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Suppression du CAPES arabe en 2005
P
16 juillet 2004 10:00
A'salam


Le ministère de l'éducation nationale a prévu de supprimer le Capes d'arabe en 2005. Il explique sa décision par le fait qu'il y aura 80 professeurs en surnombre, à la rentrée 2004, soit 40 % des effectifs totaux de la discipline.

Le SNES, principal syndicat national des enseignants du second degré, a estimé, dans un communiqué, lundi 12 juillet, que le ministère devait revenir "immédiatement" sur sa décision de supprimer ce Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes). "Les enjeux de société aujourd'hui sont les suivants : l'apprentissage de l'arabe doit-il s'effectuer dans ou hors l'école, par des enseignants titulaires de l'éducation nationale dans les écoles de la République ou bien va-t-on laisser cet enseignement à d'autres aux motivations bien différentes ?", considère le syndicat, qui qualifie la suppression du Capes pour 2005 de "signe négatif à l'intégration, au maintien d'une diversité culturelle".

La Rue de Grenelle précise, pour sa part, qu'en 2005, "l'agrégation externe d'arabe est maintenue", et qu'inversement, en 2006, l'agrégation sera suspendue et le Capes externe d'arabe rétabli. Par ailleurs, cette décision de gestion ne vise pas uniquement l'arabe mais aussi les Capes de russe et de portugais.

Durant l'année scolaire 2003-2004, environ 6 000 élèves ont suivi des cours d'arabe littéral dans 226 collèges et lycées, assurés par 177 professeurs qui représentent 111 équivalents temps plein, selon le ministère de l'éducation nationale. Ces chiffres ne comptent pas les élèves qui suivent des cours d'arabe par le CNED (Centre national d'enseignement à distance).

Près de 40 000 élèves de primaire, en majorité d'origine maghrébine, et plus de 5 000 dans le second degré ont suivi des enseignements en langue et culture d'origine (ELCO) assurés par des maîtres étrangers.

Par ailleurs, des estimations officieuses établies en 2000 par le ministère de l'intérieur évaluaient à 34 000 le nombre de jeunes apprenant l'arabe dans les structures à caractère associatif rattachées à des mosquées. En 2003, 6 200 élèves ont présenté l'arabe au baccalauréat, selon le ministère de l'éducation nationale.


Il s'agit d'un véritable signe négatif pour notre intégration, alors qu'au Maroc, ils s'associent pour que les élèves suivent des cours bilingues.

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
h
16 juillet 2004 18:25
Je vous invite à tous envoyer une pétition par tous les moyens (ci-dessous courrier). Vous savez que le Maroc est en train d'ouvrir une section agrégation bilinguisme arabe/ français avec des jurys français et marocain, la Tunisie serait également interessé. Alors qu'en france c'est le sens contraire suppression du CAPES arabe motif : trop d'enseignant en langue arabe, je dis bravo au gouvernement ! Vous nous marginalisez ainsi que notre lange d'origine.

bien à vous
Houda




Veuillez signer la pétition contre la fermeture du CAPES arabe en 2005, vous pouvez aussi écrire aux responsables politiques de ce pays.


PLAIDEZ LA CAUSE DE L’ARABE AUPRES DES INSTITUTIONS.



Voici quelques idées pour plaider la cause de l’enseignement de l’arabe et faire connaître cet enseignement.

Monsieur le Député/le Premier ministre/ le Président/…,

Depuis plusieurs années, l’enseignement de l’arabe est victime d’une absence de politique cohérente, de choix erratiques et de revirements constants de la part des pouvoirs publics. Je pense qu’une telle situation est lourde de dangers pour l’avenir quand on sait que l’Education Nationale ne forme que 15% des arabisants en France et abandonne de fait l’enseignement de cette langue à un secteur associatif échappant à tout contrôle.

C’est pourquoi je me permets de vous transmettre ces quelques pages qui visent à dissiper quelques malentendus et quelques idées reçues autour de cet enseignement.

Quelle est la langue enseignée ?

Il s’agit de l’arabe dit littéral ou littéraire qui est la langue de culture du monde arabe depuis quatorze siècles. L’arabe littéral ne doit pas être confondu avec la multitude de dialectes qui sont parlés dans l’ensemble du monde arabe. Ces dialectes constituent la langue maternelle des arabophones. L’arabe littéral est une langue que l’on apprend à l’école. La différence entre l’arabe et les dialectes est très importante : un dialectophone qui n’a jamais étudié l’arabe littéral ne comprendra pas un discours dans cette langue. C’est pourquoi l’apprentissage de l’arabe littéral n’a pas vocation à être réservé aux élèves d’origine arabe. La maîtrise d’un dialecte peu aider au départ mais à moyen terme, il apparaît que, comme dans les autres matières, c’est la qualité de l’environnement socioculturel de l’apprenant qui favorise la réussite, et non l’origine des parents.

Pourquoi enseigner l’arabe ?

L’arabe littéral n’est donc pas une langue de repli sur soi, mais d’ouverture sur l’autre. On se souvient volontiers que c’est la langue du Coran et de la tradition musulmane, la langue cultuelle de la deuxième religion de France et du monde. Ce que l’on se rappelle plus rarement, c’est qu’il s’agit aussi d’une langue dans laquelle s’est exprimé un humanisme fécond dès le IXème siècle de l’ère chrétienne, puisant aux sources de l’hellénisme, des héritages sémitiques, persans et indiens. Et si l’on se souvient parfois de l’apport de grands penseurs de langue arabe tels Averroès, Avicenne ou Ibn Khaldoun, on ignore trop souvent que cette fécondité n’a été rendue possible que par une formidable liberté de pensée (y compris en matière de dogme religieux) et d’expression au cours de l’âge d’or du califat abbasside, qui nous a laissé une importante littérature d’où les thèmes érotiques et bachiques sont loin d’être rares. De même que de nos jours, la vitalité et l’audace de la littérature arabe, la vivacité des débats intellectuels sont occultés au profit d’une vision monolithique de la culture arabo-islamique.

Cette vision monolithique et caricaturale nourrit tous les racismes et tous les fanatismes, de part et d’autre. Etudier la littérature d’al-Jâhiz, la poésie d’Abû Nuwâs, les romans de Naguib Mahfouz ou le théâtre de Saadallah Wannous reste le meilleur moyen de s’en préserver.

En outre, la langue arabe est parlée par 250 millions de personnes, comprise par plus encore. Les débouchés de l’enseignement de l’arabe ne se limitent donc pas à l’enseignement ou à la traduction et à l’interprétariat. On retrouve nombre d’arabisants dans le secteur du commerce international, dans le domaine militaire ou dans la diplomatie. L’apprentissage de la langue arabe est d’autant plus nécessaire que la France entretient des relations très étroites avec cette région du monde depuis l’alliance entre François Ier et le sultan ottoman, prolongées par l’expédition d’Egypte, la colonisation de l’Algérie, les protectorats sur la Tunisie et le Maroc, le mandat sur la Syrie et le Liban.

L’arabe : un enseignement public de grande qualité

Comme pour toutes les autres matières, le recrutement des enseignants d’arabe obéit à des règles très strictes. Les candidats au CAPES d’arabe doivent être titulaires au moins d’une licence. Pour l’agrégation qui existe en France depuis 1905, une maîtrise est exigée et de plus en plus d’agrégés sont titulaires d’un diplôme de 3ème cycle universitaire. Ces pré-requis garantissent le bon niveau culturel des candidats.

De plus, les jurys des concours, naturellement exigeants en ce qui concerne la connaissance de la langue et de la culture arabe, sont particulièrement vigilants quant à la maîtrise par les candidats d’outils scientifiques et critiques. La maîtrise parfaite de la langue française est naturellement une condition de base et il est impossible de devenir enseignant d’arabe sans remplir cette condition, quand bien même les autres exigences seraient satisfaites.

L’accroissement de nombres de postes au concours n’implique pas une baisse du niveau car les jurys peuvent tout à fait décider d’accepter moins de candidats qu’il n’y a de postes offerts si les conditions l’imposent.

Une fois nommés, les enseignants sont fréquemment inspectés et leur travail évalué.

Tout ceci garantit un enseignement de qualité assuré par des individus dotés d’une vaste culture, pour qui la langue et la culture arabe sont des objets scientifiques et non le support de causes politico-religieuses.

Quant à l’enseignement supérieur de l’arabe en France, il est l’héritier d’une très longue tradition orientaliste qui remonte au XVIIème siècle, quand Colbert créa en 1669 l’Ecole des Jeunes de Langues. C’est en 1795 que fut fondée l’Ecole de spéciale des langues orientales traversé les siècles jusqu’à aujourd’hui sous diverses appellations (aujourd’hui INALCO ou, plus familièrement « Langues O »). Cette institution forme, depuis deux siècles, des spécialistes de renommée mondiale dans le domaine des études arabes. En effet, Antoine Galland, qui fit découvrir les Mille et une Nuits au public occidental, Silvestre de Sacy, Louis Massignon, Jacques Berque ou André Miquel sont autant de noms qui ont marqué l’histoire des études arabes et dont la réputation a largement dépassé nos frontières. Depuis les années 60, les sciences humaines sont venues enrichir la vieille tradition orientaliste.

Aujourd’hui encore, la compétence et la valeur des arabisants français sont unanimement reconnues dans la communauté scientifique internationale.

Apprendre l’arabe en France aujourd’huiAujourd’hui, près de 7000 élèves apprennent l’arabe dans le secondaire. Ceux qui sont formés hors de notre système éducatif sont six à sept fois plus nombreux. Autrement dit, l’Education nationale ne couvre que 15% de la demande alors que près de 50 000 élèves sont abandonnés au secteur associatif, qui n’offre aucune garantie sur la qualité des enseignants ou la neutralité des enseignements et qui n’est sanctionné par aucun diplôme. En ces temps où l’on se pique de défendre la laïcité, cette situation est surprenante.

Le problème du sous-emploi des enseignantsDepuis la fin des années 90, de nombreux enseignants ont été recrutés pour faire face à cette demande en croissance constante. Les postes proposés aux concours ont été portés à 32 (20 pour le CAPES et 12 pour l’agrégation). Cependant, les recteurs et les conseils d’établissements, seuls habilités à ouvrir des classes, n’ont pas relayé cette dynamique. Le nombre d’enseignants a donc augmenté plus vite que le nombre de classes : certains enseignants se sont presque retrouvés au « chômage technique ». La direction du personnel enseignant avance le chiffre de 80 professeurs d’arabe en surnombre pour justifier la fermeture du CAPES en 2005. Quand on sait que 85% des apprenants sont relégués hors du service public, on se rend compte à quel point ce type d’arithmétique masque des problèmes de société d’importance capitale au profit d’une approche purement comptable de l’enseignement de l’arabe.

Une demande puissante et une offre de qualité et abondante existent, mais ne parviennent pas à se rencontrer. Il suffirait pourtant d’une politique volontariste d’ouverture de classes d’arabe et d’instructions claires en ce sens.

Une absence de projetEn outre, les enseignants et les étudiants d’arabe sont victimes de l’absence de vue globale et des revirements incessants de la part du ministère :


annonce, pendant cinq années de suite, de la suppression du programme de bourses pour les stages des arabisants à l’étranger, qui constitue pourtant un maillon essentiel dans la formation des futurs enseignants et chercheurs ;
fermeture purement arbitraire de la section d’arabe du lycée Masséna de Nice, pourtant l’un des fleurons de l’enseignement de l’arabe en France ;
annonce de la fermeture de l’agrégation en 2004, puis du CAPES et de l’agrégation en 2005, démenties par le ministère en mars dernier. La mobilisation des enseignants et des étudiants a permis, à chaque fois, de faire annuler ces décisions catastrophiques. Mais que de temps perdu ! Et comment étudier ou enseigner sereinement dans ces conditions ?

D’autant qu’en violation de tous ses engagements, le ministère a annoncé la fermeture du CAPES d’arabe en 2005, signant du même coup la mort des préparations à l’agrégation.

C’est sans doute la lassitude face à ces revirement et cette navigation à vue qui explique le succès de la pétition yakfi (http://membres.lycos.fr/yakfi/ ) lancée après l’annonce par les services du ministère de l’éducation nationale de la suppression totale des concours du CAPES et de l’agrégation pour 2005. Cette décision est sans précédent depuis la création de l’agrégation d’arabe en 1905. Triste centenaire…

L’enseignement de l’arabe, un enjeu nationalLa république ne peut continuer d’ignorer ces problèmes. Aucune langue en France ne fait l’objet d’une telle carence de la part des pouvoirs publics. Abandonner 50 000 personnes à un secteur associatif ou le pire côtoie souvent le meilleur aura des conséquences très lourdes sur la cohésion nationale et ce, à court terme. Les quelques économies réalisées en valent-elles la peine ?

Pour ce faire, deux conditions doivent être réunies :

- une politique de recrutement ambitieuse, régulière et harmonieuse, inscrite dans le long terme

- des instructions très claires aux recteurs de la part du ministère pour l’ouverture, dès la rentrée prochaine, « d’un cursus d’arabe au moins dans chaque département », comme l’a souhaité Luc Ferry (Jeudi 11 mars 2004, Libération n° 7101).

C’est pourquoi, monsieur le Député/le Premier ministre/ le Président/…,, je vous demande d’intervenir auprès du ministre de l’éducation nationale afin que ces problèmes fassent enfin l’objet d’une réflexion de fond et d’une politique à long terme.

Veuillez agréer, monsieur le Député/le Premier ministre/ le Président/…,, l’expression de mes respectueuses salutations.
i
16 juillet 2004 18:29


>>>"Veuillez agréer, monsieur le Député/le Premier ministre/ le

Président/…,, l’expression de mon dégout le plus respectueuxsmiling smiley

16 juillet 2004 20:18
L'intégration n'est pas d'enseigner la langue d'origine...
m
16 juillet 2004 20:27
c'est vrai que les candidats au capes sont des racailles de banlieues !

............................................................................................................. Adel (ou adil a votre convenance) :--bientôt le lien vers mon Ardiview, bientôt ! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon21.gif[/IMG]
P
18 juillet 2004 12:46
Salam

Hamid, pour te répondre lorsque tu dis je cite : "L'intégration n'est pas d'enseigner la langue d'origine..."

Certes, d'un côté enseigner sa lange d'origine n'est pas signe d'intégration, mais d'un autre côté je ne suis pas d'accord.

En France il y a beaucoup de maghrébins qui sont nés sur le territoire français. Apprendre l'arabe est un signe d'intégration car pas tous les parents (cad les analphabètes) ont cette posibilité de le faire (je précise à l'écrit bien sûr). Pour nous, il est très important de connaître notre langue natale. C'est important pour nous, et puis la France est un Etat laïque, une démocratie. Après avoir interdit les signes religieux (le voile/foulard) c'est la langue qui sera supprimée dans les établissements.

Pourquoi ne vont ils pas supprimer les autres langues comme le chinois ou le russe ?

Ensuite je ne comprends pas pourquoi maatin dit que "c'est vrai que les candidats au capes sont des racailles de banlieues !" ?
==> c'est un peu voire beaucoup osé de dire ça. Arrêtez de faire de l'amalgame entre banlieux, racailles et musulmans.
Si ceux sont vraiment des racailles, comment ont ils réussis à faire des études supp ?

Wa salam

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
A
18 juillet 2004 12:52
salam !!


Il m'a semblé que Maatin le disait sur un ton ironique ! Mais je pense qu'elle va elle même nous le confirmer !

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
h
18 juillet 2004 13:07
si je peux me permettre Petite flechette et répondre à la place de Hamid, ces remarques fallaient les prendre au 2nd degré !

Bien à toi
Houda
m
18 juillet 2004 13:33
[IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon11.gif[/IMG]

c'est vrai que j'avais perdu l'habitude d'utiliser le smiley
second degré powaaa' : [img]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon22.gif[/img]


serieusement peut être que cette mesure entre dans une simple gestion quantitative
(cette année les effectifs d'amission ont baissé pour de nombreux capes/concours de professorat cette année, ils ont annoncé ça à 3 semaines des concours [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon62.gif[/IMG] !)


effectivement les etudiants qui prépare le capes arabe ont plus de chance d'être des integrés que certains loosers utilisant un argot mi-français mi-arabe.
je ne pense que ce soit eux qui deboule en centre ville en golf avec du raï a fond les ballons dans les haut parleur.




ah oui et :

" Mais je pense qu'elle va elle même nous le confirmer !"
>>[IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon26.gif[/IMG]



c'est IL ! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon78.gif[/IMG]

............................................................................................................. Adel (ou adil a votre convenance) :--bientôt le lien vers mon Ardiview, bientôt ! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon21.gif[/IMG]
A
18 juillet 2004 13:36
Salam !!



Hum ! bon tout le monde peut ce tromper !

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
B
18 juillet 2004 14:05
Salam aalikoum flechette a plume winking smiley


Je trouve cela deplorable, cela me fait penser au debut d'une "epuration ethnique", le terme est certe mal choisit eye rolling smiley
Mais l'algerie, avait tenté la meme chose, apres la guerre, interdisant l'apprentissage du francais et du kabylesad smiley
Et si mes souvenirs sont bons, au maroc, le chleuh etait loin d'etre obligatoire, et difficilement enseigné (sauf biensur dans les regions chleuhs)
Aujourdhui c'est une langue enseigner (obligatoirement??() a l'ecole.
en tout cas c'est ce que l'on m'a dit, je ne pourais malheureusement le confirmer (je parle pour la langue chleuh)
Si qqun peut confirmer ou réfuter, ce serait avec plaisirwinking smiley.
En fanrce plus la langue arabe aura des difficultés a etre enseignée, plus cela developpera "la langue arabe des caves"sad smiley
Si c'est pour apprendre l'arabe "clandestinement"
ils sont bien partis


A noter egalement, que dans les années a venir il y aura le Papy boom (bcp de depart en retraite) et enormement de depart dans l'enseignement, des departs qui pour la plupart ne seront meme pas renouvelé.
On fait la pince du coté de l'enseignement.....effet sarko??(winking smiley

[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
P
19 juillet 2004 10:29
Salam

alors pour te répondre Maatin, prendre au 1er, 2sd ou 50ème degrès les choses m'importe peu. Quand on dit une chose, on est tous résponsable de ce que nous disons. Donc pour moi c'était kif-kif, je ne pouvais pas le deviner. Ici c'est la rubrique ACTUALITE et non HALKA, donc qui dit actu dit sérieux (et si je ne m'abuse, cette remarque était déjà parue). En tout cas moi ça ne m'avait même pas fait rire.
C'est vraiment bête de se critiquer entre nous. D'accord, le fait de le faire nous permet de corriger le vice d'autrui, mais au point de se moquer, c'est rabaissant pounr un(e) marocain(e). Au départ lorsque j'ai lu ce que tu avais écrit, j'ai pensé que tu étais une provocatrice.
Bref, juste pour faire un petit coup de gueule au passage. Malheureusement ici certains veulent lire que ce qu'ils veulent lire et rigoler quand bon leur semble (c'est tout à fait normal vous me direz et de votre plein droit) mais lorsqu'ils lisent une remarque déplaisante, c'est tout de suite l'attaque et ils pensent que la personne est issue d'une autre origine pour mettre la zizanie.

Donc soyez tolérants, soyons tous solidaires que ce soit en France ou à l'étranger (en dehors de notre terre d'origine) et gardons notre tête sur les épaules. Il ne faut pas se rabaisser car nous avons tous notre fierté.

Désolée pour ce message qui est HS par rapport au sujet, mais c'est tout ce que j'avais à dire.


Merci Bass pour ton message smiling smiley c'était très interessant

Mais comment peut on obligatoirement enseigner la langue chleuh dans les régions non chleuh au Maroc ?

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
m
19 juillet 2004 10:41
"alors pour te répondre Maatin, prendre au 1er, 2sd ou 50ème degrès les choses m'importe peu. Quand on dit une chose, on est tous résponsable de ce que nous disons. Donc pour moi c'était kif-kif, je ne pouvais pas le deviner. Ici c'est la rubrique ACTUALITE et non HALKA, donc qui dit actu dit sérieux (et si je ne m'abuse, cette remarque était déjà parue). En tout cas moi ça ne m'avait même pas fait rire.
C'est vraiment bête de se critiquer entre nous. D'accord, le fait de le faire nous permet de corriger le vice d'autrui, mais au point de se moquer, c'est rabaissant pounr un(e) marocain(e). Au départ lorsque j'ai lu ce que tu avais écrit, j'ai pensé que tu étais une provocatrice"


hein ?
le monstrueux malentendu !!! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon29.gif[/IMG]

tu connais le "non" a la libanaise ?
il n'y a aucun humour dans ce smiley ! c'etait pour ,ironiquement , dans une formule condensé expliquer que je n'etais pas d'accord avec ce qu'avait dit hamid :

"L'intégration n'est pas d'enseigner la langue d'origine..."


Donc en gros j'etais parfaitement d'accord avec toi [img]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon19.gif[/img]
, c'est une connerie monumentale que de supprimer de manière aussi brute le capes arabe
disons qu'il y a surement de la 'arabophobie primaire derrière mais pas forcément de manière ystématique et généralisé ..

"Il s'agit d'un véritable signe négatif pour notre intégration, alors qu'au Maroc, ils s'associent pour que les élèves suivent des cours bilingues."
mais bien evidemment NOUS , nous sommes les intolerants [img]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon22.gif[/img]

>>>[img]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon19.gif[/img]

............................................................................................................. Adel (ou adil a votre convenance) :--bientôt le lien vers mon Ardiview, bientôt ! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon21.gif[/IMG]
19 juillet 2004 10:48
Ok pour défendre ce CAPES si vous voulez, mais l'invocation de l'intégration comme argument est un non sens, ça ne tient pas. Voilà, c'est un "post" tout ce qu'il y a de sérieux et je ne fais pas de Halka.
P
19 juillet 2004 10:49
Salam maatin

alors là je n'ai pas compris pourquoi tu dis ça : "mais bien evidemment NOUS , nous sommes les intolerants " lorsque tu as répondu à :"Il s'agit d'un véritable signe négatif pour notre intégration, alors qu'au Maroc, ils s'associent pour que les élèves suivent des cours bilingues."

Qui NOUS ? Et pourquoi intolérants ?

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
m
19 juillet 2004 11:28
mais c'est justement pour fustiger l'argument habituel des musulmans ou/et arabes fermé d'esprit , peu tolerant ,

après la colonisation , le maroc n'a pas procédé a l'epuration du francais , ou de l'espagnol dans une moindre mesure ...

et la qqn qui voudrait passer le capes pour faire le lien est considerer comme un suppot du mal voulant detruire la republique (un mot magique galvaudé bien souvent )

voila , bon pour l'instant je cherche le pays ou la diaspora marocaine est la mieux intégrée (pays anglo-saxon , autres ? ).

je commence a en avoir marre de la france , je veux préparer mon expatriation (...)

............................................................................................................. Adel (ou adil a votre convenance) :--bientôt le lien vers mon Ardiview, bientôt ! [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon21.gif[/IMG]
 
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