Pour discuter d'un sujet, il faut lire les posts d'abord!!j'avais déja parlé de ce problème de prénoms, mais c'est pas grave je recommence, en éspérant que t'aura l'ouverture d'esprit de lire et sans préjugés..
Si c'été vrai que des prénoms amazighs sont interdit qu maroc, je serais le premier à le dénoncer, parceque pour moi (contrairement à certains c'est un patrimoine marocain pour nous tous et que cela c'est plus une question de liberté).. Mais ce que t'oublie (exprès ou pas) de préciser, et pourtant c'est capital pour comprendre le problème, c'est que les prénoms amazighs sont autorisés contrairement à la propagande de certains militants amazighs, et la majorité d'entre eux sont déjà inscrits dans le fichier que hassan II, avait instauré pour controler les prénoms, mais tous les prénomos aussi bien arabes que amazighs.. Essaie de donner le prénom de saddam à ton enfant et tu verra si ca sera accepté.. Les prénoms amazighs existent et je defie ceux qui lancent des mensonges, de me dire si ces prénoms existent ou pas: izza, bassou, lhou, amghar... tous ces prénoms sont bien autorisés, non ? Pourquoi limiter ce problème, qu'est un problème de libertés individuelles, aux seuls amazighs ? Pourquoi essayer d'ethniciser tous les problèmes de démocratie, de gouvernance au maroc ?
La seule explication, c'est que ceux qui lancent ces accusations soit qu'ils répètent ce qu'ils lisent dans des forums sont se poser des questions, soit ils le font exprès pour mobiliser un maximum de militants à leurs cause... Peut être ils sont aussi frustrés (comme certains kabyles) de voir que les amazighs marocains sont très attachés à l'islam, et de ce fait ils appellent aussi leurs enfants par des prénoms musulmans... Et c'est pas la politique de l'état qui a fait ça..avant même l'existance de l'état marocains, les amazighs donnent aussi bien des prénoms purement amazighs comme des prénoms musulmans (ex: abdelkrim el khatabi)..
SoussII,
J'ignore pas les erreurs et la politiques de l'état, mais contrairement à toi, je ne les vois pas toutes orientés contre les amazighs..je vois des problèmes de droits de citoyens, de gouvernance.. Je ne vois pas non plus un état comme uniquement des arabes...quand hassanII a attaqué le rif, c'est bien un certain général oufkir qui été responsable de l'opération
Excuse-moi, ne mets pas tout sur le compte de la propagande. D'ailleurs, il n'y pas plus propagandiste que le régime que tu défends. Un régime foncièrement raciste et amazighophobe qui n'a aucune pudeur à désigner l'Afrique du Nord de Maghreb arabe.
Quant aux prénoms, le ministère de l'Intérieur avait fait carrément une conférence de presse pour s'expliquer concernant cette interdiction des prénoms amazighs. 70 % des interdictions ont touché les prénoms amazighs. Pire, ''ayyur'' est interdit parce que visiblement il a une signification sexuelle chez les Arabes. Et puisque les Arabes sont les maîtres,il faut quand même ne pas les fâcher.
Je connais personnellement un homme qui s'est battu pendant 6 ans que le prénom amazigh Amassin soit accepté. 6 ans que le petit Amassin était clandestin chez lui au Maroc. Tu connais beaucoup d'Arabes qui ont vécu de telles situations ?
Je connais aussi un ami dont les enfants n'ont plus la nationalité marocaine parce que on lui a demandé d'arabiser les prénoms qui leur a donnés. Belle manière de se débarrasser des Amazighs et leurs problèmes.
Quant à Oufkir, il n'était qu'un exécuteur. Le chef ce n'était pas lui. Sinon, dans ce cas là, il faut dire aux morts et aux victimes des événements de Casablanca et de Fès que c'est un de leurs frères- Basri- qui les a tués. Ridicule comme raisonnement !!!
Sinon, si tu veux des arguments sur le racisme du régime de Rabat,j'en ai à la pelle. Tu n'as qu'à me les demander et je t'en donnerai à gogo.
Elle s’appelle Numidia Tin-Ass, son prénom est déjà enregistré à la mairie de Roubaix. En revanche, le consulat du pays d’origine refuse. Le père a décidé de se battre, notamment en ouvrant un blog. Le Maroc interdit les prénoms qui ne sont pas arabes et musulmans, une stratégie renforcée dans les années 1990 pour faire face aux berbérophones qui se réapproprient leur culture.
Lhoussain Azergui a été journaliste au Maroc, puis est venu s’installer en France en 2006. Mais même en Europe, les ressortissants marocains sont victimes d’une politique des prénoms dictée par Rabat. Dans un premier temps, Lhoussain s’est rendu à la mairie de Roubaix (dans le département du Nord), il y a enregistré le prénom de sa fille Numidia Tin-ass, apparemment sans aucune difficidulté. Puis le 6 mars, le père se rend au consulat du Maroc le plus proche de chez lui, à Lille. Là, le couperet est tombé, c’est le refus. A moins d’accepter les obstacles administratifs : « L’agent du consulat marocain m’avait expliqué que le prénom n’est pas autorisé ce qui le contraint à envoyer un courrier à Rabat pour qu’une commission du Ministère de l’intérieur décide de la suite à donner à ma requête », raconte Lhoussain. Deux mois plus tard, aucune réponse. Du coup, le père décide d’envoyer un communiqué à plusieurs sites dont le nôtre. Nous nous associons à cet appel. Un blog appelé Tin-Ass a également vu le jour pour faire connaître la situation des Berbères qui refusent de tourner le dos à leurs prénoms et à leur culture de manière générale.
Le communiqué de Lhoussain Azergui Le 6 mars dernier, le service de l’état civil du consulat du Maroc à Lille refuse d’inscrire le prénom "Numidia Tin-Ass" qui j’ai choisi de donner à ma fille déjà enregistrée au service d’état-civil de la mairie de Roubaix. L’agent du consulat marocain m’avait expliqué que le prénom n’est pas autorisé ce qui le contraint à envoyer un courrier à Rabat pour qu’une commission du Ministère de l’intérieur décide de la suite à donner à ma requête. Deux mois après, le consulat marocain à Lille refuse toujours d’inscrire ma fille sur ses registres d’état-civil.
Il s’agit là d’une attitude absurde et injuste qui n’est rien que la manifestation du mépris affiché par les institutions marocaines à l’égard de tout ce qui a trait à l’identité et à la civilisation amazighes. Par le présent communiqué, je tiens à faire savoir ma détermination à me battre pour que les services consulaires marocains inscrivent ma fille avec le prénom que ses parents ont choisi. En aucune façon, et quelque soit la décision de la commission du ministère de l’intérieur marocain, je ne changerai de prénom à ma famille.
Je tiens, par la même occasion, à dénoncer l’interdiction des prénoms amazighs aussi bien à Tamazgha qu’à l’étranger sous des prétextes racistes et primitifs. L’Etat marocain doit abroger la loi relative aux prénoms, une loi d’un autre âge.
N’étant que l’une des nombreuses victimes de ce comportement anti-amazigh des autorités marocaines, je tiens à exprimer ma solidarité avec toutes les familles privées de donner des prénoms amazighs à leurs enfants.
Enfin, j’appelle tous les esprits libres, épris de justice et de démocratie, à m’appuyer dans ce combat pour la dignité et contre l’absurdité, et à dénoncer l’attitude arbitraire des autorités marocaines.
Lhoussain Azergui Journaliste indépendant et auteur
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