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En regardant par la fenêtre
y
29 avril 2021 21:48
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la
même chambre d'hôpital.

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors, tout à la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.

Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t- il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.


Ps: Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/21 21:54 par Gandalf le gris.
29 avril 2021 21:59
C'est bien vrai ?

Encore une magnifique sagesse.
Je te remercie pour le partage ?
'
29 avril 2021 22:02
Il lui a menti.
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
D
29 avril 2021 22:16
Mais non, il lui a partagé son optimisme.
L aveugle ne voit rien et symboliquement, il choisit donc de voir ce qu il veut.

Il a choisi de partager du positif à quelqu un qui n a plus grand chose de positif dans la vie .
Tu sais parfois, les illusions permettent la survie.
29 avril 2021 22:27
Exactement.

Il a enjolivé la réalité et a fait en sorte que ses mots guérissent les maux de son voisin de chambre.

On aurait tous besoin à un moment donné de notre vie, de l'homme qui regarde par la fenêtre.... comme nous pouvons aussi bien l'être pour quelqu'un.

C'est magnifique.
y
29 avril 2021 22:29
En ayant un esprit malade tourmenté par la peur de souffrir encore plus, on perd en lucidité, on reste coincé dans la même position qui nous empêche de guérir et on croit à ce qu'on a envie d'entendre pour aller mieux, mais on ne voit pas loin et on ne comprend pas réellement les autres, leur intention, leur peur, leur souffrance dissimulée, et pourquoi ils agissent ainsi et surtout qui ils sont vraiment, mais une fois qu'on fait l'effort de découvrir les choses par nous mêmes à travers la volonté de les comprendre, notre vue s'en trouve dégagée et notre vision nous permet de voir au delà des murs, on repousse la frontière en franchissant les obstacles les plus robustes qui nous séparent des autres car on les comprend mieux, au delà de leurs actes, se cachent des comportement qui résultent de leur parcours et parfois derrière un mal en apparence se cachent des intentions qui peuvent être nobles et quand on comprend leur vision de la vie, on est encore plus proche d'eux..
n
29 avril 2021 22:33
salam
barak'ALLAH oufik qu'ALLAH te récompense ici-bas et dans l'au delà?
Citation
Gandalf le gris a écrit:
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la
même chambre d'hôpital.

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors, tout à la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.

Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t- il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.


Ps: Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
y
29 avril 2021 22:43
je t'ai répondu en te faisant une interprétation personnalisé qui s'adresse à toi, mais j'ai oublié de te citer.. Oups
Citation
☀️ a écrit:
Il lui a menti.
y
29 avril 2021 22:45
salam

merci ma soeur je suis comblé par tes douas amin?
Citation
nepleurepas a écrit:
salam
barak'ALLAH oufik qu'ALLAH te récompense ici-bas et dans l'au delà?
29 avril 2021 22:46
L’histoire ne dit pas si tu as réussi tes bricks ou pas
Je ne réponds pas à tous les MP.
y
29 avril 2021 22:59
grâce à vos précieux conseils, je maitrise la recette des bricks, c'est validé dans ma liste thumbs up
Citation
Ghost* a écrit:
L’histoire ne dit pas si tu as réussi tes bricks ou pas
'
29 avril 2021 23:00
Il a menti. C'est une constatation

C'est comme quand on demande "tu préfères qu'on te trompe mais que tu sois heureuse en ne le sachant pas, ou tu préfères savoir et être triste"

Bah perso je préfère savoir. Me bercer d'illusions ne m'a jamais menée nulle part.
Les illusions font MAL.

Qu'est ce qu'il va se dire ce mr mtn ?
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
y
29 avril 2021 23:12
j'abandonne, je démissionne, ne venez plus dans mon cabinet, je veux plus vous voir ptdr
Citation
☀️ a écrit:
Il a menti. C'est une constatation

C'est comme quand on demande "tu préfères qu'on te trompe mais que tu sois heureuse en ne le sachant pas, ou tu préfères savoir et être triste"

Bah perso je préfère savoir. Me bercer d'illusions ne m'a jamais menée nulle part.
Les illusions font MAL.

Qu'est ce qu'il va se dire ce mr mtn ?
'
29 avril 2021 23:16
Tu sais que j'ai raison. Mais bon bwef

Soit ^^ bonne soirée.
Citation
Gandalf le gris a écrit:
j'abandonne, je démissionne, ne venez plus dans mon cabinet, je veux plus vous voir ptdr
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
y
29 avril 2021 23:28
t'es parti dans un exemple extrême, et on est tous d'accord pour dire que l'adultère c'est inexcusable..

mais ce que je veux dire par là hormis le fait que ça soit un mensonge, il faut comprendre ce qu'il se cache derrière ce mensonge, et c'est que comme ça que tu te rapprocheras de la personne et pour cela ça passe par la compréhension, l'acceptation et la possibilité de le guérir..

et ça peut beaucoup te servir dans l'éducation des enfants, donc ne soit pas bloqué avec ta vision étriquée des choses..

bonne soirée
Citation
☀️ a écrit:
Tu sais que j'ai raison. Mais bon bwef

Soit ^^ bonne soirée.
a
29 avril 2021 23:31
Salam
lls discuter des jours et des jours
Et il ne savait pas que son compagnon de chambre etait aveugle ?
perplexe
y
29 avril 2021 23:35
Salam

quand tu es extrêmement malade, tu restes scotché à ton lit

c'est pas comme si tu pouvais faire une bataille de polochon..


Citation
arcacy a écrit:
Salam
lls discuter des jours et des jours
Et il ne savait pas que son compagnon de chambre etait aveugle ?
perplexe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/04/21 23:35 par Gandalf le gris.
a
29 avril 2021 23:49
Ok
Il n a pas pu voir qu il etait aveugle
Donc l autre, lui a " caché " son handicap

Citation
Gandalf le gris a écrit:
Salam

quand tu es extrêmement malade, tu restes scotché à ton lit

c'est pas comme si tu pouvais faire une bataille de polochon..
29 avril 2021 23:50
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

C'est la vision par-delà la vision.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Citation
☀️ a écrit:
Il lui a menti.
30 avril 2021 00:59
Salam Aleykoum,

Encore une très belle histoire Monsieur l'écrivain. ???

Malgré son mal il savait comment soutenir son ami pour l'encourager à se rétablir en lui peignant une fausse mais néanmoins belle image du monde qui l'entoure.
C'est vraiment touchant. ?

"Le meilleur soutien dans les heures difficiles est la main d'un ami." Le compte de Ségur


Citation
Gandalf le gris a écrit:
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la
même chambre d'hôpital.

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit était à coté de la seule fenêtre de la chambre.

L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits ou ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors, tout à la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.

Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t- il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.


Ps: Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
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