"Ça tranche avec l’image qu’on nous a inculquée à l’école, à la maternelle et à la crèche du juif éternelle victime en pyjama à qui on a chouré un Picasso." Propos du sketch de Dieudonné incriminés
Prise hors contexte, cette tirade peut en effet choquer les plus fragilisés d’entre nous sur le plan émotionnel, surtout ceux qui n’ont que le logiciel académique pour référence. Ceci dit, dans le contexte du sketch, Dieudonné vise précisément les juifs ayant participé au commerce d’êtres humains lors de la traite des Noirs, et s’amuse du traitement historique diffusé dans les manuels scolaires, tout particulièrement de la famille juive Hayot qui, non contente de ne jamais avoir payé pour ses crimes, possède encore aujourd’hui les richesses et bénéficient des grâces et des honneurs de ce sordide système, qui se drape des plus grandes vertus dérobées au Christ.
Voici un de leur descendant béké qui, le plus sérieusement du monde, donne son point de vue sur les Noirs en 1960, bien après « l’abolition de l’esclavagisme » :
Dieudonné ne fait que mettre en évidence l’injustice et le deux poids, deux mesures des manuels scolaires qui imposent à la population une vision historique binaire où les juifs sont présentés uniquement comme des victimes n’ayant jamais endossé le rôle du bourreau.
Hors, contrairement à ce qu’affirme le procureur de la République de Paris, François Molins, les faits sont là : des juifs ont bel et bien eu un rôle capital dans la traite des Noirs.
Les békés ne se contentent pas de piller la Guadeloupe, dignes de leur passé d'esclavagistes, certains expriment ouvertement leur racisme. Telle Sylvie Hayot, samedi dernier, qui accueillit les pompiers venus la secourir par un : « Pa mannyé mwen, sal nèg », (ne me touchez pas sale nègres). Insulte suivie par des crachats, des gifles….
« Voilà en résumé ce qu’ont subi les sapeurs pompiers venus secourir une automobiliste accidentée à Destrellan – Baie-Mahault. L’un des gendarmes (d’origine africaine) a également reçu une gifle. Et Sylvie Hayot de rajouter qu’elle fait partie d’ “une grande famille qui a ses entrées à l’Elysée”. Sans doute pour bien faire comprendre aux pompiers nègres que nul ne pourrait rien lui faire. Car elle est blanche et que nous sommes en Guadeloupe ; colonie où lé blan, lé kréyòl toujou fè sa yo vlé davwa pitit a esklav pa moun.
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