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My Road to Islam - Partie 2
11 janvier 2020 17:07
Il y eut un silence de quelques secondes...

al-Said : “Tu es toujours avec nous Zeck? “

Zeck : “Je... Oui... Désolé, je reprend.

Je voyais donc son sourire, et il me disait de ne pas m'en faire, que je n'y étais pour rien. Je n'avais pas la force de m'exprimer j'étais bien trop perdu dans mes pensées. Je décidais de le raccompagner chez lui pour lui rendre son geste, et c'est ici que ma connaissance de l'Islam commença. Je montais à son étage en sa compagnie malgré le fait qu'il insistait à ce que je ne fasse pas tout ce chemin inutilement. J'attendais qu'il rentre chez lui pour me sentir rassuré qu'il soit arrivé en bonne et dû forme à son domicile.

C'est alors qu'il ouvra la porte de son chez-soi, et j'entendis cette mélodie, qui n'en était pas une.

Je lui demandais : C'est en quelle langue? ” il me souria et me dit que c'était de l'arabe. Quel sentiment étrange j'avais, c'était bien la première fois que j'écoutais une chose pareille.

Et mes frères et soeurs, veillez à ne pas rire mais j'ai osé, oui j'ai osé lui demander “mais qui est le chanteur? ”

La foule d'hommes se mit à rire.

“Il s'agissait d'une récitation coranique”, c'est ce qu'il me précisa. Quand j'entendais pour la première fois ces quelques phrases, je ressentis quelque chose d'étrange, comme si au plus profond de mon coeur quelque chose se mettait à s'éveiller. Je n'osais pas rester plus longtemps devant sa porte pour entendre, il faisait déjà bien tard et je l'avais déjà assez occupé pour la journée. Il me remercia avant que je ne le fasse, c'était bien la première fois que je voyais quelqu'un se comporter de la sorte avec moi. Mais cette récitation coranique ne cessait de se répéter dans ma tête.

Sur le chemin du retour à mon domicile, je n'arrêtais pas de la remettre en lecture à l'intérieur de moi. Et il y avait une question que j'avais oublié de lui poser : “Qui est l'auteur? ”

Quand bien même je ne comprenais pas les paroles et ne conservais que le rythme de la récitation, le texte me captivait. Vraiment cet auteur avait écrit quelque chose de merveilleux
pour mes oreilles, et je me devais de découvrir qui cela pouvait bien être.

“Nous croyons et nous disons que cela est l'oeuvre d'Allah (Azawajal), ses dires, son commandement”, ce fût sa réponse lorsque je le lui demanda le lendemain.

Ainsi pour la première fois je venais d'entendre, d'après ses dires, quelque chose émanant du Divin. J'étais déboussolé.
Il me fila quelques cassettes audio en cadeau, et je m'empressais de rejoindre mon domicile et les écouter chacune à leur tour. J'ai passé plus de trois heures à entendre ces fabuleuses récitations, je me sentais tellement bien.

J'étais même convaincu que je n'avais jamais été aussi apaisé auparavant. Lorsque je chantais ou que j'écrivais, j'avais quelque stress, du souci, des troubles de sommeil.

Mais là, ces audios... Quel chef d'oeuvre !

Je n'arrivais pas à m'en lasser, je sentais quelque chose de réconfortant et de doux qui me frissonnait la peau. Je m'interrogeais petit à petit sur l'existence d'un Dieu, et cette religion qu'est l'Islam. J'allais le retrouver pour lui demander de me tenir compagnie, de m'expliquer tout cela en détails. Il eut la gentillesse de m'accueillir chez lui et me prit en main pendant de longues semaines.

J'assistais entre autre à l'enterrement de mon ami une semaine après sa mort. J'eus beaucoup de mal à traverser ce moment, et je suis convaincu aujourd'hui que si j'ai réussi à aller au travers de cela, c'était grâce à ces écoutes audio du Coran.

Des jours passèrent, et il me fit voir la mosquée de l'extérieur, il veillait à ce que je comprenne ce que ce lieu signifiait, son importance en Islam. Il m'invitait souvent dans un parc où on s'installait, et il me racontait diverses histoires du Coran sur les prophètes.
Je trouvais surprenant l'idée qu'aucun de mes professeurs d'antan n'ait été capable de me captiver plus de 5 minutes à leur discours, et que lui pouvait facilement me faire oublier le temps qui passa.
Je découvrais beaucoup de choses sur la vie, sur la nature, la création et la créature. Ce qu'il disait était d'une logique sans faille, et je me demandais ainsi :

Pourquoi je n'avais pas découvert cela plus tôt !?
Puis,

Puis...”

Zeck se mit à pleurer.

A travers les haut-parleurs, les frères et soeurs entendirent les quelques larmes versées de Zeck.

Personne ne dit rien, ils semblaient tous assez attentionnés à son discours.

Il eut besoin de quelques minutes pour écouler ce qu'il retenait depuis longtemps du coin de l'oeil, et il reprit.

“Puis j'ai embrassé l'Islam. Il était avec moi le jour où j'ai prononcé ma première shahada, ce fut un moment des plus mémorables. Moi qui baignait dans le luxe et qui fréquentait n'importe qui n'importe quand, je peux vous dire que l'accolade d'un frère qui vous accepte comme un ami fidèle, c'est quelque chose de grand. Il n'y a pas de mot pour décrire pareille sensation.
11 janvier 2020 17:09
La première personne à qui j'informa que “c'est fait, je suis musulman”, c'était ma mère. Elle était un peu troublée à l'annonce, mais sans plus. Au jour d'aujourd'hui, j'entretiens toujours de bons rapports avec elle et j'espère qu'Allah (Azawajal) lui ouvre son coeur à l'Islam, qu'Il guide tout nos frères et soeurs ainsi que ma personne dans Son Sentier.

La foule d'hommes et al-Said se mirent à dire : “Amine”.

J'ai une femme et trois enfants aujourd'hui, al hamdoullilah. Je me suis débarrassé de tous les biens que j'ai pu obtenir avec cet argent que je qualifie de “non potable”.

Et al hamdoullilah, je me suis décidé à habiter près de cet homme qui a été mon “sabab” pour découvrir l'Islam. Je me sens comme un nouveau-né, comme quelqu'un qui vient de traverser l'obscurité pour atteindre la lumière.

J'espère que mon récit aidera mes frères et soeurs, ainsi que les non-musulmans qui m'écoutent, in sha Allah.

Et pour finir, une chose est claire dans mon coeur :

Chanter un texte sur un instrument de musique , c'est comme si vous me demandiez de dire “Bismillah”, avant de manger de la viande impure.

Barak Allahou'fikoum, salam alaykoum.”

al-Said : “Nous remercierons tous les candidats en leur adressant des messages une fois que toutes les interventions auront été faites. Nous allons désormais passer à la deuxième personne, elle se prénomme Marie.
J'attends de lire le message de mon épouse qui a commencé, durant l'intervention de Zeck, à vérifier si le micro de notre soeur fonctionne bien.”

Quelques secondes passèrent, et le SMS fût bien reçu par al-Said, stipulant que tout était parfait pour le début de la prochaine candidate.

Al-Said : “Marie, nous t'écoutons.”

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