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Quand la France protège "ses" dictateurs !
a
23 novembre 2007 19:44
23/11/2007-PARIS (AFP)


Le parquet de Paris a récemment classé sans suite une enquête préliminaire pour recel de détournement de fonds publics et complicité visant notamment les présidents gabonais Omar Bongo et congolais Denis Sassou Nguesso, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

La justice avait ouvert cette enquête le 18 juin après une plainte d'associations accusant ces chefs d'Etat de posséder en France des biens immobiliers financés par de l'argent public détourné.

"Les investigations n'ont pas permis, en l'état, de mettre en évidence des infractions pénales et notamment le recel de détournement de fonds publics visé la plainte", écrit le parquet dans les motivations de son avis de classement rendu mi-novembre.

"Cette décision qui n'est malheureusement pas complètement une surprise est toutefois consternante", ont réagi dans un communiqué les plaignants. Ils ont fait part de leur intention de porter plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d'instruction de Paris pour obtenir l'ouverture d'une information judiciaire.

Les plaignants sont les associations Sherpa, réseau international de juristes, Survie, qui dénonce le soutien de Paris à des "dictateurs" africains, et la Fédération des Congolais de la diaspora.


Les deux principales cibles sont M. Bongo, au pouvoir depuis quarante ans, et M. Sassou Nguesso, et leurs familles, propriétaires, selon les plaignants, de nombreux biens immobiliers de luxe.


Pour M. Bongo et sa famille, la plainte évoque la propriété d'un hôtel particulier et de quatre appartements, tous situés dans le très chic 16e arrondissement de Paris.

M. Sassou Nguesso possèderait un hôtel particulier de 700 m2, estimé entre 5 et 10 millions d'euros, dans les Yvelines, en région parisienne, et un appartement à Paris, dans le 7e arrondissement. Plusieurs biens en région parisienne sont attribués à ses proches.

"L'enquête préliminaire "a permis de confirmer intégralement l'ensemble des informations communiqués sur le patrimoine immobilier" des deux chefs de l'Etat, écrivent les associations dans un communiqué estimant que les faits dénoncés "justifiaient amplement d'ouverture d'une information judiciaire".

"Il n'est pas sérieusement contestable ni contesté que les moyens de leur acquisition, n'ont pas été obtenus par le labeur ni des chefs d'Etats concernés, ni des membres de leur familles", écrit l'avocat William Bourdon dans une lettre au parquet.

"Dans cette décision, la France manque gravement à toutes les obligations internationales auxquelles elle a souscrit du fait de la ratification des conventions internationales de lutte contre la corruption", regrettent les plaignants dans leur communiqué.
E
23 novembre 2007 23:54
Lorsque Bongo se rend avec sa famille, cela veut-il dire avec son harem??
Albert Bernard Bongo, dit Omar Bongo compte parmi ses épouses une marocaine!!
Les conseillers militaires sont maintenant des marocains!!
La France qui se veut être une démocratie entretient des dictateurs depuis le temps de ses colonies!
Cette France qui se veut le porte-parole des libertés enchaîne son peuple!!
Omar qui possède un hôtel particulier doit ne pas s'apercevoir que dans la quartier d'Akébé à Libreville on trouve des bidonvilles.... Merci à nos parlementeurs de montrer l'exemple de la démocratie en soutenant des dictateurs comme ces africains précédemment cités!!!!
I
IKE
24 novembre 2007 11:05
Salam ,

Je trouve l'attitude de la justice française hypocrite . Elle met en examen un ancien président de la france à l'occurence Jacque Chirac pour un supposé délit mineur certes mais condamnabe et abandoone les poursuites contre des dictateurs africains qui souvent sont plus riches que leur Etat .
J'y comprends rien mais cela ne m'étonne pas de la france .

IKE
a
24 novembre 2007 11:28
Citation
IKE a écrit:
Salam ,

Je trouve l'attitude de la justice française hypocrite . Elle met en examen un ancien président de la france à l'occurence Jacque Chirac pour un supposé délit mineur certes mais condamnabe et abandoone les poursuites contre des dictateurs africains.

La raison d'Etat l'emporte souvent sur la justice.

C'est-à-dire que les intérêts français au Gabon et au Congo-Brazzaville sont tellement importants, que les plus hautes autorités françaises ont fait pression sur la justice, afin de ne pas compromettre ces mêmes intérêts.

Bongo et Sassou N'Guesso doivent bien rire de la situation de leur ami Chirac.
K
24 novembre 2007 13:01
La France, et bien d’autres pays occidentaux, ont blanchit et continuent de blanchir l’argent des grands voleurs africains, l’argent des peuples pauvres, mais rien n’est fait et ne sera jamais fait contre cette complicité à l’encontre des peuples dominés depuis des décennies par des puissances occidentales.

Le Maroc aussi n’est pas épargné, peut être mettre c’est une grande partie des devises est stockée en France, des capitaux des châteaux des maisons, avec du personnel européen bien payé toute l’année qui fait rien qu’attendre quelques escapades discrètes des propriétaires franco-marocains avec leurs familles.

Quand on s’autoproclame un pays parfait, pays des droits de l’homme alors que c’est un pays receleur..... qui a foncé ses ex-colonies dans la misère par ces blanchiments et aussi par son soutien politique aux dictateurs africains, et même des pression politique pour attribution des grands marchés au risque de dénoncer les fortunes....c’est que le complot d'état est criminel contre les peuples écrasés à jamais.
E
24 novembre 2007 18:07
Ni Bongo, ni Chirac n'ont fait des délit mineurs!
Ils ont profité de leur situation pour faire différentes choses, au Maroc on appelle ceci de la corruption!
On ne va pas trouver des excuses à ces gens là, des milliers de gens ont du mal à vivre, des milliers de personnes ne mangent pas à leur faim tous les jours et d'autres ne peuvent même pas se soigner!!!
Alors au trou les malfaisants, si un pauvre vole un fruit pour manger on le condamne automatiquement alors je ne vois pas de quel droits ces hommes politiques et dictateurs de surcroit auraient le droit de s"amnestier!!!
Pour avoir roulé 10 km/h au dessus de la moyenne on doit subir une double peine mais les artisans de ces peines doivent avoir des circonstances atténuantes!!
Avec de tels pardons, les malfaisants de la politiques ont encore de beaux jours devant eux!!!!!!
 
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