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"Il n'y en a qu'un qui parle !" (Sarko/Fillon)
N
24 mars 2010 19:18
L'interview du premier ministre François Fillon, prévue au journal télévisé de TF1 de 20H00, a été annulée dans la matinée "à la demande de Matignon", a indiqué la chaîne privée à l'AFP. "Les services de Matignon ont appelé dans la matinée pour annuler la venue de François Fillon", a déclaré une porte-parole de TF1.

"Le président a demandé pendant le Conseil des ministres à François Fillon de ne pas aller sur TF1", a indiqué de son côté une source proche du gouvernement. "Il n'y en a qu'un qui parle", a dit en substance le chef de l'Etat, cité par la même source.
Les services du premier ministre avaient annoncé que M. Fillon serait mercredi soir l'invité du journal de TF1, quelques jours après la déroute de son camp aux élections régionales.

Le chef du gouvernement aurait également eu l'occasion de s'exprimer sur la taxe carbone, après avoir suggéré hier une mise entre parenthèses de ce nouvel impôt vert, très décrié au sein de sa majorité. "Le Premier ministre est entièrement moblisé par la préparation des exercices parlementaires de la semaine prochaine", a de son côté expliqué Matignon

[www.lefigaro.fr]

[www.lepost.fr]
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h
24 mars 2010 19:34
sarko essaie de gratter quelque point a fillon, .. sa cote de pop ... est tres basse,
assalam o alykoum
C
24 mars 2010 19:38
Ils ne s'arretent pas de se contredire...

ça allimente le zapping mais donne une mauvaise image de la communication au sien du gouvernement...
☠ chti'sem ☠
o
25 mars 2010 19:02
Nouvelle rivalité entre Nicolas Sarkozy et François Fillon
LE MONDE | 25.03.10 | 13h34 • Mis à jour le 25.03.10 | 13h34

es voilà entrés en rivalité. Le couple exécutif n'est plus seulement conflictuel, il est devenu concurrent. Mercredi 24 mars, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont exposé au grand jour leurs tensions. Le président de la République a intimé à son premier ministre, lors de leur tête-à-tête hebdomadaire précédant le conseil des ministres, l'ordre d'annuler sa présence le soir même au journal de 20 heures de TF1. Le principe de cette intervention avait pourtant été calé entre les deux hommes lundi 22 mars.

Mais, en deux jours, le climat a changé. Mercredi, au lendemain de la défaite aux élections régionales, les parlementaires, réunis à l'Assemblée nationale pour une séance de catharsis ont réservé à François Fillon une "standing ovation" et à Nicolas Sarkozy l'objet de leur malaise.

Le président de la République est jugé responsable de la débâcle, pour sa politique d'ouverture, sa frénésie de réformes ou encore sa fameuse taxe carbone. Le premier ministre apparaît miraculeusement protégé par une popularité qui ne cesse de s'amplifier. Il est désormais préféré par les Français à Nicolas Sarkozy pour 2012.

En réalité, le différend entre le couple exécutif est plus profond. En donnant à François Fillon, à la veille du premier tour des élections régionales, son bon de sortie après la réforme des retraites, le chef de l'Etat a fait de son premier ministre un rival. Dans un entretien au Figaro Magazine du 12 mars, Nicolas Sarkozy avait indiqué qu'il ne changerait pas de premier ministre après le scrutin régional, mais qu'il se poserait la question après la réforme des retraites, à l'automne.

François Fillon sait ses jours comptés : il a six mois pour préparer son avenir.

Le chef de l'Etat a toujours soutenu l'idée qu'un changement de premier ministre ne pouvait s'effectuer qu'en changeant de politique. Il a déjà son calendrier. Une fois la réforme des retraites achevée, il abordera la dernière ligne droite du quinquennat : l'entrée en campagne pour 2012. Il sera donc temps de désigner un nouveau premier ministre pour "gérer" la pause qu'il a annoncée.

M. Fillon n'ignore rien de cet échéancier. Mais le docile premier ministre entend lui aussi jouer sa partition. Redoutant en cas de perte de l'Alsace d'être congédié, le premier ministre souhaitait prendre les devant en présentant sa démission au chef de l'Etat. "Si nous perdons l'Alsace, Sarkozy renversera la table", avait-il confié à ses proches. En l'absence d'un grand chelem, ce scénario lui permettait d'être immédiatement reconduit. De militer en faveur d'un remaniement plus ample. D'envisager une prolongation de son bail à Matignon jusqu'à la fin du quinquennat.

Le président ne l'a pas entendu ainsi. Il a décidé de maintenir ce premier ministre si populaire pour l'utiliser sur la réforme délicate des retraites.

Privé de démission, et donc d'une déclaration de politique générale, M. Fillon avait, dimanche soir, lors de son allocution, puis mardi devant les députés, largement devancé le message adressé par le chef de l'Etat aux Français mercredi. Tout était dit.

Le chef de l'Etat a peu apprécié et demandé à son premier ministre de ne pas intervenir après son adresse aux Français. Officiellement, l'Elysée explique qu'il s'agissait d'éviter un "cafouillage" autour de la taxe carbone. Mardi, M. Fillon avait laissé pensé qu'elle pourrait être abandonnée, alors que M. Sarkozy a choisi de la conditionner à une taxe aux frontières de l'Union européenne. "Il n'y a pas de crise entre eux. Ils s'entendent et travaillent réellement au quotidien ensemble", assure Xavier Bertrand avec le plus grand sérieux, le secrétaire général de l'UMP.

L'intervention du premier ministre n'est que partie remise. M. Fillon a été autorisé à parler sur TF1 la semaine prochaine. Le premier ministre sait qu'il marchera sur des oeufs.

Sophie Landrin
Article paru dans l'édition du 26.03.10
 
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