En réalité, quiconque réfléchit à l’essence de la démocratie conclura qu’elle procède des principes fondamentaux de l’islam. L’islam condamne en effet que les orants soient présidés pendant la prière par un imam qu’ils détestent et qu’ils n’agréent pas. Le hadith stipule à cet égard : « Trois catégories de gens ne voient pas leur prière s’élever d’un empan au-dessus de leur tête. » [2] La première catégorie citée est : « Un imam qui officie à la prière devant des gens qui le détestent. » [3]. Ceci concerne la prière, alors que dire lorsqu’il s’agit des affaires de la vie et de la politique ? Le hadîth authentique stipule : « Les meilleurs parmi vos imams — au sens de dirigeants — sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, et pour lesquels vous priez et qui prient pour vous. Les pires parmi vos imams sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, et que vous maudissez et qui vous maudissent. » [4]
Citation Obs2006 a écrit: c est quoi le lien entre la priere et la democratie ?
et ceux qui ne prient pas ? et les pays non musulmans , ils ne sont pas democratique ?
Bonjour Obs2006,
Imam a plusieurs sens. Dans un premier temps, l'auteur de l'article explique que la prière doit être dirigé par un imam que les gens apprécient et non quelqu'un qui se serait imposé par la force, on est dans le sens courant qui est l'imam officiant les salats. Ensuite, la notion d'imam est étendu de manière plus large car c'est une des appellations du dirigeant d'un pays musulman (par exemple, on appelait imam le 4ème calife Ali ibn Abi Talib alors que Omar portait le titre d'Amir al mouminine et Abou Bark khlaifato rassoulollah).
Consulte les différentes liens pour mieux cerner l'approche de l'auteur.