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science et recherche pour nous muslim et muslima
b
16 juin 2015 09:58
Salam 'alaykoum rahmatoullah wa barakatouh frère et soeur , un petit message incha allah pour vous dire certaines chose que je lis et qu'il me font de la peine il faut parler avec de la science et non avec des avis , et encore pire de l'ostentation!! Il ya trop de divergence subhanallah et de plus en plus de secte qui se fonde entre les 4 écoles des grands imams connu et nos chère savants de la sunnah. Le prophète salallahou 'alayhi wa salam à dis qu'il y'aurait 72 ou 73 ( allahou a3rlam)communauté et donc 1 seule qu'il rreconnaîtra ceux qui suivent sa SUnnah donc chère frère et soeur revenez aux Haq . Aujourd'hui je vois trop de divergence et d'égarement (qu'allah nous éloigne des bid'a et de l'égarement ) amin. Les 4 écoles ont beaucoup changer et délaisse des hadiths authentique pour rester dans leur passion c'est pourquoi je vous invite tous à regarder ces 2,3 sites incha allah qui suivent la sunnah de notre bien aimé prophète salallahou 'alayhi wa salam : islam sunnah
Salafs. Com
3ilm charr3i

Et que allah nous guide dans le droit chemin amin faite tournez ce message incha allah chère frère et chère soeur
b
16 juin 2015 15:31
...Tout ce qui brille n'est pas de l'or...   
 
De nos jours tout ce qui est édité au sujet de l'Islam n'est pas forcément à lire et tout ce qui est dit n'est pas forcément à écouter, comme tout ce qui est entendu n'a pas, de surcroît, à être pratiqué.

Et ce, pour la simple raison que tous ceux qui parlent au nom de la science et de la chari'a ne sont pas forcément des 'Oulama (savants).  


Quel est donc la différence entre un 'Alim, un cheikh ou un Imam ?

Il est ici important de définir la vraie compréhension quant à celui que l'on dénomme 'Alim.

Ceci est de vigueur du fait que beaucoup de gens ignorent que les rangs des savants sont occupés par ceux qui n'en sont pas, et de là est issue la confusion dans les bancs de la science dont nous goûtons aujourd'hui l'amertume.  

En effet les musulmans en général ou les Talib el 'Ilm (étudiants en science islamique), en particulier, pensent que toute personne qui a édité un livre ou fait un prône  ou une conférence est par conséquent un savant ! 

Or ceux qui méritent ce titre sont peu nombreux de nos jours, et ce car pour être considéré 'Alim il faut correspondre à certains critères qui ne peuvent s'appliquer à tous ceux qui se prétendent l'être :  

 - Le 'Alim n'est pas obligatoirement celui qui est éloquent dans ses prônes et ses conférences ;
 - Le 'Alim n'est pas obligatoirement celui qui a écrit un livre ou édité un manuscrit. 

Malheureusement, prendre uniquement ces arguments comme baromètre, pour faire d'un individu un savant est ce qui est encré dans l'esprit des jeunes et des gens en général.

al Hafid ibn Rajeb al Hanbali dit à ce sujet : 

« Nous avons été éprouvés par l'ignorance des gens, qui croient que celui qui s'exprime énormément parmi les derniers, est plus savant que les prédécesseurs ; Certains pensent même qu'un individu est plus savant que tous les prédécesseurs parmi les Sahabas et ceux qui vinrent après, de par la largesse et l'éloquence de ses discours[...]et beaucoup des derniers (dernières générations) furent éprouvés ainsi, et croient que celui qui polémique énormément, épilogue et débat sur des questions religieuses est plus savant que celui qui n'en fait pas autant. » 

Et ceci décrit le temps d'ibn Rajab, que dirait-il alors s'il avait vu les professeurs de notre époque qui submergent les cassettes et les livres de leurs paroles, avec lesquelles  les gens se laissent duper, d'autant plus que leurs cassettes paraissent régulièrement toutes les semaines, et leurs livres tous les mois, et que par conséquent les gens pensent que ce sont des 'Ulémas ?! 

Et ibn Rajab a dit : 
« Il faut être convaincu que celui qui s'étale dans ses propos en matière  de  science n'est pas plus savant que celui qui n'en fait pas autant. » (1)

C'est à dire que le fait de beaucoup parler n'est pas un critère pour être considéré comme savant.  

Parmi les choses à prendre en considération pour faire la différence entre tous ceux qui sont appelés 'Uléma, il y a l'âge. Prendre la science des grands (plus âgés), doit être une condition dans l'apprentissage, notamment à notre époque. En effet le plus âgé a acquit la science, parachevé sa raison, et s'est éloigné de l'impact des passions ect...  
  
Et ibn Mas'oud dit à ce sujet :
  
« Les gens ne cesseront d'être dans le bien tant qu'ils prendront la science des plus âgés parmi eux, dignes de confiance et doués de science ; lorsqu'ils la prendront des moins âgés et des plus mauvais, ils seront perdus ».  
 
El Khatib El Baghdadi rapporte au sujet de ibn Katiba qui fut interrogé sur ce Athar (2) et dit :
   
« Ibn Mas'oud entendait par-là que les gens ne cesseraient d'être dans le bien tant que leurs savants seraient des personnes âgées, et non des nouveaux (jeunes) »  
 
Puis il ajouta à cette explication :
 
« En effet celui qui est âgé n'a plus cette jouissance du jeune, cet emportement, cette précipitation, ces excès de folie et il a acquis l'expérience et la compétence, alors aucune ambiguïté n'entre plus dans ses connaissances, et les passions ne le vaincront pas, et il ne sera pas dupé par la convoitise et chaytan ne le détournera pas comme il le ferait avec un jeune. De plus avec l'âge, il a obtenu la noblesse, le respect et il inspire la crainte. Alors que celui qui est jeune peut être touché par ces choses, dont le plus âgé est préservé ; et s'il en est touché et qu'il émet des réponses dans des cas religieux (Fatwas) il conduira les autres ainsi que lui-même à la perdition »
 

 La chair des savants est empoisonnée !!! 
 
Allah a dit :
 
Traduction relative et approchée : "Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ?(Non !) Vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand accueillant au repentir, Très Miséricordieux" S49 V12 

En effet, médire d'un musulman reviendrait à manger sa chair. Alors que dire s'il s'agit d'un savant ? Les conséquences seront d'autant plus grandes que la  chair des savants est empoisonnée !  

Allah a dit dans un Hadith Qoudoussi :    

« Celui qui fait preuve d'hostilité envers un de Mes amis Je lui déclare la guerre ... » 
El Khatib el Baghdadi rapporte que l'imam ach Chafi'i et l'imam abou Hanifa disaient :    

« Si les amis d'Allah ne sont pas les savants alors Allah n'a pas d'ami » 

Tout comme le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui) disait : 

" Ne fait pas parti de nous, celui qui n'honore pas les plus âgés parmi nous, n'est pas miséricordieux envers nos jeunes et ne reconnaît pas les droits des savants " (3) . 
 
Ainsi l'amour porté aux savants est une forme d'adoration vouée à Allah.

En effet 'Ali ibn abi Taleb disait dans les célèbres conseils qu'il donna à Koumail ben Zaïd :
   
« ... Et l'amour des savants est un culte par lequel on adore Allah »
 
Ibn El Qayim disait en commentant les paroles de 'Ali : 
 
« ...Car la science est l'héritage des prophètes, et les savants sont leurs héritiers, donc l'amour de la science et des savants est une preuve d'amour de l'héritage des prophètes, et par conséquent détester les savants revient à détester l'héritage des prophètes et leurs heritiers [...] Allah est Savant et aime tout savant, et il n'accorde Sa science qu'a celui qu'Il aime, alors celui qui aime la science et les gens de science a effectivement aimé ce qu'Allah a aimé et ceci fait parti du culte d'Allah » (4). 
 
L'imam abou Ja'far at Tahawi (5) a dit : 
 
« ...Et les savants Salefs parmi les prédécesseurs (les Sahabas) et ceux qui vinrent après parmi les Tabi'ines, les gens du Athar et du Khabar (6), ne doivent être traités que de la meilleure façon et celui qui les évoque en mal n'est pas sur la bonne voie »  
 
Cheikh el Islam Mouhammed ibn 'AbdelWahhab a dit : 
« Ne peut détester les gens du Hadith et médire sur eux que celui qui fait partie des innovateurs, des menteurs et des pervers   » . 


Le retour aux savants ! 
 
De qui donc alors devons-nous prendre la science ? Cheikh el Fawzan répond : 
 
« Les savants dont il faut puiser la science sont ceux qui ont concilié la science authentique, la croyance authentique, et les œuvres pieuses. Il ne faut donc pas prendre la science des insensés même s'ils ont étudié, ni de ceux qui se sont égarés dans la croyance par l'association ou encore par le Ta'til (7), tout comme il ne faut pas puiser sa science chez les innovateurs même s'ils sont considérés comme savants par certains. ». 
 
En somme on pourrait classifier ces gens en trois catégories : 
 
                        -  les gens de la science bénéfique et des bonnes œuvres, 
                        -  les gens de science mais qui ne pratiquent pas, 
                        -  les gens qui pratiquent sans aucune science.  
Et Allah a évoqué ces trois catégories à la fin de sourate el Fatiha :
 
Traduction relative et approchée :  "Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés."  S1 V7 
 
            -  Allah décrit alors la première catégorie comme étant comblée de Ses bienfaits,
            -  la deuxième comme ayant encourue la colère d'Allah, 
            -  la troisième catégorie comme étant égarée ; 

Les deux dernières catégories citées précédemment reflètent parfaitement les groupes égarés d'aujourd'hui, quand bien même ils s'apparenteraient à l'Islam.

Aujourd'hui les savants se comptent sur les doigts de la main parmi eux citons : Cheikh  al Albani, Cheikh ibn Baz, Cheikh Fawzan, Cheikh 'Outhaymin...
 

Suivre la vérité et non les hommes  

Le seul homme qu'il incombe de suivre en tout et pour tout est le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui), l'infaillible, qui ne parle pas sous l'effet de la passion.

Allah a dit à son sujet :
 
Traduction relative et approchée : "...Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion ; Ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée"  S53 V3-4  

En effet aucun autre homme, même le plus savant, n'est exempt d'erreur.

Le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui) a dit:  
« Tous les fils d'Adam se trompent et les meilleurs d'entre eux sont ceux qui se repentent" (8)

La position à adopter est alors la suivante :

Prendre leurs dires lorsqu'ils sont conformes aux textes :

C'est à dire le Coran, la Sounnah, tels qu'ils furent compris par nos prédécesseurs vertueux et  rejeter leurs dires lorsqu'ils vont à leur encontre.

En effet il faut privilégier la Sounnah authentique du Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui) sur l'avis de quiconque, quel que soit son niveau.
 
L'imam Ahmad disait à ce sujet : 
 
« Ne me suivez pas en tout et pour tout (on appelle cela «et-Taqlid »), ni même Malek ou ech Chafi'i ou eth Thawri, mais apprenez comme nous avons appris !» (9).  
 
Ainsi 'Ali ibn abi Taleb disait : 
 
« Tu ne reconnaîtras pas la vérité par les hommes (c'est-à-dire en suivant un homme en particulier), mais sache la vérité et tu reconnaîtras les hommes qui suivent la vérité (la vérité c'est la preuve du Coran de la Sounnah et de l'ensemble des compagnons)».  
 
L'imam ech-Chafi'i disait : 
 
« Il n'est pas permis à celui qui prononce des décrets religieux de se baser sur mes propos tant qu'il ne sait pas d'où je les ai puisés » (c'est-à-dire de vérifier la conformité de ses propos avec la Sounnah authentique)".
 
Et tous les savants sont unanimes pour dire : 
 
« Lorsqu'un texte authentique contredit nos paroles, alors délaissez nos paroles et pratiquez les textes ».  

Pourquoi alors, certains s'obstinent-ils encore à suivre aveuglement des savants ou bien une école en prétendant que cela est une obligation ?! 

Je tiens tout de même à ajouter que si les savants ne sont pas à l'abri de l'erreur, il n'en reste pas moins que se sont ceux qui craignent le plus Allah, et ceux qui conseillent le mieux la communauté et le fait qu'ils puissent revenir sur leurs propres propos est un signe d'honnêteté qui est tout à leur honneur.  

Un jour el Hassan ibn Zyad fut interrogé sur un sujet et la réponse qu'il donna était fausse ; Malheureusement il ne se rappelait plus qui l'avait interrogé, alors il engagea une personne pour dire à haute voix parmi les gens : « Hassan ibn Zyad fut interrogé tel et tel jour sur une question et il s'est trompé, alors que celui qui l'a questionné aille le voir !». Ainsi pendant plusieurs jours, il s'est abstenu de faire des Fatwas aux gens jusqu'à ce qu'il retrouva celui qui l'avait interrogé et l'informa qu'il s'était trompé et lui donna la bonne réponse (10).  

De toute façon ils resteront récompensés pour leurs efforts ! Le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

« Quand le juge prononce un décret et qu'il a fait un effort personnel et qu'il répond correctement, il sera rétribué deux fois, mais s'il fait preuve d'effort et qu'il se trompe, il sera quand même rétribué une fois » (11). 
 
(1) Extrait du livre d'ibn Rajab : Le mérite de la science des Salefs (prédécesseurs) face à celles des khalefs (ceux qui sont venus après) (p.38-40)
(2) Le Athar est une information accréditée à un compagnon ou un Tabi'i, sauf s'il est précisé : « Dans un Athar d'après le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui )..  » alors ici il s'agira d'un hadith.
(3) Rapporté par l'imam Ahmad dans son Mousned, ainsi que son fils 'Abdallah et el Hakem.
(4) Extrait du livre de ibn el Qayim, Miftah Dar es Sa'ada.
(5) L'imam at Tahawi est le célèbre auteur de al Aquida Tahawiya que nous vous recommandons vivement d'étudier !
(6) Le Khabar désigne ce qui est accrédité au Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui ) . Il peut avoir un sens plus large et englober ce qui est accrédité à un autre que lui.
(7) C'est le fait de nier ou rejeter une information contenue dans le Coran ou la Sounnah.
(8) Rapporté par Ahmad, ibn Majah et Tirmidhi. Sa chaîne de transmission est authentique.
(9) Rapporté par Saleh fils de l'imam Ahmad, cité dans les Fatawa de ibn Taymiya et dans  I'lam el Mouaki'in  de ibn el Qayim 
(10) Extrait de el Faqih wa el Moutafaqih de El Khatib el Baghdadi.
(11) Rapporté par el Boukhari et Mouslim.
m
16 juin 2015 16:05
en tant que Muslim on n'a pas le droit a l'exploration , a la recherche cela est sinonyme de kofr
On doit juste executer ce que les oulemas nous disent et apprendre le coran tel qu'il est.
Sinon on risque de setrouver avec une equation insoluble sur notre origine
"Sommes nous les descenfdants de l'inceste ou du singe"? voila pourquoi il ne faut pas sortir des sentiers tracés par nos barbus fonctionnaires
b
17 juin 2015 06:15
e taqlid et les madhahib

"Fatawa du Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta (Fatawa al-Lajnat-ud-daima lil-buhuth wal-Ifta Al-'ilmya)", Volume 5 : Fiqh et Tahara, Réuni et organisé par Shaykh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaysh, Dar Al-'Asima, 1413H

Deuxième question de la Fatwa n°11296

Question :
 
Quelle est la vraie signification de Taqlid et quels sont ses catégories et son jugement ?

Réponse : 
 
La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 
- Les savants d'Ussul (principes de base) ont mentionné des définitions pour clarifier la vraie signification et l'essence du taqlid et parmi celles-ci est la parole de certains d'entre eux que le taqlid est l'acceptation de la parole d'une personne sans connaître sa preuve. 
 
Et certains d'entre eux [les savants] ont tenu l’avis que le taqlid est l'acceptation de la parole d'une personne sans argument.

Et Abû Ma'ali Al-Juwayni a choisi comme définition du  taqlid le suivi de quelqu’un et que ce suivi ne soit pas basé sur une preuve et ne soit pas lié à la science.

Et ces définitions des savants  d'Ussul, qui sont toutes proches dans le sens,  ont des différences [dans la formulation] qui viennent de l'habileté de l'énonciation, mais le point principal ici est de clarifier approximativement l'essence du taqlid.

-  Et quant à ses catégorie et le jugement de chaque catégorie, alors c'est comme suit :
 
1) Le taqlid (d’un savant) de celui qui a les compétences pour faire l'ijtihad, après que la vérité lui soit parvenue avec les preuves confirmées du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui)
 
Il ne lui est pas permis de faire du taqlid avec ce qui contredit ce qui lui est parvenu des preuves et de l’ijma' (consensus).
 
2) Le taqlid de celui qui a les compétences pour faire l'ijtihad, et qui suit  un autre que lui parmi les mujtahidin avant qu'il ne parvienne à un jugement avec son [propre] ijtihad.

Il ne lui est pas permis de suivre aveuglément d'autres.
 
[Ceci est ce que] As-Shafi'i, Ahmad et d'autres (qu’Allah leur fasse miséricorde) tenaient comme avis et c’est le plus correct, en raison de sa capacité à parvenir à un jugement tout seul.

Il est responsable de  l'ijtihad pour connaître ce que la Shari'a lui a imposé et ce d’après la Parole d’Allah, le Très-Haut (traduction rapprochée) :  

« Craignez Allah autant que vous le pouvez »

Et ce qui a été authentifié de la parole du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui) : 

« ce que je vous ai enjoint de faire, faites-le selon vos capacités »
 
3) Le taqlid de celui qui n'est pas capable de faire des recherches sur les preuves et d’en tirer des règles, envers un savant qui a les compétences de l'ijtihad dans les preuves de Shari'a.

Ceci est permis, en raison de Sa Parole, le Très-Haut (traductions rapprochées) :

« Allah ne charge pas une âme plus qu’elle ne peut porter »

« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas »
 
Et d'autres textes semblables à ceux-ci, qui indiquent  comment sortir des difficultés et la protection contre l’égarement dans les décisions et de parler d'Allah sans science.
 
4) Le taqlid envers celui qui est en contradiction avec la Shari'a des prédécesseurs, des leaders et des dirigeants, en raison du nationalisme ou par suivi des désirs.
Ceci est interdit par l’ijma'.

Et en vérité beaucoup de textes du Qur'ân et de la Sunna ont été mentionnés [à ce sujet]. Et Allah, le Très-Haut dit (traductions rapprochées) :
 
« Et quand on leur dit : “Suivez ce qu’Allah a fait descendre”, ils disent : “Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres.” - Quoi ! et si leurs ancêtres n’avaient rien raisonné et s’ils n’avaient pas été dans la bonne direction ? » [Sourate Al-Baqara:170]
 
« Non, par ton Seigneur, ils ne croiront pas tant qu'ils ne te fassent juger dans toutes leurs discussions et ils ne trouvent en eux aucune résistance contre tes décisions et acceptent avec la pleine soumission. »

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. » [Sourate Al-Ahzab:36]

« Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. » [Sourate Nur:63]

« Dis : “Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [Al Imran:31]

« Allah a maudit les infidèles et leur a préparé une fournaise, pour qu’ils y demeurent éternellement, sans trouver ni alliés ni secoureur. Le jour où leurs visages seront tournés dans le Feu, ils diront : “Hélas pour nous ! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au Messager ! ”. Et ils dirent : “Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc eux qui nous ont égarés du Sentier. Ô notre Seigneur, inflige-leur deux fois le châtiment et maudis les d’une grande malédiction”. » [Sourate Al-Ahzab:64-68]
 

Question :

Certains disent que le taqlid est une mécréance (kufr) sans exception, une perversité (fisq) et une association (shirk) et ils attribuent la mécréance (kufr) et l’égarement aux quatre imams.

Quel est le jugement concernant une telle personne ?

Ils disent aussi que c'est l'avis des savants des deux sanctuaires [ Masjid Al-Haram et Masjid Nabawi], du Royaume Saoudien et du Koweït.

Réponse :

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

-  Toutes formes de taqlid ne sont pas du kufr ou du fisq ou du shirk, plutôt la vérité est que le jugement  exige une explication, qui peut être trouvée dans la réponse à la deuxième question de ce qui a précédé.

-  Aucun des quatre imams n’a appelé à son madhab, ni n’était fanatique de cela, ils n'ont pas non plus exigé que les gens agissent sur cela ou sur aucun [autre] madhab en particulier.

Mais ils ont seulement appelé à agir selon le Livre et la Sunna (qu’Allah leur fasse miséricorde).

Ils ont expliqué les textes de la religion, clarifié ses principes et ce que l’on en tirait et ils ont donné des jugements ( Fatawa) dans ce sur quoi on les a interrogés avec des preuves du Livre et de la Sunna, sans exiger de leurs étudiants ou d'autres d’adopter l'avis de quelqu'un en particulier des savants de la Umma.

Plutôt ils fustigeaient cela et ils ordonnaient de jeter leurs avis contre le mur s'ils divergeaient d’un hadith authentique ( sahih).

Et l’un d'entre eux a dit :  « Si un hadith est authentique, alors c'est mon madhab. » 

Et tout musulman doit s'efforcer de connaître la vérité par lui-même, s'il est capable de le faire et chercher l'aide d'Allah, puis parmi les trésors de science que les prédécesseurs des savants musulmans ont laissé pour ceux après eux, et ce qui leur est facile dans le chemin vers la compréhension des textes et leurs applications.

Et quiconque n'est pas capable de comprendre les règles de ses preuves et ses dérivations pour une question, il doit demander aux gens de science dignes de confiance sur ce dont il a besoin comme règle de  Shari'a, cherchant à connaître la vérité avec ses preuves autant qu'il en est capable, d’après la parole la plus haute (traduction rapprochée) :

« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. » 

Et il doit interroger celui en qui il a confiance parmi ceux qui sont connus pour leur science, mérite, piété et justice.

Et il est connu que les quatre imams sont loin de ceux qui s’intéressent excessivement à cela [les  madhabs] et de ceux qui leur attribuent mécréance, égarement, fausseté et mensonge.

Il n'y a personne des savants des deux sanctuaires, Makkah ou Médine, ni du reste des savants du Royaume Saoudien qui critique les imams de  fiqh, Malik, Abu Hanifah, As-Shafi'i, Ahmad ibn Hanbal et leurs semblables parmi les savants de fiqh, ou qui leur tienne peu de considération. Plutôt il est connu qu'ils les honorent et reconnaissent leur mérite.

Et [ils savent] qu'ils ont ouvert la voie pour la vérité au service de l'islam, sa protection et la compréhension de ses textes, ses principes et leur clarification, sa transmission, leur  jihad pour le soutenir, sa défense, protégeant des doutes et en rejetant les revendications de ceux qui s’y attribuent faussement et les innovations des menteurs, qu'Allah les récompense pour l'islam et les musulmans par une bonne récompense.

Et ce qui témoigne de la position des savants des deux sanctuaires et du reste des savants du Royaume Saoudien, en ce qui concerne les honneurs et l'estime envers les quatre imams, est l'enseignement de leur  madhab et de leurs travaux dans Masjid Al-Haram à Makka Al-Mushrifa, Al-Madinah Al-Munawara, dans le reste des masjids du Royaume Saoudien et dans ses universités et leur souci de publier beaucoup de leurs livres et de les distribuer et de les répandre parmi les musulmans dans tous les pays dans lesquels les musulmans sont.

Et d’Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Le Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta :
Membre : Abdullah ibn Ghudayan, Vice-président : Abdur-Razaq Afifi, Président : Abdul-Aziz ibn Baz

 

Le texte suivant est une traduction de Majallat al Buhuth Al-Islamiah, n°51 Rabi' Al-Awal-Jumadi Al-Akhar, 1418H.
De la fatwa n°4272

Question :

Nous voyons que tous les imams sont sur un madhhab qui diffère de l'un à l’autre et la plupart du temps la question se termine en une bataille entre eux qui mène certains prieurs à quitter la prière.

Donc nous avons besoin d'une réponse suffisante claire sur ce sujet.

Devons-nous suivre une école de pensée ( madhab) et comment réconcilions-nous entre les écoles de pensée pour que nous puissions arranger cette situation ?

Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la paix et les bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

La différence qui est présente dans les branches du  fiqh entre les quatre madhabs revient à ses causes, par exemple un hadith est authentique pour certains [imams] et pas pour d'autres, ou l’application d'un hadith par un [imam] et pas par d'autres et d'autres [raisons] parmi les causes de différence.

Donc il est obligatoire au musulman d’avoir une bonne opinion d'eux et chacun d'entre eux est un  mujtahid dans ce qui est parvenu de lui de fiqh, dans le recherche de la vérité.

Ainsi si cela [ l'ijtihad] est correct, il a deux récompenses : une récompense pour son ijtihad et une récompense car cela est correct.

Et si c'est incorrect, alors il a une récompense pour son  ijtihad et le faux [ijtihad] excusé.

Quant au suivi aveugle ( taqlid) des quatre imams, quiconque est capable de prendre la vérité avec ses preuves, il lui obligatoire de prendre les preuves.

Et s'il n'est pas capable, alors il fait un  taqlid du plus digne de confiance des gens de science autant qu'il en est capable.

Et ces différences sont dans les branches [du  fiqh] et n'entraîne pas l’interdiction pour ceux qui divergent de prier l'un derrière l'autre, mais il est obligatoire de prier l'un derrière l'autre, car en vérité les compagnons (qu’Allah les agrée) divergeaient sur des questions dans les branches et ils priaient toujours l'un derrière l'autre et de même les tabi'in et ceux qui les ont suivis dans la bonté.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 

Le texte suivant est une traduction prise de :

"Fatawa du Comité Permanent pour Recherche la Islamique et l’Ifta ( Fatawa-ud-daimah Al-Lajnat lil-buhuth wal-Ifta Al-Ilmia)", Volume 5 :Fiqh et Taharah, Réuni et organisé par Shaikh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaish, Dar Al-‘Asima, 1413H.
Quatrième et cinquième question de la  fatwa n°4476

Question :

Quel est le jugement sur celui qui suit aveuglément l’imam Malik dans son ijtihad et laisse le Qur'an et le Hadith.

Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) est un imam des imams de science; il est un homme, il se trompe [de temps en temps] et a raison [de temps en temps] et [certaines] de ses paroles sont acceptées et [certaines] sont rejetés.

Ainsi, ce qui est conforme à la vérité parmi ses paroles est accepté et ce qui n'est pas conforme à la vérité est laissé.

Et une personne, si elle est capable de prendre les règles du Qur'an et de la Sunna, il ne lui est pas permis de suivre aveuglément quelqu'un et s'il n'est pas capable [de prendre les règles du Qur'an et de la Sunna] et que quelque chose est ambiguë parmi les questions de sa religion, alors il doit demander au plus digne de confiance des gens de science et il doit agir sur la réponse, de même pour Malik et pour d'autres.
 

Question :

Pourquoi les savants des [différents] pays sont divisés dans la Shari'a du prophète d'Allah, Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), en quatre écoles de pensée (madhahib) de Malik, Shafi'i, Abu Hanifa et Ahmad, sachant que la religion du messager est une et que le Qur'an est un ?

Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

La base de la législation [de la religion] est le Qur'an et la Sunna est une clarification pour le Qur'an et les quatre imams, chacun d'eux, Allah le Glorifié et le Très-Haut, leur a accordé la guidée pour comprendre la religion à mesure de ce qui leur était facile.

Et chacun d'eux avait des étudiants qui ont rapporté d'eux leur  fiqh et ainsi ont été fondés les quatre madhahib.

Et tout ce que l’un d’entre eux dit n’est pas la vérité.

Mais ils sont des  mujtahidin et si leur [avis] est correct, ils ont deux récompenses, une récompense pour l’ijtihad et une récompense car [l'avis] est correct et s'il est incorrect, ils ont une récompense pour l’ijtihad et on excuse l’erreur.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 

Quatrième question la Fatwa n°4172

Question : 

Quel est le jugement du suivi aveugle (taqlid) des quatre écoles de pensée (madhahib) et (du suivi) de leurs paroles en toute situation et en tout temps ?

Réponse : 
 
La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 
Premièrement : Les quatre écoles de pensée (madhahib) sont attribuées aux quatre imams; l’imam Abu Hanifa, l’imam Malik, l’imam Shafi'i, l’imam Ahmad [ibn Hambal]. Ainsi le madhhab Hanafi est attribué à Abû Hanifa, etc  pour reste des madhahib.
 
Deuxièmement : Ces imams ont pris le fiqh (la jurisprudence) du Livre et de la Sunna et ils étaient des mujtahidin en cela et un mujtahidtombe juste- alors pour lui deux récompense, une récompense pour son ijtihad et une récompense car cela est correct, ou [un mujtahid] se trompe- alors il est récompensé pour son ijtihad et est excusé pour son erreur.
 
Troisièmement : Celui qui est capable de prendre du Qur'an et de la Sunna prend d'eux [le Qur'an et la Sunna] comme on a pris d'eux auparavant et il ne lui est pas permis de suivre aveuglément autre que ce qu'il croit être vrai. Mais il doit prendre ce qu'il croit être vrai et il est lui permis de faire du taqlid dans ce dont il est incapable et dans ce dont il a besoin.
 
Quatrièmement : Quiconque n'a pas la capacité de prendre [du Qur'an et de la Sunna], il lui est permis de suivre aveuglément celui en qui il a confiance pour faire du taqlid et si vient en lui un manque de confiance, il doit demander jusqu’à ce qu’il l’obtienne.
 
Cinquièmement : Il est clair d’après ce qui a précédé que leurs paroles [des imams] ne sont pas suivies en toute situation et en tout temps, parce qu'ils ont pu se tromper. Mais la vérité est suivie parmi leurs paroles qui sont basées sur des preuves.
 
Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 

Le texte suivant est une traduction prise de :

"Fatawa du Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta (Fatawa-ud-daima Al-Lajnat lil-buhuth wal-Ifta Al-Ilmia)", Volume 5 :Fiqh et Tahara, Réuni et organisé par Shaikh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaish, Dar Al-'Asima, 1413H.
Fatwa n°5560

Question :
 
Je suis étudiant à l'Institut des Enseignants de Ha'il et le Professeur de Religion a expliqué qu'il est impossible de rassembler la méthode des quatre imams dans la religion de l'islam, par exemple dans la méthode de la salat (la prière), al-wudu, as-siyam, etc, dans tout qui nous est obligatoire.

Le professeur dit qu'il n'est pas possible de rassembler la méthode des quatre imams dans la législation Islamique.

Je demande de votre éminence que vous nous disiez si le professeur a raison ou s'il s'est trompé et je vous demande de nous indiquer s'il y a un livre sur ce problème.

Réponse : 
 
La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

En effet on ne demande pas à un musulman de rassembler les quatre madhahib dans ses actions, mais s'il est capable de tirer les règles [de l'islam] tout seul des preuves, il lui est obligatoire de prendre ce qui lui est apparent et s'il n'est pas capable de tirer les règles, il doit suivre un imam parmi les imams des Muslimin, en les imitant, comme Allah, le Très-Haut dit (traduction rapprochée) : 

« craignez Allah autant que vous le pouvez »
« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. »

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 

Quatrième question de la fatwa n°2815

Question :

Certaines personnes croient qu'il est obligatoire au musulman, pour que leur adorations ('ibada) et œuvres (mu'amala) soient correctes qu'ils suivent une des quatre écoles de pensée connues (madhahib) et que le madhhab des imams Shi'a et Zaidi Shi'a n’en font pas partie. Etes-vous d'accord, votre excellence, avec cet avis sans exception et interdisez le taqlid du madhhab du 12ème imam shi'a [Ja'fari] par exemple ?

Réponse :

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Le musulman doit suivre ce qui est parvenu d'Allah et de Son messager, s'il est capable de prendre les règles tout seul et s'il n'est pas capable [de le faire], il doit demander aux gens de science dans ce qui lui est difficile dans les questions de son din et interroger le plus savant qu’il peut joindre parmi les gens de science et leur demander oralement ou en écrivant.

Et il n'est pas permis au musulman de suivre le madhhab de l'Imamat Shi'a, les Zaidi Shi'a, ni ceux qui leur ressemble parmi les gens de l'innovation (ahlul-bid'a) comme les Khawarij, Mu'tazila, Jahmia, ou d'autres.

Quant au fait de s’attribuer à un des quatre madhahib connus, il n'y a aucun mal en cela si l’on n'est pas fanatique du madhab auquel on s’attribue et qu’on ne va pas contre les preuves pour son amour.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

copié de salafs.com
 
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإ
b
17 juin 2015 06:19
«Al-Hassan Al-Basri» [1]
 
Il disait -qu’Allah lui fasse Miséricorde- :
 
« Satisfaire le besoin d’un frère musulman m’est préférable à une retraite spirituelle d’un mois ! »
 
Un homme le questionna au sujet du bon comportement.
 
Il répondit :
 
« C’est la générosité, le pardon et la tolérance. »
 
« Si Allâh, Puissant et Grand, avait voulu, IL aurait fait de vous des gens riches sans aucun pauvre parmi vous, et s’IL avait voulu, IL aurait fait de vous des gens pauvres sans aucun riche parmi vous.
 
Mais, Il a voulu vous éprouver les uns par les autres, afin de voir votre comportement, puis Il a indiqué à Ses serviteurs les vertus morales en leur disant (traduction rapprochée) :
 
« Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils sont dans le besoin. Et quiconque se garde de sa propre avidité, les voilà alors ceux qui réussissent ! » [Al-Hasr: 9]
 
« Nous considérions comme avare celui qui prêtait de l’argent à son frère (c'est-à-dire : qui n’était pas assez généreux pour lui donner).
Je jure par Allâh qu’il y avait, parmi ceux que j’ai vu et fréquenté, celui qui déchirait sa cape et donnait la moitié à son frère, et qui gardait ce qui en restait.
Certes, il y avait avant vous, celui qui jeûnait, et qui, au moment de rompre son jeûne, allait chez l’un de ses frères et lui disait :
« aujourd’hui j’ai jeûné pour Allâh, et je veux, si Allâh l’accepte de moi, que tu en ais une part (en me donnant de quoi rompre mon jeûne).
La personne lui apportait alors ce qu’elle avait en eau et en dattes et il rompait son jeûne avec cela, désirant ainsi lui faire acquérir une récompense, même s’il pouvait se passer de ce que ce dernier possédait. »
 
« J’ai vécu à l’époque de personnes parmi lesquelles il y avait celui qui remplaçait son frère auprès de la famille et des enfants de ce dernier, durant quarante ans après sa mort » (c'est-à-dire : leur assurait leur subsistance) !

Les larmes d'Al-Hassan Al-Basri  
 
Nous fîmes la prière du vendredi avec Al-Hassan Al-Basri -qu’Allah lui fasse Miséricorde-, et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda : 
 
« Que t'arrive-t-il - qu'Allah te fasse miséricorde - alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ? »
 
Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit :
 
« Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des compagnons du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam-, entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier]. »
 
Puis il ajouta :
 
« Loin s'en faut !
 
Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas d'esprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ?
 
Par Allah !
 
Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite.
 
Certes, la religion de l'un d'entre vous est [semblable à un] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait:
 
Crois-tu au Jour de la rétribution ?
 
Il répondrait : Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution !  Il ment.
 
Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée d'une douceur, une foi accompagnée d'une conviction, une science accompagnée d'une indulgence, une indulgence accompagnée d'une science, une intelligence accompagnée d'une douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée d'une modération, des dépenses accompagnées d'une sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, l'acquittement des droits [d'autrui], une rectitude accompagnée d'une équité ; il n'est pas injuste envers celui qu'il hait, il ne commet pas de péchés afin d'aider celui qu'il aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins d'œil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne s'amuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il n'éprouve pas de plaisir lorsqu'un malheur atteint autrui.
 
Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il s'empresse de s'acquitter de l'aumône légale.
Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon.
Il fréquente les savants afin d'apprendre, il se tait lorsqu'il est avec eux, afin d'être sain et sauf.
Il parle afin de rapporter un butin, s'il se comporte bien, il se réjouit, et s'il se comporte mal, il demande pardon [à Allah].
Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve d'indulgence, s'il subit une injustice, il patiente, si on l'opprime, il s'éloigne, il ne cherche de protection qu'auprès d'Allah, il ne demande l'aide que d'Allah.
Il est posé lorsqu'il est en public, il est très reconnaissant lorsqu'il est seul, il est satisfait de ce qu'il possède, il loue [Allah] pour l'aisance.
C'est un patient lors des malheurs, le désespoir ne l'atteint pas et il n'est pas vaincu par l'avarice.
S'il s'assoit avec ceux qui font du vacarme, on l'inscrit parmi ceux qui invoquent [Allah], et s'il s'assoit avec ceux qui invoquent [Allah], on l'inscrit parmi les insouciants.
 
Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on l'humilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre n'a aucune valeur pour lui, c'est pour cela qu'il n'y construit pas de demeure et qu'il n'y change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allah] et il ne pense pas du mal d'Allah.
 
Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier [2], il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre.
 
Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de l'Enfer, son âme témoigne de la science d'Allah, ses membres invoquent Allah, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à l'abri de lui.
 
Le croyant est franc s'il promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on l'instruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à l'abri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il œuvre beaucoup, il a peu d'espoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. »
 
Puis il pleura et fit pleurer.
 
Il a dit :
 
« C´est ainsi qu' étaient les compagnons du Prophète, sallalahu alaihi wa sallam, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils rejoignirent Allah, subhanahu wa ta'ala.
 
C´est ainsi qu'étaient les musulmans parmi vos pieux prédecesseurs, mais cela a changé lorsque vous avez changé.»
 
Puis il lu la parole d'Allah :
 
له معقبات من بين يديه ومن خلفه يحفظونه من أمر الله إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم وإذا أراد الله بقوم سوء فلا مرد له وما لهم من دونه من وال
 
" En vérité, Allah ne change pas l´état d´un peuple, tant que les individus qui le composent, ne changent pas ce qui est en eux même, et lorsque Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser, ils n'ont aucun protecteur en deh ors de Lui." (coran 13/11)
 
Puis, al-Hassan dit :
 
«Ô Allah ! Notre Seigneur, prie sur notre chef Muhammad, ainsi que sur sa pure famille, et accorde-nous ce que Tu as accordé à Tes sincères serviteurs, eux, les pieux, car tu as le pouvoir sur toute chose, Tu aides pour tout le bien et Allah nous suffit, et Il est notre meilleur garant.»

[1] Al-Hassan Al-Basrî (642 - 728 ou 737), surnommé Abû Sa'îd, était le serviteur de Zayd Ibn Thâbit.
Sa mère s'appelait Khayra et elle était la servante d'Oum Salama qu'Allah l'agrée l'épouse du Messager d'Allah salla Allahou ‘aleyhi wa sallam.
On rapporte qu'Oum Salama qu'Allah l'agrée l'allaita lorsqu'il était petit, d'où le fait que la tradition rapporte que sa sagesse et sa connaissance sont dues à cela.
Il n'a pas connu l'Envoyé de Dieu salla Allahou ‘aleyhi wa sallam, mais il a connu ses illustres compagnons et c'est d'eux qu'il tira ses connaissances et sa sagesse bien légendaire.
On rapporte que 'Umar Ibnou Al-Khattâb qu'Allah l'agrée implora la bénédiction divine en sa faveur de la sorte : "Seigneur fais-lui don de la compréhension de la religion et fais qu'il soit aimé des gens"
[2]  Probablement une référence au très célèbre hadith du Prophète Salla Allahou ‘aleyhi wa sallam :
” Le Croyant ne doit pas se laisser piquer deux fois (par un animal) sortant d'un même trou ” 
(rapporté par al-Bukhârî n°5668 ; Muslim n°5317 ; Abû Daoud n°4220 ; Ahmad n°8572 ; ad-Dârimî n°2662) c'est-à-dire qu'il ne tombe pas deux fois dans le même piège.
 
Source le livre: Al Hassan al Basrî, de ibn al jawzi. Page 168 et 170
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Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوز
17 juin 2015 10:59
Citation
bachir69000000 a écrit:
De nos jours tout ce qui est édité au sujet de l'Islam n'est pas forcément à lire et tout ce qui est dit n'est pas forcément à écouter, comme tout ce qui est entendu n'a pas, de surcroît, à être pratiqué.

Et ce, pour la simple raison que tous ceux qui parlent au nom de la science et de la chari'a ne sont pas forcément des 'Oulama (savants).
[...]
Aujourd'hui les savants se comptent sur les doigts de la main parmi eux citons : Cheikh  al Albani, Cheikh ibn Baz, Cheikh Fawzan, Cheikh 'Outhaymin...
Un Islam arabo-centré et même saoudo-centré. Une vision bien réductrice de la communauté islamique.
 
Suivre la vérité et non les hommes  En total contradiction avec le discours sur les gens de science plus ou moins qualifiés pour parler.

Le seul homme qu'il incombe de suivre en tout et pour tout est le Prophète (Paix et  bénédiction d'Allah sur lui), l'infaillible, qui ne parle pas sous l'effet de la passion.

Allah a dit à son sujet :
 
Traduction relative et approchée : "...Et il ne prononce rien sous l'effet de la passion ; Ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée"  S53 V3-4
Il s'agit uniquement de la révélation de la Parole d'Allah et de Sa religion. Et surement pas de toute parole du Prophète.
Si le Prophète dit quelque chose concernant la religion, on doit le suivre. Pour le reste, son avis n'est pas meilleur qu'un autre. Cf. le hadith de la pollinisation des palmiers.

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullah.

La divergence est inévitable. Crois-tu qu'un groupe puisse détenir toute la vérité valable en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance ? Comme le Prophète, que le salut et la bénédiction d'Allah soient sur lui, ? Ceux-là prétendent se hisser au rang de messagers d'Allah sur terre. Beaucoup de arrogance dans leur savoir.

Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullah.
b
17 juin 2015 12:12
Lui,
- ses compagnons,
- ceux qui les ont suivi à la perfection (2ème génération),
- ainsi que la génération suivante qui les ont également suivi à la perfection (3ème génération).
 
Et cela sans rien changer, ni modifier, et sans rien y ajouter ou le diminuer.
 
Allah le très haut dit dans son noble Livre (traduction rapprochée) :
 
{Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu.}
 
Et le très Haut a dit (traduction rapprochée) :
 
{(Voici) un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent}.
 
Et il dit (traduction rapprochée) :
 
{Et nous avons descendu ce Livre béni : suivez le donc et craignez (Allah) afin qu'il vous soit fait Miséricorde}
 
Et Il dit (traduction rapprochée) :
 
{Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier.}
 
Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement).
 
Et il dit (traduction rapprochée) :
 
{Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux}
 
Et Allah nous rappelle que les opposants aux commandements du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم encours un grand danger, et que la fitna (épreuve/affliction) les atteindraient par le biais de la déviation, du chirk et de l'égarement.
 
Et il dit (traductions rapprochées) :
 
{Dis: «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.}
 
{Dis: «Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le dos... alors Allah n’aime pas les infidèles.}
 
Et l'ensemble de ces versets indiquent l'obligation de suivre le Livre d'Allah et la sounnah de son Messager (prière et salut d'Allah sur lui).
 
Et les preuves de cela sont nombreuses.
 
Et il est obligatoire de suivre le Coran et la sounnah avec la même méthode (minhadj) que celle qu'ont emprunté les pieux prédécesseurs (salaf salih), puisqu'ils forment les trois premières générations avec à leur tête le Messager d'Allah et ses compagnons.
 
Et Allah le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
 
{Et quiconque fait scission d’avec le Messager après que le droit chemin lui soit apparu et suit un sentier autre que celui des croyants alors, Nous le laisserons comme il s’est détourné et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle mauvaise destination!}
 
- Et l'imam al Albani (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
 
«Ce qu'il faut souligner, c'est qu' Allah rappel ici, le lien entre le verset : {Et quiconque fait scission d’avec le Messager} et ce qu'il dit ensuite : {après que le droit chemin lui soit apparu et suit un sentier autre que celui des croyants}.
 
Pourquoi il est apparu dans cette phrase : {après que le droit chemin lui soit apparu et suit un sentier autre que celui des croyants}?
 
Pourquoi le verset n'a t-il pas été tous simplement révélé sous la forme: {Et quiconque fait scission d'avec le Messager d'Allah après que le droit chemin lui soit apparu}?
 
Pourquoi Allah à précisé : {Et suit un sentier autre que celui des croyants} ?
 
Il y a une très grande leçon à tirer en cela.
 
Car en réalité, tous les groupes et sectes sont présents à la surface de la terre actuellement, et leurs nombres a atteint 73, plus ou moins, et cela nous importe peu.
 
Quoi qu'il en soit, les groupes sont très nombreux, et chacun d'entre eux prétend suivre le Coran et la Sounnah, et même les nouveau groupes, récemment apparu ont cette prétention.
 
Et certains d'entre eux vont même jusqu'à dire que le prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم n'est pas le dernier des prophètes, et qu'il y a beaucoup d'autres prophètes.
 
Malgré cela ils disent : nous suivons le Coran et la Sounnah, et il en est de même pour toutes les autres sectes, anciennes ou contemporaines.
 
Quel est le jugement concernant tous ces groupes qui prétendent tous suivre le Coran et la Sounnah ?
 
La réponse se trouve dans le verset et les deux hadiths cités précédemment.
 
Le verset dit (traduction rapprochée) :
 
{Et quiconque fait scission d'avec le Messager d'Allah après que le droit chemin lui soit apparu}.
 
Cela signifie que si un groupe suit un autre chemin que celui des premiers croyants qui étaient sur une guidée et une clairvoyance dans la religion, et prétend malgré cela suivre le Coran et la Sounnah, bien qu'ils divergent d'avec les mouslimines et du groupe des mouslimines.
 
Cela est en réalité une preuve qu'ils font parti des groupes égarés.»
 
[fin de citation]
 
Et Allah dit (traduction rapprochée) :
 
{Les tout premiers [croyants] parmi les Emigrés (el mouhadjirine) et les Auxiliaires (al ansar) et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement (Ihsan), Allah les agrée, et ils l'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l'énorme succès!}
 
- L'imam at-Tabari (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
 
"Et quand à ceux qui ont suivis les premiers mouhadjirine et les Ansar dans un beau comportement (Ihsan), ce sont ceux qui se sont soumis à Allah par l'islam et qui ont pris le chemin [des mouhadjirines et des ansars] dans la hijrah, dans leur soutien [envers la religion], et dans les bonnes œuvres."
 
- Et Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse Miséricorde) a dit :
 
"Et ceux qui les ont suivis avec le beau comportement (Ihsan), ont suivis les meilleures des traces, et les meilleurs caractéristiques, et ils invoquent en leur faveur secrètement et publiquement."
 
Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:
 
«Les meilleurs des gens sont ceux de ma génération, ensuite ceux qui les suivent et ceux encore qui suivent ces derniers. Puis il viendra un temps ou des gens attesteront (en tant que témoins) avant qu’on leur demande de le faire.»
(rapporté par Boukhary & Mouslim)
 
Il s'agit donc de la génération du prophète صلى الله عليه وسلم et de ses compagnons, puis en deuxième, celle des tabi3ines, et la troisième, celle de ceux qui les ont suivis.
 
Et le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:
 
«et certes ceux qui étaient avant vous parmi les Gens du Livre se sont divisés en 72 groupes, et ma communauté se divisera en 73 groupes, tous sont au Feu, sauf une qui ira au paradis, qui est la Jamâ'ah (Le Groupe)»
(rapporté par Abou Daoud et d'autres),
 
et dans une autre version :
 
«Ce sont ceux qui sont sur quoi j'étais ainsi que mes compagnons»
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit également:
 
« Je vous recommande de craindre Allah, d’écouter et d’obéir même si votre émir est un esclave.
Celui d’entre vous qui vivra, verra de grandes divergences. Suivez ma sunna et la sunna des califes bien guidés.
Accrochez-vous y, mordez-y avec vos molaires.
Et prenez garde aux nouveautés (dans la religion) [Muhdâthat], car toute innovation est un égarement ».
(Rapporté par Abou Daoud et d'autres).
 
Et tous ce que nous avons cité sont des preuves indiquant l’obligation de suivre le Coran et la Sounnah avec la compréhension des pieux prédécesseurs (salafs salih), non pas avec une compréhension conforme à nos passions, ou à ce que l'on désire.
 
Et les plus importantes choses auxquelles appel ce minhadj sont :
 
- le tawhid, qui consiste à unifier Allah dans ce qui Lui est propre et à combattre ce qui s'y oppose parmi le chirk et ses catégories.
- Le suivi de la sounnah du prophète (prière et salutation d'Allah sur lui),
- l'adoration d'Allah comme Il l'aime et l'agrée,
- combattre ce qui s'y oppose parmi les innovations religieuses (bid'a) et les mythes,
- et préserver la clarté et la pureté de la religion.
 
Et Allah est plus savantAlaykoum salam rahmatoullah wa barakatouh :La divergence est inévitable. Crois-tu qu'un groupe puisse détenir toute la vérité valable en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance ? Comme le Prophète, que le salut et la bénédiction d'Allah soient sur lui, ? Ceux-là prétendent se hisser au rang de messagers d'Allah sur terre. Beaucoup de arrogance dans leur savoir.
Si Allah ta 'alaykoum aurait voulu il n'y aurait pas de divrergence mais l'homme reste le plus grand dispiteur. Ce qui faut comprendre c'est que notre bien aimé prophète salallahou 'alayhi wa salam ne reconaitra qu'une seule comunaute la sunnah que malheureusement beaucoup de gens oublie et sont devenus soit FAnatisme des écoles où soit égaré : chaque bid 'à ( innovation ) est un égarement et chaque égarement mène au feux. Suivre les pieux prédécesseurs qui sont les compagnons radyia allahou 'anhoum. Il ya les 3 generation :
17 juin 2015 12:36
En résumé, le groupe sauvé (les gens du minhaj salafi) au Paradis, le reste des Musulmans en Enfer.
17 juin 2015 13:17
Citation
bachir69000000 a écrit:
«Al-Hassan Al-Basri» [1]
 
Il disait -qu’Allah lui fasse Miséricorde- :
 
« Satisfaire le besoin d’un frère musulman m’est préférable à une retraite spirituelle d’un mois ! »
 
Un homme le questionna au sujet du bon comportement.
 
Il répondit :
 
« C’est la générosité, le pardon et la tolérance. »
 
« Si Allâh, Puissant et Grand, avait voulu, IL aurait fait de vous des gens riches sans aucun pauvre parmi vous, et s’IL avait voulu, IL aurait fait de vous des gens pauvres sans aucun riche parmi vous.
 
Mais, Il a voulu vous éprouver les uns par les autres, afin de voir votre comportement, puis Il a indiqué à Ses serviteurs les vertus morales en leur disant (traduction rapprochée) :
 
« Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils sont dans le besoin. Et quiconque se garde de sa propre avidité, les voilà alors ceux qui réussissent ! » [Al-Hasr: 9]
 
« Nous considérions comme avare celui qui prêtait de l’argent à son frère (c'est-à-dire : qui n’était pas assez généreux pour lui donner).
Je jure par Allâh qu’il y avait, parmi ceux que j’ai vu et fréquenté, celui qui déchirait sa cape et donnait la moitié à son frère, et qui gardait ce qui en restait.
Certes, il y avait avant vous, celui qui jeûnait, et qui, au moment de rompre son jeûne, allait chez l’un de ses frères et lui disait :
« aujourd’hui j’ai jeûné pour Allâh, et je veux, si Allâh l’accepte de moi, que tu en ais une part (en me donnant de quoi rompre mon jeûne).
La personne lui apportait alors ce qu’elle avait en eau et en dattes et il rompait son jeûne avec cela, désirant ainsi lui faire acquérir une récompense, même s’il pouvait se passer de ce que ce dernier possédait. »
 
« J’ai vécu à l’époque de personnes parmi lesquelles il y avait celui qui remplaçait son frère auprès de la famille et des enfants de ce dernier, durant quarante ans après sa mort » (c'est-à-dire : leur assurait leur subsistance) !

Les larmes d'Al-Hassan Al-Basri  
 
Nous fîmes la prière du vendredi avec Al-Hassan Al-Basri -qu’Allah lui fasse Miséricorde-, et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda : 
 
« Que t'arrive-t-il - qu'Allah te fasse miséricorde - alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ? »
 
Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit :
 
« Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des compagnons du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam-, entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier]. »
 
Puis il ajouta :
 
« Loin s'en faut !
 
Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas d'esprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ?
 
Par Allah !
 
Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite.
 
Certes, la religion de l'un d'entre vous est [semblable à un] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait:
 
Crois-tu au Jour de la rétribution ?
 
Il répondrait : Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution !  Il ment.
 
Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée d'une douceur, une foi accompagnée d'une conviction, une science accompagnée d'une indulgence, une indulgence accompagnée d'une science, une intelligence accompagnée d'une douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée d'une modération, des dépenses accompagnées d'une sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, l'acquittement des droits [d'autrui], une rectitude accompagnée d'une équité ; il n'est pas injuste envers celui qu'il hait, il ne commet pas de péchés afin d'aider celui qu'il aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins d'œil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne s'amuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il n'éprouve pas de plaisir lorsqu'un malheur atteint autrui.
 
Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il s'empresse de s'acquitter de l'aumône légale.
Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon.
Il fréquente les savants afin d'apprendre, il se tait lorsqu'il est avec eux, afin d'être sain et sauf.
Il parle afin de rapporter un butin, s'il se comporte bien, il se réjouit, et s'il se comporte mal, il demande pardon [à Allah].
Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve d'indulgence, s'il subit une injustice, il patiente, si on l'opprime, il s'éloigne, il ne cherche de protection qu'auprès d'Allah, il ne demande l'aide que d'Allah.
Il est posé lorsqu'il est en public, il est très reconnaissant lorsqu'il est seul, il est satisfait de ce qu'il possède, il loue [Allah] pour l'aisance.
C'est un patient lors des malheurs, le désespoir ne l'atteint pas et il n'est pas vaincu par l'avarice.
S'il s'assoit avec ceux qui font du vacarme, on l'inscrit parmi ceux qui invoquent [Allah], et s'il s'assoit avec ceux qui invoquent [Allah], on l'inscrit parmi les insouciants.
 
Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on l'humilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre n'a aucune valeur pour lui, c'est pour cela qu'il n'y construit pas de demeure et qu'il n'y change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allah] et il ne pense pas du mal d'Allah.
 
Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier [2], il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre.
 
Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de l'Enfer, son âme témoigne de la science d'Allah, ses membres invoquent Allah, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à l'abri de lui.
 
Le croyant est franc s'il promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on l'instruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à l'abri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il œuvre beaucoup, il a peu d'espoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. »
 
Puis il pleura et fit pleurer.
 
Il a dit :
 
« C´est ainsi qu' étaient les compagnons du Prophète, sallalahu alaihi wa sallam, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils rejoignirent Allah, subhanahu wa ta'ala.
 
C´est ainsi qu'étaient les musulmans parmi vos pieux prédecesseurs, mais cela a changé lorsque vous avez changé.»
 
Puis il lu la parole d'Allah :
 
له معقبات من بين يديه ومن خلفه يحفظونه من أمر الله إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم وإذا أراد الله بقوم سوء فلا مرد له وما لهم من دونه من وال
 
" En vérité, Allah ne change pas l´état d´un peuple, tant que les individus qui le composent, ne changent pas ce qui est en eux même, et lorsque Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser, ils n'ont aucun protecteur en deh ors de Lui." (coran 13/11)
 
Puis, al-Hassan dit :
 
«Ô Allah ! Notre Seigneur, prie sur notre chef Muhammad, ainsi que sur sa pure famille, et accorde-nous ce que Tu as accordé à Tes sincères serviteurs, eux, les pieux, car tu as le pouvoir sur toute chose, Tu aides pour tout le bien et Allah nous suffit, et Il est notre meilleur garant.»

[1] Al-Hassan Al-Basrî (642 - 728 ou 737), surnommé Abû Sa'îd, était le serviteur de Zayd Ibn Thâbit.
Sa mère s'appelait Khayra et elle était la servante d'Oum Salama qu'Allah l'agrée l'épouse du Messager d'Allah salla Allahou ‘aleyhi wa sallam.
On rapporte qu'Oum Salama qu'Allah l'agrée l'allaita lorsqu'il était petit, d'où le fait que la tradition rapporte que sa sagesse et sa connaissance sont dues à cela.
Il n'a pas connu l'Envoyé de Dieu salla Allahou ‘aleyhi wa sallam, mais il a connu ses illustres compagnons et c'est d'eux qu'il tira ses connaissances et sa sagesse bien légendaire.
On rapporte que 'Umar Ibnou Al-Khattâb qu'Allah l'agrée implora la bénédiction divine en sa faveur de la sorte : "Seigneur fais-lui don de la compréhension de la religion et fais qu'il soit aimé des gens"
[2]  Probablement une référence au très célèbre hadith du Prophète Salla Allahou ‘aleyhi wa sallam :
” Le Croyant ne doit pas se laisser piquer deux fois (par un animal) sortant d'un même trou ” 
(rapporté par al-Bukhârî n°5668 ; Muslim n°5317 ; Abû Daoud n°4220 ; Ahmad n°8572 ; ad-Dârimî n°2662) c'est-à-dire qu'il ne tombe pas deux fois dans le même piège.
 
Source le livre: Al Hassan al Basrî, de ibn al jawzi. Page 168 et 170
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Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوز

Salam

Calme-toi un peu ne te sens pas investie d'une mission divine, garde les
pieds sur terre, Rassure-toi l'être humain est impitoyable : ou il tue l'animal, ou il
bouche l'accès ou il ne passe plus devant ...!
b
17 juin 2015 14:37
Al hamdulah j'ai les pieds sur terre suis - je fou parce que j'essay de suivre notre bien aimé prophète salallahou 'alayhi wa salam. Je te parle avec la science et non avec mes penser ou des conjonction
b
17 juin 2015 15:06
Paroles des savants
sur le fait de gouverner avec les lois autres que celle d'Allah
et sur les deux types de koufr
 

D'après 'Abd ar-Rahaan Ibn Abi Az-Zinad, d'après son père 'Oubayd Allah Ibn 'Abdallah Ibn Outba Ibn Mas'oud, d'après Ibn 'Abbas qui a dit concernant les versets où Allah dit (traduction rapprochée) :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants (kafiroun) », « ceux-là sont des injustes (dhalimoun) », « ceux-là sont des pervers (fasiqoun). » (Sourate 5 versets 44, 45 et 47)
 
« Par Allah ils ont été révélés en ce qui concerne ces deux (tribus Juives) et c'est eux qu'Allah a désigné (dans ces versets). »
 
(Rapporté par Ahmad (1/246), At-Tabarani dans Al-Mou'djam Al-Kabir (3/95/1)
 

Le grand savant Ibn Qayim Al Djawziya -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 751 h) a dit :
 
« Et ce qui est correct, c'est que juger par autre que ce qu'Allah a révélé est à la fois les deux types de koufr (petit koufr et grand koufr) et (chacun des deux) dépend de la situation du dirigeant.

S'il a la conviction dans l'obligation de juger par ce qu'Allah a révélé dans ce cas, mais s'en est écarté, hors de la désobéissance, tandis qu'il reconnaît mériter une punition, alors c'est du koufr asghar (qui ne fait pas sortir de la religion).

Et s'il a la conviction que cela n'est pas obligatoire et qu'il a le choix dans la matière, avec sa conviction ferme que c'est le jugement d'Allah, alors c'est du koufr akbar (celui qui fait sortir de la religion).

Et s'il est ignorant en la matière ou fait une erreur, alors il est dans l'erreur et son houkm est le même que celui qui se trompe (c'est à dire une récompense). »

(Voir son livre : Madaridj us-Salaikine ; volume 1 pages 337)
 


Cheikh 'Abdourrahmane As-Sa'di -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1376 h) a dit :
 
« Juger par autre que ce qu'Allah a révélé fait partie des actions des gens de la mécréance, et cela peut aussi en faire sortir de la religion.

Et c'est le cas lorsqu'il a la conviction en sa légalité et que cela est permis.

Et il peut parfois être un grand péché et faire partie des actes de mécréance, celui qui est coupable de cela recevra un lourd châtiment.

Et Il (Allah) dit (traduction rapprochée) :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes (dhalimoun). » (Sourate 5 verset 45)

Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- a dit :

« Koufr douna koufr, dhoulm douna dhoulm, fisq douna fisq. »

« Une mécréance en dessous de la mécréance (majeure), une injustice en dessous de l'injustice (majeure), une perversité en dessous de la perversité (majeure). »

C'est du grand dhoulm quand il est déclaré licite, mais c'est un grand péché quand il est fait sans être déclaré permis. »

(Tayssir Al-Karim Ar-Rahmaane 2/296-297)
 


L'Imam Ibn Al-Djawzi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 596 h) a dit :
 
« Et la parole la plus sure à ce sujet est que celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tandis qu'il le rejette [dans la croyance] et il sait que c'est Allah qui l'a révélé,comme on fait les juifs, alors il est un mécréant.

Et celui qui ne juge pas par ce qu'Allah a révélé, inclinant à ses passions sans le rejeter [dans sa croyance], alors il est dhalim (injuste), fassiq (pervers) et il a été rapporté de 'Ali Ibn Abou Talha, de Ibn'Abbas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit :

« Celui qui rejette (jahada) ce qu'Allah a révélé alors il a mécru, et celui qui l'affirme (aqarra bihi) mais ne juge pas avec, alors il est un dhaalim, un faasiq. »

(Zaad Al-Maysir 2/366)
 


Cheikh Mouhammad Amine Ash-Shanquiti -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1393 h) a dit :
 
« Sache que la position juste dans ce sujet est que koufr (mécréance), dhoulm (injustice) et fisq (perversité), peuvent tous être utilisés dans la législation avec l'intention de désobéissance dans un premier temps et avec l'intention du koufr qui fait sortir de l'Islam dans un autre temps.

Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, se détournant et contredisant le Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et annulant les lois d'Allah (ahkam), alors, son dhoulm, fisq et koufr, tous sont une mécréance qui le fait sortir de la religion.

Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tout en ayant la conviction qu'il commet une action interdite et un acte répréhensible, alors, son koufr, dhoulm et fisq ne le fait pas sortir de la religion. »
 
(Adwaa Al-Bayaan 2/104)
 


L'Imam Ibn Abi Al-'Izz Al-Hanafi -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 792 h) a dit :
 
« Et il y a une question qu'il est nécessaire de bien comprendre, que le fait de régner avec autre que ce qu'Allah a révélé peut parfois être du koufr qui fait sortir de la religion, et parfois un grand ou un petit péché.

Ou il peut être du « koufran madjaaziyyan » ou du petit koufr et ceci est fonction de l'état de celui qui règne.

S'il a la conviction que régner avec autre que ce qu'Allah a révélé n'est pas obligatoire et qu'il a le choix sur cette question, ou s'il méprise, tout en ayant la certitude que c'est la loi d'Allah, alors c'est du grand koufr.

Et s'il a la conviction en l'obligation de régner avec ce qu'Allah a révélé et dans un incident [particulier] [il sait que cela est la règle d'Allah] mais il s'en détourne, tout en reconnaissant qu'il mérite un châtiment, alors c'est une personne désobéissante et il est appelé désobéissant avec la métaphorique sorte de koufr (koufran madjaaziyyan) ou petit koufr. »

(Charh 'Aquida At-Tahawiyyah - page 363)
 


Cheikh Al Islam Ibn Taymiya -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit dans l'explication du verset :
 
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »
« C'est à dire qu'il considère permis de gouverner par autre que ce qu'Allah a révélé. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 3/268)

Et il (Ibn Taymiya) a dit :

« Ainsi, lorsque vient la parole des salaf que l'homme peut avoir la foi et l'hypocrisie en lui, alors de même leur parole qu'il peut avoir la foi et le koufr (en lui). Mais pas le koufr qui sort de la religion, comme il a été dit par Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- et ses compagnons sur Sa Parole :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

Ils ont dit : « Un koufr qui ne sort pas de la religion. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 7/312)

Puis, il a mentionné que l'Imam Ahmad -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a été questionné à propos du koufr mentionné dans le verset et il a répondu :

« Un koufr qui ne sort pas de la foi, comme avoir foi en une partie et comme pour le koufr. C'est une question sur laquelle il n'y a aucune différence. »

(Madjmou' Al-Fatawa - 7/254)
 


Mouhammad Ibn Ibrahim Ali Cheikh -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et celui qui juge avec elles (les lois autres que celle qu'Allah a révélé) et s'y réfère pour le jugement, tout en croyant que cela est correct et que c'est possible, alors il a mécru avec le koufr qui le fait sortir de la religion.Et celui qui agit ainsi sans croire que cela est correct et permis de juger avec, alors il a mécru avec le koufr dans l'action, qui ne fait pas sortir de l'islam. »

(Madjmou' Fatawa Ibn Ibrahim tome 1 page 80)
 


Cheikh Mouhammad Nasir-Din Al-Albani -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et la raison derrière cela est que le koufr est de deux types : koufr dans la croyance et koufr dans l'action.

Le koufr dans la croyance est lié au coeur et le koufr dans l'action est lié aux membres.

Donc, celui dont les actions sont un koufr en raison de leur contradiction de la Shari'a et que ce koufr suit ce qui est établi dans son coeur, c'est-à-dire un koufr dans la croyance, alors c'est le koufr qu'Allah ne pardonnera pas et cette personne résidera dans le Feu pour toujours.

Mais si (ces actes de koufr) contredisent ce qui est dans son coeur, alors il est un croyant dans le jugement de son Seigneur, mais il contredit cela par ses actes.

Donc son koufr est un koufr d'action seulement et ce n'est pas un koufr dans la croyance.

Et conformément à la Volonté d'Allah, s'Il veut Il le punira et s'Il veut Il lui pardonnera.

Et c'est avec ce (deuxième) type (de koufr) que certains ahadith, qui généralisent le terme koufr au musulman qui commet un péché, doivent être compris.

Et il serait bon d'en mentionner certains :

« Deux choses si elles sont faites sont un koufr : abuser de la généalogie et gémir surles morts. »
(Rapporté par Mouslim)

« Discuter sur le Coran est un koufr. » « Insulter un musulman est un fisq et le tuer est un koufr. »
(Rapporté par Mouslim)

« Parler des faveurs d'Allah est un remerciement (shoukr) et le laisser est un koufr. »
« Ne redevenez pas kafir après moi, en vous frappant les cous les uns des autres. »
(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim)

Et beaucoup d'autres ahadith pour lesquels il n'y a aucun besoin d'entrer dans les détails.

Donc, tout musulman qui accomplit n'importe laquelle de ces actions coupables, alors son koufr est un koufr dans l'action, c'est-à-dire qu'il a fait une action des kouffar.

Sauf dans le cas où il voit son péché comme étant permis et ne croit pas que c'est un péché, dans ce cas il est un kafir dont le sang est licite, car maintenant il partage aussi la croyance des kouffar.

Et le jugement par autre que ce qu'Allah a révélé n'est pas exempt de ce principe et ce qui est relaté des salaf soutient cela et ce n'est rien d'autre que leur parole sur le tafssir de ce verset :

« koufr douna koufr »
(mécréance en dessous de la mécréance majeure)

comme il est authentiquement rapporté du traducteur du Coran, Ibn 'Abbas - qu'Allah l'agrée-, de certains Tabi'in et d'autres qui ont appris cela de lui.

Et il est nécessaire de mentionner certains d'entre eux pour que, peut-être, ils puissent illuminer le chemin de ceux qui ont été égarés dans cette question dangereuse et ont pris la route des Khawaridj qui ont déclaré que les gens étaient kafir en raison de leurs péchés, même s'ils accomplissent la prière et jeûnent !

1) Ibn Djarir At-Tabari rapporte (10/355/12053) avec un isnad sahih d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit à propos du verset (traduction rapprochée) :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

« Le sens est le koufr, mais pas le koufr en Allah, Ses Anges, Livres et Messagers. »

2) Et dans une narration de lui à propos de ce verset :

« Ce n'est pas le koufr qu'ils (c'est-à-dire les Khawaridj) croient, en effet ce n'est pas le koufr qui sort de la religion, c'est un koufr en dessous du koufr (majeure). »

Rapporté par Al-Hakim (2/313) et il a dit « isnad sahih » et Ad-Dhahabi a approuvé.

Et il aurait été plus méritoire pour eux de dire : « sahih selon les conditions des deux shaikh (Al-Boukhari et Mouslim) » car l'isnad est ainsi.

Puis, j'ai vu qu'Ibn Kathir a dit dans son tafssir (6/163) d'après Hakim qui a dit : « sahih selon les conditions des deux shaikh », donc il est évident que cette parole est omise dans l'édition imprimée de Al-Moustadrak. Et Ibn Kathir attribue aussi la narration, récapitulée, à Ibn Abi Hatim.

3) Et dans une autre narration de lui d'après 'Ali Abou Talha d'après Ibn 'Abbas -qu'Allahl'agrée- qui a dit :

« Celui qui rejette ce qu'Allah a révélé est un kafir et celui qui y croit, mais ne juge pas par cela est un dhalim fasiq. »
Rapporté par Ibn Dharir (12063).

Je (Cheikh Al Albani) dis : Ibn Abi Talha n'a pas entendu d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-, mais la narration est bonne comme témoin.

4) Puis, il (Ibn Djarir) rapporte (12048-12051) d'après Ata Ibn Abi Rabah à propos des trois versets :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants (kafiroun) »,
« ceux-là sont des injustes (dhalimoun) »,
« ceux-là sont des pervers (fasiqoun). »
« Koufr douna koufr, fisq douna fisq, dhoulm douna dhoulm. »
« Une mécréance en dessous de la mécréance (majeure), une injustice en dessous de l'injustice (majeure), une perversité en dessous de la perversité (majeure). »

Et son isnad est sahih.

5) Puis, il rapporte (12052) d'après Sa'id Al-Makki d'après Tawous à propos du verset :

« Ce n'est pas le koufr qui sort de la religion. »

Et son isnad est sahih.

Et ce Sa'id est ibn Ziyad As-Shaybani Al-Makki et ibn Ma'in et Al-Ijli et ibn Hibban et d'autres l'ont déclaré digne de confiance et un groupe rapporte de lui.

6) Et il a rapporté (12025, 12026) via deux itinéraires de narration d'après 'Imran Ibn Hadir qui a dit qu'un groupe des gens de Bani Oumrou Ibn Sadous [et dans une autre narration : un groupe de Ibadiya] est venu à Abou Mazliz (il est un grand tabi'in digne de confiance et son nom est Lahiq ibn Houmaid Al-Bassri) et a dit : 

« Vois-tu la Parole d'Allah :

« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »

Est-ce la vérité ? »
Il a répondu :« Oui. »
Ils ont dit : « Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes »
Est-ce la vérité ? »Il a répondu :« Oui. »
Ils ont dit :
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des pervers. »
Est-ce la vérité ? »Il a répondu :« Oui. »
Donc ils ont dit :« Ô Abou Majliz ceux-ci (les dirigeants) gouvernent-ils par ce qu'Allah a révélé ? »
Il a répondu :« C'est la religion à laquelle ils se tiennent et appellent, ainsi s'ils en laissent quelque chose ils savent qu'ils sont tombés dans le péché. »Ils ont dit :« Non par Allah, mais tu as peur et est inquiet. »
Il a dit :« Vous méritez plus ceci (la description) que moi ! Je ne vois pas cela, mais vous ne leur interdisez pas encore cela. Mais ces versets ont été révélés en ce qui concerne les Juifs, les Chrétiens et les Gens du shirk. »
Et son isnad est sahih.

Et les savants ont divergé sur l'explication du koufr qui est mentionné dans le premier verset, en cinq avis différents qu'Ibn Djarir relate (10/346-357) avec leurs chaînes de narration jusqu'à leurs partisans.

Puis, il conclue en disant (10/358) :

« Et l'avis le plus correct de tous, selon moi, est l'avis de celui qui dit :

« Ce verset a été révélé en ce qui concerne les kouffar des Gens du Livre en raison des versets précédents et suivants et ce sont les gens qui sont visés et le contexte de ces versets les concerne.
Donc, il est plus probable que le récit les vise. »
Ainsi si quelqu'un devait dire : « Certes Allah a généralisé le récit à tous ceux qui ne règnent pas par ce qu'Allah a révélé, ainsi comment pouvez-vous le spécifier ? »
On dirait (en réponse) :« En effet, Allah a généralisé le récit à tous ceux qui rejettent le Jugement d'Allah qui est dans Son Livre. Donc, Il nous a informé à leur sujet qu'ils sont, par leur délaissement du jugement, par ce qu'ils laissent, kafir. Et c'est la parole sur tous ceux qui ne règnent pas par ce qu'Allah a révélé, en le rejetant, il est kafir comme il est dit par Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-. Parce que son rejet du Jugement d'Allah après qu'il ait su que cela a été révélé dans Son Livre, est comme son rejet de la prophétie du Prophète - Prières et bénédiction d'Allah sur lui- après qu'il ait su qu'il était un prophète.

En conclusion : Le verset a été révélé en ce qui concerne les Juifs qui ont rejeté ce qu'Allah avait révélé, ainsi celui qui s'associe à eux dans ce rejet, alors il est un kafir, d'un koufr dans la croyance.

Et celui qui ne s'associe pas à eux dans ce rejet, alors son koufr est dans l'acte, parce qu'il a accomplit une de leurs actions.

Et il est un criminel coupable (moudjrim athim), mais il n'est pas sorti de la religion par cela, comme il a précédé d'Ibn 'Abbas -qu'Allah l'agrée-.

Et Al-Imam Abou Oubayd Al-Qasim Ibn Sallam a expliqué cela et a ajouté à cette explication dans Kitab Al-Iman, dans le chapitre « Quitter la foi en raison des péchés » (p. 84-96 avec mon tahqiq), donc celui qui désire faire plus de recherches doit se référer à cela. »

(Silsila Al-Ahadith As-Sahiha - volume 6, hadith n°2552)
 


Mouhammad Ibn Salih Al 'Outheymine -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Ce qui a été cité au sujet de rendre une personne mécréante représente une grande et importante question dans laquelle il ne faut pas parler vaguement, sauf, avec un étudiant en sciences religieuses qui comprend et connaît les mots tout en saisissant leurs sens, qui connaît également les conséquences qui découlent lorsque l'on dit qu'une personne est mécréante ou non.

Quant aux gens en général, parler de ce sujet entraîne des dégâts et je pense que les jeunes ne doivent pas se préoccuper de cela en se demandant si le gouverneur est mécréant ou non ; ou bien est-il autoriser de se soulever contre lui ou non.

Les jeunes doivent délaisser ce qu'Allah leur a interdit, que ces choses soient détestables ou interdites.

Ils doivent faire des efforts pour être en harmonie et en accord entre eux.

Qu'ils sachent que la divergence dans certains point de la religion et de la science s'est produite au temps des compagnons -qu'Allah les agrée-. Cependant, cela ne les a pas entraînés à se disperser, bien au contraire, les coeurs et les chemins étaient uniques.Concernant le fait d'appliquer des lois autres que celles descendues par Allah, cela se divise en trois sortes conformément au Coran : la mécréance (koufr), l'injustice (dhoulm), et la perversité (fisq).

Ceci par rapport aux causes qui ont amené ce jugement.
 
Si l'homme juge par autre que ce qu'Allah a fait descendre en suivant ses passions, tout en sachant que la vérité réside dans ce qu'Allah a commandé, alors il ne devient pas mécréant, mais il est soit pervers, soit injuste.
 
S'il légifère des lois générales que la communauté applique car pour lui cela est bénéfique car on lui a fait croire que cela était bien, il ne devient pas mécréant. Car beaucoup de gouverneurs ignorent les sciences religieuses. Et des personnes, qui n'ont aucune culture sur le jugement islamique, mais considérées comme de grands savants chez les gouverneurs, prennent contact avec ces derniers et de là découlent les contradictions.
 
S'il connaît la religion mais juge par ces lois ou légifère ces lois en faisant 'elles une constitution que les gens doivent suivre tout en sachant qu'il est injuste dans cela et que la vérité se trouve dans le Coran et la Sounnah, nous ne pouvons pas dire que c'est un mécréant. Mais celui qui nous rendons mécréant est celui qui a la conviction que les lois autres que celles qu'Allah a révélées sont meilleures pour les gens. Ou bien, qui a la conviction que les lois autres que celles révélé par Allah sont égales aux lois d'Allah. Ces deux là deviennent mécréant, car ils auront considéré comme mensonge la parole d'Allah :

« Allah n'est-Il pas le plus sage des juges ? » (Sourate 95 verset 8)
« Est-ce donc le jugement du temps de la Djahiliya qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? » (Sourate 5 verset 50)
 
Et si nous déclarons de tels hommes comme mécréant, cela ne signifie pas que nous devons nous soulever contre eux, car cela entraînerait des dégâts pires que si l'on se taisait.

Et nous ne pouvons pas donner d'exemples maintenant concernant les faits qui se sont produits dans la communauté arabe et non arabe.

Si nous déclarons la légitimité de se soulever contre le gouverneur, il faudra impérativement préparer des forces pareilles à celles du gouverneur ou plus fortes.

Mais que les gens se soulèvent contre lui avec des couteaux et des épées alors que lui a des armes, des chars et autres choses semblables, cela est de la faiblesse d'esprit sans aucun doute et cela est contraire à la religion. »
b
17 juin 2015 15:07
Cheikh Abdoul 'Aziz Ibnou Baz -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
 
« Et celui qui règne avec autre que ce qu'Allah a révélé, alors il ne pourra être que dans une des quatre situations suivantes : 
 
une personne qui dit :« Je règne par cela car c'est supérieur à la Chari'a de l'Islam. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance (qui fait sortir de l'Islam).
 
une personne qui dit :« Je règne par cela car cela est égal à la Chari'a de l'Islam, donc, régner avec est acceptable et régner avec la chari'a est acceptable. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance.
 
une personne qui dit :« Je règne par cela, mais régner par la Chari'a islamique est supérieur, mais régner avec autre que ce qu'Allah a révélé est possible. »Une telle personne est mécréante dans le sens de la grande mécréance.
 
une personne qui dit :« Je règne par cela. » Tandis qu'il a la conviction que régner par autre que ce qu'Allah a révélé est interdit et qui dit que : « La Chari'a islamique est supérieure et qu'il n'est pas possible de régner avec autre que ça. » Mais il est négligeant, ou traite ce sujet légèrement, ou accomplit cet acte à cause d'une raison qui vient de ses dirigeants (il serait contraint par exemple), alors, il est mécréant, dans le sens de la petite mécréance qui ne le fait pas sortir de la religion, et il est considéré comme un des plus grands péchés majeurs. »(Al Houkm Bi Ghayr ma Anzal Allah Maa Anzalallaahou Wa Oussoul At-Takfir - pages 71 et 72)
 


Al Imam, Al-Moudjaddid, Cheikh Mouhammad Ibn Abdoul Wahhab -Qu'Allah lui fasse miséricorde- (d. 1206 h) a dit :
 
« Sache que ces choses qui font sortir de la religion (nawaaqid) sont alors en nombre : CELUI QUI A LA CONVICTION (I'TAQADA) qu'une guidée autre que celle du Prophète - Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est plus parfaite ou que le jugement autre que le sien est meilleur, comme celui qui donne la préférence au houkm des tawaghit. Alors, tel est mécréant *... »(Mou'allifaat Ash-Shaykh Al-Imaam Mouhammad Ibn Abdoul Wahhab - al-Qismoul- Awwal)
 
· Cheikh Al islam Mouhammad Abdel Wahab -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit après qu'on l'ait accusé de rendre mécréant injustement tous les musulmans :· « Comment ?! Alors que nous ne rendons pas mécréant celui qui adore l'idole placée au dessus de la tombe de 'AbdelQader ainsi que celle placée sur la tombe de Ahmad Al Badawi et autres que ces deux, à cause de l'ignorance, et du fait qu'il n'y ait personne pour leur montrer (que cela est du koufr) !?Alors comment rendrions-nous mécréant celui qui n'attribue pas d'associé à Allah et n'a pas immigré vers nous ou qui n'a pas mécru et combattu !? (traduction rapprochée) 

« Gloire à Toi, ceci est un grand mensonge » (sourate An-Nour, verset 16) »
 
(Fatawa Wa Massayl Ach-Cheikh Mouhammad Ibn Abdel Wahab rassemblé par Salih AlAtram et Mouhammad Douwych, page 11. Voir aussi Minhadj Ahli Al Haq Wal Itiba' de Cheikh Ibnou Sahmane, page 56)
 
(Note du traducteur : Notons que Cheikh Al Islam a donné en exemple, pour se défendre des accusations de takfir al mouslimine dont il était victime, l'adoration des tombeaux, qui est une des formes de chirk la plus rabaissante et il n'a pas donné en exemple le fait de juger avec autre que ce qu'Allah a descendu, pourtant, à son époque, il y avait beaucoup d'émir. Donc, si cela était la priorité et la cause des maux des musulmans, il l'aurait mis en priorité. Malheureusement, beaucoup de sectes qui prétendent le suivre ne s'occupent que du houkm bi ghayr ma anzal Allah, que l'on retrouve dans ses ouvrages mais qui n'est pas mis en priorité, contrairement à ces sectes, qui passent tout leur temps à parler de cette forme de chirk en priorité, alors que les maux de la oumma résultent en premier lieu du chirk dans el oulouhya (comme vous pourrez le voir dans le document intitulé « L'importance du Tawhid et les effetsnéfastes de sa négligeance » par Cheikh Fawzan)... Et ce n'est qu'une ruse de shaytan pour éloigner ces sectes du vrai problème et pour ne pas s'occuper de la vraie cause des maux des musulmans.)

Source :Tirés de plusieurs sites internet
copié de ibntaymiya.jeeran.com
 
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي
Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي
Cheikh Mouhammad Al Âmîn Ach Chanqitî - الشيخ محمد الأمين الشنقيطي
Imam Ibn Aby Al-'Iz Al-Hanafy - الإمام ابن أبي العز الحنفي
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Cheikh Mohamed Ibn Ibrahim Al Cheikh - الشيخ محمد بن إبراهيم آل الشيخ
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوهاب
b
17 juin 2015 15:10
Allah dit (traduction rapprochée) :
 
«L'homme ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire» [Sourate Qaf 50 :18]
 
Il dit également (traduction rapprochée) :
 
«Certes ton Seigneur demeure aux aguets» [Sourate Al-Fajr 89:14]
 
Après avoir mentionné les litanies recommandées, selon ce qu'Allah m'a permis de faire, je voudrais maintenant signaler les paroles dont l'usage est blâmable, voire interdit, afin que ce livre rassemble toutes les règles à respecter en matière d'usage de la parole.
 
J'indiquerai pour cela les différents objectifs que devrait connaître à ce sujet tout homme religieux, en m'abstenant de citer les preuves scripturaires qui sont suffisamment connues.

Et c'est Allah qui nous accordera la réussite. 
 
Sache que tout homme légalement responsable se doit de tenir sa langue, dès lors que la parole ne présente pas d'intérêt.

Si parler est indifférent, il vaut tout de même mieux s'abstenir de le faire, car une conversation toléré risque d'en entraîner d'autres qui, elles, seraient interdites ou à tout le moins blâmable, comme c'est le cas de la plupart des conversations :

mieux vaut donc se taire, car se préserver de la médisance n'a pas de prix.
 
Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et Muslim ces propos du prophète transmis par Abû Hurayra :

«Que celui qui croit en Allah et au Jour du Jugement dise du bien [des gens] ou qu'il garde le silence!»

Ce hadîth, dont l'authenticité ne fait aucun doute, stipule clairement que l'on ne peu parler que pour dire du bien d'autrui, à condition toutefois que cela présente une utilité évidente : si l'on doute de cette utilité, il convient de garder le silence.

L'imâm al-Shâfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - a dit :
 
" Si l'on veut parler, il faut réfléchir avant de le faire ; si l'on est convaincu de l'utilité de la parole, alors parlons ! Mais si l'on doute de l'utilité des mots, mieux vaut alors se taire, jusqu'à ce que la nécessité de la parole devienne évidente."
 
Nous rapportons des mêmes ouvrages ces paroles d'Abû Mûsâ al- Ash'arî :

«Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, qui donc est le meilleur musulman ? Il me répondit : Celui dont les musulmans n'ont à redouter ni la langue, ni la main.»
 
Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos de l'Envoyé d'Allah transmis par Sahl ibn Sa'd :

«Celui qui me garantit ce qu'il a entre les mâchoires [c'est-à-dire sa langue] et ce qu'il a entre les jambes, je l'assure du Paradis.» 
 
Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et de Muslim ces paroles qu'Abû Hurayra a entendu de l'Envoyé d'Allah :

« En vérité, le serviteur peut, sans y prendre garde, prononcer une parole qui le fera tomber en Enfer et l'y précipiter sur une distance supérieure à celle qui sépare l'Orient de l'Occident».

Dans la version de Bukhârî on trouve : «supérieure à celle qui nous sépare de l'extrémité de l'Orient. » 
 
Nous rapportons du Sahîh de Bukhârî ces propos du Prophète qui nous ont été transmis par Abû Hurayra :

«Certes il arrive au serviteur de prononcer, sans y prendre garde, un mot qui lui vaudra l'Agrément d'Allah et pour lequel Allah l'élèvera de plusieurs degrés. Mais le serviteur peut également laisser échapper par mégarde un mot qui lui vaudra le Courroux divin et lui vaudra d'être précipité en Enfer.»
 
Nous rapportons du «Muwatta'» de Mâlik et des ouvrages de Tirmidhî et d'ibn Mâja ces paroles de l'Envoyé d'Allah transmises par Bilât ibn al-Hârith al-Muzanî :

«Certes l'homme peut prononcer une parole agréée d'Allah sans en mesurer toutes les conséquences, et pour laquelle Allah lui accordera Son Agrément jusqu'au jour où il Le rencontrera. Et l'homme peut également prononcer un mot sans en mesurer la gravité, et qui lui vaudra le Courroux divin jusqu'au jour où il Le rencontrera.»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable/authentique). 
 
Nous rapportons des ouvrages de Tirmidhî, Nassâ'î et ibn Mâja, ces paroles de Sufyân ibn 'abd-Allâh:

«Je demandai: Donne-moi, ô Envoyé d'Allah, un conseil qui me servira de protection. Il me répondit: Dis: Allah est mon Seigneur puis fais montre de rectitude ! - Et que dois-je craindre le plus, ô Envoyé d'Allah ? demandais-je. Il saisit alors sa langue[entre ses doigts] et me dit: ceci !»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable/ authentique).
 
Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos de l'Envoyé de Allah transmis par ibn 'Umar :

«Ne parlez pas à l'excès sans mentionner Allah, car une profusion de paroles sans la mention d'Allah endurcit les coeurs. Or l'homme le plus éloigné d'Allah est celui dont le coeur est endurci.»
 
Nous rapportons du même auteur ces paroles de l'Envoyé d'Allah transmises par abû Hurayra :

« Celui qu'Allah préserve des méfaits de ce qu'il a entre ses mâchoires et entre ses jambes entrera au Paradis.»
(Tirmidhî estime ce hadîth fiable). 
 
Nous rapportons du même auteur ces paroles de 'Uqba ben 'Amir :

« Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, en quoi consiste le salut? - Tiens ta langue, demeure chez toi (litt : que ta deumeure suffise) et pleure sur tes péchés, me répondit-il.»
(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable). 
 
Nous rapportons du même auteur ces propos du Prophète transmis par abû Sa'îd al-Khudrî :

« Lorsque s'éveille le fils d'Adam, tous ses membres mettent en garde sa langue en ces termes: Crains Allah afin de nous préserver! Car nous procédons de toi: si tu te montres droit, nous le serons également; mais si tu te montres fourbe, nous le serons aussi ».
 
Nous rapportons des ouvrages de Tirmidhî et d'ibn Mâja ces propos du Prophète transmis par umm Habîba :

«Toutes les paroles des fils d'Adam seront retenues contre eux, à l'exception du commandement du bien, de l'interdiction de ce qui est blâmable et de la mention (dhikr) d'Allah.»
 
Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos de Mu'âdh :

«Je demandai: Ô Envoyé d'Allah, indique-moi une oeuvre qui me fasse gagner le Paradis et m'éloigne de l'Enfer! Il me répondit: Tu m'interroges là sur une chose considérable; elle est aisée cependant pour celui auquel Allah l'aura facilitée. Tu adoreras Allah sans rien Lui associer; tu accompliras la prière; tu t'acquitteras de l'aumône légale; tu observeras le jeûne de Ramadân, et tu feras le pèlerinage à la maison d'Allah. Puis il ajouta: Ne t'indiquerais-je pas quelles sont les voies du bien? Sache que le jeûne est une protection, que l'aumône efface le péché comme l'eau éteint le feu, et qu'enfin il y a la prière que l'homme accomplit au coeur de la nuit.

Et il récita ces versets :

« Leurs membres s'écartent de leurs couches... jusqu'à ce qu'il arrive à ces mots: ...en récompense de ce qu'ils faisaient. » [Sourate Luqman 32 :16-17]

Ensuite il reprit: Ne t'informerais-je pas de l'essentiel de ce message, de son pilier central, et de son point culminant? - Bien sûr, ô Envoyé d'Allah, répondis-je! Il reprit: L'essentiel en est l'Islam; le pilier central en est la prière, et le point culminant en est le jihâd. Puis il poursuivit: Te ferai je savoir ce qui soutient tout l'ensemble? - Bien sûr, ô Envoyé d'Allah! répondis-je à nouveau. Il saisit alors sa langue [entre ses doigts] et me dit: Tiens donc celle-ci! Je lui demandai: Ô Envoyé d'Allah, nous fera-t-on grief de nos paroles ? - Malheureux, me dit-il, qu'est-ce qui précipite les gens dans le feu la tête la première (ou: le nez le premier), si ce n'est ce que leur langue a récolté ?»
(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable/authentique.)
 
Nous trouvons également dans l'ouvrage de Tirmidhî ce hadîth du Prophète transmis par abû Hurayra :

«Une des plus belles vertus islamiques consiste pour un homme à ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas.»
(Ce hadîth est tenu pour fiable).
 
Nous rapportons du livre de Tirmidhî ces propos du Prophète transmis par 'abd-Allâh ibn 'Amr ibn al 'Ass :

«Celui qui garde le silence est sauvé.»
 
La chaîne de transmetteurs de ce hadîth n'est pas sûre, mais je ne l'ai mentionné que pour le faire savoir, car il s'agit là d'un hadîth fort connu.

Il n'en reste pas moins vrai que les hadîths authentiques présentant un sens analogue sont nombreux.

J'en ai d'ailleurs suffisamment rapporté pour ceux qui bénéficient de l'Assistance divine (tawfiq).

J'en mentionnerai d'autres, lorsque je traiterai, si Allah le veut, de la médisance (ghîba).

Et c'est Allah qui accorde la réussite.
 
Les traditions rapportées par nos pieux ancêtres à ce sujet sont elles aussi nombreuses, et il n'est peut-être pas nécessaire de les citer, compte tenu de ce que nous avons précédemment mentionné.

Toutefois nous désirons attirer l'attention sur quelques vices qu'il convient tout particulièrement d'éviter : 
 
On nous a rapporté que lors d'une rencontre entre Quss ibn Sâ'ida et Aktham ibn Sayfî, l'un des deux demanda à son compagnon :

«Combien as-tu trouvé de vices et de défauts chez les fils d'Adam? - Ils sont trop nombreux pour être recensés, répondit l'autre, mais j'en ai trouvé tout de même huit mille, que l'usage d'une seule qualité peut effacer. - Laquelle? lui demanda le premier. - Tenir sa langue, lui répondit-il.» 
 
Nous rapportons ces paroles d'al-Fudayl ibn 'Iyâd:

«Celui qui estime que ses paroles sont l'une de ses oeuvres parle rarement de ce qui ne le concerne pas.» 
 
De même l'imâm al-Shâfi'î - qu'Allah lui fasse miséricorde - disait à son disciple al-Rabi' :

«Ô Rabî', ne parle pas de ce qui ne te concerne pas. Car quand tu parles, les mots te possèdent mais tu ne les possèdes pas. »
 
Nous rapportons ces paroles de 'Abd-Allâh ibn Mas'ûd :

«Rien ne mérite davantage la prison que la langue.»

D'autres ont dit:

«La langue est semblable à une bête féroce: si tu ne l'enchaînes pas, elle t'agresse.» 
 
Citons également ce passage de la célèbre «Epître» (Risâla) du maître abû al-Qâssim al-Qushayrî - qu'Allah lui fasse miséricorde - :

"Le silence est [source de] salut. Il est le principe [de la parole elle-même]. Savoir garder le silence au bon moment est un attribut des hommes accomplis, de même que parler au moment propice est une des plus nobles vertus. J'ai entendu ces mots d'abû ' Alî al-Daqqâq: «Celui qui tait la vérité est un diable muet.»
Si les ascètes préfèrent en général le silence, c'est parce qu'ils connaissent les méfaits de la parole et qu'ils savent aussi le plaisir que l'âme prend à parler, le désir que l'on a de se faire connaître sous un aspect flatteur et de se distinguer de ses pairs par de belles paroles. Le silence est l'attribut de ceux qui sont passés maîtres en matière d'exercices spirituels. Il est une de leurs règles de base pour le combat spirituel et l'amélioration de leur caractère." 
 
Voici quelques vers qui ont été composés à ce ce sujet :
 
Tiens ta langue, ô homme,
Qu'elle ne te pique pas, car elle est un serpent
Combien y a-t-il, dans les cimetières, de victimes de leur langue?
Dont les plus intrépides redoutaient la rencontre.
 
Sache qu'il s'agit là de deux vices très graves et cependant fort répandus parmi les hommes, au point que peu d'individus en sont exempts.

Je commencerai donc par ceux-là afin de mettre les gens en garde contre leurs méfaits. 
 
La médisance consiste à évoquer de réels défauts chez un homme, toutes choses dont il déteste que l'on parle ; que ces défauts soient des défauts corporels, ou qu'ils aient un rapport avec sa religion ; qu'il s'agisse d'un manque de revenus matériels ou de vices de l'âme ou encore d'une tare physique ; ou bien que ces défauts aient trait à son caractère, ses biens, son père ou ses enfants, son épouse, son serviteur ou son esclave, ou même son turban, ou tout autre vêtement, sa façon de marcher ou de se déplacer, son caractère etc.

Peu importe que ces remarques soient adressées verbalement ou par écrit, d'une manière allusive ou par un clin d'oeil, d'un signe de la main ou de la tête etc. 
 
♦ Ainsi on peut médire en évoquant les défauts corporels d'une personne, par exemple : sa cécité ou encore son infirmité, ses yeux chassieux, sa calvitie, sa taille petite ou grande, son teint mat ou foncé.

♦ On peut médire de quelqu'un en évoquant sa religion lorsqu'on le traite de débauché, de voleur, de traître ou d'oppresseur; lorsqu'on affirme qu'il est négligent dans sa prière ou laxiste en matière de purification, ou qu'il est dépourvu de piété filiale, ou qu'il ne donne pas l'aumône à ceux qui y ont droit, ou encore qu'il s'adonne à la médisance.

♦ S'agissant du quotidien, on peut médire de quelqu'un en disant de lui par exemple qu'il est impoli, méprisant à l'égard des gens, qu'il ne leur reconnaît aucun droit, ou encore qu'il parle trop, qu'il est gros mangeur ou gros dormeur, ou encore qu'il dort aux moments ou dans des lieux déconseillés.

♦ On peut médire du père de quelqu'un en le traitant de débauché, d'Indien, de Nabatéen ou de nègre, de cordonnier, de marchand de tissus ou de bestiaux, de menuisier, de forgeron ou de tisserand.

♦ On peut aussi médire également du caractère de quelqu'un en disant par exemple qu'il a mauvais caractère, qu'il est orgueilleux, hypocrite, qu'il fait les choses à la va-vite, qu'il est autoritaire, impuissant ou faible, irréfléchi, renfrogné ou libertin etc.

♦ On peut aussi médire du vêtement de quelqu'un lorsqu'on dit : Il porte les manches trop larges, il laisse trainer ses vêtements, ses vêtements sont sales etc.
En bref la médisance consiste à parler de quelqu'un en faisant état d'un des attributs qu'il déteste.  

L'imâm abû Hâmid al-Ghazâlî donne de la médisance cette définition qui fait, selon lui, le consensus des musulmans :
"parler d'autrui en des termes qui lui déplaisent".

Nous évoquerons plus loin le hadîth authentique qui fonde cette définition. 
 
La calomnie quant à elle, consiste à rapporter les propos d'une personne à une autre avec l'intention de semer le trouble entre elles.

Telles sont donc les définitions respectives de la médisance et de la calomnie.

Toutes deux sont bien entendu condamnées et interdites par l'unanimité des musulmans.

Les preuves [scripturaires] de cet interdit sont multiples, tant dans le Livre Saint que dans la Sunnah et dans les ouvrages rapportant le consensus (ijmâ') de la communauté musulmane.
 
Allah dit (traduction rapprochée) :

« Ne dites pas du mal les uns les autres! » [Sourate Al-Hujurat 49:12]
 
Et encore (traduction rapprochée) :
 
« Malheur à tout calomniateur diffamateur » [Sourate Al-Humazah 104:1]

Et encore (traduction rapprochée) :

« Au diffamateur qui répand la calomnie » [Sourate Al-Qalam 68:11]

Nous rapportons des Sahîhs de Bukhârî et Muslim ces propos du Prophète transmis par Hudhayfa:

«Jamais un calomniateur n'entrera au Paradis.»
 
Nous rapportons des mêmes Sahîhs ce récit d'ibn' Abbâs :

«En passant près de deux tombes, l'Envoyé d'Allah fit cette réflexion: «Ces deux-là subissent un châtiment et ils n'avaient cependant pas commis de grands péchés (c'est-à-dire: selon eux, il ne s'agissait pas de quelque chose de grave, ou encore: il leur eut été facile de s'en abstenir).»Dans la version de Bukhârî, on trouve cette précision: «Que non! Ce sont bien de grands péchés: l'un d'eux colportait des calomnies; quant à l'autre, il ne se cachait pas pour uriner.»
 
Nous rapportons du Sahîh de Muslim ainsi que des "Sunans" d'abû Dâwûd, de Tirmidhî et de Nassâ'î ces propos de l'Envoyé d'Allah transmis par abû Hurayra :

«Savez-vous en quoi consiste la médisance? - D'Allah et Son Envoyé le savent mieux que quiconque, répondit l'assistance. - Elle consiste, dit le Prophète, à mentionner ton frère en des termes qui lui déplaisent. Quelqu'un lui demanda: Et si mon frère est bien tel que je l'ai décrit, qu'en dis-tu? - Si ton frère est tel que tu l'as décrit, tu as médit de lui, lui répondit le Prophète, et s'il est différent de ce que tu en as dit, tu l'as calomnié.»
(Tirmidhi tient ce hadîth pour fiable/authentique). 
 
Nous trouvons dans les Sahîhs de Bukhâri et Muslim cet extrait du discours que prononça l'Envoyé d'Allah le Jour du Sacrifice à Minâ au cours du Pèlerinage d'Adieu, et qui nous a été transmis par Abû Bakr :

«Votre sang, vos biens et votre honneur sont sacrés entre vous comme le sont ce jour, ce pays qui est le vôtre et ce mois. [Ô Allah], ai-je bien transmis [le message] ?»
 
Nous rapportons des "Sunans" d'abû Dâwûd et de Tirmidhi ces paroles de 'Aisha :

«[Comme il m'avait demandé mon avis], je répondis au Prophète: Il te suffit de savoir que Safiyya est petite. Il me dit alors: Tu as proféré une parole qui, mélangée à la mer, aurait suffi à l'empuantir! Puis je lui parlai alors d'un autre individu mais il m'arrêta net: Je n'aime pas parler de quelqu'un alors que j'ai tant de choses en cours.»
(Tirmidhî estime que c'est un hadîth fiable/authentique).

Ce hadîth est l'un des principaux hadîths mettant en garde contre la médisance et je n'en connais pas d'autre qui la fustige avec autant de force.

Et Allah dit de Son Envoyé (traduction rapprochée) :

« Il ne prononce rien sous l'effet de la passion; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée » [Sourate An-Najm 53:3-4]

Nous demandons à Allah de nous préserver, dans Sa Bienveillance et Sa Sollicitude, de tout ce qui est blâmable.
 
Nous rapportons des "Sunans" d'abû Dâwûd ces propos de l'Envoyé de D'Allah transmis par Anas:

«Lorsque je fus élevé aux cieux, je passais devant des gens dotés d'ongles de cuivre avec lesquels ils se griffaient le visage et la poitrine. Je demandai: Qui sont-ils, ô Gabriel? Il me répondit: Ce sont ceux qui médisaient (litt : mangeaient la chair) des gens et portaient atteinte à leur honneur.»
 
Nous rapportons des mêmes ouvrages, ces propos du Prophète transmis par Sa'id ibn Zayd:

«Une des pires formes d'usure consiste à s'appesantir longuement sur l'honneur d'un musulman, sans la moindre raison.»
 
Nous rapportons du livre de Tirmidhi ces propos de l'Envoyé de D'Allah transmis par abû Hurayra :

«Le musulman est un frère pour le musulman; il ne doit ni le trahir, ni lui mentir, ni l'abandonner. Tout musulman est sacré pour un musulman: son honneur, ses biens et son sang sont sacrés. C'est là que réside la crainte [Ô Allah]. C'est un méfait suffisant pour un musulman, que de mépriser un musulman, son frère.»
(Tirmidhî tient ce hadîth pour fiable)
 
Qu'y a-t-il de plus utile que ce hadîth ?
 
Et c'est Allah qui nous accorde la réussite.
 
Extrait du "Livre des Invocations" de l'Imam An-Nawawy
 
Imam an-Nawawî -  الإمام محيى الدين ابى زكريا بن يحيى بن شرف النووى
b
17 juin 2015 15:15
Je ne suis pas sur ce site pour débattre de quoi que se soit juste des rappel car l'homme est en perdition....
Sourate 103 al 'asr

C'est vrai on est pas à l'époque du prophète salallahou 'alayhi wa Salam mais tous ce qu'on c'est des rappels car il ya trop d'ignorance je suis juste une personne qui parle pour mes frère et soeur muslim muslima je ne parle pas avec des conjecture ou avec mes pensées et je ne suis pas pour débattre... barakallaho fikoum
b
17 juin 2015 15:17
L’imam Ahmad ibn Muhammad ibn Hanbal رحمه الله dit :
 
"Il ne doit ni disputer, ni ouvrir des débats avec quiconque, il ne doit pas apprendre les débats.
 
Car, discuter à propos du Destin, de la vision, du Coran et le reste des sunnas est détestable et prohibé.
 
Celui qui le fait même si sa parole coïncide avec la Sunna n’est pas du nombre des partisans de la Sunna jusqu’à ce qu’il délaisse les débats, se soumette et ait foi aux textes.»
 
(Source Oussoul as Sounnah)

Commentaire
 
Il est conseillé de délaisser les débats, car discuter à propos du destin, de la vision, du Coran et le reste des sunnas est détestable et prohibé.
 
Des hadiths relatifs à l’interdiction des débats et des disputes ont été rapportés.
 
Un jour, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم sortit de son domicile et trouva des gens en train de discuter au sujet du Destin :
 
"Il se mit en colère au point ou ce fut comme si des graines de grenadier s’étaient pressées sur son visage, puis il dit صلى الله عليه وسلم :
Désirez-vous semer la contradiction dans le Livre d’Allah ?"
(As sunan d’Ibn Majah numéro 85 et authentifié par al Albanî)
 
Il réprimanda sévèrement cet acte, ce qui justifie l’interdiction d’ouvrir des débats ayant trait au Destin et au reste des choses du Dogme.
 
"Celui qui le fait même si sa parole coïncide avec la Sunna n’est pas du nombre des partisans de la Sunna":
 
L’imam Ahmad rahimahu Allah est rigoureux au sujet des débats.
 
Pour sa part, celui qui affirme qu’il ne peut parvenir à la Sunna que par le débat se trompe.
 
Dans tous les cas, ce propos ne peut être considéré de manière absolue.
 
Car Allah nous a permis de discuter de la meilleure façon.
 
Si la discussion remplit ses conditions et que celui qui discute désire la vérité et non la diffamation, l’orgueil et l’obstination, explique-lui de la meilleure façon.
 
En revanche, s’il tend vers la colère, la querelle et l’arrogance, laisse-le !
 
Certains Khawârij venaient proposer un débat au cheikh Ibn Bâz rahimahu Allah, mais il refusait.
 
Des Rawâfid venaient en faire autant, mais il refusait.
 
A la fin, L’imam Ahmad rahimahu Allah dit : "Jusqu’à ce qu’il délaisse la discussion, se soumette et ait foi aux textes" :
 
C’est ce qui est obligatoire.
 
Tu crois aux textes, tu les transmets aux gens et les leur expliques s’ils ont des difficultés à les comprendre.
 
Lorsque tu vois quelqu’un discuter de la meilleure façon, explique lui s’il a une confusion, dissipe la lui avec douceur, sagesse et bonne exhortation.
 
Mais s’il désire la dispute, ne discute pas avec lui !
 
Ce dernier ne recherche pas la vérité, tu n’obtiendras pas de résultat avec lui.
 
Source : extrait  explication des fondements de la Sunna de l’imam Ahmad page 39-40
copié de dawud69sahih.wordpress.com
 
Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي
 
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