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Séparation après 12 ans de mariage
M
1 décembre 2023 21:02
Bonjour,

Je vous partage mon histoire en bref pour avoir votre point de vue.

Je suis mariée depuis 12 ans à un homme musulman et pratiquant. Nous avons 3 enfants.
C'est un homme qui travaille mais n'a aucun ami, aucune relation sociale à part sa famille. Il passe ses journées et ses nuits devant l'ordinateur et ne s'occupe de rien à la maison. Il ne conduisait pas et moi si, il trouvait ça comme excuse pour ne pas faire les courses ou sortir en famille.

Depuis le début de notre mariage, j'ai vécu des violences physiques les 3 premières années, je suis partie après avoir porté plainte car au moment de mon départ, il m'a fait chanter en disant qu'il portera plainte pour abandon de foyer et kidnapping d'enfant.

J'ai fini par revenir quelques jours plus tard car je ne travaillais pas et que j'avais appris que j'étais enceinte de mon deuxième enfant.

La relation se poursuit, il a eu un suivi médical suite à ma plainte et il ne m'a plus jamais frappée depuis.

Sauf que le quotidien est devenu davantage difficile car il était dans l'indifférence totale, ne m'adresse pas la parole, me donne des ordres, m'insulte de tous les noms devant mes enfants et ma famille pour des futilités. Il faisait également des crises clastiques où il casse tout le mobilier devant les enfants et moi. En 12 ans de mariage, jamais il ne m'a dit "je t'aime, joyeux anniversaire, tu me manque" ni aucun mot gentil. Il me faisait constamment des remarques sur mon physique, j'ai pris un peu de poids après mes grossesses mais je suis une assez jolie femme. Il m'a toujours demandé de partir de chez lui quand il'etait en colère...c'était fréquent.

Socialement, je suis doctorante et j'ai fini par travailler et occuper un poste à responsabilité avec une meilleure situation que lui. J'assumais alors 70% des dépenses du foyer et cela ne posait aucun problème.

Au fur et à mesure de cette relation, j'ai fini par me décider à partir et demander le divorce notamment après un séjour à l'étranger où il a refait une crise clastique et nous a expulsés de la maison avec mes enfants en cassant toutes nos affaires sans que je ne sache ce que j'avais fait de mal pour cela. Quelques jours après, il redevient normal, ne demande aucune excuse, ne donne aucune explication.

Je suis donc partie avec mes enfants mais étonnement il continue à m'insulter et m'humilier dans des messages, aucune remise en question ou demande de pardon.

Malgré le fait que je sais que j'ai pris la bonne décision notamment parce que mes enfants me demandent cette séparation, je culpabilise, je ne dors plus la nuit, j'ai peur que Dieu me punisse pour ne pas avoir continuer à patienter et à supporter.

Je reste convaincue qu'il est malade ( je suis médecin) et doit se soigner, je lui ai même dit que s'il se soignait, je pourrais poursuivre ma vie avec lui notamment pour nos enfants. Il est dans le déni, aucune remise en question, pour lui le problème c'est uniquement moi.

Nous sommes en instance de divorce à mon initiative.
T
1 décembre 2023 21:12
Un conseil ? De la distance pendant un moment...
y
1 décembre 2023 21:15
Salam,


"j'ai peur que Dieu me punisse pour ne pas avoir continuer à patienter et à supporter"

12 ans de maltraitance physique et psychique, ça suffit amplement..
Beaucoup seraient parties dès la première année.
Tu as été largement patiente.

Ton futur ex-mari doit se soigner s'il désire réellement changer.

Ta décision c'est d'abord pour ton bien, mais aussi pour le bien de tes enfants.
Il est temps qu'ils évoluent dans un environnement apaisé sans violence ni physique ni verbale.

Le mariage ne doit jamais être synonyme de souffrance !

Bien au contraire.


Courage à toi !
1 décembre 2023 21:16
Salam,

L’Islam impose à chacun de respecter l’intégrité physique et morale de l’autre. Le but du mariage est de créer un foyer où règne la paix. Si ce foyer se transforme en champ de guerre, que les meubles sont détruits, que l’épouse subit des violences physiques et verbales, alors le foyer n’est plus.

L’islam n’impose pas de vivre aux côtés de son bourreau au nom du mariage. Le divorce est licite à cet effet justement, s’il permet de retrouver une paix qui n’est plus possible dans la vie commune.

Tu as le mérite cependant d’avoir été patiente et de persister à vouloir sauver ton couple, c’est tout à ton honneur. Ton mari a certainement besoin de se soigner, tu es la mieux placée pour en parler. Impose lui cette condition s’il souhaite te retrouver. Préserve toi en attendant, tu as le droit au respect qui te revient.
1 décembre 2023 21:28
Salam alaykoum,

Un conseil: qu'il aille se soigner.

Dans un premier temps, prends un autre appartement à toi et à tes enfants.

Ne coupes pas le liens avec lui, et fais intervenir une autre personne, comme un membre de la famille respecté, ou un imam, sous forme de séance de réconciliation, où tu vas lui expliquer l'impossibilité de vivre sous le même toit tant qu'il n'est pas pris en charge par un médecin.

ça se voit que tu es une femme de bonne famille et qui a des valeurs et des principes, ne lui évoques pas le divorce pour le moment, vu que tu es sûre qu'il est malade et qu'il doit être pris en charge médicalement.
1 décembre 2023 22:38
Ma femme a quitté son premier mari à la première gifle dès le lendemain matin.
Il est mort il y a deux ans. Je pense que c'est lui qui est en train de rendre des comptes.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
N
2 décembre 2023 00:41
Il aurait fallu y songer dès les 3 premières années, avant même l'enfant si ce n'était pas déjà le cas
#
2 décembre 2023 02:11
Wa aleykoum salam,

Quand on dit que c'est les cordonniers les plus mal chaussé...

Tu es l'exemple parlant de cet adage !


Je ne sais pas si tu as relu ton poste, mais si ce n'est pas le cas, je te conseille de le faire bi idni Llah. Lis ce poste avec les yeux d'une professionnelle qui doit conseiller sa patiente de manière impartiale, sans sentiment, tu verras l'urgence de préserver ta vie et ta santé mentale derrière ce choix bien que difficile.

Tu dis être doctorante, alors réfléchis comme tel, tout sera plus clair et tu seras convaincue que tu as fait le meilleur choix et pris la meilleure décision pour toi et tes enfants Allāhumma baarik.

Car clairement, en tant que professionnelle tu sais très bien qu'une patiente dans ce cas de figure qui aurai patienter et aurai tout fait pour sauver son mariage tu l'aurais finalement orienté vers cette décision pour sa survie, alors pourquoi culpabiliser quand il s'agit de toi ?

Allāh y ma3ak.
W
2 décembre 2023 07:30
"...Beaucoup seraient parties dès la première année..."

Oui mais voilà, elle n'est pas partie.
Résultat : 2 enfants post-soucis qui auraient pu être évité et donc mille fois plus de difficulté à divorcer...
Citation
yassy37 a écrit:
Salam,


"j'ai peur que Dieu me punisse pour ne pas avoir continuer à patienter et à supporter"

12 ans de maltraitance physique et psychique, ça suffit amplement..
Beaucoup seraient parties dès la première année.
Tu as été largement patiente.

Ton futur ex-mari doit se soigner s'il désire réellement changer.

Ta décision c'est d'abord pour ton bien, mais aussi pour le bien de tes enfants.
Il est temps qu'ils évoluent dans un environnement apaisé sans violence ni physique ni verbale.

Le mariage ne doit jamais être synonyme de souffrance !

Bien au contraire.


Courage à toi !
2 décembre 2023 08:12
Un bon moment..
Citation
Tanjhad a écrit:
Un conseil ? De la distance pendant un moment...
M
2 décembre 2023 08:41
Salam, le problème c'est que mon premier enfant est né un an après le mariage, je venais d'arriver en France, sans travail, sans famille à coté, sans aucune connaissance.
Monsieur a sa famille qui habite à 800 mètres, j'ai donc subi aussi la pression de celle-ci comme au bled.
Quand je suis partie la première fois, c'était avec mon enfant qui avait 18 mois chez des proches à 300 km en plein hiver, qui m'ont très vite mis la pression pour repartir.
,
,.
2 décembre 2023 11:35
Il boit ou fume du shit ? Quel maladie tu lui a trouvé ? Comment es tu sûr de ton diagnostic si tu n'es pas psychiatre
F
2 décembre 2023 11:35
Salam,

Lorsqu'on lit un post comme celui-ci, pour nous, on ne retient que le négatif et la décision nous paraît évidente.

Un mari violent, qui casse tout, qui insulte à tout va, et qui ne se remet jamais en question.

Mais d'un autre côté, si vous avez vécu 12 ans ensemble, c'est qu'il y'a eu aussi des moments positifs et de l'affection entre vous. C'est ce qui explique probablement ton sentiment de culpabilité, et ton hésitation.

Personnellement, je ne peux te conseiller ni de rester, ni de divorcer, mais ce que je peux te dire c'est qu'Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité.

Si ce mariage est insupportable pour toi, c'est qu'il ne remplit pas ce pourquoi il a été conclut. Et que le divorce est halal, et que parfois c'est un mal pour un bien.

Fais Salat Al Istikhara, invoque Allah (swt) avec un coeur sincère et demande-Lui de te guider vers ce qui est bien pour toi ici et dans l'au-delà.

Si vous devez divorcer, faites-le en de bons termes et dans le calme pour l'intérêt de tous.

Courage.
Salam.
y
2 décembre 2023 12:12
Je pense que pour "nous" c'est plus facile de prendre position car ça nous parait évident qu'à la moindre violence physique ou verbale, il ne faut rien laisser passer.

Néanmoins il faut comprendre qu'il y a des femmes qui subissent la violence conjugale et mettent énormément du temps à se séparer de leur conjoint. Ceci est pour plusieurs raisons dont notamment l'espoir qu'un jour le mari violent va changer de comportement.
D'autant plus que celui-ci avait montré une autre facette avant le mariage (voire même pendant les premiers mois après). On connait tous les histoires de ce fiancé si romantique qu'on a du mal à croire que c'est un époux violent !

Tu ajoutes à ceci le jugement négatif de nos sociétés sur les femmes divorcées (à l'exception de la Mauritanie mais cela est un autre sujet), la pression sociale venant même des proches qui "conseillent" à la femme violentée de patienter..
Et le pire encore quand l'argument religieux est usé pour culpabiliser ces femmes..
Mais aussi pour certains cas, il ne faut pas négliger l'aspect économique malheureusement. Quand l'épouse dépend financièrement et entièrement de son époux violent, la séparation peut s'avérer très difficile voire même impossible dans certains cas..

Prendre la décision de se séparer d'un époux violent n'est jamais simple ni évidente pour la femme qui subit la violence. Chaque cas est particulier.
Il ne faut donc émettre aucun jugement smiling smiley

Si j'ai un conseil à donner aux jeunes femmes :

- Soyez indépendantes financièrement ou du moins faites en sorte que vous pouvez l'être à tout moment de votre vie,

- Ne minimisez aucune violence que ça soit verbale ou physique de la part de votre conjoint. Un homme violent s'il ne se soigne pas soyez sûres et certaines qu'il va récidiver et ça montera crescendo !

La règle d'or pour un mariage heureux : Le respect mutuel.
Sans ce respect il n'y aura jamais de bonheur.


Bonne journée smiling smiley



Citation
Watoo watoo a écrit:
"...Beaucoup seraient parties dès la première année..."

Oui mais voilà, elle n'est pas partie.
Résultat : 2 enfants post-soucis qui auraient pu être évité et donc mille fois plus de difficulté à divorcer...
M
2 décembre 2023 13:45
Il ne fume pas, ne boit pas d'alcool.
C'est un musulman patiquant qui ne rate pas une prière puis en se relevant de son tapis de prière, insulte mes enfants ou moi pour des broutilles.

Il est addict aux écrans, il reste devant son ordi jusqu'à 1h du matin alors qu'il travaille tôt le lendemain.

Il a un trouble de la personnalité, schizoide avec une intolérance à la frustration et une grande impulsivité. Il était lui-même un enfant battu par sa mère jusqu'à ses 18 ans.
Je pense qu'il a aussi des troubles psychotiques car il soliloque (parle tout seul avec insultes et verbe haut), ce qui fait peur aux enfants. Il a un langage très violent et vulgaire c'est aussi ça qui choque.

Dans le cadre de mon travail, je fais des gardes et du coup il m'insulte de "pute" alors que je suis très posée et il'ma tellement cassée psychologiquement que je m'habille comme un sac patates, je ne me maquille que très rarement pour une fête ou une réunion.

Je ne vous dis pas que je suis un ange et lui un monstre mais que son comportement est imprévisible, il est colérique, il ne pense ni à ses enfants quand il casse tout autour de lui. Il a déjà mis 20 min dans un pièce à tout casser, meuble après meuble, disant que tout lui appartient et qu'il fait donc ce qu'il veut.

Les premieres années, je restais sidérée et ne répondais pas. Ces deux dernières années, je lui répond mais je n'arrive pas à été vulgaire comme lui ni à trouver autant de mots blessants que lui. Il utilise tout ce qu'il connaît de moi pour m'attaquer avec. Il sait que j'ai des problème de santé du coup, il me dit "j'espère que tu vas mourrir très vite".
2 décembre 2023 15:14
Je comprends mieux...préserve toi il est ignoble
Protege toi..tes enfants et toi vivez en grande souffrance et ne serait-ce que pour la santé mentale des enfants il faut que tu envisages une séparation...
Evite de tomber enceinte..whistling smiley
Citation
Meriem1007 a écrit:
Il ne fume pas, ne boit pas d'alcool.
C'est un musulman patiquant qui ne rate pas une prière puis en se relevant de son tapis de prière, insulte mes enfants ou moi pour des broutilles.

Il est addict aux écrans, il reste devant son ordi jusqu'à 1h du matin alors qu'il travaille tôt le lendemain.

Il a un trouble de la personnalité, schizoide avec une intolérance à la frustration et une grande impulsivité. Il était lui-même un enfant battu par sa mère jusqu'à ses 18 ans.
Je pense qu'il a aussi des troubles psychotiques car il soliloque (parle tout seul avec insultes et verbe haut), ce qui fait peur aux enfants. Il a un langage très violent et vulgaire c'est aussi ça qui choque.

Dans le cadre de mon travail, je fais des gardes et du coup il m'insulte de "pute" alors que je suis très posée et il'ma tellement cassée psychologiquement que je m'habille comme un sac patates, je ne me maquille que très rarement pour une fête ou une réunion.

Je ne vous dis pas que je suis un ange et lui un monstre mais que son comportement est imprévisible, il est colérique, il ne pense ni à ses enfants quand il casse tout autour de lui. Il a déjà mis 20 min dans un pièce à tout casser, meuble après meuble, disant que tout lui appartient et qu'il fait donc ce qu'il veut.

Les premieres années, je restais sidérée et ne répondais pas. Ces deux dernières années, je lui répond mais je n'arrive pas à été vulgaire comme lui ni à trouver autant de mots blessants que lui. Il utilise tout ce qu'il connaît de moi pour m'attaquer avec. Il sait que j'ai des problème de santé du coup, il me dit "j'espère que tu vas mourrir très vite".
W
2 décembre 2023 15:14
Qui te parle d'émettre un jugement ?
On connaît tous le mécanisme de la possession dans les violences conjugales. Mais comme dit plus haut, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. En tant que médecin, le diagnostic et l'analyse de la situation étaient plus facile à faire.
C'est une constatation, point.
Citation
yassy37 a écrit:
Je pense que pour "nous" c'est plus facile de prendre position car ça nous parait évident qu'à la moindre violence physique ou verbale, il ne faut rien laisser passer.

Néanmoins il faut comprendre qu'il y a des femmes qui subissent la violence conjugale et mettent énormément du temps à se séparer de leur conjoint. Ceci est pour plusieurs raisons dont notamment l'espoir qu'un jour le mari violent va changer de comportement.
D'autant plus que celui-ci avait montré une autre facette avant le mariage (voire même pendant les premiers mois après). On connait tous les histoires de ce fiancé si romantique qu'on a du mal à croire que c'est un époux violent !

Tu ajoutes à ceci le jugement négatif de nos sociétés sur les femmes divorcées (à l'exception de la Mauritanie mais cela est un autre sujet), la pression sociale venant même des proches qui "conseillent" à la femme violentée de patienter..
Et le pire encore quand l'argument religieux est usé pour culpabiliser ces femmes..
Mais aussi pour certains cas, il ne faut pas négliger l'aspect économique malheureusement. Quand l'épouse dépend financièrement et entièrement de son époux violent, la séparation peut s'avérer très difficile voire même impossible dans certains cas..

Prendre la décision de se séparer d'un époux violent n'est jamais simple ni évidente pour la femme qui subit la violence. Chaque cas est particulier.
Il ne faut donc émettre aucun jugement smiling smiley

Si j'ai un conseil à donner aux jeunes femmes :

- Soyez indépendantes financièrement ou du moins faites en sorte que vous pouvez l'être à tout moment de votre vie,

- Ne minimisez aucune violence que ça soit verbale ou physique de la part de votre conjoint. Un homme violent s'il ne se soigne pas soyez sûres et certaines qu'il va récidiver et ça montera crescendo !

La règle d'or pour un mariage heureux : Le respect mutuel.
Sans ce respect il n'y aura jamais de bonheur.


Bonne journée smiling smiley
M
2 décembre 2023 15:29
Je savais que je devais partir dès les premiers mois de vie commune mais la problématique est économique et sociale. Partir ou quand on ne travaille pas et qu'on a aucune ressource? Quand on vient d'arriver dans un pays et qu'on n'a ni famille ni amis pour nous soutenir, nous aider...
Je me suis rapprochée au départ des services sociaux sans solution. Pour avoir un logement social, il faut demander le divorce et attendre plusieurs mois pour avoir une ordonnance de non conciliation....comment faire ces démarches en restant sous le même toît qu'une personne qui éclate à moindre frustration?

La situation a changé progressivement car j'ai travaillé en commençant en bas de l'échelle avant d'avoir ma place de médecin.

Je suis restée 6 ans sans travailler. Pendant ce temps, on vit avec la personne, on n'a qu'elle autour de nous malgrès les violences et l'indifférence.

Pendant mes accouchements, isolée de ma famille, il venait me dire 2-3 mots, me faire plairer et repartir. Quand je rentrais chez moi 3 jours après, il me dit "tu es encore grosse, on a l'impression que tu n'as pas accouché"
J'ai eu des envie de suicide faute de solution mais hamdoullah le travail aa finit par payer, je me suis progressivement faite une place en société, des amies, et j'ai enfin pu partir.

J'ai quitté mon mari il y a quelques semaines, tout reconstruit depuis le début car il a tout gardé, je n'ai pris que nos vêtements et effets personnels.

Il n'a aucun remords, ne s'est jamais excusé de quoi que ce soit. Il me dit au contraire que je suis instable et folle.

Citation
Watoo watoo a écrit:
Qui te parle d'émettre un jugement ?
On connaît tous le mécanisme de la possession dans les violences conjugales. Mais comme dit plus haut, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. En tant que médecin, le diagnostic et l'analyse de la situation étaient plus facile à faire.
C'est une constatation, point.
M
2 décembre 2023 15:29
Je savais que je devais partir dès les premiers mois de vie commune mais la problématique était économique et sociale. Partir ou quand on ne travaille pas et qu'on a aucune ressource? Quand on vient d'arriver dans un pays et qu'on n'a ni famille ni amis pour nous soutenir, nous aider...
Je me suis rapprochée au départ des services sociaux sans solution. Pour avoir un logement social, il faut demander le divorce et attendre plusieurs mois pour avoir une ordonnance de non conciliation....comment faire ces démarches en restant sous le même toît qu'une personne qui éclate à la moindre frustration?

La situation a changé progressivement car j'ai travaillé en commençant en bas de l'échelle avant d'avoir ma place de médecin.

Je suis restée 6 ans sans travailler. Pendant ce temps, on vit avec la personne, on n'a qu'elle autour de nous malgrès les violences et l'indifférence.

Pendant mes accouchements, isolée de ma famille, il venait me dire 2-3 mots, me faire pleurer et repartir. Quand je rentrais chez moi 3 jours après, il me dit "tu es encore grosse, on a l'impression que tu n'as pas accouché"
J'ai eu des envies de suicide faute de solution mais hamdoullah le travail a finit par payer, je me suis progressivement faite une place en société, des amies, et j'ai enfin pu partir.

J'ai quitté mon mari il y a quelques semaines, tout reconstruit depuis le début car il a tout gardé, je n'ai pris que nos vêtements et effets personnels.

Il n'a aucun remords, ne s'est jamais excusé de quoi que ce soit. Il me dit au contraire que je suis instable et folle.



Citation
Watoo watoo a écrit:
Qui te parle d'émettre un jugement ?
On connaît tous le mécanisme de la possession dans les violences conjugales. Mais comme dit plus haut, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. En tant que médecin, le diagnostic et l'analyse de la situation étaient plus facile à faire.
C'est une constatation, point.
Citation
Watoo watoo a écrit:
Qui te parle d'émettre un jugement ?
On connaît tous le mécanisme de la possession dans les violences conjugales. Mais comme dit plus haut, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. En tant que médecin, le diagnostic et l'analyse de la situation étaient plus facile à faire.
C'est une constatation, point.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/12/23 15:50 par Meriem1007.
2 décembre 2023 15:43
Allah y ster. Amine.

C'est malheureux que te dire à boart penses a toi et aux enfants.
C'est dur de vivre tant d'années et de se réveiller au cité d'un homme colérique impulsif et égoïste mais il faut savoir se rendre à l'évidence , il ne changera pas et pendant que l'on patiente les enfants souffrent..
Ils n'ont rien demandé ni a leur mère ni a leur père pour vivre autant de violence petits ..
Il faut regarder vers eux et non vers nous lorsque la violence est au sein du foyer et que l'on sait pertinemment qu'elle sera toujours là..
Allah te vienne en aide. Amine
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