"Le drapeau national flotte sur tous les bâtiments, le roi Carl XVI Gustaf revêt son uniforme et l'Eglise prie pour l'Etat. La société multiculturelle des années 2000 est remplacée, le temps d'une journée, par le romantisme national du XIXe siècle." C'est en ces termes que le quotidien Aftonbladet résume l'ambiance de la fête nationale du 6 juin dans le royaume scandinave.
Alors, surprise, "en pleines festivités patriotiques, l'Union des syndicats suédois a pris la décision de présenter le projet Travailleurs contre le racisme, dont l'un des promoteurs décrit l'idée : 'La solidarité exige peut-être de la Suède qu'elle accueille ceux qui doivent fuir leur pays, mais l'immigration enrichit en réalité la nation, tant sur le plan culturel qu'économique'."
Cette vision des choses, qui prédomine dans le milieu syndical, explique, selon le journal social-démocrate, "l'absence en Suède d'un parti politique d'extrême droite d'importance, à l'inverse de ce qui se passe en Norvège, au Danemark, en Italie, en Autriche ou encore en France. Et cela grâce à la puissance des syndicats, qui sensibilisent, éduquent et organisent leurs membres dans une idéologie clairement antiraciste."
"Le secret des syndicats suédois se trouve ainsi dans le principe de l'égalité pour tous. Tous les travailleurs doivent pouvoir bénéficier des mêmes droits et des mêmes conditions de travail. C'est ça la base de la vraie solidarité, que la droite européenne semble incapable de saisir", s'exclame l'éditorialiste.
"Cette philosophie a contribué à barrer la route aux groupes d'extrême droite désireux d'exploiter l'exaspération sociale, alors qu'en France, par exemple, le Front national est devenu très influent dans les banlieues défavorisées", souligne Aftonbladet.
Le journal termine en proclamant son impatience de voir naître d'autres organisations du même type, "les entrepreneurs contre le racisme", les "propriétaires contre le racisme" ou pourquoi pas les "régions contre le racisme".
moi je leur reproche justement leur pseudo modernité qui leur a fait jeté la lutte pour les droits des salariés pour la cogestion et les subventions. surtout aprés soutenu pendant des decennies la dictature soviétique.
Aux dernieres nouvelles, les syndicats français, representent +/- 3% de la population active. ca fait pas beaucoup de monde pour propager les belles idées anti racistes.
ce sont eux les premiers racetèques, j'en veux pou preuve le nombre de syndicalistes et gauchos moyens passés chez le fn, ne dit on pas les extrêmes se rejoignent?
quand je regarde les listes fn, j'y vois des anciens d'ordre nouveau ou de l'oas pas des anciens communistes ou syndicalistes. si tu me trouve des passerelles entre l'extreme droite et l'extreme gauche, cite les.
je ne parle pas des pseudo cadres de ces organisations mais plutôt des militants... de toute façon en France vous êtes foutu pour quelques années...miterrand a fait du bon boulot...
la politique du "front fort" de mitterand a payé effectivement. mais le soutien jusqu'au boutiste de l'urss a pas mal contribué aussi à la ringardisation des partis communistes. ceci dit, aux derniéres presidentielles, les différends partis communistes français ont fait en tout 14% des voix. c'est pas rien. si l'on compte aussi qu'il y a des anticapitalistes chez les verts et qu'un paquet de militants du mouvement social ne votent plus/pas (c'est mon cas), on peut se dire que l'idée communiste n'est pas morte.
tu tombe dans l'amalgame baphomet. les vrais militants cocos en urss ont été éxécutés par staline et au debut des années trente, il ne restait pas grand chose de ces militants qui avaient fait la revolution. comparer l'arriviste soviétique qui prenait la carte du parti pour monter dans l'échelle sociale et devenir un aparatchik autoritaire à un militant français de base qui s'est toujours donné pour les autres dans son syndicat ou au secours populaire par exemple, c'est assez malhonete. les militants communistes français ne révaient pas de goulag et de police politique. dans ma famille par exemple, le militantisme communiste n'a rapporté que la deportation à mes grands parents et difficultés financiéres, parcours professionnel bloqué à mas parents. les dictatures ont besoin d'un discours, d'une idéologie pour justifier l'état policier et la repression. pour hitler c'était le national "socialisme", pour staline, le socialisme tout court. mais c'était les memes personnes dirigeant des systemes tres similaires. seul le nom des victimes changeaient. ici le juif, le non aryen, là "l'ennemi du peuple", le "bandit contre revolutionnaire". à +, camarade.