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Que représentent les Berbères aujourd'hui ?
N
12 février 2012 00:36
Gabriel CAMPS écrivait en 1981 : "En fait il n’y a aujourd’hui ni une langue berbère, dans le sens où celle-ci serait le reflet d’une communauté ayant conscience de son unité, ni un peuple berbère et encore moins une race berbère. Sur ces aspects négatifs tous les spécialistes sont d’accord… et cependant les Berbères existent."

[www.mondeberbere.com]

Camps attribue cette pensée à "tous les spécialistes", avec un recul de 30 ans, tout de même... Est-il vrai que la communauté berbère n'a pas "conscience de son unité" ? Et, quand on connaît la promotion de la culture berbère, et plus récemment, en 2011, la reconnaissance de la langue amazigh comme seconde langue officielle au Maroc, on peut se poser les questions suivantes : Que représentent les Berbères aujourd'hui ? ; Sont-ils une simple composante des sociétés arabes d'Afrique du Nord ? Et, sont-ils, à l'image des Kurdes, susceptibles de prétendre à leur indépendance ?


A vrai dire, n'ayant pas grandi au Maroc, je n'ai eu conscience de l'existance des Berbères qu'à l'âge de 13/14 ans. C'est à cet âge que j'ai pris conscience que d'autres Marocains ne parlaient pas la même langue que moi (l'arabe) , et j'ai compris au fil du temps que les Berbères avaient une langue de référence qui fait leur identité et qui est à la base de leur culture. Curieux par nature, j'ai eu la chance, encore adolescent, de trouver des réponses à mes questions.

En m'adressant aux arabophones et à ceux qui se disent Arabes, sommes-nous capables d'apprendre à nos enfants, dès le plus jeune âge, que le Maroc, et plus largement le Maghreb, recouvre de cultures d'horizons divers, dans le but d'une meilleur compréhension de sois, de l'autre, et pour que règnent harmonie et cohésion entre les différentes composantes de notre pays ?

En effet, il subsiste aujourd'hui des clivages entre les communautés arabes, arabophones et berbères au Maroc comme à l'étranger. Ce constat personnel, qui ne peut avoir de valeur scientifique que par les avis qu'il suscitera, est indéniable. L'exemple de référence par excellence est la fameuse expression "Ould Lebled". Le fait d'appartenir à la même communauté semble être un élément facilitateur de contact dans les domaines de l'accueil, du soutien et du service rendu. L'autre exemple qui n'est pas sans incidences sur les relations inter-communautaires est celui des mosquées. Ainsi, dans les grandes métropoles françaises, on fait le triste constat que telle mosquée est "rifaine" sans en porter le nom cepandant, et telle autre "chleuh" ou "arabe". Et il en va de même pour les communautés algériennes ; mosquée "chaoui", mosquée "chaabi", mosquée "kabyle", etc...
j
13 février 2012 04:22
Mosques Kurd! Mosquee Albania etc mosquee chleuh etc est signe de division non?
 
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