Pourquoi la France exige t elle que ces personnes restent en France pour avoir le droit d toucher leur pension ? N’ont-ils pas assez donné à la France durant leur tendre âge ? N’ont-ils pas assez souffert de la rudesse des hivers, pour mériter un peu de soleil pour le très peu de temps qui leur reste à vivre ? La France a-t-elle peur qu’ils ne paient pas l’impôt sur le revenu ? Quel revenu ? La pension est tellement faible qu’ils ne sont pas contribuables ? Je suis même sûr qu’avec le développement d’un système de protection maladie , vivants au Maroc cela reviendrait moins cher à la sécurité sociale, vu le faible coût de l’infrastructure hospitalière au Maroc.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter
Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
Je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui viennent d'ailleurs européens compris. Espagnols, portugais, maghrebins ont toujours tendance à dire "j'ai donné à la France", sous prétexte qu'ils sont venus y travailler. Cela a été pour eux l'opportunité de vivre un peu plus décemment que dans leur pays, sinon je n'y verrais aucun avantage pour eux ni la raison de venir dans un pays qui n'est pas le leur. Ils n'ont pas donné, il y a eu échange plus simplement. Ils ont travaillé, ils ont perçu un salaire. Que dire de tes remarques quant aux hivers aussi? ne les subissons-nous pas de la même manière? Quant à ne pas les laisser vivre leur retraite dans leur pays, je suis très surprise car je connais des portugais qui sont partis l'an dernier quand l'heure de la retraite a sonné, vivre dans leur pays natal où ils ont construit une maison près de leur famille restée là-bas. Es-tu certain(e) de ce que tu avances?
Bonjour Blafith , ils ont donné à la France oui comme tout un chacun donne à la France avant sa retraiten donc ces personnes doivent avoir le même droit quelque soit le lieu de residence.Pour ce qui est du climat, oui ces personnes ont bavé plus que nous car travaillant tres souvent sur des chantiers en plein air. Si non voilmà les raisons du malaise : Extrait d'un article de YABILADI :
la perte de leurs droits à la couverture maladie.
Il faut savoir que la loi française pose une obligation de résidence en France pour permettre de continuer à bénéficier de la couverture maladie. D’autre part, pour bénéficier d’une allocation minimum vieillesse, la résidence en France est également obligatoire. En effet, dès lors que la condition de résidence n’est plus remplie, cette allocation est suspendue, voire supprimé lorsque les personnes ne résident définitivement plus sur le territoire français et les marocains sont sensiblement sur-représentés parmi les bénéficiaires du minimum vieillisse qui est de 628€ par mois.
C’est exactement cette obligation de résidence qui a conduit les retraités marocains à choisir de ne pas retourner vivre définitivement au pays bien qu’ils le souhaiteraient ardemment, au risque de perdre leurs droits ; ils sont en effet contraints et forcés de faire des allers et retours incessants !
Alors que leur état de santé rencontre le plus souvent des pathologies particulières liées à leurs mauvaises conditions de travail qu’ils ont subies pendant leur période d’activité salariée : emplois peu ou non qualifiés, poste de travail très exposés aux conditions climatiques et aux risques professionnels…
Dans la mesure où leur état de santé est souvent précaire, cette couverture sociale motive leur maintien en France au moment de la retraite, comme pour l’un des retraités interrogés qui affirmait : « Si je n’étais pas malade, je retournerais au pays, où sont ma femme et mes trois enfants ».
En conséquence et afin de préserver les droits des retraités marocains, qui ont mérité légitimement leurs droits à la retraite, le CNMF renouvelle sa demande de renégocier la Convention de sécurité sociale de 1965, pour avoir le droit aux remboursements des soins au pays par la sécurité sociale française, notamment lorsqu’il s’agit de maladies professionnelles souvent dues à leurs conditions de travail durant leur activité professionnelle en France et cela quelque soit le choix de résider définitivement ou non dans leur pays.
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ils ont cotisé, ils doivent donc bénéficier des memes taux de remplacement et la même protection sociale que les autres travailleurs. blafith, les travailleurs immigrés ont permis à des groupes, des grosses entreprises de faire pas mal de fric. dans les années soixante, une voiture francaise sur trois etait faite par un travailleur venu du Maghreb. et quand a commencé la desindustrialisation, ils ont servis de "tampon" en étant licenciés en premier et incités au retour.
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