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la souffrance de nos marins
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19 février 2012 12:14
tous le monde connait la situation des marins marocains bloqués dans différents navires en France a séte ou en Espagne,ces femmes et ces hommes qui sont en détresse et qui ont déclaré sur le journal midi libre qu ils ne touchent plus de salaire depuis des mois et qu ils souffrent du froid et de manque de nourriture.
la réaction des médias marocaines est presque inexistante sur ce sujet à part yabiladi et assabah,les hommes politiques marocains n ont fait aucune déclaration de nature à redonner espoir à ces marins et leur familles.
ces navires vont être vendu aux en chers au poids de la ferraille,ce qui ne couvre même pas les arriérés de gasoil.
que vont devenirs ces marins?
ne méritent t ils pas le soutien des MRE? après des années de services pour nous faciliter les voyages.
il est temps de réagir et d interpeler les responsables sur cette tragédie maritime.
merci a tous ceux qui de prés ou de loin peuvent mettre la lumière sur ce sujet, la flotte marocaine est en péril.
ce n est pas la peur de la peine qui rend l homme bon,mais l amour de la justice[color=#0033CC][/color]
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19 février 2012 16:31
Citation
2002nidal a écrit:
tous le monde connait la situation des marins marocains bloqués dans différents navires en France a séte ou en Espagne,ces femmes et ces hommes qui sont en détresse et qui ont déclaré sur le journal midi libre qu ils ne touchent plus de salaire depuis des mois et qu ils souffrent du froid et de manque de nourriture.
la réaction des médias marocaines est presque inexistante sur ce sujet à part yabiladi et assabah,les hommes politiques marocains n ont fait aucune déclaration de nature à redonner espoir à ces marins et leur familles.
ces navires vont être vendu aux en chers au poids de la ferraille,ce qui ne couvre même pas les arriérés de gasoil.
que vont devenirs ces marins?
ne méritent t ils pas le soutien des MRE? après des années de services pour nous faciliter les voyages.
il est temps de réagir et d interpeler les responsables sur cette tragédie maritime.
merci a tous ceux qui de prés ou de loin peuvent mettre la lumière sur ce sujet, la flotte marocaine est en péril.

[www.midilibre.fr]
s
19 février 2012 17:10
il faudra élargir votre horizon,croyez vous que l'état marocain ne s'intérèsse pas à cette affaire parce qu'il n'en parle pas, c'est bien mal connaitre votre pays (si vous êtes Marocain bien sur) le ministre des transports et de l'équipement avec les responsables de la comarit comanav tentent de trouver une sortie de crise à cette situation, car il ne faut pas oublier que le consortium Comarit comprend également des parts étrangères (CGM CMA) Francais qui ont gardé le frêt Comanav et des actionnaires marocains également donc l'état ne peut quand même pas prendre en charge les actionnaires étrangers .
La comarit étant de plus une société privée ,si l'état intervient ce sera pour permettre de mettre en place la saison transit 2012 .
Pour votre gouverne il n'y a pas que yabiladi ,ou le midi libre ,ou assabah qui en parlent je vous suggère de lire :
Le journal de Tanger
Marine news
L'économiste.ma
etc.etc.
Bien sur et je suis d'accord avec vous que cette situation est difficile pour ces marins et leur famille ,et je suis de tout coeur avec eux mais est ce que cela suffit ,ai- je lu quelque part une idée une proposition pour les aider ou sur ce que nous pourrions faire ! NON et pourtant ces hommes et ces femmes se dévouent pour que vos voyages vous soient le plus agréables possibles avec les moyens du bord. réfléchissons un peu car pour certain la critique est facile et l'action est difficile
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19 février 2012 18:23
vous voulez dire que l état s occupe bien du problème,j espère que vous avez raison malgré mes doutes,l état doit saisir les avoirs de la comarit comanav ,payer les marins ,les crédits de fuel et trouver un repreneur citoyen et responsable.
vous allez me dire ,mais ou est ce qu il va trouver l argent?
JE VOUS REPONDREZ LISEZ CET ARTICLE CI DESSOUS

La compagnie marocaine de transport maritime Comarit-Comanav continue à faire parler d’elle. Après l’affaire des deux bateaux saisis à Sète, en France, c’est un ancien employé de la Compagnie marocaine de navigation (Comanav), auparavant propriété de l’Etat, qui tire la sonnette d’alarme. D’après lui, si la société se retrouve aujourd’hui au bord de la faillite, c’est à cause de certains responsables de la société qui auraient détourné dans le passé la somme de 860 millions de dirhams.

M.I., un ancien employé de la Compagnie marocaine de navigation (Comanav), vient d’adresser un courrier bien garni au procureur général. Un courrier qui risque de porter davantage préjudice à la compagnie de transport maritime, actuellement au bord de la faillite.

Dans son courrier, cet ancien employé qui dit avoir passé une vingtaine d’années au service de la Comanav, dénonce de graves dysfonctionnements au sein de la direction de la compagnie maritime marocaine. Il accuse, en effet, plusieurs responsables de la Comanav, sans pour autant citer leurs noms, d’avoir détourné dans le passé la somme de 86 milliards de centimes, soit 860 millions de dirhams.

140 millions de dirhams envolés lors de l’acquisition de deux navires?

D’après lui, la société maritime, qui était détenue auparavant par l’Etat avant sa privatisation en 2007, aurait procédé à de « gros » détournements de fonds à cette époque, lors de l’opération d’acquisition de deux navires, à savoir le« Ouadi Zir » et le « Ouadi Dahab », rapporte le quotidien arabophone Assabah, dans son édition d’aujourd’hui, mardi 14 février. Il affirme que la Comarit a procédé à l’achat de ces deux bateaux pour la somme de 190 millions de dirhams chacun, en déclarant sur les documents officiels une somme nettement plus supérieure, à savoir 260 millions de dirhams. M.I. accuse en réalité, certains responsables d’avoir dérobé, lors de cette opération, quelques 140 millions de dirhams.

Mais ce n’est pas tout. Le même employé affirme également que certains responsables avaient pour habitude de vendre des navires se trouvant dans un très bon état, pour les louer par la suite à leurs propriétaires avec l’argent en devises.

Plusieurs anciens employés de la Comanav pourraient ainsi comparaitre prochainement devant la justice marocaine, croit savoir le quotidien. Ce qui est sûr c’est que les malheurs de la compagnie maritime sont loin d’être finis.
Z
19 février 2012 18:54
Salam, je prenais régulièrement l'une ou l'autre des deux compagnie et je trouve regrettable qu'on puisse arrivé à cette situation que connait ce groupe, espérant voir un horizon beaucoup plus éclairci pour leurs avenir.
s
20 février 2012 11:03
d'après ce que je constate c'est le même et unique employé de la comanav,qui avance des choses (bizarre) ils sont pourtant nombreux,il est resté 20 ans à la comanav,qu'est ce que cela à voir avec la comarit il n'y a pas 20 ans que la comarit possède une partie de la comanav,la comanav avait été achetée frêt et voyageurs par la CMA CGM compagnie francaise spécialisée dans le transport du frêt ,compagnie qui a revendue à l'espagne la comanav voyageurs et qui elle l'a repassée à la comarit ,il ne faut pas tout mélanger qu'il y ai des trafics intérieur tout le monde en est conscient ,le marché des affaires est un marché opaque vous croyez qu'en Europe il n'y a rien de louche vous pensez que tout est clair en France,ce que la comanav à fait dans le temps la comarit n'a rien à voir dedans ,la comanav avait le monopole avec un contrat de 20 ans sur la ligne Sète Tanger qelle faisait avec le premier ferrie l'Agadir une poubelle ambulante,puis avec le Marrakech,quand le monopole de 20 ans s'est terminé la comarit ayant acheté le bateau le Liberté qui faisait la Corse et renommé Le Biladi a pu faire la ligne mais cela ne fait pas 20 ans,
pour ce qui est de l'état marocain je puis vous assurer qu'il s'accupe de cette affaire croyez moi,ce n'est pas facile de renoncer à voir le drapeau Marocain flotter dans le port de Sète et pourtant je ne suis pas Marocain
mais vous n'avez pas répondu à ma question (toujours pareil) : ai-lu quelque part une idée une proposition pour les aider,ou sur ce que nous pourrions faire NON , à bon entendeur salut
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20 février 2012 14:02
Citation
Mais comment l’exploitation, en monopole, depuis 1975, de la ligne entre la France et le Maroc atelle pu connaître de tels ratés ? Hormis les raisons inhérentes à la gestion de la compagnie privée issue du rachat, il y a 3 ans, de la Comanav par la Comarit (et le fait que cette dernière aurait payé très cher les bateaux un temps passés entre les mains de CMACGM ), la conception même des navires assurant cette ligne ferait peser bien des doutes sur la viabilité de l’affaire. a écrit:

l article de midi libre ci dessus ,même s il ne dit pas tout ,conforte les dire de cet employé

la Comarit, qui détient 50 pr cent des parts de la Comanav, revient au milliardaire Samir Abdelmoula qui s’est converti à l’islamisme « pjdiste » l’été dernier après avoir essayé de ramer au sein du PAM.

aujourd’hui on a des hommes et des femmes coincés dans un amas de ferraille,malgré l exemplarité de leur patience,il faut que l armateur paient ces marins qui sans argent ,ne peuvent même pas sortir pour changer d air et se changer les idées.aller dans un café ou manger dans un resto

leur dernière sortie était pour se rendre au journal local pour exprimer leur désarrois.

Citation
Humbles, calmes, déterminés. Hier, Najat, Abdeljalhil, Mohamed, Karim et Haddou ont poussé la porte de la rédaction de Midi Libre. Ils sont hôtesse, matelot-timonier, maître d’hôtel ou encore mécaniciens sur deux des trois ferries marocains bloqués dans le port. Et particulièrement courageux. Trouver une solution Assez pour avoir formulé, au nom de leurs collègues, une demande d’assistance auprès des syndicats FO et ITF afin de trouver une solution négociée à leurs problèmes. Et une protection contre d’éventuelles représailles une fois le contentieux réglé, et la ligne “redémarrée”. C’est qu’ils ne demandent pas autre chose, les 220 marins, que de reprendre le travail. Malgré des conditions qui, notamment sur les anciens bateaux de la compagnie nationale (le Marrakech et le Bni Nsar), n’ont fait que se dégrader en trois ans - plus une pièce de rechange ; six femmes de ménage (contre 12 avant la privatisation) pour 500 passagers. Ils tiennent à leur emploi, et à leur boîte. Ce dont on se doutait un peu en observant le mouvement de résistance pacifique qui a pris corps ces dernières semaines dans l’antre de bateaux glacés, parfois privés de chauffage, et de sanitaires. Des navires dans lesquels des hommes occupent tous les jours, des “cellules” situées sous la ligne de flottaison, sans lumière. "On ne fait pas la mendicité" "On ne fait pas la mendicité, nous assurent les “délégués”. Ce n’est pas nous qui avons bloqué notre outil de travail. Mais on est prêts à rester un an ici, on ne descendra du bateau qu’une fois nos arriérés de salaires réglés, ou alors dans un cercueil…" À demi-mot, l’un d’entre-eux évoque une grève de la faim. Depuis quelques jours, l’armateur pourvoit à nouveau au ravitaillement en vivres, et en gazole. Un lien ténu, certes, mais qui porte les espoirs d’une solution négociée. D’une solution à l’issue de laquelle ils pourraient reprendre leur vie d’avant, et repartir, avec les bateaux. Sur la ligne Sète-Tanger, "le carnet de commandes est plein", assurent-ils. Du reste, le Bni Nsar comme le Marrakech ne vaudraient rien sans eux. Une étude d’un bureau Veritas estime en effet les ferries (Biladi compris) au prix de la ferraille, soit 5,1 M€. Pas de quoi payer l’ardoise de fioul. Comme quoi, là encore, il n’y a de richesses que d’hommes. a écrit:

quand j entend le mot cercueil et gréve de faim seulement pour être payé pour un travail accompli ,j ai mal pour eux

pour ce qu on peut faire?
on va commencer par ou ?
Les crédits impayés des marins qui vont devoir faire face aux agios,?
les enfants ;qui on ne sait pas si ils ont a manger ou pas?
Les loyers des marins n ont payés et risquent d être expulsé(au Maroc pas de trêve hivernale)
les relations des femmes et hommes avec leur conjoints?
le moral des marins?
Trouver un autre travail ?
franchement je suis perdu pour ce qu on peu faire pour ces marins a part mettre la pression sur l armateur pour les payer
et si il ne cède pas voir si il y a une procédure juridique d urgence
s
20 février 2012 17:53
2002nidal je sais j'ai lu comme vous cet article sur le midi libre comme vous j'ai lu yawning smileyn ne descendra du bateau qu'un fois nos arriérés de salaire payés ou dans un cerceuil (sur la photo ils ne sont pas sur le bateau) bref,la situation est sutout difficile pour les marins du Marrakech et du bni nsar de la comanav ( si je ne me trompe pas ce sont eux qui manifestent) mais plus confortable pour ceux du biladi quoiqu'il en soit comme dit l'article ils sont de nouveau ravitaillés en gasoil et en vivres ce qui laisse supposer L 'ESPOIR D'UNE SOLUTION NEGOCIEE .
vous ne saurez jamais le fond excact de ce qui se trame, mais je vous demande de croire en ce que je vous ai dis avant
si vous voulez contactez moi par MP,
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23 février 2012 12:04
Citation
Comarit-Comanav: Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! La saisie des bateaux de Comarit-Comanav a entrainé une série de malheurs sur les deux compagnies maritimes . Entre dettes colossales, redevances envers les clients, risque de vente aux enchères de leurs ferries et conflit social, Comarit-Comanav sont toujours dans l’impasse. Alors que le dernier délai de paiement de leurs créances a expiré le 5 février courant, aucune annonce n’a encore été faite par rapport à l’issue du litige. Mais cette situation aussi enchevêtrée et complexe que dramatique ne semble pas constituer un souci majeur pour les responsables de ces compagnies qui, dédaignant les conditions dramatiques dans lesquelles vivent leurs personnels, officiers et marins, pour n’évoquer que ce volet social, continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions. Plus que de l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! Les marins, notamment de Tanger et de Casablanca, au service des deux compagnies maritimes Comarit et Comanav, profondément lésés dans leurs droits légitimes à la suite de la crise financière aigue qui frappe de plein fouet leurs compagnies, se succèdent continuellement à la place des Nations à Tanger, pour manifester devant le siège de Comarit-Comanav, revendiquant le retour de leurs acquis tels que l’application de la réglementation; le paiement des salaires et des primes gelés depuis plusieurs mois ; la régularisation de leur situation vis-à-vis de la Caisse des retraites « CIMR » et de la Caisse nationale de sécurité sociale «CNSS», la continuité des activités de la compagnie Comanav ferry ; l’application de la règle de disponibilité du personnel navigant en attente d’embarquement, une fois leurs congés liquidés ; et le remboursement des prêts bancaires du mois de janvier 2012 à l’ensemble du personnel, entre autres revendications légitimes. A cette fin, un protocole d’accord a été signé le 1er février courant, d’une part, par la Compagnie Comanav ferry représentée par MM. Youssef Abdelmoula et Abdelmajid Lkandouchi, et d’autre part, par MM. Mohamed Chamchati, Saïd Lourini et Mustapha Marhoum au nom duSyndicat « Union marocaine du travail (UMT). Or, il semblerait que les deux signataires représentant la compagnie n’aurait aucun pouvoir de décision, ce qui donnerait au document signé une valeur plutôt « null and void » (nulle et non avenue), notamment qu’un précédent accord similaire avait été déjà signé le 20 décembre 2011 et aucune suite n’y a été donnée à ce jour. Dès lors, on est en droit de se demander si les patrons de Comarit-Comanav ne seraient-ils pas seulement en train de « berner » le syndicat pour gagner du temps, sachant l’éventualité de plus en plus probable de la vente aux enchères des trois navires de transport de passagers, le « Marrakech » , « Le Biladi » et le « Béni N’sar » en saisie conservatoire, les deux premiers au port français de Sète et le troisième, au port espagnol d’Algésiras. D’autre part, des salariés qui affirment avoir été abusivement licenciés ont observé aussi des sit-in à la place des Nations et, tout récemment devant le Parlement et les locaux du ministère de la Justice. Ainsi donc, les manifestations des marins devant le siège de Comarit-Comanav se suivent et se ressemblent depuis plusieurs semaines et certains salariés et leurs familles vivent actuellement dans des conditions dramatiques. Outre, donc, une situation financière désastreuse, les compagnies Comarit- Comanav sont également confrontées à un profond conflit social, notamment que les malheurs du personnel de ces deux compagnies ne s’arrêtent pas là puisque la situation des 260 marins des navires marocains de la Comarit et de la Comanav bloqués à Sète où depuis un mois et demi, rien n\'a bougé et la situation semble être en train de s\'enliser davantage, les marins n\'ayant pas pu regagner le Maroc. Les services de l\'État français leur fournissent des vivres et du fuel pour se chauffer, mais la précarité de cette situation inquiète les autorités et la communauté maritime au point que M. Thierry Mariani, ministre français des Transports, a saisi son homologue marocain M. Abdelaziz Rabbah, pour trouver une solution à ce problème. D’autre part, les syndicats appellent les autorités françaises et marocaines à réagir : « Cet état de choses a suscité le mécontentement au sein des professionnels marins et des syndicats qui sont en grande détresse », s’indigne M. Jean Claude Mailly, secrétaire général du syndicat français «Force Ouvrière (FO) ». Pour M. Alain Cwick, secrétaire général dudit syndicat, « C’est inadmissible ! ». Le syndicat FO a publié un communiqué de presse où il dénonce « les conditions de vie déplorables des professionnels marocains : pas ou plus d’eau douce, manque de nourriture, plus de chauffage, plus d’électricité. Les marins et officiers sont ainsi entassés sur les trois navires sans nourriture, sans eau, sans chauffage en plein hiver alors que le thermomètre descend régulièrement à moins 3°C », explique le communiqué. Ces hommes pris en otage se posent des questions : ils ne comprennent pas pourquoi ils sont dans ces conditions depuis tout ce temps, sans information concrète sur la fin de leur calvaire. Plusieurs n\'ont plus d\'argent, puisqu’ils « n’ont pas été payés depuis 3 mois et que les cotisations sociales ne le sont pas depuis trois ans », dénonce de le communiqué de FO. Le syndicat fait appel aux autorités françaises et marocaines. « J’ai vu la Consule générale du Maroc à Montpellier, Mme Soraia Jabry. Elle m\'a dit : « Que voulez-vous que je fasse ? Je vais essayer…», affirme M. Cwick. Des pères de familles bloqués à Sète témoignent de leur sort : «Ici nous crevons de froid et là-bas ( au Maroc) , nos enfants meurent de faim. Nous sommes tous dans des situations économiques difficiles. Des enfants sont retirés de l\'école faute de paiement. Et puis il y a les acquis que la Comanav a supprimé à partir de 2009, les primes en cash, un quota d\'employés autorisés à participer au pèlerinage », déplore ce matelot de 57 ans, qui a trente-cinq ans de navigation sur le pont des navires de la Comanav, et qui est très inquiet pour le devenir de sa famille et de ses cinq enfants.. Si certains acceptent de s’adresser aux médias, d’autres, par contre restent sur leurs gardes, mais expriment tout de même leur ras-le-bol. « Ici tout le monde va mal. Il y’a des gens qui s’énervent. Certains ne trouvent pas le sommeil. Il y en a aussi qui sont diabétiques et qui ont besoin de traitement, mais comment faire? Les gens sont désespérés, ils ont beaucoup de pensées négatives». Autre témoignage : «Nous demandons toujours nos salaires. Nous ne pouvons pas quitter les bateaux. Les Français ont beaucoup réagi pour nous venir en aide. Les Marocains nous mentent toujours. Depuis le début, ils ne nous disent rien. Les gens du consulat marocain sont venus sur les bateaux, mais ils n’ont pas voulu collaborer avec nous. Ce sont les Français qui nous aident. Ce qui se passe actuellement affecte toute la ville. Le port aussi est en chômage technique. Ils ont réduit le personnel au niveau des policiers. La France veut une solution rapide à cette situation ». Selon un officier également bloqué en France, Comarit – Comanav font des « transactions pas claires. Il y a quelque chose qui cloche. En été, les bateaux sont pleins, tellement pleins qu’on renvoie des clients pour les prochains départs . Les bateaux sont souvent pleins à craquer. Chaque client paye 600 euros. On gagne 1 milliard en 30 jours, mais où passe cet argent ? La compagnie ne veut pas donner une étude claire sur l’état de la société. Abdelmoula a fait ce qu’il voulait de la société. Vous vous rendez compte, les tickets sont achetés à l’agence de la Comarit et les passagers sont embarqués par la Comanav. Sur les papiers ils écrivent des choses, mais ce n’est pas ce qui se fait en réalité ». A l\'heure actuelle, les bateaux sont toujours sous saisie conservatoire et Comanav-Comarit n\'a pas encore réglé ses créances dont le montant global s\'élève à près de 5 millions d\'euros. Depuis que la vente aux enchères de ces bateaux est probable, les responsables ne se sont plus adressés aux médias, et la commission interministérielle chargée de sauver la compagnie encore moins. Officiellement, nul ne sait où en est vraiment l’affaire. Pour des représentants de l’Union marocaine du travail (UMT), impliquées dans cette crise, la lecture de ce malaise est simple : la «Comanav Ferry est une société en voie de liquidation». On a certes parlé d’un plan de sauvetage pour trouver une sortie de crise pour éviter que les saisies conservatoires soient définitives, mais les banques qui sont disposées à sauver Comanav Ferry de sa mauvaise passe, exigent des garanties de l’Etat. Or, le gouvernement ne peut cautionner un tel financement, surtout qu’il s’agit d’une entreprise privée. La priorité du management serait de «récupérer ces navires, redresser la situation, remettre l’exploitation à son meilleur niveau en vue de l’opération transit 2012 et revoir la gouvernance de l’entreprise. La question est de savoir quand et comment pourra-t-on sortir de cette crise où on ne voit pas encore le bout du tunnel. Dans toute cette histoire dramatique, les patrons de Comarit-Comanav semblent considérer que « La fête est chez les voisins » comme dirait le proverbe marocain « Al 3arss 3and jirane » . En effet, Abdelmoula et fils ne semblent pas s’en faire outre-mesure et continuent à mener leur train de vie fastueux en achetant un building à coup de milliards et des voitures de luxe à des centaines de millions, alors que leur entreprise bat de l’aile… Plus que l’irresponsabilité, c’est de l’inconscience ! Abdelhaq BAKHAT a écrit:
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27 février 2012 20:58
enfin le tribunal a levé la saisie sur les trois bateaux à séte.
je trouve qu on pas été solidaire avec les marins ne serait ce qu avec des mots de soutient sur le forum.
j espère qu ils vont bientôt reprendre le travail,et surtout qu ils soient payés
s
28 février 2012 08:15
2002nidal je n'ai pas été d'accord toujours avec vous je vous avez dis le 20 février de me croire et de me contacter par MP je ne sais pas ce que sera la suite pour l'instant car je n'ai pas eu le temps de suivre la situation merci car vous me donnez un message intéressant je pense pouvoir vous en dire plus dans les heures à venir
s
28 février 2012 09:11
je tenais à vous signaler que seulement une saisie à été levée nous ne sommes pas encore au bout mais c'est un début
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28 février 2012 19:19
salut sey746
l article sur yabiladi dit que l avocat a confirmé la levée de saisie pour les 3 bateaux.
je vais finir par ne plus croire à la presse smoking smiley
j
28 février 2012 19:37
salam , aux dernières nouvelles ils sont toujours "bloqués"
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3 mars 2012 09:05
Contrairement à ce qui était annoncé sur divers sites d’informations marocains, aucune des saisies pesant sur les navires de la Comanav ferries-Comarit, dont trois unités sont toujours bloquées à Sète, ne serait levée à ce jour. Hier, à l’occasion d’une conférence de presse, l’intersyndicale réunie sous l’égide d’ITF (Fédération internationale des transports) a dénoncé à la fois l’inertie du consulat du Maroc et des autorités françaises.

Sur deux navires notamment (le Marrakech et le Bni Nsar), la situation est plus que précaire : peu ou pas de vivres, et peu de gazole. Quelque 200 marins sont concernés et ne savent pas quel sort sera réservé à la compagnie : relance, dépôt de bilan ?
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12 mars 2012 10:29
L’exemplaire sang-froid des marins du Bni Nsar
PATRICE CASTAN
11/03/2012, 11 h 55 | Mis à jour le 11/03/2012, 16 h 53
5 réactions
L’équipage (ici dans le garage fraîchement repeint) tente de lutter contre le désœuvrement.
L’équipage (ici dans le garage fraîchement repeint) tente de lutter contre le désœuvrement. (© D.R)

La Comanav, c’était notre mère, la Comarit, c’est notre belle mère..." (*) Épatant. Bloqués depuis le 4 décembre à Sète, les marins du Bni Nsar trouvent encore l’énergie de plaisanter. Peut-être parce que malgré les arriérés de salaires, le manque de vivres, de carburant, et plus encore de contact physique avec leurs familles, ils travaillent tous les jours à faire comme si de rien n’était.

"Ce n’est pas qu’au Maroc, on ne pourrait pas manifester, mais d’ici, notre parole porte un peu plus"

Tous les jours, à bord du Bni Nsar, 42 marins sont sur le pont comme si le bateau devait lever l’ancre d’un moment à l’autre. Le “quart” est assuré en salle des machines, où se relaient 24 heures sur 24 trois graisseurs et un officier de service ; à la passerelle, une veille est en place de 8 h à midi et de 14 à 18 h ; le bosco et au moins trois matelots arpentent le pont en permanence.

Chacun fait en sorte que le vieux ferry ne pâtisse pas trop de cette escale forcée. Jeudi, le linoléum des couloirs d’accès a été vitrifié et ciré ; dans le garage qui, en temps normal, embarque 300 véhicules, le sol a été “gratté” puis repeint. D’un magnifique bleu Klein. "Mais comme on n’avait ni assez de peinture, ni assez d’antirouille, j’ai fabriqué quelque chose, dans mon labo, confie, malicieux, Mohammed le bosco. Du coup, là-bas, tu vois, c’est un peu moins bleu..."

Haddou, chef mécanicien, se démultiplie en brûlant cigarette sur cigarette. Son souci du jour, c’est la pénurie de gazole qui, encore une fois, se profile. Avec ses équipes, il tente de bricoler un système qui permettra de récupérer le fond de cuve et d’éviter le black out. C’est la grande peur du moment, ça, le black out. Surtout que depuis jeudi, "les hommes sont un peu chamboulés, glisse-t-il. Ils ont appris par internet que le ministre veut lancer un appel d’offre pour une location - temporaire - de la ligne Sète-Nador. Ça leur fait peur." Alors dans le noir...

Du coup on graisse, on vérifie l’état des chaloupes, des systèmes de sécurité. Avec les moyens du bord, le cuistot, et le boulanger, tentent d’améliorer l’ordinaire. "Et pour que personne ne se sente exclu, on met les cigarettes en commun - elles tiennent une sacrée place, les cigarettes. On se relaie pour financer la connexion “3G”. Sur ce bateau, il faut que personne ne manque de rien." On s’épaule, donc, et on pense au pays. "Encore, si on était payés, lâche un matelot. Vous savez, on est des bons, la dernière génération de vrais marins. On a travaillé sur des cargos, porte-conteneurs, vraquiers..." Personne, ici, n’ose envisager un rapatriement avant le dénouement de l’affaire. "Ce n’est pas qu’au Maroc, on ne pourrait pas manifester, mais d’ici, notre parole porte un peu plus." Et si, en fin de compte, il leur faut décrocher, ils ne le feront qu’"après un vote unanime des 1 200 salariés de la compagnie." Dans le bureau d’Abdenaceur, le “directeur de l’hôtellerie”, trône, bienveillant, le portrait de Mohammed VI.



* La Comanav était l’ancienne compagnie, nationale, pour laquelle la plupart de ces marins travaillait déjà avant que sa branche ferries ne soit rachetée par la compagnie privée Comarit.
U
13 mars 2012 07:26
Un navire ou des machines-outils usagés qui ne sont pas utilisés ne valent bel et bien que le prix de la ferraille. C'est même là que se situe l'opportunité.
Les travailleurs d'un tel type de navire devraient échanger leur arriérés contre la propriété du navire Dans certains pays, c'est possible. Comment est-ce en France ?)

Ils disent que les carnets de commande sont pleins: Ils ne devraient donc pas avoir de problème à trouver un prêt pour redémarrer une société qui leur appartiendrait.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
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3 mai 2012 22:43
le problème c est qu il me semble que la France et l Espagne veulent bien que la compagnie comarit comanav coule et le Maroc aussi,veut bien perdre le monopole des lignes maritimes
ce n est pas la peur de la peine qui rend l homme bon,mais l amour de la justice[color=#0033CC][/color]
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4 mai 2012 08:30
Citation
Les marins s’opposeront à ce que l’on déplace les bateaux" a écrit:
Si la piste d’une reprise de la ligne par l’Italien GNV se confirme, il faudra “stocker” les ferries ailleurs. Ça risque de coincer. Les services de police sont prévenus : les marins qui nous ont mandatés s’opposeront à tout déplacement des navires dans l’enceinte du port tant que leurs salaires n’auront pas été réglés". On ne saurait être plus clair. Alors que depuis hier, les quelques 200 marins de la Comanav ferries-Comarit bloqués à Sète attendent une décision “imminente” venant du Maroc, le représentant d’ITF, Lilian Torrès, est sceptique sur ce que pourrait être la réaction de ceux qui ont mandaté le Syndicat international des transports pour défendre leur cause. Notamment si la solution retenue est celle de la location de la ligne à une autre compagnie (*) , ce qui conduirait automatiquement l’EPR Port sud de France à vouloir libérer les quais. D’autant que selon un proche du dossier, "

la Région se fait pressante sur la possibilité de déplacer les navires dans un espace du port où ils seraient moins gênants. Si cela se concrétisait, ce serait vraiment l’enlisement..."

"Les équipages sont très remontés" Lilian Torrès, représentant d’ITF

Bloqués depuis quatre mois (cinq pour le Bni Nsar) dans le port de Sète, les navires de la compagnie et les marins qu’ils abritent sont suspendus à la décision qui pourrait être prise dès ce soir. Trois pistes étaient jusque là évoquées. La première, la reprise temporaire de la ligne par la compagnie Grandi Navi Veloci (GNV), qui assurerait les rotations, avec au moins deux de ses navires, pendant une période indéterminée, semble être celle qui tient la corde. Et qui séduit le plus les autorités portuaires. La seconde est la solution que chacun semblait privilégier il y a quelques jours : la recapitalisation de la Comanav ferries-Comarit par les banques et la CMA-CGM (qui aurait accepté de transformer ses créances en participation). La troisième (et la moins probable ?), serait la mise en place d’un nouveau montage financier par l’actuel propriétaire, qui sauverait ainsi la compagnie.

Ce sont en tout cas "des équipages très remontés", si l’on en croit le syndicat ITF, qui attendent la décision susceptible de tomber ce soir.

Inutile de préciser que toute option permettant aux marins de conserver leur emploi serait un soulagement. Si, en revanche l’option GNV se confirme, un mouvement de colère n’est désormais plus à exclure.

(*) Un appel d’offres avait été lancé en ce sens.
ce n est pas la peur de la peine qui rend l homme bon,mais l amour de la justice[color=#0033CC][/color]
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4 mai 2012 18:41
Les Italiens de GNV exploiteront bien la ligne avec le Maroc
Midi Libre
04/05/2012, 11 h 49 | Mis à jour le 04/05/2012, 15 h 28
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Ferry Bni n Sar.
Ferry Bni n Sar. (VINCENT ANDORRA)

L’information est désormais officielle : les autorités marocaines viennent d’informer l’EPR Port Sud de France (qui gère le port de Sète) que c’est bien l’Italien GNV qui a été retenu à l’issue de l’appel d’offres de mise en location de la ligne entre Sète et le Maroc. Cette location pourrait durer un an.

Il se dit aussi que la liquidation de la Comanav ferries-Comarit, qui l’exploitait jusque-là, sera effective la semaine prochaine. Mais rien d’officiel à ce sujet toutefois.

Depuis hier soir, le ciel s’est assombri un peu plus sur l’avenir de la Comanav ferries-Comarit et les 200 marins bloqués depuis quatre mois sur ses navires dans le port de Sète.

Alors que d’interminables discussions sur une recapitalisation possible de la compagnie se sont ouvertes au début de l’année au Maroc, et n’ont jusque-là pas abouti, onze hauts responsables de la société dirigée par Samir Abdelmoula ont en effet été interpellés jeudi soir à Casablanca.

Dans un même temps, des rumeurs persistantes de dépôt de bilan sont parvenues aux marins. L’Italien GNV (Midi Libre du jeudi 3 mai) était donc candidat pour reprendre la ligne entre Sète et le Maroc, mais pas l’ensemble des personnels bloqués à Sète.

Ces derniers comptent s’opposer à tout déplacement de leurs navires dans la zone portuaire (ce qui offrirait un accès aux navires de GNV) avant une réunion qui doit avoir lieu lundi en présence des syndicats et sous l’égide du préfet.
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