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Qui veut discuter de ce sujet, ce jette à l'abordage. Pour les puristes, je dirai que l'histoire et la politique dans les balkans fonctionne avec une logique semblable à celle que l'on peut voir en Afrique actuellement.

un peu d histoire:

Des liens forts et anciens entre Paris et Bucarest

En effet, la Roumanie est de longue date attachée à la France et à la francophonie. Dès le début du XIXè siècle, pendant les guerres russo-turques qui se déroulaient sur le territoire de la future Roumanie, l’aristocratie locale entre en contact, par le biais des Russes, avec la langue et la culture françaises. Puis l’éveil de la conscience nationale roumaine, qui fait suite au mouvement des Lumières français, se traduit notamment par deux poussées indépendantistes, vers 1820 puis vers 1848. C’est finalement avec l’appui de Napoléon III, qui intervient en ce sens lors du traité de Paris de 1856, que la Moldavie et la Valachie obtiennent la reconnaissance de leur union en un État unique, la Roumanie. Le nouvel État est officiellement reconnu en 1861 par les puissances européennes et les Ottomans, l’indépendance étant formellement proclamée le 10 mai 1877. De même, pendant la Première guerre mondiale, c’est un général français, Henri Berthelot, qui contribue de manière décisive à la reconstruction de l’armée roumaine.

Ce compagnonnage franco-roumain se poursuit au siècle suivant : ainsi, la constitution roumaine de 1923 est largement inspirée du modèle français et le célèbre écrivain et diplomate Paul Morand constate, en évoquant la même époque : « On parlait français dans les familles aristocratiques, on connaissait l’histoire et la littérature de la France, on lisait les journaux français, on pouvait acheter les dernières parutions littéraires mêmes dans les librairies des villes de province. » Bucarest était devenu le petit Paris ! Puis, pendant les longues années de dictature communiste, le français représente une forme de résistance intellectuelle dont l’Institut français de Bucarest est l’un des bastions. Dans son ouvrage consacré à l’histoire de l’institution, l’historien André Godin témoigne notamment : « Lorsqu’il y avait des revues litigieuses pour le régime, on les cachait, mais elles circulaient quand même… »

En entreprise, la plupart des réunions de direction se font en français

Aujourd’hui, plus question de censure. Les médias francophones sont présents en Roumanie, que ce soit avec TV5Monde (regardée par un million de personnes au moins une fois par semaine), RFI-Roumanie (qui émet en français et en roumain à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays) ou encore Regard, mensuel francophone d’actualités. « La Roumanie, dont le français n’est pas la langue maternelle, est l’un des pays où la francophonie est fortement représentée, avance Jean-Francois Peres, rédacteur en chef de la publication. Quand on se promène en Roumanie, on se rend vite compte que la francophonie n’est pas seulement une affaire linguistique, mais aussi historique, architecturale et, de façon croissante, économique. » En effet, la France est l’un des principaux partenaires économiques de la Roumanie, avec plus de 325 millions d’euros investis depuis le début de l’année 2006 ; 50 000 Roumains travaillent actuellement dans des entreprises françaises. Le français est d’ailleurs un atout sur un curriculum vitae, comme le laisse entendre Patrick Gelin, PDG de la Banque roumaine pour le développement (groupe Société Générale), deuxième banque du pays : « Au niveau des cadres, en particulier ceux qui veulent faire carrière, la pratique du français est incontournable. La plupart des réunions de direction se font d’ailleurs en français. » L’Ambassadeur de France en Roumanie, Hervé Bolot, précise : « On constate que la France demeure la première destination des étudiants roumains de troisième cycle. Cela est à l’image de la dynamique économique, industrielle et commerciale des entreprises françaises dans le pays. » Les 28 et 29 septembre 2006, Bucarest sera la première capitale européenne, hormis Paris, à accueillir un sommet de la Francophonie. Le thème de ce XIe sommet est « Les technologies de l’information dans l’éducation ». Parmi les enjeux, l’annonce possible de la création d’une université francophone dans la capitale roumaine.

j'ai cru que ct une blague

dsl

Citation
asma06 a écrit:
j'ai cru que ct une blague

dsl

Moi aussi j'ai cru que c'était une blague

Mais c'est sur que ça l'est pas

En plus il précise bien XIXè siècle, alors attention évitez de parler du XVIIIè siècle, ok ?

Citation
MochetéDuRif a écrit:

Citation
asma06 a écrit:
j'ai cru que ct une blague

dsl

Moi aussi j'ai cru que c'était une blague

Mais c'est sur que ça l'est pas

En plus il précise bien XIXè siècle, alors attention évitez de parler du XVIIIè siècle, ok ?

tu n'es qu'une inculte mochetédurif


moi au moin je maitrise le xv siecle

Ben alors le débat a toujours pas avancé ?

y'a quand même 30 lectures !!!


et un vrai yabiladien qui a répondu (rifton ! t'assures )


moi aussi je croyais que c'était un canular, surtt que OK a disparu

Citation
petit chat a écrit:
y'a quand même 30 lectures !!!


et un vrai yabiladien qui a répondu (rifton ! t'assures )


moi aussi je croyais que c'était un canular, surtt que OK a disparu

arretes je vais rougir , surtout que jai pompé l'article du site de la francophonie

Citation
rifton75 a écrit:

Citation
petit chat a écrit:
y'a quand même 30 lectures !!!


et un vrai yabiladien qui a répondu (rifton ! t'assures )


moi aussi je croyais que c'était un canular, surtt que OK a disparu

arretes je vais rougir , surtout que jai pompé l'article du site de la francophonie

On s'en doutait

Citation
MochetéDuRif a écrit:

Citation
rifton75 a écrit:

Citation
petit chat a écrit:
y'a quand même 30 lectures !!!


et un vrai yabiladien qui a répondu (rifton ! t'assures )


moi aussi je croyais que c'était un canular, surtt que OK a disparu

arretes je vais rougir , surtout que jai pompé l'article du site de la francophonie

On s'en doutait

le sujet on dirait celui d'une thèse (fort relou, ma foi)

je soupçonne ok de nous demander de lui faire ses devoirs, discretement et l'air de rien

sinon quelle idée de débattre des relations franco roumaines au 19eme ? ptdrrr

"je soupçonne ok de nous demander de lui faire ses devoirs, discretement et l'air de rien
sinon quelle idée de débattre des relations franco roumaines au 19eme ? ptdrrr"

Non ne t'inquiète pas petit chat. D'ailleurs j'ai croisé un de tes freres jumeaux sur le forum halka,blague. Il s'appelle le super jeux (Mme Brunnette)... Si, si va voir si tu ne me crois pas!


En ce qui concerne les relations Franco Roumaine au XIXème siècle, j'ai souhaité en parlé car je l'ai étudié il n'y a pas longtemps en cours de contempo avec la participation d'un intervenant Roumain, c'est un chercheur natif de Iassi.
Son cour était vraiment interessant. D'autant plus qu'il est interessant de voir qu'un pays balkanique telle que la Roumanie puisse avoir autant d'affinité avec la France. En effet, au contraire des autres pays des balkans qui ont une langue majoritairement d'origine slave, celle des roumains s'apparente au latin. En effet: le peuple originaire de ce pays sont les daces,une branche des traces et on été conquis par les romains sous l'empereur Trajan (vers 106-107) durant un siecle et demi. Durant cette période, ces derniers ont été assez acculturé pour avoir adopté le latin comme langue.
D'ou une plus grande facilité de compréhension culturelle entre les français et les Roumains. Cette approche cette faite (comme la dit rifton)tout d'abord par l'intermédiaire des Russes (princes phanariotes) au travers de la question d'orient. Et s'adresse priotairement à l'aristocratie locale, les boyards (rien avoir avec fort boyard). Ces au travers de l'idéologie des lumière (l'aufklaurung)et le mouvement initié par la France: "le printemps des peuples" en 1848. Qui correspond à la fin de la monarchie de juillet en France et qui se répand en Europe en revétant un double aspect: social et national, et c'est surtout sous se second qu'il se développe dans les balkans. Notamment en Moldavie et en Valachie avec plus ou moins de succés. Pour finalement en arriver au statu quo ante jusqu'en 1856 au congrès de Paris.
Déjà entre 1830 et 1865 les Roumains ont commencé à voyager en France ce qui était une chose exceptionelle au XVIIIème. On étudi en France et on a des contacts suivis avec les intelectuels français. C'est le cas des révolutionaires de 1848 qui ont tous fait des études en France parmis lesquelles: Alexandre Ioan Cuza,Mihail Kogalniceau, Vasile Alecsandri ( c'est un pote du poete Fréderic Mistral)...

En 1859 les deux principautés se réunissent et forme la petite Roumanie (il manque la Transylvanie et la Dobrudja entre autre) avec l'aide des Français et notamment de Napoléon III ceci toujours dans la perspective de la question d'orient, la Roumanie faisant une barrière politique entre la Russie et la Turquie et contrecarrant par la le boulversement politique voulu par la Russie.
Et c'est la que cela devient interessant car c'est Ioan Cuza qui est le 1er prince régnant de 1859 à 1866. Des réformes importantes sont faites par ce dernier s'inspirant du modèle français:
-Réforme militaire.
-juridique (établissement d'un code civile sur le modele du code Napoléonien). Avec la mise en place de la séparation de la justice laique et religieuse.
-Agraire (democratisation des terres) sans trop de réussite.

C'est de la que se développe une image extremement postif de la France. La Roumanie se comparant à cette dernière et mettant de plus en plus en avant son européanité ce comparant à un pays d'Europe centrale. C'est une image positive à sens unique comparable à celle que l'on connait aujourd'hui.


Mais le plus surprenant est l'image que se fait la France de ce pays et qui est totalement opposé: avec l'opposition barbare et civilisé que l'on connait avec un étonnement des Français face aux inégalités apparentes entre les différentes classes sociales ce qui accentu leur point de vu. Les Français ont été surpris de voir un pays riche, au niveau des ressources natuelles (et non maraicageux et laids comme on l'imaginait à l'époque) et avec une culture à l'occidentale qui s'était dévelloppé chez les boyards: habits, meubles et extrement intéréssé par les biens économiques et symboliques français... Avec cela on peut faire un parallele avec les propos de Rifton en ce qui concerne l'actualité et comprendre l'engouement apparent qu'a la France pour la Roumanie et inversément.

D'une certaine façon cela peut rappeller l'image qu'on les Marocains des Français qui sont venu lors de la période coloniale.... Avec la mm réciprocité qu'auparavant. Il ne faut pas oublier qu'une des prescriptions de Lyauté à l'égard de cette dernière avait préconiser de faire de nombreux traveaux et apports en richesses dans le pays pour se faire accepter voir apprécié des populations autochtones... Ce qui a en parti fonctionné si l'on interroge les populations.