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Salam

Les pays du G8, réunis samedi à Marseille (France) ont promis de doubler leur soutien financier aux pays du "printemps arabe" à travers des dispositifs multilatéraux et bilatéraux, a annoncé le ministre français des Finances, François Baroin.

Huit banques multilatérales et fonds régionales de développement ont promis de porter leur aide à 38 milliards de dollars de 2011 à 2013, a poursuivi M. Baroin, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion des ministres des Finances du G8 consacrée au Partenariat de Deauville, lancé en mai dernier.

Plus de ressources pourraient être mises à disposition par le Fonds monétaire international (FMI), a poursuivi M. Baroin.

Le communiqué de la réunion du G8 n'a pas évoqué le montant du FMI, mais certains médias ont mentionné 35 milliards de dollars.

"Nous saluons l'assistance bilatérale annoncée (...) et nous nous engageons à faire en sorte qu'elle soit mise en oeuvre en temps et en heure", ont déclaré les pays du G8 dans un communiqué.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement en Europe (Berd), créée pour venir en aide aux Etats d'Europe centrale et orientale après la chute du mur de Berlin, devrait étendre son champ d'intervention aux pays du pourtour méditerranéen. La Berd aiderait dans l'immédiat le secteur privé des pays arabes à hauteur de 2,5 milliards euros pas an.

"Nous sommes résolus à faire en sorte que cette extension ait lieu le plus rapidement possible", indique le communiqué du G8.

L'Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie seraient les premiers bénéficiaires de cette aide sur la base de plans d'actions proposés dans le cadre du Partenariat de Deauville.

La Libye, où le Conseil national de transition (CNT) contrôle désomais la plupart du territoire, a été représentée en tant qu'observateur à la réunion ministérielle du G8. Le pays devrait rejoindre officiellement le partenariat après la phase actuelle de transition.

Le FMI reconnaît désormais le Conseil national de transition ( CNT) comme le gouvernement légitime en Libye, a annoncé devant la presse sa directrice générale, Christine Largarde. "La Libye est maintenant formellement représentée au FMI par le CNT", a-t-elle déclaré.

Selon le communiqué du G8, le partenariat a été élargi à l'Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, au Koweït, au Qatar et à la Turquie.

Le Partenariat de Deauville a été lancé le 27 mai 2011 avec la Tunisie et l'Egypte et en présence de la Ligue arabe, du FMI et des institutions internationales, pour accompagner d'abord les changements en Egypte et en Tunisie.

Ce partenariat de long terme repose sur deux piliers : un processus politique destiné à soutenir la transition démocratique, et une aide économique pour appuyer les stratégies mises au point par ces pays afin d'assurer une croissance durable et profitable à tous.

La Tunisie, où la révolution du jasmin a renversé le régime de Ben Ali, prévoit un taux de croissance inférieur à 1 % pour 2011. Le taux de chômage devrait augmenter de 13 à 20 % sur la même période selon les estimations du gouvernement.

Source: xinhua

[french.peopledaily.com.cn]

juste une petite question : est ce que le G8 offrent des aides gratuites ou de credits avec des conditions et ces pays devront rembourser cet argent dans le future ?

Juste une petite considération. Kadhafi a toujours soutenu, dépensant des milliards de dollars, certains projets qui pourraient aider l'Afrique à se développer:
- Banque Africaine d'Investissement
- Fonds Monétaire Africain
- Banque Centrale Africaine.
L'un des objectifs les plus ambitieux a été d'équiper le continent africain d'une monnaie unique.
Maintenant que Kadhafi est "hors du jeu» qui va completer ces initiatives?

Citation
Giuseppe a écrit:
Juste une petite considération. Kadhafi a toujours soutenu, dépensant des milliards de dollars, certains projets qui pourraient aider l'Afrique à se développer:
- Banque Africaine d'Investissement
- Fonds Monétaire Africain
- Banque Centrale Africaine.

À ma connaissance, il ne s'agit que de prêts (autrement dit: pas des dépenses) auxquels participent beaucoup de pays.

Citation
Giuseppe a écrit:
L'un des objectifs les plus ambitieux a été d'équiper le continent africain d'une monnaie unique.
Maintenant que Kadhafi est "hors du jeu» qui va completer ces initiatives?

La "monnaie unique", ça marche ... si tous les pays ont la même politique économique et pas de dette.
Même en Europe, ça ne marche pas encore.

On peut, tout au plus, imaginer une monnaie commune (autrement dit: Chaque pays a sa propre monnaie)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/09/11 13:27 par Unesuggestion.

Il me semble que le meilleur moyen d'aider rapidement et directement les Tunisiens est d'aller passer ses vacances en Tunisie et d'y dépenser de l'argent.

Les autres fonds, c'est bien, mais il faudra garder sous haute surveillance ceux qui les distribuent, histoire de ne pas les laisser s'évaporer en route.

Les trois institutions: la Banque africaine d'investissement, basé à Syrte (Libye), le Fonds monétaire africain (FMA), basé à Yaoundé (Cameroun), et la Banque centrale africaine, dont le siège est à Abuja (Nigeria). Cela devrait donner la première monnaie africaine. Cette monnaie unique aurait une grande importance, par exemple, va marquer la fin du franc CFA, qui est la monnaie de nombreux pays africains, mais elle est contrôlée par la France.
La FMA, qui aura pour tâche de rendre le continent financièrement indépendant, favorisant la croissance et le développement des affaires, va remplacer le FMI, qui, avec seulement $ 25000000000 prêtés, a contribué à la dévastation d'un continent entier, imposant la privatisation, très discutable, ce qui oblige les pays à passer d'un monopole public à un monopole privé.
Sur les 42 milliards de dollars qui constituent le capital initial du FMA, 16 ont été fournis par l'Algérie et 10 ont été fournis par la Libye....

Pour fonctionner, une banque centrale n'a pas besoin d'un seul centime, pour autant que le pays exporte plus qu'il n'importe.
Si elle a un capital initial et que le pays importe plus qu'il n'exporte, elle a seulement de quoi attendre pendant quelques semaines.

Avec l'artillerie lourde chinoise et ses produits très bons marché, les producteurs africains n'ont presque aucune chance d'être compétitifs, à moins de travailler plus que les Chinois, tout en étant payés moins.

L'usage du CFA ou d'une autre monnaie ne change pas grand chose ce mécanisme.
(et ne parlons pas de la contrebande, laquelle rend les mesures fiscales compensatoires inopérantes)

Il faut aussi mettre sur pied un système de contributions, directes et indirectes, pour financer l'État.

Si ce n'est pas fait, il se produit ce qui se passe actuellement avec l'€uro, la Grèce etc.


Je ne suis pas contre une monnaie unique africaine: Je ne croit pas qu'elle puisse fonctionner.
... et il faut s'imaginer ce que signifierait une faillite totale de plusieurs États africains ...

Salam,

C´est une bonne chose!