science. Ils ne sont point de ceux qui, en entendant une chose de quelqu'un ou la voyant en, sont prompts à la colporter. »
Puis il dit : « Le monde présent déménage en tournant le dos, tandis que la vie dernière approche. Chacun des deux possède sa progéniture. Soyez donc parmi la descendance de la vie dernière et ne soyez pas de celle du monde actuel. Certes, les ascètes en ce monde ont fait de son sol un tapis, de sa terre une literie et de son eau un délice. Que celui qui aspire ardemment au Paradis se console des désirs de ce bas-monde. Et que celui qui craint d'être terrassé par l'Enfer se détourne des interdits. C'est que les malheurs s'allègent pour celui qui fait preuve d'abstinence en ce monde. A Dieu appartiennent des adorateurs comme celui qui aperçoit les hôtes du Paradis y vivre éternellement et ceux de l'Enfer y être châtiés. Ils sont à l'abri de leurs méchancetés, leurs coeurs affligés, leurs âmes vertueuses et le poids de leurs oeuvres allégé. Ils ont fait preuve de patience un court moment, suivit d'un long repos. La nuit, leurs larmes coulent sur leurs joues, invoquant leur Seigneur : « Notre Seigneur ! Notre Seigneur ! » Ils demandent à être débarrassés de leurs jougs. Quant au jour, ce sont de sages savants ressemblant à des bourgeons de fleurs. Celui qui les regarde se dit : « Ce sont des malades! Quelle est la maladie qui a atteint ces gens? Ils sont confondus ». C'est que les gens se sont confondus dans une affaire énorme. »
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28 octobre 2008 11:37
Abû Arâka, suivant une chaîne de transmission remontant à Abû Tâlib al-Mubâtik Ibn `Alî, a dit : « J'ai effectué la prière du fajr ( l'aube ) en compagnie de `Alî Ibn Tâlib – que Dieu l'agrée -. Après les salutations finales, il se tourna vers la droite et se figea comme s'il était gagné par la mélancolie. Il demeura ainsi jusqu'au moment où le soleil n'était plus qu'à une distance de la longueur d'une lance du mur de la mosquée. Puis, il tourna sa main et dit : « Par Dieu ! J'ai vu les Compagnons de Muhamad - que Dieu lui accorde la grâce et la paix - et n'ai pas vu aujourd'hui quelque chose de plus ressemblant à eux. Ils se levaient le matin, les cheveux ébouriffés, le visage pâle et les yeux embrouillés. Ils ressemblaient à un troupeau de chèvres. Ceci parce qu'ils avaient passé la nuit en Dieu , se prosternant et se relevant. Ils lisaient le Livre de Dieu le Puissant, le Grand. Tantôt, ils posaient leurs fronts à même le sol, et tantôt, ils se tenaient sur leurs pieds. En se réveillant, ils mentionnaient Dieu Puissant et Grand. Ils oscillaient comme l'arbre ondule au moment des semences. Des larmes coulaient de leurs yeux abondamment au point de tremper leurs vêtements. Par Dieu ! C'est comme si ces gens s'étaient levés le matin après avoir passé la nuit complètement étourdis. Je n'ai pas vu quelqu'un d'aussi souriant rire avant d'être battu par Ibn Maljam, le pervers ennemis de Dieu. »


Ahmad Ibn Abî al-Hawâri, suivant une chaîne qui remonte à `Alî Abû Tâlib, a dit : J'ai rendu un jour visite à Abû Sulaymân ad-Dârânî. Je l'ai trouvé en larmes. Je lui ai demandé : « Pourquoi pleures-tu ? » Il me répondit : « Ô Ahmad ! Quand la nuit couvre de son obscurité les gens attachés par l'amitié, ils s'étendent sur leurs lits, les larmes coulant sur leurs joues. Le Majestueux se manifeste et appelle : « Ô Gabriel ! J'ai connaissance de ceux qui, avec Ma Parole, me qualifient avec délectation et conversent intimement avec Moi en toute confiance. J'entends leurs désir ardent et Je vois leurs pleurs. Interpelle-les et dis-leur : Pourquoi ces signe d'impatience que Je vois sur vous ? Un informateur vous a t-il annoncé qu'un ami maltraite ses amis ou bien Me montre t-il Bienveillant et Constant avec eux ? Devant les épreuves, Je les trouve tout disposés pour Moi. Et quand l'obscurité de la nuit les couvre; ils se trouvent encore en Ma présence. Par Moi, j'ai juré que, pour eux, J'établirai Ma guidance. Certes, quand ils viendront le Jour de la résurrection, Je découvrirai Mon visage Généreux pour eux. Je les regarderai et ils Me regarderont. »
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28 octobre 2008 11:39
Al-Hasan, suivant une chaîne qui remonte à Abû Fath Muhammad Ibn `Abd al-Bâqî, a dit : « Le croyant est garant de lui-même et , pour Dieu, il demande des comptes à son âme. Le Jour de la résurrection, la reddition des comptes sera pénible pour ceux qui, dans cette affaire, n'auront pas pris en considération leur examen de conscience. Quand une chose se manifestera à l'improviste au croyant et que cette chose lui plaira, il dira : « Par Dieu ! Je te désire car tu fais partie de mes besoins; Cependant, par Dieu, aucun lien ne me rattache à toi ». Aussi, s'en désintéresse-t-il quelque peu et dit : « Je n'ai pas voulu cela pour moi. C'est pourquoi, par Dieu, je ne m'y laisserai pas tromper. Par Dieu, je n'y succomberai jamais, si Dieu le veut ». C'est que les croyants appartiennent à cette catégorie de gens dont le Coran freine les élans et s'interpose entre eux et leur perdition. Le croyant est captif en ce monde. Il s'efforce de se libérer de son joug. Il ne croit en une chose que lorsque, rencontrant Dieu, il sait que tout ce qu'il entend , voit, prononce et réalise de ses membres, lui sera incombé. »


Al-Hasan avait pour habitude de dire : « En ce monde, le croyant est comme un étranger. Les humiliations , qui en résultent, ne le désolent pas. Il ne discute pas les honneurs que ce monde procure à ses habitants. C'est que les gens vivent dans un certain état. Quant à lui, il en connaît un autre. Il ne se préoccupe que de lui-même. Les gens sont à l'aise avec lui. Et son âme demeure tenace à l'égard de lui-même. Par Dieu ! J'ai vu des gens qui, en ce que Dieu leur a rendu licite, étaient plus ascétique que vous à propos de ce que Dieu vous a interdit. En leurs coeurs, ils étaient plus clairvoyants en matière de religion que votre discernement. La crainte que leurs bonnes oeuvres se retournent contre eux était plus grande que celle du châtiment que vos mauvais actes entraînaient pour vous. Lorsque la nuit les couvrait de son obscurité, ( ils s'adonnaient à la prière et, à cet effet ) ils se dressaient sur les extrémités de leurs pieds, puis s'allongeaient, leurs faces à même le sol. Leurs larmes coulant sur leurs joues, ils s'adressaient intimement à leur Seigneur afin qu'IL les libère de leur joug. »


Il a dit : « Je jure par Celui dont mon âme est entre les mains qu'un serviteur ne prétendra croire en l'Heure que s'il fond en larmes ou s'éreinte ou se fane ou s'afflige ou encore se sente à l'étroit sur la terre en dépit de son étendue. »


Il a dit : « Que Dieu ait en Sa miséricorde le serviteur qui se suffit d'une seule manière de vivre et , de ce fait, mange une tranche de pain, se vêt d'une vêtement râpé, adhère son corps à la terre , déploie des efforts dans l'adoration de Dieu, pleure le péché, fuit le châtiment et désire la Miséricorde de Dieu, en restant ainsi, jusqu'à la mort. »


Al-Hasan, suivant une chaîne de garants remontant à Abû Muhammad `Abd Allah, a dit : « Les lecteurs du Coran sont de trois sortes : il y a l'homme qui considère que le Livre est une marchandise qu'il transporte d'une province à une autre et, par ce biais, quémande ce que les gens possèdent. Il y a des gens qui ont lu le Coran et en ont appris par coeur les lettres mais ils en ont perdu les limites. Ils en font un commerce auprès des gouvernants, mais font preuves d'arrogance vis-à-vis des habitants de leur pays. Les gens de cette espèce sont nombreux parmi les porteurs du Coran. » Al-Hasan poursuit : « Que Dieu n'en augmente pas le nombre! Il y a enfin l'homme qui lit le Coran. Il commence par s'instruire du remède procuré par le Coran et le prescrit au mal dont souffre son coeur. Il est de ceux qui s'enveloppent de tristesse, se vêtent de crainte, séjournent longtemps dans leurs niches de prière et se ploient dans leurs manteaux ( burnous ). C'est par eux que Dieu déverse une pluie abondante, fait descendre le triomphe et repousse la calamité. Par Dieu ! Cette catégorie de porteurs du Coran est plus rare que la pierre philosophale ».



Extrait du livre : Kitâbu-rriqqah wa-l bukâ' ( L'adoucisseur des Coeurs ) de Ibn Qudâma al-Maqdisi – Edition IQRA
[www.iqrafrance.com]
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28 octobre 2008 12:57
Voici deux textes de deux grands maitres sur la necessiter d'avoir un maitre vivant et non mort pour l'education spirituel de chacun.

Moulay l'Arabi al Darqawi dit: " ... J'ai vu effectivement beaucoup de gens qui se rattachent au grand saint et célèbre Connaissant [par Dieu], Moulay 'Abd al Qadir al Jilani (Que Dieu nous fasse profiter de lui) et qui prétendent qu'il est leur Maitre, alors qu'ils sont vivants et que lui est mort. Si leur but en cela est de bénéficier de la Miséricorde Divine, du fait de leur amour pour lui et de leur attachement à lui, nous pensons qu'une telle intention est louable et qu'on ne peut en esperer que du bien; l'intention de quelqu'un vaut d'ailleurs mieux que ses actes, comme le dit le hadith "En vérité, les actes ne valent que par l'intention et chacun n'aura ce qu'il vise." Mais s'ils visent autre chose en agissant ainsi, par exemple s'ils ont les memes buts que les personnes qui se rattachent aux saints réalisés (wasiluna), afin que ces derniers les aident à rejoindre leur Seigneur - c'est le role des saints vivants - alors seul un ignorant peut etre ainsi dupé. S'il en était ainsi, Mawlana l'Envoyé de Dieu nous suffirait à tous, car il n'y a personne de plus digne pour s'occuper des affaires des gens ... "

Le Cheikh Ahmad Al 'Alawi dit : "Le defunt ne peut en effet servir du point de vue de l'education du disciple et de sa progression dans la voie de Dieu qui nécessitent de fréquenter un maitre connaisseur du Cheminement spirituel, fréquentation dont la vie est une condition"

Qu'Allah nous accorde Sa Miséricorde et Qu'Il nous fasse profiter des Awliyas

Ps: Attention ici il n'est pas question du Tawwasul ni du Tabbaruk, mais bien de l'education spirituel qui s'effectue par la relation maitre/disciple.
j
28 octobre 2008 12:58
" La science ésoterique est comparable à quatre vingt dix neuf lignes écrites en lettres d'or, et la science exoterique à la centieme ligne écrite à l'encre. Malgré cela, si cette ligne noire était absente, la science ésoterique ne serait pas utile, et celui qui s'en contenterait courrait de grands risques "
Cheikh 'Abd al-'Aziz al-Dabbâgh ra7imahoullah
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