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Renseignement. Le commando économique de la DGED
k
12 juillet 2007 14:30
Avec le lancement d’une cellule dédiée à la “contre-ingérence économique”, la DGED entre de plain-pied dans la guerre des affaires. Avec une nouvelle stratégie et une nouvelle race d’espions.


L’affaire de l’hôtel Byblos, à Casablanca, n’a pas encore livré tous ses secrets, puisque le procès a été reporté au 22 octobre 2007. Le principal accusé, Ahmed Fayed, ressortissant libanais, et 72 autres personnes, ont été inculpés “d’aménagement d'un lieu à des fins de débauche, prostitution et détournement de mineures”. Si la réalité des
faits semble avérée, les motifs qui sous-tendent cette affaire le sont beaucoup moins. Selon des sources fiables, le Byblos Lahoya Hôtel était en fait un nid d’espions, un carrefour de barbouzes du Proche et Moyen-Orient, qui était depuis longtemps dans le collimateur des services de renseignement marocains. Il accueillait essentiellement des agents spécialisés dans l’espionnage économique, qui s’intéressaient autant aux déplacements (au Maroc) des riches investisseurs du Golfe, qu’aux gros projets du royaume : Marina de Casablanca, aménagement de la Vallée du Bouregreg ou du port Tanger Méditerranée, etc.

Et c’est pour couper l’herbe sous les pieds de ces barbouzes de la finance que Yassine Mansouri, le patron de la DGED (Direction générale des études et de la documentation), a lancé son commando d’élite, spécialisé dans le contre-espionnage économique. L’équipe, opérationnelle depuis mai 2007, a été installée dans la capitale économique du royaume pour plus d’efficacité. Composée d’un staff d’une vingtaine de cadres au profil pointu, la nouvelle cellule traque le renseignement économique sous toutes ses facettes. Une mission qui dépasse les prérogatives de l’ancienne cellule chargée du contre-espionnage économique, dont les activités ont été complètement gelées à l’époque par Ahmed Harchi, avant la mise à la retraite de son responsable, un dénommé “Haj Cherkaoui”.

Les espions économiques disposent d’un champ d’intervention très vaste où le légal côtoie aisément le moins légal : informations sur le commerce et la détermination des prix, données sur les stratégies d'investissement, détails sur les gros contrats, listes de fournisseurs, documents de planification et bases de données informatiques, etc. Le travail de ce commando vise autant la surveillance des délégations d’hommes d’affaires étrangers qui débarquent au Maroc, que la protection des informations sensibles concernant les grands groupes nationaux.

Business et espionnage
Le travail des agents de renseignement consiste également à suivre de près les grandes entreprises pour déceler d’éventuelles “débauches de cadres détenant un savoir-faire pointu”, de “piratages ou de vols d’ordinateurs”, de “rumeurs d’appartenance sectaire pour exclure un concurrent d’un appel d’offres”, “d’infiltrations par le biais de cadres étrangers” ou encore “d’actions de lobbying offensif”. L’exemple le plus édifiant reste sans doute celui du port Tanger-Med. Selon un journaliste espagnol, le CNI (l’équivalent espagnol de la DGED) a mobilisé une armada d’agents pour concocter un rapport détaillé sur le projet marocain, et qui a été communiqué aux autorités portuaires d’Algésiras en mai dernier. Cela explique probablement la précipitation avec laquelle le port espagnol a lancé, début juin, une série d’appels d’offres pour l’exploitation de futurs quais pour conteneurs.

Autre souci majeur pour les services : l’offensive chinoise. La pénétration de l’Empire du milieu dans les entreprises nationales peut prendre plusieurs formes. Parfois, il s’agit d’un simple espionnage économique effectué par de faux migrants, qui travaillent sous diverses couvertures. En 2002, les propriétaires chinois d’un cybercafé à Mohammedia ont été obligés de plier bagages, après avoir été pris en flagrant délit d’espionnage économique. Le couple chinois faisait le déplacement à Fès et Marrakech pour consigner avec précision les méthodes de travail des unités de fabrication des produits d’artisanat, qu’ils réexpédiaient en Chine. Résultat, en l’espace de quelques années, le marché marocain a été inondé par de pâles copies de jellabas, babouches et autres caftans à bas prix… destinés principalement aux touristes.

Les Tunisiens, quant à eux, se sont spécialisés dans le détournement d’investisseurs. Une flopée d’intermédiaires tunisiens font ainsi le tour des expositions, squattent les halls des grands hôtels, ou vont carrément “cueillir” leur cible à l’aéroport. L’investisseur potentiel est assailli de propositions alléchantes, qui vont du terrain fourni gracieusement en Tunisie à des incitations fiscales défiant toute concurrence. “Cette agressivité, à la limite de la légalité, dénoncée à plusieurs reprises par des hommes d’affaires marocains, semble avoir trouvé une oreille attentive en haut lieu”, croit savoir cette source à la CGEM, l’organisation patronale, régulièrement confrontée à cette nouvelle réalité du monde des affaires.

TEL QUEL
C
12 juillet 2007 16:36
muy bien marruecos thumbs up


initiative à encourager


les tiny touns on vous a l'oeilNo no, raddou balkoum
t
12 juillet 2007 17:33
Citation
a écrit:
...

Les Tunisiens, quant à eux, se sont spécialisés dans le détournement d’investisseurs. Une flopée d’intermédiaires tunisiens font ainsi le tour des expositions, squattent les halls des grands hôtels, ou vont carrément “cueillir” leur cible à l’aéroport. L’investisseur potentiel est assailli de propositions alléchantes, qui vont du terrain fourni gracieusement en Tunisie à des incitations fiscales défiant toute concurrence. “Cette agressivité, à la limite de la légalité, dénoncée à plusieurs reprises par des hommes d’affaires marocains, semble avoir trouvé une oreille attentive en haut lieu”, croit savoir cette source à la CGEM, l’organisation patronale, régulièrement confrontée à cette nouvelle réalité du monde des affaires.

TEL QUEL

Enfin on se réveille ...
D
12 juillet 2007 19:06
Salamou Alykoum,

Ils feront que sans la protection, ou il tenteront de faire capoter des contrats qui aurait pu etre conclu pour d'autre pays en faveur du Maroc? Enfin je sais que c'est une question, qui n'a pas leiu d'etre vu que la DGED, c'est les service secret, et dans service secret, ya secret, et si 'lon sait ce qu'ils font, c'est qu'ils feraient mal leur boulot, mais je ne pense pas qu'ils le font mal. grinning smiley
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
 
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