Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Réaction algérienne au match: Vraiment incroyable
12 février 2004 15:52
Bonjour mes ami(e)s

Admirez la connerie à son état pur... ils sont fous ou quoi regardez la dimension qu’ils ont voulu donner a ce match !!! On devrait l'interner ce journaliste.... VIVE LE MAROC
J'aime bcp le peuple Algérien mais malheureusement, ce genre de journaliste peut me faire changer d'avis.

[forum_encg] Fwd: [casa-anfa] Réaction algérienne au match (Incroyable)

Article d'un journal algérien :

La confrontation entre l'Algérie et le Maroc en quart de finale de la CAN dépasse largement les limites du rectangle vert. Malgré la " dépolitisation " de cet événement des deux côtés, le football demeure le reflet d'une rivalité qui a pour objectif la suprématie maghrébine.

En 27 confrontations sur un terrain de football, Algériens et Marocains font revivre le spectre d'un affrontement maghrébin toujours aussi vivace.

Si les deux sélectionneurs, Rabah Saâdane et Badou Zaki, ainsi que les joueurs, font preuve d'un discours diplomatique de circonstance et des propos policés, l'ébullition au sein des deux sociétés, des milieux politiques et des médias est tout autre. Car comment expliquer que la passion atteint son comble entre les deux " frères ennemis ", au point de devenir de la belligérance réciproque et qu’Alger et Rabat ne parlent, en définitive, que le langage de l'adversité, qui est souvent celui de la haine que de la fraternité maghrébine.

Pour les deux pays, un match de football est vécu différemment et renvoie à des enjeux internes souvent complexes. Pour le Maroc, qui a toujours pratiqué une surenchère nationaliste vis-à-vis de l'Algérie, une victoire contre les " fennecs " représente une revanche sur un voisin omnipotent et dominateur dans beaucoup de domaines. Le palais royal a toujours entretenu cette rivalité intacte pour cimenter une classe politique, notamment l'opposition de gauche (UFSP), qui contestait la monarchie.

L'obsession du makhzen est que la classe politique marocaine s'identifie au modèle " démocratique et populaire " façonné en Algérie par Houari Boumediene, pour remettre en cause la famille royale. L'idée du " Grand Maroc ", revendiquée par des partis nationalistes tels que l'Istiqlal et qui consiste à " récupérer " la Mauritanie, annexer le Sahara occidental et "occuper" l'Ouest algérien de Tindouf à Mostaganem, est une idée qui a soudé le régime marocain qui l'a utilisée à différentes étapes lorsque sa survie était menacée. Ce fut le cas lors de "la guerre des sables " en 1963 et par le conflit avec le Sahara Occidental depuis 1975, événements militaires qui ont été le socle de cette aversion à l'égard de l'Algérie et que le palais royal entretient, au sein de la société marocaine, par petites touches.

C'est dans ces conditions que l'EN algérienne avait débarqué en 1981, en pleine crise sahraouie, avec les Belloumi, Madjer et Bensaoula, dans un Maroc militarisé et dont le public, aux deux tiers composé de soldats dans les tribunes (l'armée marocaine possède même le club de FAR), avait assisté, impuissant, à l'humiliation de Casablanca lorsque les Verts ont planté 5 buts aux Marocains. Ironie du sort, cette équipe algérienne était l'ossature de l'équipe nationale militaire de 1979 qui avait profité de la réforme sportive sous Boumediene.

Comme quoi la confrontation entre deux logiques et deux systèmes politiques n'était jamais éloignée des terrains de football. La preuve en est que les " Lions de l'Atlas ", actuellement en Tunisie, sont supervisés par un certain commandant Lakhal, délégué par l'armée marocaine, pour servir d'agent de liaison lors de cette CAN !

Pour les algériens, la dualité avec le Maroc n'est pas aussi exacerbée au niveau populaire. Si le pouvoir politique a toujours regardé cette " monarchie féodale " (dixit Boumediene) avec dédain et mépris, les Algériens n'ont pas baigné dans une animosité particulière vis-à-vis du Marocain. La suprématie de l'Algérie sur son voisin était pour les Algériens une évidence qu'un terrain de football ne saurait remettre en cause. Ce n'est qu'en 1994 et les expulsions massives organisées par Rabat après l'attentat de Marrakech qu'a été réveillée la sourde rivalité à l'égard du Maroc.

Une année auparavant, ce sont un million de touristes algériens, dont même des footballeurs et des entraîneurs, tels que Mahieddine Khalef ou le même Rabah Saâdane, qui vivaient paisiblement au Maroc avant de se voir chassés.

Malgré la détente des rapports épisodiques entre les deux pays, le Maroc a davantage besoin de cette victoire que les Algériens. Traumatisé par les attentats de Casablanca, fanatisé par une conception du sport comme expression de l'orgueil national (à l'image des victoires de Hicham El-Guerroudj, dédiées à la gloire du Roi et du Maroc souverainiste) et surtout partant comme favori contre les Algériens dans un inhabituel rôle d'outsider, le Maroc verra la pression peser plus du côté de ses joueurs.

Les charters organisés depuis Casablanca vers Sfax témoignent de cet engouement. Pour les Algériens, partis " perdants " et fatalistes à Tunis, faire douter psychologiquement le voisin marocain est un rôle sur mesure et tellement classique. Reste que pour un moment encore dans l'histoire tumultueuse des deux peuples, l'arbitrage se fera en Tunisie qui a, elle aussi, convoqué son... armée pour assurer la sécurité d'un match où le football servira d'alibi à une rivalité guerrière.

On dit que ça ne prend qu'une minute pour remarquer une personne spéciale, une heure pour l'apprécier, un jour pour l'aimer. Mais qu'on a ensuite besoin de toute une vie pour l'oublier. Cool as ice.
f
12 février 2004 15:55
Ce sujet a déjà été posté par Alximo. Voir plus bas. Lol!!!
A
12 février 2004 15:58
Encore vous rabachez les memes histoires ???? on a compris smiling smiley qqun a deja parlé de ce sujet, merci
m
12 février 2004 17:38
hicham si un article de journal peut te faire changer d'avis comme tu l'a dis c que tu n'aimes pas vraiment ce peuple comme tu le dis ou bien c'est comme tu le dis si bien de la ...erie pure
12 février 2004 17:50
Bonsoir mes ami(e)s

Salut Algérie

Je suis vraiment désolé mon frére, mais je ne savais pas que le sujet à été déjà débatu... par ce que je n'ai pas le temps de lire tous les postes, ni la tête d'ailleurs.

C'est quelque chose que j'ai voulu partagé avec les Yabiladien(nes)

@@@+++

On dit que ça ne prend qu'une minute pour remarquer une personne spéciale, une heure pour l'apprécier, un jour pour l'aimer. Mais qu'on a ensuite besoin de toute une vie pour l'oublier. Cool as ice.
s
12 février 2004 18:13
Cet article est tout simplement haineux! révélateur d'un etat d'esprit, un héritage à la boumedienne que certains journalistes nostalgique n'ont pas réussi à evacuer!
Au lieu de ragarder l'avenir, ce journaliste se rassure en devessant sa rancune, en réalité il est encore moins excusable que le public qui a "cassé" la ville de Sfax.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook