Citation
Mlle_K a écrit:
Bonjour,
J'habitais en région parisienne, seule, durant plusieurs années. Pour des raisons indépendantes de ma volonté (perte de boulot, plus d'allocation chômage, hospitalisation, impossibilité de payer le loyer et les charges de mon appartement) ; j'ai été contrainte (on m'y a forcé puisqu'on a emménagé toutes mes affaires durant mon hospitalisation) de ré-emménager chez mes parents et mes frères dans le Nord.
L'ambiance est particulièrement tendue depuis plusieurs mois. En plus des soucis que j'ai eu avec mon mari, je me retrouve coincée entre deux feux avec ma famille. Tout m'échappe, rien ne va. J'aimerais sortir de cet engrenage. Je n'en peux plus. Chacun fait sa vie. Je stagne.
Quoi qu'il en soit, je cherche à repartir en région parisienne. J'ai postulé à divers endroits. Il me faut d'abord trouver un boulot pour pouvoir chercher de nouveau un appartement.
Je sais que je suis occidentalisée et que c'est ce qui me perdra. Seulement, l'ambiance est catastrophique. J'ignorais réellement que la vie allait prendre une telle tournure avec le covid 19 et ses différents variants.
J'ai réservé une semaine dans une chambre d'hôtel en région parisienne. Je pense que ça me permettra de m'aérer un peu. Même si ce sera éphémère et temporaire. J'ignore où j'irai. J'ignore si j'aurai la force et le courage de sortir visiter les lieux symboliques. J'ignore si c'est une bonne idée de le faire compte tenu de la conjoncture actuelle.
Force est de constater que j'ai toujours été irrémédiablement seule et que je le serai certainement encore longtemps, probablement jusqu'à la fin de ma vie terrestre. Je me sens haïe, détestée, rejetée. Je sais que je ne verrai pas le Paradis. J'ai fait trop de mal. J'ai perdu la foi. Quand je vois ce qui se passe autour de moi, je suis étrangement indifférente comme si cela ne me concernait pas. Je ne suis plus l'actualité. Je ne sais pas ce qui se passe.
Je me suis isolée du monde extérieure, je suis enfermée dans ma chambre depuis plus de deux semaines. Je sors de temps à autres pour les choses quotidiennes. J'essaie de manger, j'ai des nausées, je vomis. J'ai perdu du poids. Pourtant, je n'en ai pas besoin. J'ai déjà perdu suffisamment de poids sans faire le moindre effort.
Hier, mes parents m'ont hurlé dessus, m'ont frappé. Mon père m'a craché au visage (ce n'est pas la première fois.)
J'ai fait du mal à mon mari (même si au départ, c'était typiquement arrangé et que ma mère m'y a forcée.) Elle allait voir les diseuses de bonnes aventures, d'ailleurs. C'est ce qui m'a influencée durant ma vie. L'une a prétexté que je n'allais jamais me marier, que je me contrefichais royalement du mariage. L'autre a insinué que j'allais réussir dans les études et parvenir à devenir ce que je désirais (ce n'est pas réellement le cas puisque j'ai échoué et que le domaine dans lequel j'ai travaillé ne m'a au final pas plu.) Une autre a dit que j'étais indifférente aux divers prétendants qui étaient venus me voir lorsque j'étais en Algérie. Puis elle a insinué qu'ils ne me plaisaient pas et qu'ils me prenaient pour les papiers. J'ai été influencée, c'est vrai. Beaucoup trop par ces charlatans que ma mère m'a fait découvrir. Je ne sais pas quoi faire à présent. Je ne sais plus quoi faire pour rattraper le coup. Les années sont passées dans le vent.
Actuellement, je suis sans emploi (pas envie d'aller travailler.) J'essaie tant bien que mal de me divertir (je n'y arrive pas.)
C'est peut-être ce qui explique la fréquence de mes messages sur ce forum. Je n'ai rien à faire donc je dis ce qui me traverse l'esprit.
J'ai l'impression de me moquer du monde. En fait, Dieu m'a retiré mon mari car je ne le méritais pas (je l'ai réalisé bien plus tard.) C'était un mal pour un bien. C'est une perle, un trésor que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur. C'est un homme de parole, un homme d'honneur. Il m'a toujours respecté, même lorsque je le poussais à bout. C'est un homme incroyable. Malgré tout le mal que j'ai pu lui faire, il a réussi à me pardonner. En tout cas, ici-bas. Dans l'au-delà, ce ne sera pas le cas. Il dit qu'il est amoureux de moi, je lui dis que je le mérite pas. Il dit que j'ai un coeur blanc, je lui dis que j'ai un coeur noir. Beaucoup de femmes l'ont convoité et le convoitent encore. J'ai l'impression de gâcher sa vie. Pour ceux qui ont lu mes précédents posts, vous devez savoir qu'il est en Algérie et que je suis en France, que je pense être divorcée parce que je l'y ai poussé à bout. Si j'avais envoyé le dossier pour régulariser la situation, il m'aurait rejoint. Je ne l'ai pas fait.
Enfin, je vais m'arrêter là. Il vaut mieux. J'ai le coeur lourd et j'ai peur de ce que cela va engendrer en moi et en mon for intérieur. Je ne l'ai jamais écouté. Je n'ai jamais écouté personne. Je n'en faisais qu'à ma tête. J'ai perdu énormément de temps dans les sites de rencontres alors que j'aurais pu me marier en Algérie depuis mes 15 ans (je n'étais certes pas prête mais j'avais été demandée.)
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Mlle_K a écrit:
Bonjour,
J'habitais en région parisienne, seule, durant plusieurs années. Pour des raisons indépendantes de ma volonté (perte de boulot, plus d'allocation chômage, hospitalisation, impossibilité de payer le loyer et les charges de mon appartement) ; j'ai été contrainte (on m'y a forcé puisqu'on a emménagé toutes mes affaires durant mon hospitalisation) de ré-emménager chez mes parents et mes frères dans le Nord.
L'ambiance est particulièrement tendue depuis plusieurs mois. En plus des soucis que j'ai eu avec mon mari, je me retrouve coincée entre deux feux avec ma famille. Tout m'échappe, rien ne va. J'aimerais sortir de cet engrenage. Je n'en peux plus. Chacun fait sa vie. Je stagne.
Quoi qu'il en soit, je cherche à repartir en région parisienne. J'ai postulé à divers endroits. Il me faut d'abord trouver un boulot pour pouvoir chercher de nouveau un appartement.
Je sais que je suis occidentalisée et que c'est ce qui me perdra. Seulement, l'ambiance est catastrophique. J'ignorais réellement que la vie allait prendre une telle tournure avec le covid 19 et ses différents variants.
J'ai réservé une semaine dans une chambre d'hôtel en région parisienne. Je pense que ça me permettra de m'aérer un peu. Même si ce sera éphémère et temporaire. J'ignore où j'irai. J'ignore si j'aurai la force et le courage de sortir visiter les lieux symboliques. J'ignore si c'est une bonne idée de le faire compte tenu de la conjoncture actuelle.
Force est de constater que j'ai toujours été irrémédiablement seule et que je le serai certainement encore longtemps, probablement jusqu'à la fin de ma vie terrestre. Je me sens haïe, détestée, rejetée. Je sais que je ne verrai pas le Paradis. J'ai fait trop de mal. J'ai perdu la foi. Quand je vois ce qui se passe autour de moi, je suis étrangement indifférente comme si cela ne me concernait pas. Je ne suis plus l'actualité. Je ne sais pas ce qui se passe.
Je me suis isolée du monde extérieure, je suis enfermée dans ma chambre depuis plus de deux semaines. Je sors de temps à autres pour les choses quotidiennes. J'essaie de manger, j'ai des nausées, je vomis. J'ai perdu du poids. Pourtant, je n'en ai pas besoin. J'ai déjà perdu suffisamment de poids sans faire le moindre effort.
Hier, mes parents m'ont hurlé dessus, m'ont frappé. Mon père m'a craché au visage (ce n'est pas la première fois.)
J'ai fait du mal à mon mari (même si au départ, c'était typiquement arrangé et que ma mère m'y a forcée.) Elle allait voir les diseuses de bonnes aventures, d'ailleurs. C'est ce qui m'a influencée durant ma vie. L'une a prétexté que je n'allais jamais me marier, que je me contrefichais royalement du mariage. L'autre a insinué que j'allais réussir dans les études et parvenir à devenir ce que je désirais (ce n'est pas réellement le cas puisque j'ai échoué et que le domaine dans lequel j'ai travaillé ne m'a au final pas plu.) Une autre a dit que j'étais indifférente aux divers prétendants qui étaient venus me voir lorsque j'étais en Algérie. Puis elle a insinué qu'ils ne me plaisaient pas et qu'ils me prenaient pour les papiers. J'ai été influencée, c'est vrai. Beaucoup trop par ces charlatans que ma mère m'a fait découvrir. Je ne sais pas quoi faire à présent. Je ne sais plus quoi faire pour rattraper le coup. Les années sont passées dans le vent.
Actuellement, je suis sans emploi (pas envie d'aller travailler.) J'essaie tant bien que mal de me divertir (je n'y arrive pas.)
C'est peut-être ce qui explique la fréquence de mes messages sur ce forum. Je n'ai rien à faire donc je dis ce qui me traverse l'esprit.
J'ai l'impression de me moquer du monde. En fait, Dieu m'a retiré mon mari car je ne le méritais pas (je l'ai réalisé bien plus tard.) C'était un mal pour un bien. C'est une perle, un trésor que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur. C'est un homme de parole, un homme d'honneur. Il m'a toujours respecté, même lorsque je le poussais à bout. C'est un homme incroyable. Malgré tout le mal que j'ai pu lui faire, il a réussi à me pardonner. En tout cas, ici-bas. Dans l'au-delà, ce ne sera pas le cas. Il dit qu'il est amoureux de moi, je lui dis que je le mérite pas. Il dit que j'ai un coeur blanc, je lui dis que j'ai un coeur noir. Beaucoup de femmes l'ont convoité et le convoitent encore. J'ai l'impression de gâcher sa vie. Pour ceux qui ont lu mes précédents posts, vous devez savoir qu'il est en Algérie et que je suis en France, que je pense être divorcée parce que je l'y ai poussé à bout. Si j'avais envoyé le dossier pour régulariser la situation, il m'aurait rejoint. Je ne l'ai pas fait.
Enfin, je vais m'arrêter là. Il vaut mieux. J'ai le coeur lourd et j'ai peur de ce que cela va engendrer en moi et en mon for intérieur. Je ne l'ai jamais écouté. Je n'ai jamais écouté personne. Je n'en faisais qu'à ma tête. J'ai perdu énormément de temps dans les sites de rencontres alors que j'aurais pu me marier en Algérie depuis mes 15 ans (je n'étais certes pas prête mais j'avais été demandée.)
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Maghrebiya31-75 a écrit:
Salem,
Il faut absolument que tu prennes du recul sinon tu vas te bouffer.
Sache un truc tu vas surmonter cette passe mais il faut te reprendre en main rapidement.
Fais du sport ça va te décompresser et tu pourras respirer de l'air frais...
La crise sanitaire n'arrange pas en plus. Tu cherches dans quel domaine, on sait jamais si quelqu'un peut te pistonner à un poste.
Redeviens une femme épanouie et va reconquérir ton mari.
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Chacha36 a écrit:
Salam aleykoum ma soeur , tu fais une dépression comme je te l'ai dit. Ne t'occupe pas des autres, bichette. Pense à toi. Tu dis que tu te sens seule, prends un petit chat. Ne reste pas enfermée dans cette spirale. Je connais, tu vois tout en noir, tu as de mauvaise pensée mais il faut que tu te battes. C'est un long chemin à parcourir mais tu y arriveras.
Moi aussi, j'ai perdu mon emploi à cause du Covid mais j'essaie de m'occuper l'esprit. C'est la meilleure période pour te redécouvrir.
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chokomenthe. a écrit:
bonjour
tu peux toujours prendre un appartement pas loin de chez tes parents, le temps de reprendre des forces...chacun aura son espace et toi tu auras tes repères.
essayes de te renseigner si tu peux avoir d autres aides en attendant de trouver un job.
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Dz7678 a écrit:
Salam ,
Un conseil fais le vide repart de 0 , tu as appris de tes erreurs tu ne peux pas aller plus bas , courage tous va bien ce passer , ne soit pas désespéré, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, ne te laisse pas abattre par les soufflements de satan. T’a un homme qui t’aime suit le .
Citation
Mlle_K a écrit:
Bonjour,
J'habitais en région parisienne, seule, durant plusieurs années. Pour des raisons indépendantes de ma volonté (perte de boulot, plus d'allocation chômage, hospitalisation, impossibilité de payer le loyer et les charges de mon appartement) ; j'ai été contrainte (on m'y a forcé puisqu'on a emménagé toutes mes affaires durant mon hospitalisation) de ré-emménager chez mes parents et mes frères dans le Nord.
L'ambiance est particulièrement tendue depuis plusieurs mois. En plus des soucis que j'ai eu avec mon mari, je me retrouve coincée entre deux feux avec ma famille. Tout m'échappe, rien ne va. J'aimerais sortir de cet engrenage. Je n'en peux plus. Chacun fait sa vie. Je stagne.
Quoi qu'il en soit, je cherche à repartir en région parisienne. J'ai postulé à divers endroits. Il me faut d'abord trouver un boulot pour pouvoir chercher de nouveau un appartement.
Je sais que je suis occidentalisée et que c'est ce qui me perdra. Seulement, l'ambiance est catastrophique. J'ignorais réellement que la vie allait prendre une telle tournure avec le covid 19 et ses différents variants.
J'ai réservé une semaine dans une chambre d'hôtel en région parisienne. Je pense que ça me permettra de m'aérer un peu. Même si ce sera éphémère et temporaire. J'ignore où j'irai. J'ignore si j'aurai la force et le courage de sortir visiter les lieux symboliques. J'ignore si c'est une bonne idée de le faire compte tenu de la conjoncture actuelle.
Force est de constater que j'ai toujours été irrémédiablement seule et que je le serai certainement encore longtemps, probablement jusqu'à la fin de ma vie terrestre. Je me sens haïe, détestée, rejetée. Je sais que je ne verrai pas le Paradis. J'ai fait trop de mal. J'ai perdu la foi. Quand je vois ce qui se passe autour de moi, je suis étrangement indifférente comme si cela ne me concernait pas. Je ne suis plus l'actualité. Je ne sais pas ce qui se passe.
Je me suis isolée du monde extérieure, je suis enfermée dans ma chambre depuis plus de deux semaines. Je sors de temps à autres pour les choses quotidiennes. J'essaie de manger, j'ai des nausées, je vomis. J'ai perdu du poids. Pourtant, je n'en ai pas besoin. J'ai déjà perdu suffisamment de poids sans faire le moindre effort.
Hier, mes parents m'ont hurlé dessus, m'ont frappé. Mon père m'a craché au visage (ce n'est pas la première fois.)
J'ai fait du mal à mon mari (même si au départ, c'était typiquement arrangé et que ma mère m'y a forcée.) Elle allait voir les diseuses de bonnes aventures, d'ailleurs. C'est ce qui m'a influencée durant ma vie. L'une a prétexté que je n'allais jamais me marier, que je me contrefichais royalement du mariage. L'autre a insinué que j'allais réussir dans les études et parvenir à devenir ce que je désirais (ce n'est pas réellement le cas puisque j'ai échoué et que le domaine dans lequel j'ai travaillé ne m'a au final pas plu.) Une autre a dit que j'étais indifférente aux divers prétendants qui étaient venus me voir lorsque j'étais en Algérie. Puis elle a insinué qu'ils ne me plaisaient pas et qu'ils me prenaient pour les papiers. J'ai été influencée, c'est vrai. Beaucoup trop par ces charlatans que ma mère m'a fait découvrir. Je ne sais pas quoi faire à présent. Je ne sais plus quoi faire pour rattraper le coup. Les années sont passées dans le vent.
Actuellement, je suis sans emploi (pas envie d'aller travailler.) J'essaie tant bien que mal de me divertir (je n'y arrive pas.)
C'est peut-être ce qui explique la fréquence de mes messages sur ce forum. Je n'ai rien à faire donc je dis ce qui me traverse l'esprit.
J'ai l'impression de me moquer du monde. En fait, Dieu m'a retiré mon mari car je ne le méritais pas (je l'ai réalisé bien plus tard.) C'était un mal pour un bien. C'est une perle, un trésor que je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur. C'est un homme de parole, un homme d'honneur. Il m'a toujours respecté, même lorsque je le poussais à bout. C'est un homme incroyable. Malgré tout le mal que j'ai pu lui faire, il a réussi à me pardonner. En tout cas, ici-bas. Dans l'au-delà, ce ne sera pas le cas. Il dit qu'il est amoureux de moi, je lui dis que je le mérite pas. Il dit que j'ai un coeur blanc, je lui dis que j'ai un coeur noir. Beaucoup de femmes l'ont convoité et le convoitent encore. J'ai l'impression de gâcher sa vie. Pour ceux qui ont lu mes précédents posts, vous devez savoir qu'il est en Algérie et que je suis en France, que je pense être divorcée parce que je l'y ai poussé à bout. Si j'avais envoyé le dossier pour régulariser la situation, il m'aurait rejoint. Je ne l'ai pas fait.
Enfin, je vais m'arrêter là. Il vaut mieux. J'ai le coeur lourd et j'ai peur de ce que cela va engendrer en moi et en mon for intérieur. Je ne l'ai jamais écouté. Je n'ai jamais écouté personne. Je n'en faisais qu'à ma tête. J'ai perdu énormément de temps dans les sites de rencontres alors que j'aurais pu me marier en Algérie depuis mes 15 ans (je n'étais certes pas prête mais j'avais été demandée.)
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