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a écrit:
Suez-Lyonnaise des eaux s’est installée en Bolivie en 1997, dans la foulée des privatisations encouragées par le président de l’époque, M. Sánchez de Lozada. Le marché n’étant pas suffisamment attractif, la Banque mondiale s’associa à la compagnie française, qui finit par prendre la place de l’entreprise étatique Samapa. Dans certains quartiers excentrés, le prix de l’eau grimpa jusqu’à 600 %, et le coût des raccordements au réseau augmenta considérablement, tandis que les cadres dirigeants voyaient leur salaire s’arrondir de 12 500 à 65 000 bolivianos (environ 10 000 dollars) mensuels. D’autre part, les fonctionnaires français d’Aguas del Illimani ne se privaient plus d’afficher leur racisme et leur mépris envers les habitants de l’Altiplano, considérés comme « les pires clients et usagers du monde (2) ».
Les tentatives du mouvement social pour expulser la transnationale ont commencé à la fin de 2004, à l’annonce de la série d’avantages octroyés à l’entreprise par le gouvernement et lui permettant de s’assurer un rendement de 12 %, aux dépens des zones défavorisées et éloignées d’El Alto, jugées non rentables. L’objectif de 15 000 raccordements au réseau de distribution d’eau pour 2004 a donc été ramené à zéro, conduisant le vice-ministre des services et travaux publics, M. José Barragón, à déclarer, le 10 janvier 2005 : « Environ 40 000 familles n’ont pas accès au service de distribution d’eau potable [à El Alto] ; le problème des eaux usées est encore plus grave. Le contrat prévoit, tel qu’il est formulé aujourd’hui, le raccordement au réseau de tous les habitants. Tout ce que nous avons à faire, c’est de le leur demander [à l’entreprise Aguas del Illimani] ; s’ils refusent d’approvisionner cette population parce qu’elle est pauvre, parce qu’elle ne paie pas, ou parce qu’elle n’est pas rentable, nous chercherons un autre distributeur. »
Face à la pression de plus de six cents associations de quartier, le gouvernement de M. Carlos Mesa dut céder et ordonner la rupture du contrat de concession de l’eau à Aguas del Illimani. L’expulsion de la compagnie devint donc légale et effective. La précédente expulsion avait été celle de l’américaine Betchel, en avril 2000 – elle aussi gérait les services d’eau potable et d’eaux usées des villes d’El Alto et de La Paz (3). C’est un nouveau coup porté au modèle libéral, qui avait déjà perdu, en octobre 2003, une de ses figures les plus emblématiques : le président Sánchez de Lozada.
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Krim a écrit:
La question posée insinue que le Maroc appartient à quelqu´un.Ceci me fait penser á un bouquin qui s´appelle " A qui appartient le Maroc ?"
Ssi Bnolwalid:
Connaissez vous le propriètaire ?
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chelhman a écrit:
Comme j'ai dit Hamza, certains secteurs sont plus bénéficiaires que d'autres. Tu te souviens des coûts de télécom au Maroc ? Des délais d'obtention d'une ligne ?
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lâankoud a écrit:
bonjour a tous, le phenomene de la mondialisation touche tous les pays et ca comprends le maroc aussi. encore heureux! lol. c'est inevitable . on ne peut rien contre l'argent; qui voulez vous qui achetent des mastodontes comme les societes que vous avez cite? certainement ni mre ni richards marocains locaux ! alors c'est les multinationales qui le font. et il y a du pour, et il ya du contre. c'est normal. on ne peut pas avoir le beurre , et l'argent du beurre, non ?
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nomad a écrit:
Je crois que certains devraient faire un petit effort et se renseigner sur ce qui se passe dans le monde.