On a dit à Al-Hassan : « On tient parfois des assemblées avec des personnes qui nous font peur, qui nous rappelle constamment la mort, l’Au-delà, l’Enfer… » Al-Hassan dit : « Par Allâh, que tu sois assis avec des gens qui te font peur afin qu’après tu sois en sécurité est meilleur pour toi que le fait de t’asseoir avec des gens qui te mettent en sécurité, qui te distraient par rapport à l’Au-delà et la mort, jusqu’à ce que tu atteignes réellement la crainte. »
Il convient à chacun d’entre nous de profiter de chaque instant de sa vie. Bien sûr, nous avons tous ce que l’on appelle « al-ghafla », l’insouciance, et des moments d’oubli qui nous touchent, cela fait partie de la nature humaine et c’est une miséricorde aussi d’Allâh comme l’on dit certains Salafs. Car si nous devions toujours avoir la mort à l’esprit, on ne pourrait plus travailler, on ne pourrait plus faire beaucoup de choses de ce que l’on doit absolument faire.
Un salaf a écrit une poésie : « Malheur à moi, car je ne sais pas quel jour sera le dernier de ma vie ni dans quel pays mon âme sera reprise et je ne sais pas dans quel pays sera creusé ma tombe. »
Et il y a mieux que la parole du poète, c’est la parole du Prophète (paix et bénédictions sur lui) :
« Multipliez le rappel de celle qui brise les plaisirs et les délices de cette vie d’ici bas, la mort. »
Elle nous sépare de nos famille, de notre confort, de notre argent, de nos biens, de nos loisirs, de tout ce que l’on aime. La mort nous arrache à tout cela et c’est fini, on est laissé seul dans ce trou noir, dans la pénombre.
« Bien que nous soyons tous convaincus de la mort, on ne voit personne qui s’y prépare. Et tous nous avons la conviction du Paradis, mais tu ne vois personne qui fait des actions pour l’acquérir. Et tous nous avons la conviction de l’Enfer mais tu ne vois personne qui le craint. »
(Tiré de l'article)
Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/04/08 15:59 par srnit.
« Multipliez le rappel de celle qui brise les plaisirs et les délices de cette vie d’ici bas, la mort. »
Elle nous sépare de nos famille, de notre confort, de notre argent, de nos biens, de nos loisirs, de tout ce que l’on aime. La mort nous arrache à tout cela et c’est fini, on est laissé seul dans ce trou noir, dans la pénombre.