Citation
karmaboss a écrit:
Je pense que tu es surtout en pleine depression. Relativise khti et tout ira mieux...
Citation
myhmouda a écrit:
Je vous écris car ça ne va pas.
J'ai 19 ans et je suis étudiante à la fac (cf. "Contrat en alternance" rubrique "Scolarité et vie estudiantine". Je n'aime pas du tout ce que je fais, même si j'avais la possibilité de partir. Cette année, je devais être dans une école de cinéma à Paris, mais je n'y suis pas allée à cause de l'argent. Alors, j'ai choisis de rester un an de plus, en attendant, ne sachant pas que j'allais vivre l'une des pires années de ma vie. Je viens en cours à contre-coeur, et j'ai déjà sèché plusieurs fois. Je pense même que je vais recommencer au prochain semestre. J'ai eu des examens toute cette semaine et j'y vais sans rien n'avoir appris. En plus, un prof m'a fait une remarque désagréable. Ça me dit rien de venir les jours qui viennent.
Ce problème, et c'en est un, je ne sais pas à qui en parler. Quand je vais mal, je ne le montre jamais. Une fois seule, je me retrouve face à moi-même, sans savoir ce que je fais, ce que je suis, où je vais, etc... Avant, j'avais une bonne amie dans ma classe, avec qui je m'entendais super bien, et on parlait de tout. Elle se souciait de moi, de mon mal-être, et voyait que j'avais le visage amer. Mais depuis que je m'étais énervée en classe (c'est parce que je n'en pouvais plus), elle ne m'adresse plus la parole. J'ai même l'impression que toutes les filles se sont liguées contre moi du coup. Je parle à quelques personnes (4 maximum), mais je n'arrive pas à dire que ce sont des amies. Mes vraies amies? on se voit plus du tout, ou alors rarement ou par hasard. Comment dans ces conditions-là je peux me confier? Sur MSN? C'est pas pareil qu'en face à face.
Un jour, une amie m'a dit qu'elle préférait avoir un mec pour la consoler quand ça va pas plutôt qu'une amie. Moi, je veux bien, pourtant je ne suis jamais sortie avec un garçon. Je ne sais même pas ce que c'est que d'être aimée, embrasser, prendre par la main, etc... Je suis toujours déçue. Quand un mec me plaît, je crois tout le temps que c'est réciproque, mais je suis la reine pour me faire des films à l'eau de rose. À tel point que je rêve d'être avec des célibrités masculines (footballeurs, acteurs...). Je ne crois pas que c'est à 19 ans (bientôt 20), que j'aurais mon 1er copain. Au lycée, c'était obsessionnel, voire vital pour moi d'avoir un mec. Comme dit la pub McCain : "c'est ceux qui en parlent le moins, qui en mangent le plus"... Aujourd'hui je préfère laisser tomber.
J'ai l'impression de foirer tout ce que j'entreprends; je voudrais avoir un job, mais je ne trouve rien; je prends des heures de conduite, et je fais n'importe quoi. D'ailleurs, les moniteurs de l'auto-école me font pas mal de remarques aussi. Ça me vèxe, j'ai le sentiment de ne rien savoir faire, et de n'avoir aucun but dans la vie, alors que j'en ai un. Je suis au bord du rouleau. Ou plutôt du grouffe, c'est plus profond. Et pour m'en sortir, dois-je continuer à prendre mon mal en patiente?