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Récit d'un emballement parti du sommet de l'Etat
t
14 juillet 2004 15:37
Marie L. a avoué, mardi 13 juillet en garde à vue, avoir inventé l'agression antisémite dans le RER D pour laquelle elle avait porté plainte. Dès sa première déposition, samedi, le ministère de l'intérieur a alerté le chef de l'Etat qui a fait part de son "effroi" avant les premières vérifications.
Vendredi 9 juillet, Marie L., une jeune femme de 23 ans d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) porte plainte, à la suite d'une agression à caractère antisémite dont elle prétend avoir été victime le matin dans le RER D. Mardi 13 juillet, elle a reconnu avoir tout inventé.


Récit d'un emballement collectif qui est parti du sommet de l'Etat.

Vendredi 9 juillet, plainte au commissariat d'Aubervillers.
Lorsqu'elle se présente, dans l'après-midi, au commissariat d'Aubervilliers, Marie L. raconte une histoire terrifiante. Six personnes se sont attaquées à elle et à son bébé, peu avant 10 heures, dans le RER D. En fouillant dans son sac à dos, ils ont découvert sa carte d'identité avec son ancienne adresse, dans le 16e arrondissement de Paris. Selon elle, ils lâchent alors que là-bas ne vivent "que des riches et des juifs", lui déchirent ses vêtements, coupent une mèche de ses cheveux, dessinent des croix gammées au feutre noir sur son ventre. Le tout en présence de témoins impassibles pendant la dizaine de minutes séparant les stations de Louvres et Garges-Sarcelles. En s'enfuyant, ils renversent la poussette de sa fille, Léa, âgée de 13 mois. Les certificats médicaux, établis dans une clinique privée puis dans une unité médico-judiciaire, confirment ses blessures.

Samedi 10 juillet, 19 h 42, la première dépêche.

Alors que Marie L. est entendue pour la première fois, pendant près de trois heures, par les policiers de Cergy-Pontoise, l'Agence France Presse (AFP), informée de l'agression, obtient confirmation auprès de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). A 19 h 42, l'agence diffuse sa première dépêche. "Six hommes ont violemment agressé, vendredi matin dans le RER D (...) une jeune femme de 23 ans qu'ils croyaient juive (...), a-t-on appris samedi de sources policières". La dépêche précise que les agresseurs étaient "d'origine maghrébine et armés de couteaux".

Samedi, vers 20 heures, le ministère de l'intérieur prévient l'Elysée.
Pierre Mongin, directeur du cabinet de Dominique de Villepin, a reçu vers 19 heures une note factuelle de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), synthétisant la plainte et le certificat médical. L'information est transmise sur le champ à Michel Blangy, directeur de cabinet du président de la République.

Samedi, 21 h 54, le communiqué de Dominique de Villepin.

Le ministre de l'intérieur condamne "avec la plus grande fermeté" cette agression "ignoble", "aggravée de gestes racistes et antisémites". M. de Villepin précise qu'il a "donné instructions aux services de police pour retrouver les auteurs dans les plus brefs délais".

Samedi, 22 h 11, Jacques Chirac décide également de réagir dans un communiqué.

"J'apprends avec effroi l'agression à caractère antisémite dont ont été victimes une jeune femme et son enfant, déclare le chef de l'Etat. Je demande que tout soit mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cet acte honteux afin qu'ils soient jugés et condamnés." Deux jours plus tôt, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), il avait lancé un appel au "sursaut"des Français face à la montée de l'antisémitisme et des actes racistes.

Dimanche 11 juillet, dans l'après-midi, Marie L. est de nouveau interrogée par les policiers.

La jeune femme confirme le contenu de sa plainte. Dans la soirée, sollicité par Le Monde, l'entourage de Dominique de Villepin et la direction générale de la police nationale ne nourrissent aucun doute particulier sur sa déposition. Pourtant, de façon informelle, un haut fonctionnaire invite à la prudence.

Dimanche, cascade de réactions.
Le ministre délégué aux anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, s'indigne le premier d'"acte odieux, irresponsables et intolérables". Philippe Douste-Blazy lui succède "au nom du gouvernement", avant de reprendre l'examen du projet de réforme de l'assurance-maladie. Puis, se succèdent, avant midi, Bertrand Delanoë (PS), Marie-George Buffet (PCF), le PS, Noël Mamère (Verts), la Licra, le président de la SNCF, Elisabeth Guigou (PS), François Bayrou (UDF), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Jean-Paul Huchon (PS), la LCR... Sur RTL, Roger Cukierman, président du CRIF, suggère que les imams "fassent parvenir la bonne parole".

Dimanche soir, un appel à témoin est lancé.

"Toute personne qui aurait été témoin des faits (...) est priée de se manifester le plus rapidement possible auprès des services de la DRPJ de Versailles au 01-39-24-71-93", indique le parquet de Cergy. Un jeune homme, prénommé Djamel, contacte les policiers en les assurant qu'un des auteurs de l'agression s'est vanté de son acte auprès de lui. Très vite, il se révèle être un mythomane.

Lundi 12 juillet, la "une" des journaux.

La presse écrite prend le relais des radios et des télévisions. "Le train de la haine", titre Le Figaro. C'est "Une histoire très française", pour Libération. "Indignation après l'agression antisémite dans le RER", rapporte Le Monde.

Lundi matin, Nicole Guedj, secrétaire d'Etat aux droits des victimes, reçoit Marie L. vers 10 heures.
La veille, après un coup de téléphone, elle avait souligné que celle-ci avait "subi un traumatisme psychologique".

Lundi midi, déclaration de Jean-Pierre Raffarin.

"L'antisémitisme est une honte", explique le premier ministre, près de Bordeaux. La veille, il avait adressé une lettre de sympathie à Marie L.

Lundi, 18 heures, rassemblement au métro Belleville, à Paris.
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, avait appelé dimanche à un rassemblement contre "la barbarie, l'antisémitisme, les racismes et la xénophobie", à Paris, dans le 20e arrondissement. 300 personnes se joignent à elle. A 18 heures, les élus franciliens manifestent au conseil régional "contre la violence antisémite". Syndicats et associations se retrouvent le soir pour préparer une manifestation. Lorsque le président de la LDH, Michel Tubiana, apprend que la police s'interroge sur la véracité du récit, la mobilisation est suspendue.

Lundi soir, le doute s'installe.

Ni la police ni le parquet de Cergy-Pontoise ne jugent nécessaire de faire un point sur l'enquête. Lundi, à 19 heures, au ministère de l'intérieur, la traditionnelle réunion des hauts responsables de la police confirme néanmoins le scepticisme croissant. Aucun voyageur et aucun agent de la SNCF n'ont effet confirmé l'histoire. Des responsables policiers confient au Monde : ce récit n'est pas crédible. Reste à confronter la jeune femme à ses contradictions. Directeur du cabinet de M. de Villepin, Pierre Mongin considère aujourd'hui que la réaction du ministre a été "émue et sobre devant des faits certifiés". "Elle avait bien des écorchures, des croix gammées sur le ventre et des vêtements en lambeaux", dit-il. " Nous ne pouvions pas ne pas réagir, explique-t-on à l'Elysée. Le président le fait à chaque fois, et il continuera à le faire. Si ces faits sont faux, cela ne change malheureusement rien à l'antisémitisme."

Source : le Monde



Marie a préféré exploité les sujets qui font la une des journeaux en faisant usage l'affabulation, à la star académie pour se faire connaitre



Message edité (14-07-04 15:40)
r
14 juillet 2004 16:08
OH LA LA !!!

le Président de la République Française a été réveillé de sa sieste pour l'informer d'une agression dans un métro parisien!!!!



Et le pote-avion français a braqué ses missiles en direction du Maghreb!!!!


Aux armes Citoyens !!! Marchons...Marchons
Le Maghreb nous agresse!


Par hazard est ce que le président de la république a été informé également de l'agression que j'ai subi à Paris et du vol de mon appareil photo en juin dernier???
t
14 juillet 2004 16:17
mais les arabes sont aussi des simites, pourquoi on nome pas les actes anti-arabes commes des actes antisimite.
Allez, essayer de trouver une réponse, comme ca on va déduire beaucoups de choses....
i
14 juillet 2004 16:27
Ce mot n existe que depuis les annees 70,je suis d avis à l utilisation de ce

mot pour les agression anti-arabe,cela enlévra tout distinction et jettera

un bon gros pavé dans la mare.

antisémitisme à l heurs actuelle ne conerne que les juifs

Rasisme concerne toutes les autres "races"


Mais messieurs les juifs sont superieurs à totes les autres "races",c est le

peuple élu....PFFFFFFF et REPFFFFF
winking smiley

A
14 juillet 2004 18:27
Salam !!



Sémite ce dit des descendants de SEM , Noé avait trois fils, Japheth le pére des Occidentaux, Cham celui des Afriquains et enfin SEM qui est le père des Arabes et des Juifs, Abhraham dis Abrahim dans le saint Coran et le descendant directe de SEM !! Donc effectivement nous sommes sémites, par conséquent tout actes anti-sémite nous concernes directement puisque nous sommes les cohéritiers au même tître que les Juifs de SEM ! Par consequent un Arabe qui agresse un Juif ou un Juif qui agresse un Arabe ne commettes pas un acte anti-sémite mais un acte FRATRICIDE ce qui n'est pas plus intelligent à mon avis !!!

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
 
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