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Quand la scolarisation des enfants bénéficie à l'économie des pays pauvres
m
4 février 2004 10:31


Selon l'Organisation internationale du travail, 246 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans, soit un sur six dans le monde, travaillent, et 75 % d'entre eux ont des tâches dangereuses à accomplir.

Mettre un terme au travail des enfants dans le monde n'est pas seulement un impératif moral, mais aussi un enjeu économique, estime l'Organisation internationale du travail (OIT). Dans un rapport rendu public mercredi 4 février, cette agence des Nations unies estime que l'élimination du travail des enfants et leur envoi à l'école généreraient à long terme sept fois plus de bénéfices que de coûts, soit 5 100 milliards de dollars (4 110 milliards d'euros), pour les pays pauvres.

Cette étude - une première dans son genre - précise que le travail des enfants peut être éliminé par l'éducation universelle d'ici à 2020 pour un coût estimé à 760 milliards de dollars (605 milliards d'euros).

Pendant les cinq premières années de l'abolition du travail des enfants, les coûts excéderaient certainement les bénéfices. Cette tendance s'inverserait ensuite et, après seize ans, les bénéfices pourraient atteindre environ 60 milliards de dollars (48 milliards d'euros) par an. "Ce qui est une bonne politique est aussi une bonne politique économique", a déclaré M, Juan Somavia, directeur général du BIT, dans un communiqué présentant l'étude. "Eliminer le travail des enfants apportera un énorme retour sur investissment et aura un impact inestimable sur la vie des enfants et de leurs familles."

Selon cette étude, le coût annuel pour l'élimination du travail des enfants, estimé à 95 milliards de dollars (76 milliards d'euros), représenterait seulement 20 % des dépenses militaires des pays en voix de développement ou en transition.

Une fois l'élimination du travail des enfant atteint, les bénéfices excéderaient globalement les coûts dans un rapport de 6,7 à 1. Certaines régions tireraient plus de bénéfices que d'autres. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le rapport serait de 8,4 à 1, alors qu'il serait de 5,2 à 1 en Afrique subsaharienne. En Asie, il serait de 7,2 à 1 et en Amérique latine de 5,3 à 1.

Les familles pauvres qui vivent aussi sur les salaires de leur enfant souffriront à court terme de n'importe quel programme pour abolir le travail des enfants. A long terme, la plupart d'entre elles, selon cette étude, y gagneraient, un enfant instruit ayant un potentiel bien plus élevé de mieux gagner sa vie qu'un enfant n'ayant pas été à l'école.

Selon l'OIT, chaque année supplémentaire d'école pour un enfant jusqu'à l'âge de 14 ans aboutit à un gain supplémentaire de 11 % par an pour les futurs salariés.

L'étude prévoit un soutien financier aux ménages qui envoient leurs enfants à l'école, suggérant une forme de transfert de bénéfice, fondée sur un programme réussi au Brésil, qui verse 60 à 80 % de la valeur de travail d'un enfant aux familles pauvres. L'étude montre également que les améliorations dans le domaine de la santé, avec l'élimination du travail des enfants, apporteraient des bénéfices économiques tangibles.

source : LEMONDE.FR

********** ÇáãÛÑÈí ÇäÓ
L
Lin
4 février 2004 11:17
Salam,

Je trouve que cette étude est très interessante et j'espère variment qu'elle ne sera pas prise à la légère et que les fonds internationaux pourront etre débloque pour aider ces familles pauvres et aussi construire des écoles pour les enfants.

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
M
4 février 2004 12:43
bonjour,

je pense que les valeurs sociales et les normes culturelles doivent êtres changées pour garder les enfants à l'école, cette évolution évolution exige la participation active de la communauté tout entiére.

il faut persuader la communauté qu'aucun enfant ne doit travailler. C'est en soie une tache rendue extrêmement difficile par un formidable conflit d'interet : Les parents perdent un revenus d'appoint et l'employeur une main d'oeuvre bon marché.

il est encore plus difficile de transformer les valeurs sociales et les normes culturelles qui justifient le travaille des enfants que de résoudre le dilemme.

Comme dit Lin un peu plus haut, j'éspére que cette étude porteras c fruits et ne seras pas prise à la légére.

Ibrahim
B
6 mars 2004 22:38
Le monde ou OIT ne parle pas de commment peut être subventionner ce programme.
Il est seulement dit que "l'élimination du travail des enfants, estimé à 95 milliards de dollars (76 milliards d'euros), représenterait seulement 20 % des dépenses militaires des pays en voix de développement ou en transition".
De plus il ne parlent pas du rôle et de ce que peuvent apporter les pays riches à un tel programme.
2020 beaucoup d'enfants ont le temps de mourir



Message edité (06-03-04 22:43)
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