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2002nidal a écrit:
tous le monde connait la situation des marins marocains bloqués dans différents navires en France a séte ou en Espagne,ces femmes et ces hommes qui sont en détresse et qui ont déclaré sur le journal midi libre qu ils ne touchent plus de salaire depuis des mois et qu ils souffrent du froid et de manque de nourriture.
la réaction des médias marocaines est presque inexistante sur ce sujet à part yabiladi et assabah,les hommes politiques marocains n ont fait aucune déclaration de nature à redonner espoir à ces marins et leur familles.
ces navires vont être vendu aux en chers au poids de la ferraille,ce qui ne couvre même pas les arriérés de gasoil.
que vont devenirs ces marins?
ne méritent t ils pas le soutien des MRE? après des années de services pour nous faciliter les voyages.
il est temps de réagir et d interpeler les responsables sur cette tragédie maritime.
merci a tous ceux qui de prés ou de loin peuvent mettre la lumière sur ce sujet, la flotte marocaine est en péril.
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Mais comment l’exploitation, en monopole, depuis 1975, de la ligne entre la France et le Maroc atelle pu connaître de tels ratés ? Hormis les raisons inhérentes à la gestion de la compagnie privée issue du rachat, il y a 3 ans, de la Comanav par la Comarit (et le fait que cette dernière aurait payé très cher les bateaux un temps passés entre les mains de CMACGM ), la conception même des navires assurant cette ligne ferait peser bien des doutes sur la viabilité de l’affaire. a écrit:
l article de midi libre ci dessus ,même s il ne dit pas tout ,conforte les dire de cet employé
la Comarit, qui détient 50 pr cent des parts de la Comanav, revient au milliardaire Samir Abdelmoula qui s’est converti à l’islamisme « pjdiste » l’été dernier après avoir essayé de ramer au sein du PAM.
aujourd’hui on a des hommes et des femmes coincés dans un amas de ferraille,malgré l exemplarité de leur patience,il faut que l armateur paient ces marins qui sans argent ,ne peuvent même pas sortir pour changer d air et se changer les idées.aller dans un café ou manger dans un resto
leur dernière sortie était pour se rendre au journal local pour exprimer leur désarrois.
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Humbles, calmes, déterminés. Hier, Najat, Abdeljalhil, Mohamed, Karim et Haddou ont poussé la porte de la rédaction de Midi Libre. Ils sont hôtesse, matelot-timonier, maître d’hôtel ou encore mécaniciens sur deux des trois ferries marocains bloqués dans le port. Et particulièrement courageux. Trouver une solution Assez pour avoir formulé, au nom de leurs collègues, une demande d’assistance auprès des syndicats FO et ITF afin de trouver une solution négociée à leurs problèmes. Et une protection contre d’éventuelles représailles une fois le contentieux réglé, et la ligne “redémarrée”. C’est qu’ils ne demandent pas autre chose, les 220 marins, que de reprendre le travail. Malgré des conditions qui, notamment sur les anciens bateaux de la compagnie nationale (le Marrakech et le Bni Nsar), n’ont fait que se dégrader en trois ans - plus une pièce de rechange ; six femmes de ménage (contre 12 avant la privatisation) pour 500 passagers. Ils tiennent à leur emploi, et à leur boîte. Ce dont on se doutait un peu en observant le mouvement de résistance pacifique qui a pris corps ces dernières semaines dans l’antre de bateaux glacés, parfois privés de chauffage, et de sanitaires. Des navires dans lesquels des hommes occupent tous les jours, des “cellules” situées sous la ligne de flottaison, sans lumière. "On ne fait pas la mendicité" "On ne fait pas la mendicité, nous assurent les “délégués”. Ce n’est pas nous qui avons bloqué notre outil de travail. Mais on est prêts à rester un an ici, on ne descendra du bateau qu’une fois nos arriérés de salaires réglés, ou alors dans un cercueil…" À demi-mot, l’un d’entre-eux évoque une grève de la faim. Depuis quelques jours, l’armateur pourvoit à nouveau au ravitaillement en vivres, et en gazole. Un lien ténu, certes, mais qui porte les espoirs d’une solution négociée. D’une solution à l’issue de laquelle ils pourraient reprendre leur vie d’avant, et repartir, avec les bateaux. Sur la ligne Sète-Tanger, "le carnet de commandes est plein", assurent-ils. Du reste, le Bni Nsar comme le Marrakech ne vaudraient rien sans eux. Une étude d’un bureau Veritas estime en effet les ferries (Biladi compris) au prix de la ferraille, soit 5,1 M€. Pas de quoi payer l’ardoise de fioul. Comme quoi, là encore, il n’y a de richesses que d’hommes. a écrit:
quand j entend le mot cercueil et gréve de faim seulement pour être payé pour un travail accompli ,j ai mal pour eux
pour ce qu on peut faire?
on va commencer par ou ?
Les crédits impayés des marins qui vont devoir faire face aux agios,?
les enfants ;qui on ne sait pas si ils ont a manger ou pas?
Les loyers des marins n ont payés et risquent d être expulsé(au Maroc pas de trêve hivernale)
les relations des femmes et hommes avec leur conjoints?
le moral des marins?
Trouver un autre travail ?
franchement je suis perdu pour ce qu on peu faire pour ces marins a part mettre la pression sur l armateur pour les payer
et si il ne cède pas voir si il y a une procédure juridique d urgence
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Comarit-Comanav: Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! La saisie des bateaux de Comarit-Comanav a entrainé une série de malheurs sur les deux compagnies maritimes . Entre dettes colossales, redevances envers les clients, risque de vente aux enchères de leurs ferries et conflit social, Comarit-Comanav sont toujours dans l’impasse. Alors que le dernier délai de paiement de leurs créances a expiré le 5 février courant, aucune annonce n’a encore été faite par rapport à l’issue du litige. Mais cette situation aussi enchevêtrée et complexe que dramatique ne semble pas constituer un souci majeur pour les responsables de ces compagnies qui, dédaignant les conditions dramatiques dans lesquelles vivent leurs personnels, officiers et marins, pour n’évoquer que ce volet social, continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions. Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! Les marins, notamment de Tanger et de Casablanca, au service des deux compagnies maritimes Comarit et Comanav, profondément lésés dans leurs droits légitimes à la suite de la crise financière aigue qui frappe de plein fouet leurs compagnies, se succèdent continuellement à la place des Nations à Tanger, pour manifester devant le siège de Comarit-Comanav, revendiquant le retour de leurs acquis tels que l’application de la réglementation; le paiement des salaires et des primes gelés depuis plusieurs mois ; la régularisation de leur situation vis-à-vis de la Caisse des retraites « CIMR » et de la Caisse nationale de sécurité sociale «CNSS», la continuité des activités de la compagnie Comanav ferry ; l’application de la règle de disponibilité du personnel navigant en attente d’embarquement, une fois leurs congés liquidés ; et le remboursement des prêts bancaires du mois de janvier 2012 à l’ensemble du personnel, entre autres revendications légitimes. A cette fin, un protocole d’accord a été signé le 1er février courant, d’une part, par la Compagnie Comanav ferry représentée par MM. Youssef Abdelmoula et Abdelmajid Lkandouchi, et d’autre part, par MM. Mohamed Chamchati, Saïd Lourini et Mustapha Marhoum au nom duSyndicat « Union marocaine du travail (UMT). Or, il semblerait que les deux signataires représentant la compagnie n’aurait aucun pouvoir de décision, ce qui donnerait au document signé une valeur plutôt « null and void » (nulle et non avenue), notamment qu’un précédent accord similaire avait été déjà signé le 20 décembre 2011 et aucune suite n’y a été donnée à ce jour. Dès lors, on est en droit de se demander si les patrons de Comarit-Comanav ne seraient-ils pas seulement en train de « berner » le syndicat pour gagner du temps, sachant l’éventualité de plus en plus probable de la vente aux enchères des trois navires de transport de passagers, le « Marrakech » , « Le Biladi » et le « Béni N’sar » en saisie conservatoire, les deux premiers au port français de Sète et le troisième, au port espagnol d’Algésiras. D’autre part, des salariés qui affirment avoir été abusivement licenciés ont observé aussi des sit-in à la place des Nations et, tout récemment devant le Parlement et les locaux du ministère de la Justice. Ainsi donc, les manifestations des marins devant le siège de Comarit-Comanav se suivent et se ressemblent depuis plusieurs semaines et certains salariés et leurs familles vivent actuellement dans des conditions dramatiques. Outre, donc, une situation financière désastreuse, les compagnies Comarit- Comanav sont également confrontées à un profond conflit social, notamment que les malheurs du personnel de ces deux compagnies ne s’arrêtent pas là puisque la situation des 260 marins des navires marocains de la Comarit et de la Comanav bloqués à Sète où depuis un mois et demi, rien n\'a bougé et la situation semble être en train de s\'enliser davantage, les marins n\'ayant pas pu regagner le Maroc. Les services de l\'État français leur fournissent des vivres et du fuel pour se chauffer, mais la précarité de cette situation inquiète les autorités et la communauté maritime au point que M. Thierry Mariani, ministre français des Transports, a saisi son homologue marocain M. Abdelaziz Rabbah, pour trouver une solution à ce problème. D’autre part, les syndicats appellent les autorités françaises et marocaines à réagir : « Cet état de choses a suscité le mécontentement au sein des professionnels marins et des syndicats qui sont en grande détresse », s’indigne M. Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat français «Force Ouvrière (FO) ». Pour M. Alain Cwick, secrétaire général dudit syndicat, « C’est inadmissible ! ». Le syndicat FO a publié un communiqué de presse où il dénonce « les conditions de vie déplorables des professionnels marocains : pas ou plus d’eau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus d’électricité. Les marins et officiers sont ainsi entassés sur les trois navires sans nourriture, sans eau, sans chauffage en plein hiver alors que le thermomètre descend régulièrement à moins 3°C », explique le communiqué. Ces hommes pris en otage se posent des questions : ils ne comprennent pas pourquoi ils sont dans ces conditions depuis tout ce temps, sans information concrète sur la fin de leur calvaire. Plusieurs n\'ont plus d\'argent, puisqu’ils « n’ont pas été payés depuis 3 mois et que les cotisations sociales ne le sont pas depuis trois ans », dénonce de le communiqué de FO. Le syndicat fait appel aux autorités françaises et marocaines. « J’ai vu la Consule générale du Maroc à Montpellier, Mme Soraia Jabry. Elle m\'a dit : « Que voulez-vous que je fasse ? Je vais essayer…», affirme M. Cwick. Des pères de familles bloqués à Sète témoignent de leur sort : «Ici nous crevons de froid et là-bas ( au Maroc) , nos enfants meurent de faim. Nous sommes tous dans des situations économiques difficiles. Des enfants sont retirés de l\'école faute de paiement. Et puis il y a les acquis que la Comanav a supprimé à partir de 2009, les primes en cash, un quota d\'employés autorisés à participer au pèlerinage », déplore ce matelot de 57 ans, qui a trente-cinq ans de navigation sur le pont des navires de la Comanav, et qui est très inquiet pour le devenir de sa famille et de ses cinq enfants.. Si certains acceptent de s’adresser aux médias, d’autres, par contre restent sur leurs gardes, mais expriment tout de même leur ras-le-bol. « Ici tout le monde va mal. Il y’a des gens qui s’énervent. Certains ne trouvent pas le sommeil. Il y en a aussi qui sont diabétiques et qui ont besoin de traitement, mais comment faire? Les gens sont désespérés, ils ont beaucoup de pensées négatives». Autre témoignage : «Nous demandons toujours nos salaires. Nous ne pouvons pas quitter les bateaux. Les Français ont beaucoup réagi pour nous venir en aide. Les Marocains nous mentent toujours. Depuis le début, ils ne nous disent rien. Les gens du consulat marocain sont venus sur les bateaux, mais ils n’ont pas voulu collaborer avec nous. Ce sont les Français qui nous aident. Ce qui se passe actuellement affecte toute la ville. Le port aussi est en chômage technique. Ils ont réduit le personnel au niveau des policiers. La France veut une solution rapide à cette situation ». Selon un officier également bloqué en France, Comarit – Comanav font des « transactions pas claires. Il y a quelque chose qui cloche. En été, les bateaux sont pleins, tellement pleins qu’on renvoie des clients pour les prochains départs . Les bateaux sont souvent pleins à craquer. Chaque client paye 600 euros. On gagne 1 milliard en 30 jours, mais où passe cet argent ? La compagnie ne veut pas donner une étude claire sur l’état de la société. Abdelmoula a fait ce qu’il voulait de la société. Vous vous rendez compte, les tickets sont achetés à l’agence de la Comarit et les passagers sont embarqués par la Comanav. Sur les papiers ils écrivent des choses, mais ce n’est pas ce qui se fait en réalité ». A l\'heure actuelle, les bateaux sont toujours sous saisie conservatoire et Comanav-Comarit n\'a pas encore réglé ses créances dont le montant global s\'élève à près de 5 millions d\'euros. Depuis que la vente aux enchères de ces bateaux est probable, les responsables ne se sont plus adressés aux médias, et la commission interministérielle chargée de sauver la compagnie encore moins. Officiellement, nul ne sait où en est vraiment l’affaire. Pour des représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), impliquées dans cette crise, la lecture de ce malaise est simple : la «Comanav Ferry est une société en voie de liquidation». On a certes parlé d’un plan de sauvetage pour trouver une sortie de crise pour éviter que les saisies conservatoires soient définitives, mais les banques qui sont disposées à sauver Comanav Ferry de sa mauvaise passe, exigent des garanties de l’Etat. Or, le gouvernement ne peut cautionner un tel financement, surtout qu’il s’agit d’une entreprise privée. La priorité du management serait de «récupérer ces navires, redresser la situation, remettre l’exploitation à son meilleur niveau en vue de l’opération transit 2012 et revoir la gouvernance de l’entreprise. La question est de savoir quand et comment pourra-t-on sortir de cette crise où on ne voit pas encore le bout du tunnel. Dans toute cette histoire dramatique, les patrons de Comarit-Comanav semblent considérer que « La fête est chez les voisins » comme dirait le proverbe marocain « Al 3arss 3and jirane » . En effet, Abdelmoula et fils ne semblent pas s’en faire outre-mesure et continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions, alors que leur entreprise bat de l’aile… Plus que l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! Abdelhaq BAKHAT a écrit:
Si la piste d’une reprise de la ligne par l’Italien GNV se confirme, il faudra “stocker” les ferries ailleurs. Ça risque de coincer. Les services de police sont prévenus : les marins qui nous ont mandatés s’opposeront à tout déplacement des navires dans l’enceinte du port tant que leurs salaires n’auront pas été réglés". On ne saurait être plus clair. Alors que depuis hier, les quelques 200 marins de la Comanav ferries-Comarit bloqués à Sète attendent une décision “imminente” venant du Maroc, le représentant d’ITF, Lilian Torrès, est sceptique sur ce que pourrait être la réaction de ceux qui ont mandaté le Syndicat international des transports pour défendre leur cause. Notamment si la solution retenue est celle de la location de la ligne à une autre compagnie (*) , ce qui conduirait automatiquement l’EPR Port sud de France à vouloir libérer les quais. D’autant que selon un proche du dossier, "Citation
Les marins s’opposeront à ce que l’on déplace les bateaux" a écrit: