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Des Français dits de souche, en particulier des collégiens, dénoncent des violences racistes à leur encontre. Exemple à Pierrefitte-sur-Seine.

« Au collège, il y a beaucoup de violence. Mais si tu es français de souche, alors cette violence est plus souvent dirigée contre toi. » Guillaume est élève dans un collège ZEP de Pierrefitte-sur-Seine. Il se plaint de l’intolérance de certains de ses camarades qui, dit-il, manifestent une agressivité envers lui en raison de son appartenance à « l’ethnie française ». Maintenant qu’il est en troisième, il dit être moins victime de violence verbale que dans les classes précédentes : « Je n’ai pas tellement vécu ce racisme lorsque j’étais en primaire même si c’est déjà arrivé. Mais dès mon entrée en sixième, j’y ai tout de suite été confronté, presque quotidiennement ! »

En parlant de racisme, il désigne donc, par analogie avec le sens premier du terme, une hostilité contre le groupe qu’il représente. Ce groupe est celui des « Français de souche », des « Blancs ». Il se sent exclu et marginalisé au collège. Bastien, désormais en seconde, va dans son sens : « Mes années collège ont été les pires de ma vie ! Depuis la rentrée et mon passage au lycée, ça va quand même bien mieux parce que c’est plus mélangé, même s’il y a encore des réflexions me renvoyant à mes origines françaises. » Lui aussi affirme subir une forme de racisme. Il dit souffrir du fait de ne pas pouvoir l’exprimer aussi facilement que s’il s’agissait d’un racisme dirigé envers des individus issus de l’immigration.

Sa mère, Anne, explique : « Il est arrivé qu’il soit le seul « Gaulois » de sa classe. On parle souvent de diversité, mais justement, la diversité c’est aussi le fait de ne pas avoir que des gens issus de l’immigration en banlieue. » Elle déplore la situation mais elle veut se battre pour rester à Pierrefitte : « Bien des familles ont déménagé. Mes parents et mes grands-parents vivaient déjà ici. Je ne veux pas habiter autre part même si on s’est déjà posé la question. » Elle aimerait que le problème soit pris au sérieux et en a déjà discuté avec certains enseignants du collège de son fils.

Guillaume, Bastien et Anne ressentent la même chose : ils se disent abandonnés par les pouvoirs publics dans un milieu où ils constituent une minorité. Ils considèrent que leurs problèmes ne sont jamais pris en compte. Ils déplorent un deux poids deux mesures, les Français issus de l’immigration attirant, selon eux, toute l’attention. Anne ajoute : « Au-delà des insultes que l’on subit, on a l’impression d’être délaissé. Nos problèmes n’intéressent personne. Si une personne issue de l’immigration est victime de racisme, on va en parler partout mais quand c’est un Français de souche, personne n’en parle. »

Alain, professeur, est conscient de la situation : « On entend effectivement parfois des insultes racistes du genre « sale gwer, sale gaouri » – (sale Français, non musulman). » Il tient cependant à relativiser l’ampleur du phénomène : « Il faut bien préciser que ceux qui profèrent ces insultes et plus généralement, ceux qui sont violents, représentent une minorité dans les classes. Et comme souvent, la minorité violente est la plus visible. »

Alain affirme ne jamais avoir fermé les yeux sur cette question. Il est de ceux qui pensent qu’il faut en parler et il rappelle la polémique de 2005 qui avait touché le corps enseignant. Suite aux violences observées lors des manifestations lycéennes en mars 2005, des personnalités, souvent classées à gauche, avaient lancé un « appel contre les ratonnades anti-Blancs ». Cette initiative avait été critiquée par des sociologues.

Parmi les collègues d’Alain, certains soulignent effectivement que parler de racisme « anti-Blancs » comporte des risques. Cela pourrait alimenter la « racialisation » des rapports sociaux, favoriser une approche communautariste de la société. C’est pourquoi ils préfèrent parler de racisme en général.

Mais d’autres, comme Alain, à travers des blogs, des associations et des publications, affirment au contraire que ne pas en parler en tant que tel serait un déni de réalité. Selon eux, cela ne ferait que générer de la frustration et de la colère chez les victimes qui se sentent déconsidérées.

Tarik Yildiz

Tarik Yildiz a été publié par une maison d’édition nîmoise.

Vous venez de publier un essai de 60 pages qui fait l’effet d’un pavé dans la mare (1). Accepter de reconnaître la notion de racisme anti-blanc, n’est-ce pas faire le jeu du Front national ?

Non ! C’est l’inverse ! Ce n’est pas en laissant de côté ce genre de sujet et en fermant les yeux que l’on traitera les problèmes. C’est en parlant que l’on a une chance de trouver les solutions. L’enjeu, c’est que ce ne soit pas seulement des Zemmour ou des Finkielkraut qui puissent en parler. Les gens des quartiers doivent pouvoir en débattre. C’est aussi une bataille de mots. Je parle de ce racisme anti-blanc parce que je ne veux pas laisser
cette expression à des groupes dont je ne partage pas l’idéologie.

Pourquoi distinguer le racisme anti-blanc du racisme au sens large ?

Pour comprendre, il faut se mettre du côté des victimes de ce racisme dont j’ai recueilli les témoignages, compilés et édités. Elles ont utilisé cette expression à de multiples reprises. Ne pas le formuler ainsi aurait été une trahison. Il s’agit juste de décrire une réalité.

Êtes-vous sûr que ces témoignages soient le reflet de la réalité ?

J’habite la banlieue défavorisée d’Île-de-France dans le 93. Plus jeune, à la cité des Grèves, l’une des plus problématiques du 92, j’ai moi-même assisté à ce type de problème. J’ai eu des copains de classe qui se faisaient harceler, insulter, frapper et tout le monde faisait le lien avec leurs origines. Ils étaient des “Français de souche”.

Cette dernière expression revient souvent dans votre livre. Vous-même...

Mes parents viennent de Turquie. Je suis Français. J’ai grandi dans la cité où mon livre a d’ailleurs été très bien accueilli. Nombreux sont ceux (et pas seulement les Français de souche !) qui se disent heureux de constater que l’on peut parler de ce problème, sans tomber dans la caricature. Je suis conforté dans l’idée que c’est un vrai sujet de banlieue et un sujet de société.

Comment le chercheur en sociologie politique que vous êtes explique-t-il ce phénomène ?

Mon livre n’est pas une étude scientifique. J’ai voulu montrer et raconter ce que ressentent certains habitants des quartiers.
Globalement je dirais qu’à l’origine de ce problème, il y a un effet de groupe : dans tous les groupes sociaux il y a une forme d’exclusion des minorités assez fréquente. Et puis il y a là une haine de la France qui est liée à une forme de démission de l’État. Je vise principalement l’éducation, l’école républicaine, mais aussi les services publics, y compris la justice. L’État n’impose pas assez ses valeurs.

Que faites-vous actuellement ?

Je suis attaché à un laboratoire du CNRS et je consacre l’essentiel de mon temps à la rédaction d’une thèse de sociologie politique relative à l’intégration sociale des populations musulmanes en France.

[www.midilibre.com]

arreted inverser les roles y a des francais dans ma classe et il se font pas insulter ou frapper alors faut pas prendre un cas et le generaliser

si y a des gens bien citime de racisme en france c est les noirs et les arabes et surement pas les francais
alors faut arreter d esayer de faire passer les francais pour des victimes

oueh comme tu dit des collégiens ta du regretter des choses que ta fait en étant collégien c'est sur !!! ben tu voit ta la reponse!!

ben c'est quand meme tres repandu meme si vous ne voulez pas le reconnaitre.
d'ailleurs, il ne faut pas laisser, comme le dit l'auteur de ce livre, le racisme anti blanc à l'extreme droite. il faut en parler, le denoncer. actuellement, il n'est pas pris en compte. 4 ou 5 blacks qui tabassent un "blanc", ce sont des cas sociaux à aider, presque des victimes. des nazis du fn qui s'en prennent à un maghrebin, ce sont des racistes à combattre et à condamner. il y a là un deux poids deux mesures qui n'est pas acceptable. .

Citation
coldman a écrit:
ben c'est quand meme tres repandu meme si vous ne voulez pas le reconnaitre.
d'ailleurs, il ne faut pas laisser, comme le dit l'auteur de ce livre, le racisme anti blanc à l'extreme droite. il faut en parler, le denoncer. actuellement, il n'est pas pris en compte. 4 ou 5 blacks qui tabassent un "blanc", ce sont des cas sociaux à aider, presque des victimes. des nazis du fn qui s'en prennent à un maghrebin, ce sont des racistes à combattre et à condamner. il y a là un deux poids deux mesures qui n'est pas acceptable. .

c est faux dans ce que tu dis y a une grosse difference
le blanc qui se fait taper comme tu dis les gens qui l on taper seront puni si jamais ils sont retrouver
mais par exemple un policier francais qui tape un noir ou un arabe pour un sois disant controle ne sera pas puni par la loi
et les racistes qui critique ouvertement l islam dans les debat eux il se place pas comme des victime aussi?

arretons d inverser les roles les francais pour la plupart vivent une belle vie dans ce pays
la seule chose qui les derange c est nous pourquoi? parceque en france meme si ta les papier pour eux t es quand meme un etranger

Effectivement le racisme est une lèpre qui n'a pas de couleur car c'est l'altérité qui est en jeu(cf ce qui se passe ou se passera en Côte d'Ivoire)


Ce sujet ne doit pas être tabou ...

Donc laissons le s'exprimer...

Salam
tu parles de "français de souche", mais il y en a plus !!

et si la france est devenue si raciste c'est que les français d'origine étrangère (italiens, portugais, arméniens....) sont nombreux, et particulièrement haineux, donc la souche yen a plus c'est dans ta tête que ça se passe je crois

"racisme blanc" jamais entendu parlé

Quand une certaines population "française" est rejeté de la societé et des politique (ministére de l'intérieur qui dit que les français ne se sentent plus chez eux) et envoyée a ses "origines" et n'est pas considérée comme "française" a part entière , c'est un peu "normal" qu'elle en fasse de même pour ceux qui la rejette .
Il faut eduquer ses "enfants" meme en meme temps eduquer ceux qui les rejette en notemment "les adultes" au pouvoir ou les medias .
A mediter mr Coldman

L éducation doit s appliquer à tous les enfants , et ces problèmes de violence cesserons si on obligent les enfants à respecter les règles et à leurs faire comprendre que le respect doit régner dans les établissements scolaire sinon c est la porte !

Ben bien sûr que ça existe, pourquoi ça n'existerait pas ? Notre société a tout fait pour distinguer les gens selon leur origine, elle a encouragé le communautarisme, fermé les yeux sur les discriminations et banalisé ce qu'on appelait des dérapages. Laissons donc les racistes s'exprimer, puisque nos représentants les y autorisent...

Non seulement ça existe mais de plus en plus , c'est une réalité et il ne faut pas se le cacher.
Pourquoi est on arrivé là , tout simplement à cause de l'isolement intentionnel, la gheitosation qui font du coup nourir l'esprit communautariste , tribale .
Helas celacommence anti blanc , demain ça sera noir contre arabe et apres demain quartier contre quartier voir pays d'origine contre pays d'origine.
La France reprend les schêmas americains systématiquement 10 après,il en est ainsi du racisme , blanc contre noir ensuite noir contre blanc puis latino contre les autres.

Tout ceci est entrain de se réaliser en France maintenant.

Il est quand même débile de s'attaquer à quelqu'un uniquement parce qu'il a un teint diffèrent,c'est vraiment la loi de la jungle.

Citation
ainvittel a écrit:
Salam
tu parles de "français de souche", mais il y en a plus !!

et si la france est devenue si raciste c'est que les français d'origine étrangère (italiens, portugais, arméniens....) sont nombreux, et particulièrement haineux, donc la souche yen a plus c'est dans ta tête que ça se passe je crois

"racisme blanc" jamais entendu parlé

C Clair!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! les français de souche, en france, y'en a plus!!!! ya que des fils d'étrangers!!!

le racisme anti blanc, le racisme anti arabe, anti noir, anti juif, anti chinois, anti roms...etc etc... BREF du racisme!! et il existe et a existé et existera... Après chacun prêche sa paroisse et veut se focaliser QUE sur ce qu'il veut!!
moi perso, l'arabe qui s'est fait agressé ou le black, on en parle pas bcp, Coldman!!!!!!!!!! Jsai pas ou t'as vu cela. Et le pb, effectivement c ce 2 poids 2 mesures...

En attendant je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui s'est vu refuser un logement ou un travail parcequ'il est blanc , pour moi c'est ça la pire forme de racisme .

ben celui qui déménage parce qu'ils se sent stigmatisé voire menacé, c'est pas mal non plus.

Citation
coldman a écrit:
ben celui qui déménage parce qu'ils se sent stigmatisé voire menacé, c'est pas mal non plus.

Ce problème touche toutes les personnes qui n aiment pas le désordre de toutes origines , les parasites empoisonnent la vie à tous ,ils ne choisissent pas par rapport aux origines .
Les gens qui cherchent à déménager pour fuir les incivilités ,sont nombreux et souvent ceux qui n ont pas les moyens financiers restent et subissent .

C est aux parents d agir pour mettre fin à toutes ces violence etc.... et faut même leurs imposer ça !

Citation
azl95 a écrit:
La France reprend les schêmas americains systématiquement 10 après...

Surtout dans les groupes qui prennent les États-Unis pour référence, par exemple la mode yo etc, et c'est le cas dans tous les lieux où les sous-cultures étasuniennes sont importées.

Citation
azl95 a écrit:
Non seulement ça existe mais de plus en plus , c'est une réalité et il ne faut pas se le cacher.
Pourquoi est on arrivé là , tout simplement à cause de l'isolement intentionnel, la gheitosation qui font du coup nourir l'esprit communautariste , tribale .
Helas celacommence anti blanc , demain ça sera noir contre arabe et apres demain quartier contre quartier voir pays d'origine contre pays d'origine.

Pendant les années 1980, on se moquait des nègres qui se battaient entre eux ... Les Hutus et les Tutsi ...
À la même époque, on ne comprenait pas pourquoi, lorsqu'on mettait deux Yougoslaves ensemble, ils se tapaient sur la g.

En fin de compte, ce sont toujours les plus pauvres marqués ethniquement qui finissent par se taper dessus.

Avec l'immigration des Slaves en Europe de l'Ouest, les immigrants précédents qui ne seront pas assimilés seront aux premières loges.

Racisme?

xénophobie?


Les mots ont de l'importance?

Race:
1. Groupement naturel d'êtres humains, actuels ou fossiles, qui présentent un ensemble de caractères physiques communs héréditaires, indépendamment de leurs langues et nationalités.
-> En Afrique, il existe 2 races nègres. Grosso-modo Éthiopiens vs Congolais.
(il y a aussi la race des blond vs noirauds, roux, châtains etc)

Ethnie:
Groupe d'êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socio-culturel commun, en particulier la langue :
La plus répandue des confusions est celle qui substitue la race à l'ethnie et réciproquement. (...)
L'ethnie étant le groupement naturel pour la détermination duquel entrent en ligne de compte surtout la culture et la langue.

Racisme:
Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies.
En partic. Doctrine politique fondée sur le droit pour une race (dite pure et supérieure) d'en dominer d'autres, et sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à ceux de la race.
(bizarrement, la définition officielle d'ethnisme ne concerne pas la hiérarchie entre les ethnies)

Xénophobie:
Hostilité manifestée à l'égard des étrangers, de ce qui est étranger.

De ce que je sais:
L'opposition entre Hutus et Tutsis est raciste, avec des sources liées à la domination pluriséculaire des Tutsi sur les Hutus.
Quand au Génocide, il a été déclenché par l'armée Tutsi, soutenue par les États-Unis, qui a amené les actuels dirigeants au pouvoir. Le pays était un baril de poudre et ce sont ces personnes qui ont apporté l'étincelle.

En Ex-Yougoslavie, on a eu deux phénomènes, aucun d'eux n'étant xénophobe: (j'entends, qui se base sur des différences d'apparences héréditaires que les gens du lieu perçoivent)
Les Serbes, les Croates et les Musulmans de Bosnie sont de même race (slave) et pas de même ethnie.
La guerre de Bosnie a été déclenchée par les déclarations d'Alija Izetbegović (Ex-frère-musulman) il a avait déclaré qu'il voulait instaurer la Charia en Bosnie)
Les Slaves et les Albanais sont de race différente et d'ethnie différente. (Il faut noter que les Albanais considèrent qu'ils appartiennent à la même ethnie, qu'ils soient Catholiques ou Musulmans).
La guerre a été déclenchée par les Étasuniens, qui ont armé une mafia "albanaise" l'UCK, afin d'éviter une solution pacifique du conflit culturel entre le Kosovo et le gouvernement de Belgrade, et qui voulaient installer une grande base militaire au Kosovo (en théorie, elle était secrète, mais tout se sait )



Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/04/11 02:48 par Unesuggestion.

Merci "unesuggestion"