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Religion : Héritage ou Croyance profonde ?
'
4 juin 2022 09:16
Selem

Inné ou acquis ? Est-on croyant par croyance profonde ou se définit-on croyant par héritage ? Auquel cas la croyance et la tradition se regrouperaient.

Croyance don de Dieu ou croyance forgée depuis l’enfance (un apprentissage en quelque sorte de ce que doit etre la foi et de comment on se définit croyant, comment on ressent la foi) ?

Se persuade-t-on de croire ou croit-on vraiment ?


……….. à vos plumes. Dans le respect et la bonne humeur. Obviously ?
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
L
4 juin 2022 10:03
Salam Sun

je pense que chaque histoire est différente, et qu'on n'a pas forcément conscience du pourquoi du comment de nos croyances.

Pour te parler de mon expérience, j'ai grandi dans une famille athée/agnostique (sur plusieurs générations, excepté la branche de ma grand-mère), j'ai entendu mon père insulter les religions, les religieux, l'église et les croyants durant toute mon enfance... alors que moi, j'ai toujours eu la conviction qu'il y avait un Dieu, une présence bienveillante, un guide. N'ayant pas la moindre connaissance en matière de religion, cette croyance était fondée sur un ressenti... après on peut aller plus loin, d'un point de vue psy, j'avais peut-être besoin d'un refuge, de croire en quelque chose... mais clairement, ce n'était pas culturel.
Plus tard, j'ai voulu cadrer ma foi dans une religion, la religion catholique me rebutait, probablement à cause de ce que j'en avait entendu durant mon enfance, j'ai mis les pieds dans une église protestante, ça m'a rebuté aussi, c'était bizarre et beaucoup de show... et puis j'étais attirée par la culture maghrébine (c'est lié à l'histoire de ma mère et aussi à ma petite enfance), donc je me suis intéressée à l'islam, j'ai rencontré mon mari et il m'a appris, etc...

Après, ma conception de la religion et de Dieu ont beaucoup évoluer et évolueront encore. Et je pense que la foi se situe bien au-delà de toute forme de croyances (dans le sens qu'une croyance, c'est une chose à laquelle on donne du crédit, la foi, c'est une certitude, un abandon total, qui; limite, nécessite de s'extraire de toute forme de croyances).


Voilà, ça c'est mon histoire à moi.

D'autres seront plutôt dans la croyance héréditaire si j'ose dire, et d'autres encore se rebellerons et rejetterons tout... il y a l'aspect culturel, l'éducation et puis l'aspect psychologique selon notre histoire et la manière dont on gère nos souffrance. On peut se rabattre sur la religion, la spiritualité, ou tout rejeter...

Bref, sujet complexe qui mériterait une étude sérieuse ?
L
4 juin 2022 10:05
C'est une question complexe et bien entendu chaque cas de "croyant" est différent.

Dans notre culture il y a une forme d'obligation à croire. Si tu ne crois pas tu es quelqu'un d'infréquentable. On le voit d'ailleurs à travers le peu de tolérance que dans l'ensemble on peut avoir envers d'autres religions, tout en se plaignant de subir le même sort. Ca c'est l'aspect contradictoire du sujet.

Croire c'est déjà commencer par se sentir humain et agir en tant que tel avant d'être musulman, catholique, juif etc.... et prendre conscience que les uns n'ont pas plus ou moins de valeur que les autres. Croire c'est accepter l'autre comme il est croyant ou incroyant et si sa croyance est différente de la nôtre.

Il y a des êtres qui ont une croyance religieuse et cela ne les rend pas meilleurs que d'autres qui ont une croyance humaniste.

Croire en suivant aveuglément des ordres divins sans les approfondir mais parce que "c'est comme ça que l'on doit faire" n'est pas la beauté d'une croyance.

Il y a la croyance endoctrinée et la croyance pure, celle que l'on peut expliquer avec son coeur plus qu'à travers des lignes. Il y a la croyance intéressée, égoïste qui n'est tournée que vers soi et dans son intérêt personnel. Et oui il y a l'héritage culturel et familial mais aussi la découverte par soi-même. Et puis il y a la tolérance à l'autre dans cet aspect religieux/non religieux.

Et j'ajoute ceci car j'ai une expérience familiale ayant une mère incroyante et un père qui l'est lui croyant, que ce ne sont pas les plus croyants qui sont les meilleurs humains sur cette terre, ni les plus braves ni les plus courageux. Je ne pense pas à mon père en écrivant cela car c'est un homme qui possède une bonté au niveau de son instruction, très haute.

Citation
☀️ a écrit:
Selem

Inné ou acquis ? Est-on croyant par croyance profonde ou se définit-on croyant par héritage ? Auquel cas la croyance et la tradition se regrouperaient.

Croyance don de Dieu ou croyance forgée depuis l’enfance (un apprentissage en quelque sorte de ce que doit etre la foi et de comment on se définit croyant, comment on ressent la foi) ?

Se persuade-t-on de croire ou croit-on vraiment ?


……….. à vos plumes. Dans le respect et la bonne humeur. Obviously ?
'
4 juin 2022 10:11
Selem Anti

Je vois je vois… oui l’aspect psychologique est super important à prendre en compte… et je pense par exemple à qqun comme Diams. Qui dit que la foi et la croyance l’ont sauvée.
Donc peut-on dire que si elle n’avait pas eu ses problèmes psy elle aurait pu ne jamais croire ?
Peut on dire que l’humain a un besoin profond de croire ?
Mais peut-on en conclure que la croyance émane d’un créateur ?



Citation
Antigone* a écrit:
Salam Sun

je pense que chaque histoire est différente, et qu'on n'a pas forcément conscience du pourquoi du comment de nos croyances.

Pour te parler de mon expérience, j'ai grandi dans une famille athée/agnostique (sur plusieurs générations, excepté la branche de ma grand-mère), j'ai entendu mon père insulter les religions, les religieux, l'église et les croyants durant toute mon enfance... alors que moi, j'ai toujours eu la conviction qu'il y avait un Dieu, une présence bienveillante, un guide. N'ayant pas la moindre connaissance en matière de religion, cette croyance était fondée sur un ressenti... après on peut aller plus loin, d'un point de vue psy, j'avais peut-être besoin d'un refuge, de croire en quelque chose... mais clairement, ce n'était pas culturel.
Plus tard, j'ai voulu cadrer ma foi dans une religion, la religion catholique me rebutait, probablement à cause de ce que j'en avait entendu durant mon enfance, j'ai mis les pieds dans une église protestante, ça m'a rebuté aussi, c'était bizarre et beaucoup de show... et puis j'étais attirée par la culture maghrébine (c'est lié à l'histoire de ma mère et aussi à ma petite enfance), donc je me suis intéressée à l'islam, j'ai rencontré mon mari et il m'a appris, etc...

Après, ma conception de la religion et de Dieu ont beaucoup évoluer et évolueront encore. Et je pense que la foi se situe bien au-delà de toute forme de croyances (dans le sens qu'une croyance, c'est une chose à laquelle on donne du crédit, la foi, c'est une certitude, un abandon total, qui; limite, nécessite de s'extraire de toute forme de croyances).


Voilà, ça c'est mon histoire à moi.

D'autres seront plutôt dans la croyance héréditaire si j'ose dire, et d'autres encore se rebellerons et rejetterons tout... il y a l'aspect culturel, l'éducation et puis l'aspect psychologique selon notre histoire et la manière dont on gère nos souffrance. On peut se rabattre sur la religion, la spiritualité, ou tout rejeter...

Bref, sujet complexe qui mériterait une étude sérieuse ?
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
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4 juin 2022 10:14
C’est marrant parce que j’ai tenu exactement la même discussion hier ?

Peut-on parler de destin ?

Pourquoi a t on besoin que l’autre croit en la même chose que nous ? C’est notre côté communautaire ? Genre survie ?
Parce qu’on sait que si on est seul on est plus « vulnérable » ?

Évidemment qu’une étiquette que l’on se colle ne fait pas une personne.
Je peux me proclamer musulmane et être la pire personne que cette terre ait portée.

Plutôt les actes font une personne. Ça c’est plus juste.
Citation
Lunedorée- a écrit:
C'est une question complexe et bien entendu chaque cas de "croyant" est différent.

Dans notre culture il y a une forme d'obligation à croire. Si tu ne crois pas tu es quelqu'un d'infréquentable. On le voit d'ailleurs à travers le peu de tolérance que dans l'ensemble on peut avoir envers d'autres religions, tout en se plaignant de subir le même sort. Ca c'est l'aspect contradictoire du sujet.

Croire c'est déjà commencer par se sentir humain et agir en tant que tel avant d'être musulman, catholique, juif etc.... et prendre conscience que les uns n'ont pas plus ou moins de valeur que les autres. Croire c'est accepter l'autre comme il est croyant ou incroyant et si sa croyance est différente de la nôtre.

Il y a des êtres qui ont une croyance religieuse et cela ne les rend pas meilleurs que d'autres qui ont une croyance humaniste.

Croire en suivant aveuglément des ordres divins sans les approfondir mais parce que "c'est comme ça que l'on doit faire" n'est pas la beauté d'une croyance.

Il y a la croyance endoctrinée et la croyance pure, celle que l'on peut expliquer avec son coeur plus qu'à travers des lignes. Il y a la croyance intéressée, égoïste qui n'est tournée que vers soi et dans son intérêt personnel. Et oui il y a l'héritage culturel et familial mais aussi la découverte par soi-même. Et puis il y a la tolérance à l'autre dans cet aspect religieux/non religieux.

Et j'ajoute ceci car j'ai une expérience familiale ayant une mère incroyante et un père qui l'est lui croyant, que ce ne sont pas les plus croyants qui sont les meilleurs humains sur cette terre, ni les plus braves ni les plus courageux. Je ne pense pas à mon père en écrivant cela car c'est un homme qui possède une bonté au niveau de son instruction, très haute.
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
4 juin 2022 10:36
Alaikum Salam !
Y en a de toute les couleurs je pense.
Des croyants à la foi innée surtout lorsqu'on est né dans un milieu familial ou social de notre foi, mais ça ne peut pas se réduire à ça pour tout le reste de la vie;
en tout cas pour ceux qui ont un peu d'esprit critique et qui ne sont dans l'état d'esprit culturelle ou secteur. Avec la maturité, ces gens là font d'une manière ou d'une autre un choix, et leur foi peuvent devenir acquise, qu'ils choisissent de rester dans leur foi de naissance ou même de la quitter pour certains, mais plus authentique au final.
De toute façon on ne peut pas sous estimer l'importance de l'éducation religieuse reçue culturellement, ça en dit beaucoup sur la réalité des choses.
Citation
☀️ a écrit:
Selem

Inné ou acquis ? Est-on croyant par croyance profonde ou se définit-on croyant par héritage ? Auquel cas la croyance et la tradition se regrouperaient.

Croyance don de Dieu ou croyance forgée depuis l’enfance (un apprentissage en quelque sorte de ce que doit etre la foi et de comment on se définit croyant, comment on ressent la foi) ?

Se persuade-t-on de croire ou croit-on vraiment ?


……….. à vos plumes. Dans le respect et la bonne humeur. Obviously ?
4 juin 2022 10:37
Il y a plusieurs religions, suivre aveuglément celle de ses parents n’est pas très raisonnable.
Si mes parents se sont trompés d’avoir opté pour la mauvaise, je suivrai aussi le mauvais chemin.
Impérativement il faut connaître les autres religions pour faire le bon choix.
Il faut comparer le comportement de chaque communauté religieuse dans le monde pour se rendre compte du fruit de la récolte, juste c’est juste Angel
O
4 juin 2022 10:47
Aleikoum salem,

Il y a différente dimension en vrai. Il y a la croyance, qui selon ma définition, ne se réalise que dans une cadre religieux donné (islam, christianisme....) et la foi.
Je pense que tout humain peut avoir la foi. C'est contenu dans aucun temps et espace......certain "mystique" appelerait ca le "souffle de Dieu". C'est en nous quoi

On ne peut pas transmettre la foi à son enfant. Soit il fait le choix de l"activer" soit il n'en fait pas le choix. Pour moi, cette foi, c'est croire qu'il y a bien un force au dessus de nous.

La religion, c'est une croyance en des dogmes bien précis et la foi. Les deux combinés.
L'obligation des parents c'est de transmettre ces dogmes tout en essayant d'éveiller cette foi.
S
4 juin 2022 11:01
Les deux.
Alhamdulillah qui nous a fait musulmans.
Les plaisirs simples sont le refuge des esprits complexes.
4 juin 2022 11:11
Pour croire véritablement il faut avoir d'abord toute la liberté de le faire. Lorsqu'on vit dans un milieu où on risque de se faire tuer quant on va arrêter de croire à la foi culturelle ou quelconque, ce n'est pas facile de faire le cheminement conscient et responsable pour être même un croyant pur.
C'est pourquoi je trouve contradictoire ce que font certains pays de réclamer être du côté de la vérité et mettre des menaces de mort et autres sur des apostats par exemple. C'est comme si croire là-bas c'est une obligation avant d'être une vérité.
Citation
Lunedorée- a écrit:
C'est une question complexe et bien entendu chaque cas de "croyant" est différent.

Dans notre culture il y a une forme d'obligation à croire. Si tu ne crois pas tu es quelqu'un d'infréquentable. On le voit d'ailleurs à travers le peu de tolérance que dans l'ensemble on peut avoir envers d'autres religions, tout en se plaignant de subir le même sort. Ca c'est l'aspect contradictoire du sujet.

Croire c'est déjà commencer par se sentir humain et agir en tant que tel avant d'être musulman, catholique, juif etc.... et prendre conscience que les uns n'ont pas plus ou moins de valeur que les autres. Croire c'est accepter l'autre comme il est croyant ou incroyant et si sa croyance est différente de la nôtre.

Il y a des êtres qui ont une croyance religieuse et cela ne les rend pas meilleurs que d'autres qui ont une croyance humaniste.

Croire en suivant aveuglément des ordres divins sans les approfondir mais parce que "c'est comme ça que l'on doit faire" n'est pas la beauté d'une croyance.

Il y a la croyance endoctrinée et la croyance pure, celle que l'on peut expliquer avec son coeur plus qu'à travers des lignes. Il y a la croyance intéressée, égoïste qui n'est tournée que vers soi et dans son intérêt personnel. Et oui il y a l'héritage culturel et familial mais aussi la découverte par soi-même. Et puis il y a la tolérance à l'autre dans cet aspect religieux/non religieux.

Et j'ajoute ceci car j'ai une expérience familiale ayant une mère incroyante et un père qui l'est lui croyant, que ce ne sont pas les plus croyants qui sont les meilleurs humains sur cette terre, ni les plus braves ni les plus courageux. Je ne pense pas à mon père en écrivant cela car c'est un homme qui possède une bonté au niveau de son instruction, très haute.
L
4 juin 2022 11:59
C'est là où reprenant ton exemple d'obligation, je te rejoins car croire c'est un acte libre, et donc par la même il prend toute sa valeur.

C'est une forme de dictature, quelle soit sous forme religieuse ou politique.
Citation
Nasser& a écrit:
Pour croire véritablement il faut avoir d'abord toute la liberté de le faire. Lorsqu'on vit dans un milieu où on risque de se faire tuer quant on va arrêter de croire à la foi culturelle ou quelconque, ce n'est pas facile de faire le cheminement conscient et responsable pour être même un croyant pur.
C'est pourquoi je trouve contradictoire ce que font certains pays de réclamer être du côté de la vérité et mettre des menaces de mort et autres sur des apostats par exemple. C'est comme si croire là-bas c'est une obligation avant d'être une vérité.
S
4 juin 2022 12:08
Il faut d'abord poser le problème clairement : le rapport étudié est avant tout celui de l'individu d'une part, à l'Un-y-vers d'autre part, en fonction de son aptitude à mettre en relation causale, de sa compréhension, de son incompréhension, de ses interrogations et des réponses. C'est au niveau des réponses que le facteur environnemental humain intervient et se greffe sur une demande.

Un ordre "naturel" existe et pressenti qui engendre implicitement les concepts de création et de Créateur s.w.t. : un glissement du comment ? au pourquoi ? qui clos les chaines d'interrogations, des inférences successives en une Cause première.

L'une des premières interrogations qui marque l'individu est relative à la mort d'un être cher, grands-parents, parents, proches avec la question du devenir d'une absence pourtant encore vivante en mémoire.

L'individu, l'enfant n'est pas soumis passivement aux interprétations de son entourage, il questionne, s'interroge et s'inscrit dans un mimétisme qui n'occulte pas son rapport personnel, bien réel à l'univers : "l'héritage" culturel et traditionnel ne s'inscrit pas sur une table rase, mais est porteur de réponses à des requêtes et des interrogations.

Etymologie Religion : il viendrait du latin religere, qui signifie « relire attentivement », « revoir avec soin ». Pour d'autres, le mot trouverait son origine dans un autre verbe latin, religare, signifiant « relier » Le "Re" implique une première lecture, celle spontanée naturelle née de la confrontation à l'Univers.

En arabe : "din" ou "créance" (croyance en vieux français) suggère une dette entre le Créateur et la créature.

Chaque individu a ses propres motivations comme son entendement de sorte que l'on ne peut dissocier héritage et acquis, car même l'héritage est acquis et se greffe en réponses à des interrogations.

Le concept de Dieu, se construit au fil de la découverte de nouvelles relations qui confortent et amplifient la Foi, la Certitude s'étoffant sans fin de l'Existence, de l'Unicité aux Qualités Sublimes qui prennent de nouveaux sens.
4 juin 2022 12:10
Salam

La croyance innée est inféconde et trompeuse si celle ci ne se donne pas la peine de s’exprimer elle sera simplement le despote de l’esprit humain, qui contemplera fausses quêtes et valeurs et qui sera toujours en conflit avec la foi.

Certains savent que Dieu existe mais n’y croient pas et n’y croiront pas, font et continueront de faire des recherches sans jamais rechercher la foi, d’autres croiront en Dieu et.. C’est tout.

Un cœur distrait s’empreint d’hypocrisie, et l’hypocrisie est une trahison de l’âme. Y’a une diff entre savoir et croire, pour cela qu’il faut savoir en quoi/qui l’on croit. La foi est la seule personne honnête qui nous est donnée de connaître.

Chaque âme a sa propre vision, et la foi est plus forte que la croyance qui attribue seulement l’illusion de croire.
W
4 juin 2022 13:40
"...C'est pourquoi je trouve contradictoire ce que font certains pays de réclamer être du côté de la vérité et mettre des menaces de mort et autres sur des apostats par exemple. C'est comme si croire là-bas c'est une obligation avant d'être une vérité..."

L'apostat, c'est comme la fornication. Ce qui se passe derrière la porte d'une chambre reste dans le privé.
Lorsque qu'on le crie haut et fort, ça crée du trouble qui doit être réprimandé. Heu

L'apostat, l'abandon de la prière ou du jeûne, idem.
Manifester son apostat ou repas républicain durant le mois de ramadhan est de la provocation gratuite...

En conclusion, tu ne forceras jamais une personne à croire ou ne pas croire mais inutile de le crier sur les toits dans un pays à majorité musulmane...
4 juin 2022 13:53
Alors

Je vais te dire que on croit tous en quelques choses. Que ce Dieu ou les Anges.

En Afrique subsahariane par exemple, c'est pas uniquement la religion musulmane ou catholique.

Les chinois les japonais.

C'est pour ça que j'ai du mal à accepter que seul une religion.

C'est faux


Citation
☀️ a écrit:
Selem Anti

Je vois je vois… oui l’aspect psychologique est super important à prendre en compte… et je pense par exemple à qqun comme Diams. Qui dit que la foi et la croyance l’ont sauvée.
Donc peut-on dire que si elle n’avait pas eu ses problèmes psy elle aurait pu ne jamais croire ?
Peut on dire que l’humain a un besoin profond de croire ?
Mais peut-on en conclure que la croyance émane d’un créateur ?
4 juin 2022 13:53
Alors

Je vais te dire que on croit tous en quelques choses. Que ce Dieu ou les Anges.

En Afrique subsahariane par exemple, c'est pas uniquement la religion musulmane ou catholique.

Les chinois les japonais.

C'est pour ça que j'ai du mal à accepter que seul une religion.

C'est faux


Pour te répondre, oui peut-être que si elle avait pas été en dépression, si elle avait pas eu la carrière qu'elle a eu.

Mais ça on sera jamais.

J'ai été très croyante enfants, j'ai vécu des choses, j'ai été malade, j'ai arrêté.

La je vais mieux. Je suis aussi dans un pays où ma religion catholique est importante, donc c'est plus simple.

Ça dépend des personnes




Citation
☀️ a écrit:
Selem Anti

Je vois je vois… oui l’aspect psychologique est super important à prendre en compte… et je pense par exemple à qqun comme Diams. Qui dit que la foi et la croyance l’ont sauvée.
Donc peut-on dire que si elle n’avait pas eu ses problèmes psy elle aurait pu ne jamais croire ?
Peut on dire que l’humain a un besoin profond de croire ?
Mais peut-on en conclure que la croyance émane d’un créateur ?
Citation
☀️ a écrit:
Selem Anti

Je vois je vois… oui l’aspect psychologique est super important à prendre en compte… et je pense par exemple à qqun comme Diams. Qui dit que la foi et la croyance l’ont sauvée.
Donc peut-on dire que si elle n’avait pas eu ses problèmes psy elle aurait pu ne jamais croire ?
Peut on dire que l’humain a un besoin profond de croire ?
Mais peut-on en conclure que la croyance émane d’un créateur ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/06/22 13:57 par Natacha. Celeste.
4 juin 2022 13:57
Dire haut que tu crois ou pas ça va Troubler quoi ?
Pourquoi entendre quelqu'un qui ne crois pas comme toi va te troubler ?
Je sens plutôt la peur de quelque chose.
Citation
stinky2 a écrit:
"...C'est pourquoi je trouve contradictoire ce que font certains pays de réclamer être du côté de la vérité et mettre des menaces de mort et autres sur des apostats par exemple. C'est comme si croire là-bas c'est une obligation avant d'être une vérité..."

L'apostat, c'est comme la fornication. Ce qui se passe derrière la porte d'une chambre reste dans le privé.
Lorsque qu'on le crie haut et fort, ça crée du trouble qui doit être réprimandé. Heu

L'apostat, l'abandon de la prière ou du jeûne, idem.
Manifester son apostat ou repas républicain durant le mois de ramadhan est de la provocation gratuite...

En conclusion, tu ne forceras jamais une personne à croire ou ne pas croire mais inutile de le crier sur les toits dans un pays à majorité musulmane...
L
4 juin 2022 14:25
D'après Jung la fonction transcendantale (je suis pas sûre du terme) fait partie de la nature humaine.
Est-ce qu'elle émane d'un créateur ? Oui si on considère que tout émane de Lui...

Concernant Diams, si la foi l'a sauvée, on peut aussi considérer que ses problèmes psychologiques l'ont guidée vers la foi... Et donc l'ont sauvée aussi finalement...

Bref, il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu...
Citation
☀️ a écrit:
Selem Anti

Je vois je vois… oui l’aspect psychologique est super important à prendre en compte… et je pense par exemple à qqun comme Diams. Qui dit que la foi et la croyance l’ont sauvée.
Donc peut-on dire que si elle n’avait pas eu ses problèmes psy elle aurait pu ne jamais croire ?
Peut on dire que l’humain a un besoin profond de croire ?
Mais peut-on en conclure que la croyance émane d’un créateur ?
W
4 juin 2022 14:53
Entre entendre et revendiquer, il y a un gouffre que tu ne veux pas voir.
La peur de transmettre la corruption dans un pays dont la loi est la charia ?
Assurément.
Citation
Nasser& a écrit:
Dire haut que tu crois ou pas ça va Troubler quoi ?
Pourquoi entendre quelqu'un qui ne crois pas comme toi va te troubler ?
Je sens plutôt la peur de quelque chose.
F
4 juin 2022 15:02
Salam,

La guidance, la croyance ou la foi sont innés. La concrétisation de cette guidance par le cœur et les œuvres émane elle, de notre choix.

Ceux qui entretiennent cette foi en y adhérant spirituellement et matériellement continueront d'être guidés. En revanche ceux qui ne veulent pas y adhérer ou s'en détournent en se laissant croire qu'il n'y aurait pas de Créateur ou font semblant, sont laissés de côté.

S41 V17 : Et quant aux Thamud, Nous les guidâmes; mais ils ont préféré l'aveuglement à la guidée. C'est alors qu'ils furent saisis par la foudre du supplice le plus humiliant pour ce qu'ils avaient acquis.

S47 V17 : Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus et leur inspira leur piété.


Ce n'est pas parce qu'untel insulte la Religion qu'il n'y croit pas au fond de lui. Abou Jahl n'avait aucun doute sur la Prophétie de Mohammad asws, il se hâtait même à écouter les Versets en douce mais son arrogance et son orgueil l'empêchaient d'admettre.

Tout n'est donc qu'une question de choix. Et ce choix se déclenche à partir d'une multitude de causes différentes : Culture, Traditions, Mariage, Amour, Rencontres, Découvertes, Épreuves...

Certains grands compagnons se sont convertis à l'Islam uniquement parce qu'ils voulaient se marier et qu'ils se sont vus refusés car ils n'étaient pas "encore" Musulmans. Non seulement le Prophète asws ne leur a pas dit : On ne se convertit pas pour une meuf mais pour Allah, mais en plus il s'est montré heureux de leurs conversions.

C'est comme si on exigeait aujourd'hui de ceux qui pousseraient la porte d'une école de maitriser déjà les blocs de compétences. L'école de notre Prophète asws laissait entrer tout le monde et ensuite on lui laissait le temps d'apprendre correctement, et libre à lui comme tout à chacun de faire son choix pour continuer à être guidé ou être laissé de côté. Mais fermer la porte d'entrée ne sera pas sans conséquence pour celui qui agit de la sorte car il pourrait empêcher, sans le savoir, une personne qui a été destinée à cela.

Par ailleurs, on ne peut pas vraiment parler de tolérance entre croyants et incroyants sans être contradictoire avec nous-mêmes. Sans même parler des Versets qui le montrent déjà assez, comment en tant que Musulman, croyant en un Dieu qui me comble de bienfaits et qui ne tolère Lui-même pas que l'on ne croit pas en Lui, le considérant justement comme l'acte le plus grave, pourrais-je tolérer l'idée qui véhicule l'inverse de mes convictions, sans me faire passer par quelqu'un qui craint plus les hommes que son propre Dieu, sans contredire mes principes et surtout en étant en conformité avec ce que veut mon Dieu ?

Je ne parle pas ici de bon comportement envers les incroyants. Ça c'est une évidence. Je parle de tolérance vis à vis de son idéologie qui se traduit dans mes convictions en une sorte de perdition abyssale, tout comme la mienne doit faire le même effet chez lui, et ça me va. La cohérence voudrait simplement que je ne fasse pas semblant pour plaire, et que j'assume clairement mon rejet (verbal) de cette idéologie, sans craindre ni jugement ni reproche.

Allah (swt) nous a donné la mesure de qui est meilleur que qui. La mesure étant la piété qui ne peut être évaluée que par Dieu, comment pourrais-je avancer qu'un incroyant serait mieux qu'un croyant sans contredire la parole de Dieu, et en basant en plus sur cela, un jugement qui permet de construire l'idée que je doive tolérer ce qui est contraire à ce que Dieu attend ?

Dieu a appelé son Quor'ane, Al Forqane, ce qui signifie que son chemin permet la scission entre deux idéologies celle de la croyance et celle de la mécréance, et nous on voudrait les réunir ensemble pour faire le show ?

Dieu nous a montré comment nous devons l'adorer, le glorifier, et comment se rapprocher de Lui. Il a demandé la foi des cœurs, des bonnes œuvres, des prières, du jeûne, de l'aumône, on ne peut donc pas improviser la manière dont on voudrait adorer Dieu avant d'avoir respecter ce tronc commun si l'on souhaite avoir une croyance pure. Libre à nous ensuite, d'en faire davantage ou pas.

Connaitre Dieu et suivre Ses recommandations c'est mieux Le comprendre. Et mieux Le comprendre n'est pas de tolérer le contraire.

Salam.
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