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Et encore au départ ils lui ont appliqué la perpétuité. Les dirigeants du Moyen Orient sont vraiment une "sale race" comme disent certains jeunes...

"La Cour de cassation de Doha a confirmé, lundi, la peine de 15 ans de prison prononcée en appel contre le poète Mohamed Rachid al-Ajami pour un poème jugé critique envers la monarchie qatarie.

Condamné à 15 ans de prison en appel pour un poème jugé critique contre les autorités du Qatar, le poète qatari Mohamed Rachid al-Ajami a vu sa peine confirmée, lundi 21 octobre, par la Cour de cassation de Doha.

Mohamed Rachid al-Ajami, Ibn al-Dhîb ("le fils du loup", avait été arrêté en novembre 2011 pour son "Poème du jasmin" saluant le Printemps arabe et exprimant l'espoir qu'il s'étende aux monarchies du Golfe. Condamné le 29 novembre 2012 à la prison à perpétuité pour "atteinte aux symboles de l'État" et "incitation à renverser le pouvoir", sa peine avait été réduite en appel en février dernier à 15 ans de prison.

"Un jugement politique"

"C'est un jugement politique et non judiciaire", a déclaré Me Néjib al-Naïmi, ancien ministre de la Justice du Qatar, déplorant que ses appels à rouvrir l'enquête pour rejuger son client n'aient pas été entedus. Le conseil de Mohamed Rachid al-Ajami a indiqué qu'il espérait une grâce de l'émir, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le dernier recours pour son client qui, a-t-il dit, "croupit en prison depuis deux ans en isolement".

Pendant le procès, l'avocat a fait valoir qu'il n'y avait aucune preuve que le poète ait prononcé en public le poème pour lequel il était jugé, assurant qu'il avait seulement récité le texte dans son appartement, au Caire.

(Avec AFP)"

[www.jeuneafrique.com]