Soutien à des syndicalistes marocains 15/02/2005 16:21:34
Des syndicalistes marocains ont été injustement condamnés et incarcérés. La CMT (Confédération mondiale du travail), demande leur libération et plaide pour le respect des Conventions de l'OIT (Organisation internationale du travail).
Récemment, le Maroc a connu dans les mines d’Imini des événements sociaux graves qui mettent en péril les libertés syndicales. La CSC se sent directement concernée par cette situation dans un pays d’où sont originaires bon nombre de ses affiliés et avec lequel la Belgique entretient de nombreux contacts.
Salaires réduits de moitié
Depuis fin 2002, les travailleurs des mines d’Imini Ouarzazate mènent des actions de protestation contre les mesures prises par la direction. La SACEM (Société anonyme chérifienne d’Etude minière) a décidé l’introduction du travail à temps partiel forcé et la réduction des salaires de 50%.
Le 15 avril 2004, environ 150 protestataires de la Confédération démocratique du travail (CDT) ont été attaqués et brutalisés par une milice privée d’environ 120 personnes, à la solde des patrons. L’objectif de cette agression étant clairement de briser l’action des mineurs. La CDT, tout comme la CSC, est affiliée à la Confédération mondiale du travail (CMT).
Après ces incidents, Mohamed Khouya, dirigeant syndical, conseiller municipal et militant actif des droits de l’Homme, a été accusé injustement avec cinq autres ouvriers d’avoir causé la mort de l’un des hommes de cette milice privée. Or Mohamed Khouya ne se trouvait pas sur les lieux au moment des incidents.
Libération immédiate exigée
La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouarzazate l’a pourtant condamné à 10 ans de réclusion, tout comme les quatre autres ouvriers. Un cinquième ouvrier a été condamné au paiement d’une lourde amende.
De nombreux éléments indiquent que ce procès ne s’est pas déroulé correctement et que ces syndicalistes ont été injustement condamnés.
Willy Thijs, Secrétaire général de la Confédération mondiale du travail, a vivement protesté contre le tour dramatique pris par ces événements auprès du Premier ministre du Maroc, monsieur Driss Jettou. Le Secrétaire général de la CMT a insisté sur le respect des libertés syndicales et des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT). La CMT exige la libération immédiate des dirigeants syndicaux et des ouvriers, condamnés et emprisonnés injustement.
aucune denonciation de ce crime barbare contre des ouvriers innocents ou bien ces pauvres ne sont pas connus donc ils méritent pas ni petition ni même un message de sympathie. heureusement que les gouars sont là pour faire le boulot. merci les gouras chapo bas!
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