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crédit immobilier
2 novembre 2003 16:39
Salam alikoum



J'aimerais savoir si le faits d'emprunter de l'argent à une banque pour l'achat d'une maison est illicite ou pas ?

merci pour toute vos réponses

Ramadan moubarak à tous les musulmans

Salam à tous
a
2 novembre 2003 16:51
il es interdit de pratiquer l'interet. Voici la preuve coranique.

sourate n°2 AL BAKARA versetn° 275, 276, 278
2 novembre 2003 17:17
salam

merci smiling smiley
2 novembre 2003 18:03
En effet, il est interdit en Islam de prêter de l'argent contre rémunération.

"Ô croyants! Craignez Dieu; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants.
Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de Son messager.
Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés."
Coran, Sourate II, versets 278 et 279.

"Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.
Cela, parce qu'ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l'intérêt" Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt."
Coran, Sourate II, verset 275.

On rapporte également cette parole de la bouche du Prophète Mohammed (sur lui la bénédiction et la paix):

"Dieu a maudit celui qui se nourrit d'usure, celui qui l'offre, celui qui en témoigne et celui qui en établit le contrat."

En résumé, en Islam, tout prêt à intérêt est prohibé, quel que soit son taux. Certains oulémas ont pourtant bien essayé de trouver des "dérogations" pour les musulmans vivant en Occident mais ils sont largement minoritaires.

On peut toutefois souligner que cette interdiction est apparue à l'époque de la révélation coranique où la pratique du prêt à intérêt était très répandue dans la société arabe...

De nos jours peut vraiment acheter cash un bien immobilier ?

Personne, sauf à attendre d'avoir économisé toute sa vie suffisamment d'argent ou bien à être né dans une famille riche ou encore à trouver un prêt dans une banque islamique...

Ainsi, puisque les prescriptions du Coran ne sont pas liées à une époque en particulier ou à un contexte mais sont intemporelles, les musulmans vivant en Occident et n'ayant pas recours au prêt sans intérêt devront se contenter d'être locataires toute leur vie, faute de quoi ils s'attireront les foudres d'Allah au Jugement dernier.

J'ai eu connaissance de l'interdition coranique de prêter de l'argent contre rémunération lorsqu'a été assassiné pour ce motif un des derniers juifs de Meknès en septembre dernier. Certains prédicateurs, comme Abdelwaheb Rafiki, dit "Abou Hafs", ou Mohamed Fizazi, avaient alors publiquement affirmé que "tuer un juif n'était pas un péché".

Question : est-ce qu'au Maroc (ou même en France) des banques prêtent sans intérêt ? Quelles garanties peuvent-elles avoir si des clients peu scrupuleux ne s'honorent pas de leurs remboursements ? Ce système est-il viable ?

Ghisam
2 novembre 2003 18:05
Corriger : "De nos jours, qui peut vraiment acheter cash un bien immobilier ?
F
3 novembre 2003 00:47
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Si tu connais un musulman riche qui peut te prêter la somme ou acheter la maison, et ensuite tu lui remet sans intérêt c'est permis!

En fait c'est pas le prêt qui est Haram, c'est l'intérêt!

áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
3 novembre 2003 01:29
Fourqaan a écrit:

> Bismillah
>
> As-Salamou 'alaikoum
>
> Si tu connais un musulman riche qui peut te prêter la somme ou
> acheter la maison, et ensuite tu lui remet sans intérêt c'est
> permis!
>
> En fait c'est pas le prêt qui est Haram, c'est l'intérêt!

>en attendant habites une beraka.
>

:o
m
5 novembre 2003 21:51
mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

bonne journée
s
5 novembre 2003 23:26
tu veu d'acheté une maison
Y
6 novembre 2003 00:19
Y avait-il des maisons à l'origine du Monde ?


Non

Si tu cherches la réponse banquière dans le Coran, sache que la banque n'existait pas, la maison non plus, le pantalon, non plus, les cuisines aménagées, non plus, les automobiles, non plus, les sous-vêtements, non plus, les aspirateurs, non plus, les micros, non plus, les forums, non plus, ET

LES FOULARDS NON PLUS

Etc... Etc...

Si l'on doit faire uniquement ce qui est écrit dans le Coran, au niveau matériel, c'est, d'une part, oublier que c'est un écrit spirituel et d'autre part, il me paraît urgent de tous nous suicider pour être en accord avec la lecture matérielle du Coran.

Ah, au fait, les intégristes n'existaient pas non plus dans le Coran, dans le doute il convient donc de s'abstenir de leur prêter main forte....!!!!!!!!!!!!!!!??????????????????????????
Y
6 novembre 2003 00:27
Il s'agit de l'usure. Donnée reconnue par le Droit, depuis des siècles et non du prêt d'argent.

Je t'explique :

L'usure, c'est la prise immodérée d'intérêt sur un emprunt.

Exemple, si demain tu empruntes à 12 % pour acheter une voiture au lieu de 5 %, qui est la rémunération raisonnable du métier de prêteur actuellement, tu peux saisir le Tribunal pour USURE. Tu obtiendras des dommages et intérêt.
n
6 novembre 2003 00:33
Y
6 novembre 2003 00:42
Il est urgent, urgent de consulter le dictionnaire de Droit, lorsque vous voulez interpréter le Coran.

Bon sang de bois, il s'agit de l'USURE, "usuraire".

Je rêve, non je cauchemarde.

Voici la définition de l'usure : L’usure a institué la notion de taux effectif global (T.E.G.), lequel est plafonné. Est considéré comme usuraire un taux d’intérêt qui dépasse d’un tiers les taux moyens pratiqués pour des opérations de même nature. Il existe onze catégories de taux, et la Banque de France publie chaque trimestre les taux moyens qu'elle constate.

Fais construire ta maison, Dieu a seulement voulu que tu ne paies pas le crédit trop cher, et le Droit l'a enregistré. Autrement dit, si on t'offre du 15 %, refuse, il s'agit d'un taux usuraire, banni par Dieu et par le Droit. J'en profite pour te dire de ne pas emprunter à plus de 5 % ou légèrement au-dessus mais pas à 6 %. Le taux ne serait pas "usuraire" comme le Coran l'indique mais pas raisonnable, étant donné le taux actuel.
Y
6 novembre 2003 00:48
La prochaine fois que tu parles du Coran, je te prie de le lire et non d'en modifier sa teneur :

Le mot "intérêt" n'y figure nulle part, mais, par contre, il est question de l'usure (usuraire), parfaitement connu et répréhensible légalement.

Voir ma réponse à l'auteur du sujet.
m
6 novembre 2003 01:26
salam à tous le monde

c'est un sujet trés interessant ,quand j'ai lu les réponses citées j'étais dans un étonnement profond de ce qu'elle adit YEVA et j'atais dans l'obligation de lui répondre.

le coran n'a pas laissé le moindre détail sans en parler je t'invite à le lire mais de lire les interpretations de notre saint coran qui est valable de tous les temps et dans tous les lieux.

et non comme tu as dis il est seulement spirituel, je te dis que tu ne le connais pas il touche tous les domaines économique ,social ,sientifique...

je te félicite d'ailleurs par ton niveau en droit .par contre les interets sont illicites dans l'islam soit prêteur ou emprunteur soit pour des dépenses privées ou des dettes commerciales;et qui dit que les intérêts en dettes commerciales sont licites c faux d'aprés l'unanimité des savants , et qui dit que les dettes avec intérêt n'étaient pas à l'époque où le coran a desendu c faux car il y avait des civilisatons où les arabes travaillent comercialement avec des intérêts et là où les versets coraniques concenant ce sujet sont descndues.

et qui dit que si le taux n'a pas atteit l'usuraire c illicite c faux aussi car l'illicité dans l'interêt ne pend pas en considération une petite somme ou grande somme!

seul dieu sait et nous on sait rien,il y a aussi des intellectuels qui distinguent entre ce qui est consommé et ce qui est exploité le premier est illicite et le second est licite.

que dieu nous pardonnons
merci
t
14 octobre 2005 04:44
.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/10/05 04:57 par tornad.
m
14 octobre 2005 15:42
Salamoalaykum !

De toute facon dans le doute on s'abstient ...

Allah dit sad smileysourate bakara)

278. Ô les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants.

279. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.


Donc vaut mieux s'abstenir je pense ...
s
14 octobre 2005 15:48
Salam,

Voici une fatwa du conseil européen de la fatwa à lire attentivement.

Source :
[www.uoif-online.com]

Après une longue étude, la majorité des membres du conseil européen de la fatwa et des recherches a abouti aux conclusions suivantes :

1- Le conseil rappelle l’avis unanime de l’interdiction de l'intérêt, ce dernier fait partie des sept calamités et figure parmi les péchés capitaux qui encourent la colère de Dieu et de son messager.

Le conseil réitère et confirme les avis des différents conseils islamiques de jurisprudence musulmane qui considèrent que les intérêts bancaires sont interdits pour le musulman.

2- Le conseil incite les musulmans à trouver des alternatives légales qui leur permettent d’accéder à la propriété sans passer par les crédits à intérêts.





3- Le conseil exhorte les associations musulmanes à négocier avec les banques afin de proposer aux clients musulmans des produits satisfaisants. Les contrats de paiement différé avec élévation de prix sont parfaitement valables, c’est le prix du bien qui change.

Ce type de transaction est courant dans certains pays européen ; de même que des succursales (agences) de certaines banques européennes installées dans des pays arabes, comme le Bahreïn, offrent des produits conformes à la jurisprudence musulmane. Le conseil se propose de jouer un rôle dans ce domaine.

Si, à l’heure actuelle, les conditions mentionnées ci-dessus ne sont pas réunies, alors, le conseil, au regard des arguments, des règles islamiques et des considérations canoniques autorise l’achat de maisons par crédit bancaire à intérêt. Cette autorisation est soumise à deux conditions :

- La maison doit servir de résidence principale.
- L’acquéreur ne doit pas disposer d’un autre moyen que le crédit à intérêt pour acheter sa maison.

Le conseil s’est basé dans son avis sur deux arguments essentiels :

Le premier argument s’appuie sur la règle stipulant qu’en cas de nécessité absolue, l’interdit devient permis. Cette règle acquiert l’unanimité des ulamas et le coran y fait allusion dans cinq endroits différents dont le verset 119 de la sourate « Les bestiaux » :{ Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir.} et le verset 145 de la même sourate : {Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux}.

Par la même occasion, les jurisconsultes substituent le besoin au nécessaire, indépendamment de l’étendu de la question, que cela concerne l’individu ou le groupe. La différence entre les deux est que le nécessaire est indispensable à la vie voire vital, et que l’atteinte à l’indispensable est une atteinte à la vie humaine.

En revanche, porter atteinte au besoin est préjudiciable, provoque la gêne et la difficulté dans la vie des personnes. Allah, exalté soit-Il, à levé la difficulté et la gêne : {Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion} (Le pèlerinage, 78) {Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait} (La table servie, 6).

Aussi, l’habitation qui lève la gêne et procure la quiétude est celle qui répond aux besoins de l’emplacement, de la superficie et de l’aménagement.

L’habitation est une nécessité individuelle et familiale, c’est un bienfait d’Allah {Et Allah vous a fait de vos maisons une habitation} (Les abeilles, 80). Le prophète insère la bonne habitation parmi les trois ou quatre sources du bonheur de la personne. Or un habitat de location est loin de satisfaire les exigences du locataire et ne lui procure pas le sentiment d’être chez lui, alors qu’il paie des sommes importantes. De surcroît, le locataire n’est pas à l’abri d’être expulsé de chez lui pour diverses raisons.

L’accès à la propriété épargne les musulmans ces désagréments et leur permet de choisir le lieu, le voisinage et l’aménagement de leur habitation.

Le deuxième argument : basé sur l’avis des Hanafites, de Soufiane Al Thawri et de Ibrahim Al Nakh’i. En ce qui concerne les Hanbalites, l’avis précédent est une version corroborée par Ibn Taymiya et rapportée par certains hanbalites. Il s’agit d’autoriser les minorités musulmanes à entreprendre des transactions illicites au regard du droit musulman. Ce qui fait prévaloir cet avis, dans notre cas, est le couple de considérations suivantes :

1- La minorité musulmane n’est pas tenue de respecter le droit musulman en matière d’affaires sociales, économiques et politiques, dans une société qui n’adopte pas la vision musulmane.

Aussi, les intérêts font partie de ces domaines qui ont trait à l’identité de la société, à la philosophie de l’Etat et aux orientations socio-économiques. Or le droit musulman qui s’impose aux minorités musulmanes est restreint à la sphère privée, telle que les actes d’adoration, la nourriture, le mariage…

2- L’interdiction des transactions illicites, y compris des intérêts, est financièrement et économiquement préjudiciable aux minorités musulmanes, car l’islam est un facteur de force et non de faiblesse. Cet avis est étayé par l’argument de certains savants qui autorisent le musulman à hériter d’un non musulman.

Les Hanafites posent deux conditions à la conclusion de ces transactions :
1- Le musulman contractant doit en tirer profit.
2- L’autre partie contractante ne doit pas subir de préjudice.

Dans cette vision, les juristes hanafites qui ne conçoivent l’autorisation de ce type de transaction qu’en cas de retour de bénéfice financier pour l’acquéreur, rend cet argument irrecevable en apparence dans notre cas car le contractant musulman ne reçoit pas l’intérêt mais le verse. Néanmoins, la finalité de l’approche des Hanafites est assurée car le musulman reste bénéficiaire puisqu’il finit par accéder à la propriété.

Même si ce type de transaction était réfutable dans la vision hanafite, il serait autorisé par les quatre écoles en vue de répondre à un besoin devenu nécessaire.

Conclusion :
Les minorités musulmanes concernées nous ont confirmé que le montant versé à la banque est égal, si ce n’est inférieur, à celui du loyer payé au bailleur en remboursement du prêt. De ce fait, interdire au musulman de contracter un crédit à intérêt, reviendrait à le priver d’accéder à la propriété. Or, devenir propriétaire de sa résidence, est un besoin fondamental reconnu en tant que tel par les jurisconsultes musulmans.

Retenons que le musulman, dans ce cas précis, ne prend pas l’intérêt mais il le donne ; et l’interdiction de ce dernier concerne en premier lieu l’individu qui profite de l’intérêt (la banque), tel que le stipule le saint Coran. De plus, accepter de verser l’intérêt est interdit par mesure de prévention ; cette interdiction n’épargne aucun participant à l’acte, à savoir les parties contractantes, le(s) greffier(s), les témoins…C’est une interdiction de moyen et non de finalité, car celle-ci concerne la prohibition de consommer les intérêts. Notons aussi que les jurisconsultes musulmans autorisent le musulman à recourir au prêt à intérêt en cas de besoin et d’absence de tout autre alternative licite.

Enfin, il est intéressant de rappeler la règle suivante : ce qui a été interdit en soi ne peut être permis que par nécessité absolue, et ce qui a été interdit par prévention peut être permis par simple besoin.

'
15 octobre 2005 02:21
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



A lire également, in châ Allâh:

- [www.muslimfr.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
 
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