Ta question est bien vague car il y a tellement de domaines et facons possibles...
A la base, quand tu deviens entrepreneur, ton principal moteur est bien la motivation pour ton projet. Et a partir de la, tu iras de l'avant et trouveras toujours des avantages et des solutions pour realiser ce qui te tient a coeur.
Selon tes aspirations, tu peux demarrer avec vraiment pas grand chose, car de nos jours, il y a beaucoup de facilites en tout genre.
Aussi, il faut etre clair dans sa tete et savoir s'adapter aux realites du marche.
Le grand avantage c'est que tu es toi-meme maitre de ton projet et tu t'organises en tant que tel. le principal inconvenient, tu n'as pas touours cette garantie sur tes sources de revenus, comme ca peut l'etre comme salarie.
Apres avoir travaille de nombreuses annees au sein de divers grands groupes, etre a mon compte m'apporte de grandes satisfactions personnelles.
En cette période de Corona, avec le repli des activités, il est bon d'encourager les initiatives et c'est pour cela que je développe la question.
Un premier mot d'ordre : persévérance et ne pas lâcher en chemin, il y a toujours moyen de corriger et de tenir le bon cap.
Entreprendre c'est choisir la liberté d'affronter seul les contraintes extérieures, fiscales, etc. d'être responsable, de prendre des risques calculés.
Avant de parler des avantages il faut se pencher sur les difficultés et la manière de les surmonter.
Les inconvénients pavent le chemin de l'entrepreneur :
* Tout d'abord il faut s'assurer de la faisabilité du projet et avant de se pencher sur les moyens et les ressources financières nécessaires, il faut en déterminer la viabilité, car c'est le marché, la clientèle potentielle, l'achalandage, le choix du site d'implantation, les clients potentiels (rue ou voie courue), le réseau de transport mitoyen (port, gare ferroviaire, parking de proximité) etc qui vont déterminer le chiffre d'affaire prévisionnel et la réussite éventuelle du projet.
* Une étude de faisabilité s'axe autour d'un programme d'investissement arrêtant les frais de premier établissement, le capital couvrant : les immobilisations éventuelles et équipements, les frais de gestion, le cash-flow ou la trésorerie nécessaire à couvrir une première durée d'exploitation, durée arrêtée par des simulations portant sur des comptes d'exploitation généraux et des bilans prévisionnels, destinée à déterminer le point mort (équilibre entre les dépenses et les recettes prévisionnelles pour simplifier)
Ces études se font en tenant compte des situations les moins favorables en évitant un optimisme excessif (notamment surévaluer le chiffre d'affaire escompté). Un pessimisme qui permet d'éviter de futures mauvaises surprises. Il faut parallèlement recueillir et négocier les devis, les factures pro-format, estimer les dépenses de gestion et les frais fixes, salaires, assurances et autres etc..
* Vient la phase relative au capital nécessaire et aux modes de financement (apport propre en espèces, crédit bancaire, crédit fournisseur, avances clients etc ..). Il faut aussi préparer le choix des ressources humaines futures, de très bonnes compétences (cadres, commerciaux, vendeurs, techniciens, etc). Prendre connaissance des formalités administratives, des textes juridiques réglementant l'activité (ex : cas de l'import-export, code de commerce, code du travail, code des obligations et contrats, etc) comme des obligations relatives à l'entrepreneur.
* Vient ensuite le passage à l’exécution qui commence par choix de la forme juridique : (entrepreneur, s.a.r.l, s.a) puis l'assemblée constitutive, avec les démarches administratives dépôt des marques, d'inscription à la Patente, au Registre du commerce, etc. La responsabilité civile ou pénale dépend du choix de la forme juridique.
* Appel du Capital, déclaration de souscription versement, blocage des fonds nécessaires.
Puis on se lance, bi idni Allah s.w.t pour faire face aux divers et imprévus.
* Les clés de la réussite sont le respect de la parole donnée aux investisseurs et associés, aux clients et fournisseurs, la transparence, la persévérance, le respect du planning des tâches, le contrôle et le suivi.
Les difficultés ne manqueront pas, elles demandent une certaine flexibilité et une réflexion permanente pour y faire face, ne pas céder en chemin ou être découragés surtout pendant la première phase.
Les avantages : être maitre à bord, tout en sachant que l'on est sur le même bateau que les associés et le personnel, de n'avoir pas droit à l'erreur, celle qui pourrait compromettre le futur de l'entreprise, comme des employés ou de soi-même.
Le tissu de relations humaines s’élargit : banquiers, fonctionnaires, prestataires de services, fournisseurs, experts comptables etc, un réseau où foisonne nombre d'informations susceptibles de contribuer au choix de meilleures orientations et prises de décision.
La prise de décision, devant toujours être optimisée surtout dans la première phase en bannissant les dépenses superflues (en louant des locaux plutôt qu'en les achetant, acquérir des équipements usagés plutôt que neufs, des véhicules, etc).
La satisfaction morale d'avoir relevé un défi et d'avoir concrétisé son projet, d’œuvrer à son développement et à sa consolidation avec en prime l'amélioration de ses propres conditions de vie indépendamment d'une quelconque hiérarchie.
Dernièrement j'ai encouragé un neveu frileux : l'argent mis dans la construction d'un immeuble, n'est pas perdu : il reste dans la construction. Au bout du compte il aura transformé son patrimoine en le valorisant, les intérêts et agios étant largement couverts par la plus-value réalisable. Il a finalement préféré opter pour un "crédit" "islamique" souscrit auprès d'une banque "participative" et s'est lancé.
Bon courage à tous les éventuels entrepreneurs, qui osent dépasser leurs peurs en prenant les précautions nécessaires
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/08/20 17:34 par Surfeur1.
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