Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Programme YODA
29 janvier 2023 21:02
Salam

Notre cher et affectueux président de la république,mr E.Macron,a promis beaucoup de pognon à l’armée dans la cadre de la loi de programmation militaire.

Avec une enveloppe de 413 milliards d’euros, la prochaine LPM, dont les grandes lignes ont été décrites par le président Macron le 20 janvier dernier, fera également de l’espace l’une de ses priorités, avec probablement des investissements supplémentaires à la clé.

Il est prévu donc, de construire un avion dédié uniquement à voler dans l’espace.


Lors d’une audition à l’Assemblée nationale [et dont le compte-rendu a été publié cette semaine], le général Philippe Adam, le commandant de l’Espace, devait aborder les enseignements tirés de la guerre en Ukraine… Mais il a eu également à répondre sur les capacités qu’il estime prioritaires.

« L’espace permet l’exploitation de zones grises. C’est le parallèle que l’on peut faire avec le cyber d’ailleurs. L’espace étant assez difficile à observer et très difficile d’accès, il est peu aisé de voir concrètement ce qui s’y passe. C’est une zone où il est possible de dissimuler assez facilement les moyens d’action militaire derrière des capacités civiles… et il n’y a aucune raison que nous n’en tirions pas nous aussi parti », a d’abord expliqué le général Adam. D’où la nécessité de « disposer de moyens de surveillance bien conçus et performants, et de satellites patrouilleurs »… et donc l’importance du programme YODA, qui, par ailleurs, a pris un léger retard, l’une des difficulté etant de trouver un lanceur pour mettre ses deux nano-satellites en orbite.


Ça continue…:



En effet, a continué le général Adam, « la combinaison de l’ensemble ‘capteurs de surveillance spatiale et patrouilleur’ permettra d’aboutir à une bonne connaissance de ce qui se passe et à une meilleure efficacité opérationnelle dans les domaines de la reconnaissance, de la communication et connectivité ainsi qu’en matière d’action pour défendre nos moyens mais aussi pour s’opposer aux moyens des autres ».

Une autre priorité du Commandement de l’Espace concerne l’alerte avancée, afin de détecter les tirs de missiles balistiques et d’armes hypersoniques.

« L’alerte avancée est un sujet qui ne concerne pas que l’espace. Les missiles balistiques passent par l’espace, les adhérences sont donc nombreuses avec ce milieu. Ce qui nous intéresse plus particulièrement, ce sont les moyens placés dans l’espace ou sur Terre pour détecter de telles frappes, balistiques ou autre d’ailleurs », a affimé le général Adam, pour qui les armes dites « hypervéloces » sont « particulièrement inquiétantes » étant donné qu’elles sont aussi « manœuvrantes ».

« Au moins, avec un missile balistique, si l’on détecte le début de la trajectoire, on sait à peu près où il va arriver. Avec un missile manœuvrant, ce n’est plus possible, d’autant plus que leur portée est considérable. Nous avons donc un souci », a-t-il dit.

« Aujourd’hui, sur cette alerte avancée, nous sommes servis essentiellement par les Américains », a poursuivi le général Adam, avant de souligner que la France n’est « pas totalement » démunie, grâce aux capacités apportées par le système Sol-Air Moyenne Portée/Terrestre [SAMP/T]. Mais si celui-ci est efficace contre un « tir de missiles de portée tactique », il ne peut pas grand chose contre un « tir intercontinental ».

Aussi, « il faut effectivement se poser la question d’aller plus loin », a estimé le commandant de l’Espace. « Passerons-nous par l’espace? Utiliserons-nous des radars terrestres? Ces derniers présentent l’inconvénient de subir la contrainte de la rotondité de la terre. L’espace, est une solution, mais pose d’autres problèmes. La réponse sera probablement une combinaison des deux », a-t-il détaillé. En tout cas, une réflexion sur ce sujet est en cours. « Mais est difficile car les investissements sont considérables », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le général Adam a aussi parlé du développement d’un « avion spatial ». Le sujet n’est pas nouveau : il avait été évoqué par Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation en 2018, puis par un rapport parlementaire sur les conséquences de la crise « covid » sur la Base industrielle et technologique de défense [BITD], publié deux ans plus tard et enfin par Emmanuel Chiva, alors directeur de l’Agence de l’innovation de Défense [AID], en novembre 2021.

« Nous discutons avec Dassault Aviation et la DGA [Direction générale de l’armement], en particulier le SASD [Service d’architecture de systèmes de défense]. Nous portons également des projets avec des sociétés que nous soutenons. C’est le cas d’Unseenlabs et de Cailabs », avait en effet déclaré M. Chiva [devenu depuis Délégué général pour l’armement], dans un entretien publié par La Tribune.



29 janvier 2023 21:04
En tout cas, le général Adam a confié aux députés que les « avions spatiaux sont l’un des moyens auxquels nous pensons », notamment pour placer des charges utiles en orbite. « On récupère ce qui rentre, on remet un coup de peinture, on le remplit de carburant et on le renvoie », a-t-il dit. En outre, « le modèle économique est bien plus intéressant et tire les prix de lancement vers le bas », a-t-il fait observer.

Surtout, a encore expliqué le commandant de l’Espace, « l’avion spatial permet d’avoir des moyens flexibles ». Et d’ajouter : « C’était l’idée de la navette spatiale, qui avait été abandonnée avec Hermès, mais qui reprend sérieusement de l’intérêt parce que la technologie le permet, que les usages sont probablement différents, et que cela se fera de façon plus automatisée – pas forcément pilotée comme peuvent l’être des drones ».


YODA ici veut dire Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile

Source opex 360
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook