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iliss n’pass a écrit:
Franchement c’est un grand sujet. Mais pourquoi défier Allah a ce point si ils savent que c’est un mal ( je parle pas des sorciers mais des gens du commun quoi ).
Mais tout ça en plus de l’ignorance c’est la faute à la mauvaise tradition de n’importe quel bled .
Dans toutes les communautés il y a de l’ignorance et franchement defois ça va loin à en devenir incompréhensible.
Quand je vois le nombres de personnes qui sont enfermées dans des asiles dans mon bled . Beaucoup sont lucides, ne sont pas fous mais on voit toute de suite que c’est l’œuvre des djinns pour ceux qui croient.
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Berkshire a écrit:
Salam,
Il n'y a ni djinn ni chayatin dans ces séances en réalité. C'est une question d'escroquerie et d'argent.
J'ai assisté dans mon adolescence vers 1982/83 à quelques séances d'une fraterie qui pratiquait ce genre de "folklore". A l'origine, ces séances étaient principalement spirituelles, elles ne faisaient appel ni aux djinns ni à uncune quelconque force surnaturelle.
Malheureusement, les milieux populaires ont dévié et ont "amélioré" ces pratiques en y introduisant ces notions de guérison, de baraka des saints qu'on implore, de sacrifice d'animaux, de donation aux maîtres ou à la "zawiya" etc ...
Certaines de ces séances extrêmes, impressionnantes et choquantes, sont en toujours orchestrées par des maîtres (M3allem) de cérémonie, dont le but est purement matériel: gagner de l'argent. Ce sont en réalité des acteurs qui impressionnent l'audience pour la soumettre et lui soutirer de l'argent par des techniques largement connues dans les milieu du spectacle populaire comme boire de l'eau buillante, marcher sur le verre, faire couler la cire chaude sur son corps nu, ou encore couper ses membres avec un couteau etc ... Ces gestes donnent une grande crédibilité à ces personnes auprès des plus faibles de l'audience (dont beaucoup sont atteints de différents problèmes de santé, psy et sociaux) ce qui les rend très disposés à payer pour obtenir la guérison. C'est cette collecte de dons matériels qui motive les maîtres de cérémonie.
Ces pratiques ont des adeptes modérés, dont les méthodes sont purement culturelles et se pratiquent dans le cadre d'associations culturelles. Mais elles ont aussi des adeptes extrêmistes beaucoup moins nombreux mais ils existent, surtout dans les milieux très pauvres.
Au maroc, ces pratiques extrêmes ont même été discutées au parlement dans le but de trouver un moyen de les limiter ou interdire. Je n'ai pas suivi le résultat des ces débats, mais on va finir par les interdire, ce n'est qu'une question de temps.
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