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La presse étrangère s'offusque des propos de Sarkozy
S
18 avril 2009 06:51
C'est par Libération que le scandale est arrivé. Dans son édition de jeudi, le quotidien rapportait les propos tenus par Nicolas Sarkozy devant des parlementaires de la majorité et de l'opposition la veille. Selon le journal, qui citait plusieurs de ces élus, Nicolas Sarkozy s'était livré à un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de ses homologues étrangers.

Le chef de l'Etat aurait ainsi lancé, à propos de Barack Obama : «un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n'a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n'a pas de position». Pour Nicolas Sarkozy, le président américain n'est tout simplement «pas toujours au niveau de décision et d'efficience» de son homologue français.

Autre cible de la critique présidentielle, Angela Merkel. Selon Nicolas Sarkozy, «Quand elle s'est rendu compte de l'état de ses banques et de son industrie automobile, elle n'a pas eu d'autre choix que de se rallier à ma position».

Et ce n'est pas fini. Au tour de Jose Luis Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, d'en prendre pour son grade. Interrogé par Henri Emmanuelli, Nicolas Sarkozy lance, à son propos, selon Libération : «Il n'est peut-être pas très intelligent. Moi j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle», explique le chef de l'Etat, dans une allusion à Lionel Jospin. Et de conclure : «dans ma carrière politique, j'ai souvent battu des gens dont on disait qu'ils étaient plus intelligents et avaient fait plus d'études que moi.»

Seul dirigeant à trouver grâce aux yeux de Nicolas Sarkozy, son homologue italien, Silvio Berlusconi : «L'important dans la démocratie, c'est d'être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois.» Ce qui est faux, Silvio Berlusconi ayant été élu trois fois, mais réélu deux fois seulement.

Polémique en Espagne

Ces propos tenus en privé, mais lâchés à des parlementaires, donc en sachant qu'ils seraient rapportés, Nicolas Sarkozy les paye vendredi d'une salve de critiques de la presse internationale. Dans un article au vitriol, le quotidien britannique The Guardian note que le chef de l'Etat s'est «surpassé», qui avait «déjà irrité ses homologues avec sa vantardise, les avait épuisés avec son hyperactivité et offensés avec sa tendance à envoyer des textos lors des réunions».

Même ironie dans le Telegraph, pour qui «Sarkozy n'est pas connu pour son tact» et possède «une réputation de grossièreté». L'article consacré par le quotidien aux sorties présidentielles est d'ailleurs titré «Nicolas Sarkozy insulte les leaders mondiaux autour d'un déjeuner». Le Times parle quant à lui de «fin de la brève lune de miel franco-américaine» et estime que «Sarkozy est irrité par l'adulation dont jouit un dirigeant américain sans expérience, dont la popularité a éclipsé (sa) réputation de sauveur du monde».

Pour le New York Times, qui n'est pas tendre non plus, Nicolas Sarkozy est connu pour sa tendance à «se vanter et descendre ses homologues». «Dans le monde de Sarko, le président Obama est faible, inexpérimenté et mal conseillé, Angela Merkel n'a pas compris les problèmes économiques de son pays… » Rapporte le quotidien.

En Espagne, El Periodico glose «sur le caractère fanfaron» du président français, tandis que La Vanguardia doute «que ce soit la meilleure manière de préparer» sa visite en Espagne, qui aura lieu les 27 et 28 avril prochains. La presse conservatrice, quant à elle, a sauté sur les propos de Nicolas Sarkozy pour nourrir ses critiques du dirigeant socialiste. ABC en profite pour estimer que Zapatero est «stupide, borné, sectaire, têtu, n'en faisant qu'à sa tête et divisant l'Espagne». Le parti conservateur a quant à lui commencé par estimer que «Sarkozy pourrait avoir raison» avant de rectifier, notant que «Zapatero est notre Président et, quoi qu'il arrive, s'il est attaqué de l'étranger, nous serons amené à le défendre».

Pris d'assaut par les correspondants étrangers, l'Elysée a seulement nié les propos de Nicolas Sarkozy sur Zapatero, pas les autres commentaires. Certains députés présents au déjeuner de mercredi, comme Didier Migaud, nient que ces propos aient été tenus. D'autres notent que dans cette phrase, Nicolas Sarkozy s'en prenait surtout aux socialistes français et à Lionel Jospin.
l
18 avril 2009 08:02
il a pas fini de ridiculiser la france à l'etranger le nabot. ptdr
18 avril 2009 10:37
Vivement Chirac en 2012 grinning smiley
"Avec un H majuscule"
b
18 avril 2009 11:14
Il faudra employer le Karsher pour le deloger ce nabot.
c
18 avril 2009 13:23
Citation
a écrit:
"L'important dans la démocratie, c'est d'être réélu."

Pathétique comme affirmation venant d'un chef d'Etat...Il n'en rate décidément pas une le gobelin.
Cette logique à deux balles est très précisément ce qui tue les vocations et fait grimper le chiffre de l'abstention élection après élection.
L
18 avril 2009 16:16
Franchement, qu'il soit stupide a ce point, permet quand même de se poser des question sur sa santé mentale Ill
l
18 avril 2009 16:25
Il a totallement raison et a droit d'avoir des opinions sur tout le monde (meme si celle ci sont dures), oui mais les exprimer devant d'autres personnes d'un air fanfaron,arrogant pour ridiculiser,minimiser la personne concerné...c'est de l'hypocrisie chez moi on appele ça etre une P..t
t
23 avril 2009 15:39
je crois qu´ il ya manque des politiciens de qualité en France.
 
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