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Renart a écrit:
Tout petit j'étais super gentil, j'aimais faire plaisir quitte à être moi-même lésé.
Puis j'en ai eu marre et j'ai commencé à devenir solitaire en ne me tenant qu'au strict minimum avec les autres. Je perdais vite patience et m'énervais vite quand quelque chose me déplaisait. Et je le montrais sans retenue.
Avec le temps je me suis débrouillé seul et je m'en suis plutôt bien sorti mais ça a donné naissance à un égo démesuré.
Je pensais avoir tout compris et que les autres étaient soient faibles soit idiots. J'avais un idéal en tête et il "suffisait" juste de le suivre.
Puis encore quelques années après, je me rend compte qu'on est tous qu'une poussière dans cet univers et que le meilleur est certes le plus endurant. Et surtout que je suis encore très loin de mon idéal et encore trop "faible".
Et c'est avec ces années que je me rends compte à quel point mon père est exceptionnel, je n'ai jamais connu une personne vivante plus endurante que lui.
Ce à quoi j'aspire ? La perfection de mon âme, mais ça demande beaucoup de force.
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LeilaMalibu a écrit:
Que Dieu te facilite cela.
Il faut aspirer à la perfection pour espérer s'en approcher de toute façon.
C marrant ces étapes que tu as connues.
C'était dans quelle tranche d'âge si c pas indiscret ?
Tu vois la fin de ton deuxième paragraphe, je suis un peu bcp dans cette phase ces derniers temps, aucune patience, je m'énerve vite alors qu'avant pour m'énerver fallait y aller et pareil je le montre normal. Mais je sais à quoi cest dû.
Aujd, où est-ce que tu te situes ?
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غربة a écrit:
La perfection c’est utopique et en réalité ça demande de la sagesse je dirais, elle s’aquiert a travers le temps, l’expérience. Tu sais te remettre en question c’est un excellent point pour avancer vers ton obejectif.
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Antispéciste. a écrit:
petite j'étais très sensible , je pleurais tout le temps .
quand ma mère me laissait le matin à la maternelle je pleurais jusqu'à ce qu'elle revienne me chercher à 11h. À tel point que la maitresse d'école était obligée d'appeler ma mère pour me calmer. Je pense que j'avais une phobie de l'école .
sinon j'avais tout le temps peur d'être oubliée, abandonnée quelque part, et que ma mère meure.
Je me roulais par terre parce que je ne voulais pas aller dormir après la météo. Et je jetais les legos préférés de mon frère par la fenêtre . Il pleurait parce qu'ils restaient coincés dans les tuiles . Je sais pas pq je faisais ça, je me suis excusée il n'y a pas longtps . Il a rigolé.
j ai pas des souvenirs très heureux de ma toute petite enfance .
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Be Happy a écrit:
Hello,
Pourquoi ?
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LeilaMalibu a écrit:
Je trouve ça mignon ce que tu as décrit, j'imagine bien le petit bébé enfant en train de pleurer en laissant sa mère lool
Mskine ton frère
Pk est-ce que tu avais peur d'être abandonnée comme ça, tu c c t dû a quoi ?
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LeilaMalibu a écrit:
Salam,
Mes yabis, racontez nous votre histoire.
Qui êtes-vous aujd, quel enfant étiez-vous, a quoi aspirez-vous.
Racontez-moi votre histoire, classique ou atypique.
Sinon racontez l'histoire dune personne qui vous a marqué dans votre vie, son évolution bonne ou mauvaise. Vous pouvez pour les plus timides ou secrets raconter votre histoire en la mettant sur le dos d'autrui mdr.
Merci
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Marruekos a écrit:
Petit j'étais très turbulent et agité, un vrai jenn mais mes bêtises faisaient très rire quand même et on m'appréciait bcp pour ça, je m'étais l'ambiance, ma famille qui m'en parle encore en rigole pas mal avec plusieurs anecdotes en me racontant, je me rappelle de certaines et pas d'autres
A l'adolescence je me suis calmé au niveau de l'explosivité, mais je restais un sacré blagueur et joueur en faisant rire toujours toute la classe au collège et au lycée.
En pensant à un pseudo d'ici, j'étais toujours au fond de la classe réellement, j'aimais pas me mettre devant j'avais horreur de ça, même pas au milieu, il fallait que ce soit le plus au fond possible
Je me la jouais un peu racaille, mais c'était la mode za3ma
Le grand changement c'est fait après ces années là, je me suis vraiment assagi (même si je faisais pas des conneries blâmable), les gens ne me reconnaissent plus entre le avant et le après. Je dégage une autre image complètement différente.
Le vrai déclic et changement de tous ça c'est mon intérêts très sérieux envers la religion. Mes occupations n'étaient plus les mêmes, mes fréquentations aussi, et ça m'a apporté une maturité en étant très jeune
Je reste avec un esprit blagueur en moi mais juste avec mes proches et pas à tout va comme je le faisais avant
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نملة كشخة a écrit:
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نملة كشخة a écrit:
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LeilaMalibu a écrit:
Jen suis sure que si on setait connus au collège on aurait été amis
t'arrêtes avec ta taciturnité
Arrete Batman aussi
Optimiste joyeux, dynamique tu étais ? Tetais timide ou pas ?
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Şişli a écrit:
Leila,t'as les meilleures idées de post sur yabi, je tenais à te le dire, vraiment tu me suprends toujours dans le bon sens
J'étais une enfant très sensible,qui avait la fibre artistique et qui était créative.
J'aimais la danse,le chant,le dessin en bref tout ce qui touchait de près ou de loin à l'art.
J'étais autodidacte et je laissais mon imagination faire le reste.
À côté de ça j'étais une enfant qui s'amusait beaucoup,qui aimait la taquinerie et qui avait la langue bien pendue Lol
D'ailleurs ce côté effronté m'a valu beaucoup de bagarres haha
J'étais une vraie lionne,il ne fallait pas faire de mal à ma famille ou me prendre de haut car je sortais les griffes peu importe le gabarit de la personne en face je n'avais pas peur de l'affront
Puis un événement douloureux,bouleversant a pointé le bout de son nez dans ma petite vie d'ado bien tranquille et m'a complètement brisé.
Mais cette période m'a fait gagner en maturité et en sagesse avant l'heure.
Je suis aussi devenue plus empathique même si je l'étais déjà de base.
J'ai changé mon regard sur la vie.
À l'âge adulte j'ai aussi connu une longue période assez éprouvante, avec du recul je peux aujourd'hui dire que c'était certainement une dépression car plus d'une fois j'ai souhaité la mort.
Alhamdoulilah aujourd'hui tout ça est derrière moi, j'ai regagné peu à peu confiance en moi, je me suis réconcilié avec moi même mais il me reste encore beaucoup de choses à améliorer notamment ma relation avec Allah, j'espère sincèrement retrouver ma foi d'avant qui a été perturbée par les épreuves.
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LeilaMalibu a écrit:
Salam,
Mes yabis, racontez nous votre histoire.
Qui êtes-vous aujd, quel enfant étiez-vous, a quoi aspirez-vous.
Racontez-moi votre histoire, classique ou atypique.
Sinon racontez l'histoire dune personne qui vous a marqué dans votre vie, son évolution bonne ou mauvaise. Vous pouvez pour les plus timides ou secrets raconter votre histoire en la mettant sur le dos d'autrui mdr.
Merci
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Sarah* a écrit:
Comme toujours, belle idée de post Leïla !
Enfance : petite fille sage, timide et très joyeuse. On disait de moi : "à chaque fois que je te vois, tu rigoles". J'aimais mes moments seule à jouer dans mon coin tout comme les moments où je jouais avec mes copines. Mon enfance reste la meilleure période de ma vie et je suis très reconnaissante envers Allah pour cela.
L'adolescence : je vois mes copines changer, se maquiller, se "féminiser", s'intéresser aux garçons, sortir avec des garçons. Nous étions deux seulement à ne pas suivre le mouvement. J'ai eu droit à un "quand est-ce que tu vas t'intéresser aux garçons ?" de la part d'une copine et cette phrase m'avait marquée. À partir de ce moment, je me sentais marginalisée dans cette société où "tout le monde fait comme tout le monde".
Issue d'une culture très "traditionnelle", on m'a souvent fait comprendre que ma finalité était le mariage et que je devrais servir mon mari car homme et moi femme. Au fond, je ne rêvais pas de cette vie et j'y voyais une injustice. Pendant que mes copines rêvaient de leur mariage, je repoussais intérieurement l'idée d'y passer un jour (j'ai réussi).
Âge "adulte" : la vraie vie commence, finie la rigolade. Le décalage avec ma génération se creuse. J'ai la naïveté et l'expérience de 5/10 ans mes cadets. Grosse déception suivie d'une autre très grosse, qui me plonge dans une dépression qui dure plusieurs mois, la période noire de ma vie. Le sourire laisse place à la tristesse. Mais je patiente, je me tourne vers Allah et en fait mon unique allié. Petit à petit, je remonte la pente, je me sens plus forte, forgée par tout ça et comprends que, dans la vie, le mieux est de ne dépendre que de soi, de ne rien attendre des autres, que l'être humain n'est pas infaillible et que c'est "ok". J'apprends à dire "non" et à m'imposer tout en étant plus conciliante avec les autres.
Aujourd'hui, j'ai l'impression de ne pas suivre le chemin qui était tracé pour moi. Par exemple, je tends peu à peu à oublier l'idée de me marier un jour car la vision que j'ai du mariage n'est pas celle de la majorité dans cette culture patriarcale. Je me sens toujours en décalage, je dédramatise et me dis que cette vie n'est que passage. Je puise ma force dans cet exemple qu'est ma mère. Je veux donner un sens à ma vie, celui que j'aurais choisi pour et par moi-même. Je veux qu'en cette belle matinée d'été, lors de mes 80 ans, faire le point sur ma vie, avoir un sourire aux lèvres et me dire "j'ai réussi".