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prière de la consultation ???
N
22 janvier 2004 09:34
Salam
Je voulais d'abord savoir si qq a déja eu recours à cette prière ? et si vous pourriez me faire partager vos expériences ?
La réponse à ma question passe necessairement par l'interprétation d'un rêve ou pas?
Merci
B
22 janvier 2004 16:59
Salam arlikoum


cette priere soubhanaAllah est tres efficace....mais seulment si tu la pratique plusieurs fois.
la reponse peut se manifester en reve effectivement mais ce n'est pas obligatoire, elle peut se manifester en comportement, en signe, en humeur, en evenement, .....

[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
m
22 janvier 2004 21:29
Salam à toi!

Peux tu stp me détailler ta deuxième question?

h
24 janvier 2004 18:09
salam,
le plus simple est de formuler ton intention et bien te concentrer vers l'absolu sans lui attribuer aucune image ni noms precis seul le nom de halimo alghayb[selui qui connait les secrets] et tu lit 3fois sourate'' koulho wa allah ahad'' et tu pris sur le prophete trois fois[alahouma sali hala mohamedin wa ali mohamed]et tu dit au allah je te consulte dans cette chose montre moi la bonne voix.et tu ouvre le coran sacre .
dans la premiere page le premier verset commencant par le haute ,si il parle de bonne chose c'est que c'est bon ,si il parle de mauvaise choses c'est que c'est a eviter,et si c'est entre les deux ,ces moyens.
et normalement le verset doit avoir avec ton sujet?????????????
il y en a d'autre mais c'est compliquer.

la voix de qom
N
26 janvier 2004 10:52
merci hodjat110 je lis le coran mais je ne comprend pas
h
26 janvier 2004 12:33
tu peux regarder la traduction en francais!
ou bien que quelqu'un qui comprend t'explique le sens du verset!
a votre service dans tous les cas.
salam

la voix de qom
N
26 janvier 2004 13:55
chokran khoya
merci de ton aide
n
29 janvier 2004 15:30
bonjour nawarr

il y a quelques annees j'étais sur le point de me marier .
j'aimais la personne qui allait devenir mon mari mais cependant il y avait ce quelque chose qui vous fait hésiter sans aucune raison .Pratiquante déjà depuis longtemps j'ai eu recours à la prière de la consultation 3 nuits de suite.
A la 3è nuit j'étais deffinitivement fixee et mon choix clairement fait il n'y a pas eu de mariage car pendant ces 3 nuits j'ai eu la vision effrayante de se qui m'attendait relement en acceptant de vivre avec cet homme.
aujourd'hui avec le recul je peux te dire que cela à ete une veritable delivrance car j'ai par la suite vu qui etait relement cet homme .
Si tu as une decision importante à prendre alors fait la priere et fie toi aussi à ton instinct et sûrtout il faut avoir la foi.

ou allah wa ahlam
s
1 février 2004 23:54
Salam NAWARR?

Tu trouveras dans ci dessous les réponses à tes questions.
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Comment se déroule la prière de consultation ?

Combien de fois faut-il entreprendre la consultation ?

La réponse est-elle indiquée en rêve exclusivement ?

La prière de consultation peut être faite pour n’importe quel projet ?

- Comment se déroule la prière de consultation ?

Voici la description de la prière de consultation telle que rapportée par Djabir Ibn Abd Allah as-Sulami ( qu‘Allah soit satisfait de lui) :

« Le Messager d’Allah (paix et bénédictions sur lui) apprenait à ses compagnons à consulter Allah en toute affaire comme il leur apprenait une sourate du Coran ; il dit :

« Quand l’un de vous projette une affaire, qu’il accomplisse deux rak’a surérogatoires puis qu’il dise :

« Allahoumma inni astakhirouka bi ilmika wa astaqdirouka bi qudratika wa as’alouka min fadhlika fa innaka taqdirou wa la aqdirou wa t’alamou wa la a’lamou wa anta allamoul ghouyoub Allahoumma in kounta ta’lamou hadha al-amra ( thoumma toussammihi bi aynihi) khayran li fi adjili amri wa àdjilihi (qala) aw fi dini wa ma’ashi wa aqibata amri faqdourhou li wa yassirhou li thoumma barik li fihi.

Allahoumma in kounta t’alamou annhou shanroun li fi dini wa m’ashi wa aqibata amni ( aw qala) fi ‘adjili amri wa adjilihi fasrifni anhou ( wasrifhou anni) waqdour li al khayra haythou kana thoumma radhini bihi ».

( rapporté par Boukhari 6841 ; d’autres versions sont citées par Timidhi, An-Nassaï, Abou Dawoud, Ibn Madja et Ahmad)

« Seigneur Allah, je viens prendre conseil auprès de Ta science et prendre force dans Ta force. Je viens Te demander de Ta générosité infinie. Car Tu es capable et je suis incapable, Tu sais et je ne sais pas et c’est Toi le Grand Connaisseur des mondes inconnus. Seigneur Allah, si Tu sais que cette affaire est pour moi une source de bien pour ma religion, pour ma vie ici-bas et pour ma destinée future (ou il dit : pour mon présent et pour mon futur), destine-la moi, facilite-moi sa réalisation et bénis-la moi.

Et si Tu sais que cette affaire est pour moi une source de mal pour ma religion, pour ma vie d’ici-bas et pour ma destinée future (ou il dit : pour mon présent et pour mon futur), détourne-là de moi et détourne-moi d’elle. Prédestine-moi le bien où il se trouve et inspire moi en la satisfaction. »

Dans son commentaire du hadith, Ibn Hadjar ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :

« Al-istikhara est un nom. Istakhara Allah signifie : il demande à Allah de lui inspirer le bon choix, de l’orienter vers la meilleure des choses dont il a besoin. »

Analyse détaillée du hadith :

Au sujet des propos : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) nous apprenait à consulter ( Allah) dans toutes les affaires », Ibn Abi Dajma dit :

« C’est une affirmation générale qui a une signification restreinte. En effet, l’obligatoire et le recommandé ne peuvent pas faire l’objet d’une consultation. De même l’interdit et le réprouvé ne peuvent pas faire l’objet d’une consultation pour savoir s’il faut les abandonner ou pas. Aussi la consultation se limite-t-elle au licite et au recommandé qui comporte des aspects antinomiques ou duquel il faudrait se contenter. Je dis que la généralité englobe les choses importantes et signifiantes. Car parfois une affaire anodine peut avoir de graves conséquences. »

Les propos : « Quand ...projette . » sont exprimés dans le hadith d’Ibn Mass’oud ainsi : « Quand l’un de vous veut une affaire qu’il dise »

Les propos : « Qu’il accomplisse deux rak’a surérogatoires » excluent la prière du matin, par exemple.

Dans al Adhkar, Al-Nawawi dit :

« Si l’on récitait l’invocation de consultation au terme de la prière du Dhor par exemple, ou à l’issue d’une autre prière surérogatoire régulière ou libre, il semble qu’on peut dire, si l’intéressé a eu l’intention de doubler la prière obligatoire d’une prière de consultation, que cela lui suffit. En revanche, sans l’intention, il faut une prière de consultation à part.

Ibn Abi Djama dit :

« La sagesse qui veut que la prière précède l’invocation repose sur le fait que par la consultation, on entend réunir les biens d’ici-bas et ceux de l’Au-delà, ce qui nécessite qu’on frappe à la porte du Roi. Or rien n’est plus efficace ni plus apte à réussir dans cette entreprise que la prière qui implique la glorification d’Allah, Sa louange et la manifestation du besoin de Lui dans le médiat et l’immédiat ».

Ses propos : « Puis qu’il dise » indiquent que l’invocation est à réciter à l’issue de la prière. Mais il se peut que l’ordre ne concerne que le dhikr et l’invocation à dire habituellement après la prière. Si tel est le cas, l’intéressé récite l’invocation de consultation après les invocations du tashahhoud et avant le salut final ».

Dans l’expression : « Allahoumma inni astakhirouk bi ilmika », la particule « bi » indique la causalité. C’est-à-dire parce que Tu sais mieux. Elle a la même signification que dans : « bi qudratika ». Elle peut aussi indiquer une sollicitation. C’est-à-dire : « je Te demande de me donner la force d’acquérir ce qui est recherché ». La phrase peut signifier également : « Je Te demande de le décréter à mon profit, c’est-à-dire de le faciliter » .

Ses propos : « Wa as’alouka min fadhlika » renferment une allusion aux grâces accordées par Le Maître.

Ses propos : « Fa innaka taqdirou wa la aqdiwou wa ta’lamou wa la a’lamou » impliquent une allusion au fait que Science et Puissance appartiennent exclusivement à Allah et que le serviteur n’en possède que ce qu’Allah lui en donne.

Ses propos : « Allahoumma in kounta t’alamou anna hadha al amra », une version ajoute : « Thoumma youssoummihi bi aynihi » Il paraît que cela signifie que l’intéressé doit préciser son besoin. Il est aussi possible qu’il l’ait présent à l’esprit au moment de réciter l’invocation.

Ses propos : « Faqdourhou li » signifient : « Réalise-le pour moi » , et « Fasrifhou anni wasrifni anhou » c’est-à-dire : « Fais en sorte que mon cœur en soit complètement détourné » .

Ses propos : « Wa radhhini bihi » signifient : « Fais que j’en sois satisfait de sorte à ne pas regretter de l’avoir recherché et obtenu . Car je n’en connais pas l’aboutissement même si, au moment de le demander, je m’en contentais ». Le secret ici consiste à empêcher son cœur de rester attaché à l’objet de façon à le priver de la quiétude. Car la vraie complaisance consiste dans la satisfaction de l’âme du destin.

Voilà un bref extrait du commentaire d’Ibn Hadjar (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) sur le hadith cité dans le chapitre des prières et le sous chapitre du Tawhid du Sahih de Boukhari.

- Combien de fois faut-il entreprendre la consultation ?

Il n’y a aucun inconvénient à répéter la consultation si l’intéressé n’est pas rassuré. L’érudit Al-Moubarakfouri (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit dans son commentaire sur Tirmidhi :

« Est-il recommandé de répéter la prière et l’invocation pour la même affaire si l’intéressé ne découvre rien de rassurant qui lui permette de savoir s’il faut ou pas entreprendre ?

Al-Iraqi dit : il paraît que c’est recommandable ». (voir Touhfatou al-Ahtwadhi, 2/593)

Ses propos :

« Puis il passe à ce en quoi il se trouve à l’aise » cités par certains sont mentionnés dans un hadith du Prophète bénédiction et salut soient sur lui) rapporté par Ibn as-Sunni.

On y dit encore :

« Quand tu t’apprêtes à entreprendre une affaire, consulte ton Maître sept fois puis examine ce qui précède à ton cœur. En effet, il renferme tout le bien ».

An-Nawawi dit (de ce hadith) :

« Sa chaîne est étrange et elle comporte des individus que je ne connais pas ». (Al-adhkar , p.132)

Al-Hafiz Ibn Hadjar dit :

« La chaîne comporte un rapporteur connu pour sa très grande faiblesse . Il s’agit d’Ibrahim Ibn al-Bara. Par conséquent, le hadith est très faible ». (Al-Foutouhat ar-rabbaniyya, 3/357)

Ce qui est exact, c’est que la facilitation de l’affaire par Allah le Puissant et Majestueux, après l’avoir décrétée et exaucé l’invocation, constitue un bon augure qui pousse à entreprendre l’action. En revanche, l’existence d’obstacles et l’absence d’une facilitation de l’affaire indiquent qu’Allah le Très Haut veut détourner son serviteur de l’affaire projetée.

Cette idée parait évident pour qui médite sur le hadith de Djabir à propos de la consultation, notamment les propos du Prophète ( bénédiction et salut soient sur lui) :

« Allahoumma inni astakhirouka bi ilmika wa astaqdirouka bi qudratika wa as’alouka min fadhlika fa innaka taqdirou wa la aqdirou wa t’alamou wa la a’lamou wa anta allamoul ghouyoub Allahoumma in kounta ta’lamou hadha al-amra ( thoumma toussammihi bi aynihi) khayran li fi adjili amri wa àdjilihi (qala) aw fi dini wa ma’ashi wa aqibata amri faqdourhou li wa yassirhou li thoumma barik li fihi. Allahoumma in kounta t’alamou annhou shanroun li fi dini wa m’ashi wa aqibata amni ( aw qala) fi ‘adjili amri wa adjilihi fasrifni anhou ( wasrifhou anni) waqdour li al khayra haythou kana thoumma radhini bihi ».

Al-hafiz Ibn Hadjar dit :

« Al-Hafiz Zayn ad-dine al-Iraqi a dit :

On engage l’action après la consultation et ce que l’on entreprendra comportera du bien, quel qu’il soit. Cet avis est corroboré par cette phrase qui se trouve à la fin de certaines versions du hadith d’Ibn Massoud : « Puis qu’il se décide ».

Il n’existe aucun délai déterminé pour effectuer la prière de consultation et il est permis de répéter la prière plusieurs fois. Aucun nombre n’est fixé, et le prieur peut faire des invocations avant et après le clôture de la prière.

- La réponse est-elle indiquée en rêve exclusivement ?

Parmi les fausses croyances entretenus par la masse, figure celle qui veut qu’on se livre au sommeil immédiatement après la consultation et que l’on considère les bonnes choses vues en rêve comme un bon augure qui signifie que l’entreprise est bonne et qu’il peut s’y engager, et que l’on juge qu’en l’absence d’un rêve on doit s’abstenir. Ce n’est point un indice valable comme nous le savons.

L’analyse que nous venons de faire ne signifie pas que le sentiment de soulagement qui envahit l’intéressé (après la consultation) ne fait pas partie des (bons) signes. Elle signifie qu’il ne faut pas en faire l’unique signe décisif sur la bonté de l’entreprise. L’homme procède souvent à la consultation à propos d’une affaire qu’il aime et pour laquelle il est bien disposé dès le départ.

A propos du sentiment de soulagement, Cheikh al Islam ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit :

« Une fois Allah consulté, on doit penser que le choix d’Allah réside en ce à quoi on se sent à l’aise et le trouve facile ». (Madjmou’ al-fatawa, 10/539)

Aussi existe-t-il une différence (énorme) entre celui qui fait du soulagement l’unique signe et celui qui en fait un signe parmi d’autres.

C’est pourquoi le musulman doit se contenter de ce que la Charia lui enseigne et se conformer aux exigences de la sagesse. Il peut aussi consulter les hommes sûrs et raisonnables et réfléchir à ses affaires et examiner ce qui lui paraît le plus convenable. Une fois qu’il s’apprête à prendre une décision ou penche vers une action, il entreprend alors la consultation religieuse puis exécute sa décision tout en étant certain qu’Allah l’assistera à faire le bon choix.

- La prière de consultation peut être faite pour n’importe quel projet ?

Il n’y a pas de consultation à propos des actions obligatoires qui nous sont imposées par Allah. Il en est de même de l’abandon des interdits. Car il serait insensé de consulter sur l’opportunité de ce qu’on ne pas ne pas faire.

La consultation porte sur les choses licites pour savoir s’il vaut mieux les entreprendre ou pas. Elle peut également s’appliquer au recommandable qui intéresse des objets multiples, et elle vise alors à connaître ce à quoi il faut donner la priorité. C’est comme s’il s’agit de choisir une ville pour aller y étudier ou un maître pour s’instruire auprès de lui ou une assemblée savante pour y assister. La consultation sert dans ce cas à connaître le meilleur. Il en est de même si on veut se marier avec une femme déterminée ou effectuer un pèlerinage surérogatoire cette année ou l’année suivante.

En somme, toute affaire pouvant susciter une réticence est concernée par ses propos : « il nous apprenait à consulter au sujet de toutes les affaires ».

Allah est Le plus Savant.
 
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