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pourquoi dit on le voile et pas le hijab ?
t
3 juillet 2007 21:22
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Au passage faudrait revoir ce principe
Le gouvernement n'est plus que la dictature d'une majorité sur une minorité
L
4 juillet 2007 14:24
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Au passage faudrait revoir ce principe
Le gouvernement n'est plus que la dictature d'une majorité sur une minorité

Vraiment n'importe quoi.
Ce principe est la définition du mot "Démocratie", et à ce que je sache la France est un pays démocratique, avec un Sarkozy démocratiquement élu avec plus de 53% des voix,la majorité des Francais l'ont choisi, va falloir que tu t'y fasse, j'pense que çà passera mieux avec le temps.

Faut arrèter d'utiliser le mot dictature à tord et à travers, la démocratie çà signifie que la majorité gouverne, donc "dictature d'une majorité sur une minorité" ne veut rien dire.
T
4 juillet 2007 22:22
Le terme « hidjâb » dans le Coran (d'après mes recherches)


Le terme le plus employé pour parler du voile islamique est le mot « hidjâb ». Le Coran l’utilise sept fois, jamais cependant pour désigner le voile couvrant le visage ou les cheveux, ni même pour désigner un quelconque vêtement.


A la sourate 38 (Sâd), aux versets 31 et 32 :
« Un soir, on lui [Salomon] amena des juments de race, campant sur trois sabots. Il dit : « J’ai préféré l’amour de ces biens au souvenir de mon Seigneur, jusqu’à ce qu’ils aient disparu derrière le voile épais » ».
Dans cette première occurrence, le terme « hidjâb » prend un sens poétique : il évoque le voile de poussière derrière lequel les juments disparaissent, ou bien encore la survenue du crépuscule puis de la nuit qui viennent les cacher au roi Salomon.
Mais aussi, apparaît déjà une acceptation théologique, dans laquelle « hidjâb » prend le sens d’une « séparation d’ordre sacral » : captivé par la contemplation des juments, Salomon, distrait, en aurait oublié la prière du milieu de l’après-midi (‘asr), l’amour des biens de ce monde (Il possédait des milliers de chevaux) l’ayant momentanément séparé de la contemplation de son Seigneur.


A la sourate 7 (Les remparts), au verset 46 :
« Un voile épais sépare les bienheureux des réprouvés ».
Ici, le mot « hidjâb » prend pleinement le sens de « séparation », entre le paradis et l’enfer.
Les hadîths rapportent que bienheureux et réprouvés verront d’abord le Seigneur, puis, qu’un voile s’interposera et Le cachera aux yeux des seconds : le Paradis, c’est avoir la joie de pouvoir contempler éternellement la face de Dieu ; tandis que l’Enfer symbolise le désespoir d’être à jamais privé de Sa présence, cachée par un voile épais, désespoir plus affreux encore que le supplice du feu le plus intense.


Dans le même ordre d’idées, les deux extraits suivants évoquent le voile qui sépare le Prophète de ceux qui ne veulent pas croire lorsqu’il leur explique le Coran :
A la sourate 17 (Le voyage nocturne), versets 45 et 46 :
« Quand tu récites le Coran, Nous plaçons un voile épais entre toi et ceux qui ne croient pas à la vie future. Leur cœur est entravé, en sorte qu’il est impénétrable, leurs oreilles devenues de plomb. Quand, dans le Coran, tu leur rappelles Ton Seigneur, l’Unique, ils se détournent et s’éloignent avec aversion ».
A la sourate 41 (Les versets clairement exposés), verset 5 :
« Ils disent : « Nos cœurs sont fermés à ton appel [litt. : Nos cœurs sont enveloppés dans une couverture à l’égard de ce à quoi tu nous appelles], nos oreilles sourdes, un voile épais nous sépare de toi. Œuvre donc à ta façon, nous agirons à la notre » ».


Sur terre, il n’est pas donné aux hommes, même aux Prophètes, de voir ou de parler directement avec Dieu ; c’est ce que rappelle la sourate 42 (La délibération), en son verset 51 :
« Il n’a pas été donné à l’homme que Dieu lui parle, si ce n’est par inspiration, de derrière un voile épais, ou par l’envoi d’un Messager : alors, suivant Sa décision, Il lui révèle ce qu’Il désire. Il est le Très Haut, le Sage ».
Dans ce verset, Dieu qui s’adresse à Moïse, « de derrière un voile épais » fait référence à la fumée et aux flammes dégagés par le buisson ardent (cf. la sourate 20 de Taha, versets 9 et suivants, sourate 27 des fourmis, versets 7 et suivants, sourate 28 du récit, versets 29 et suivants, mais aussi, dans la Bible, le livre de l’exode, au chapitre 3) ; tandis qu’il s’est adressé à son Prophète Mohammed tantôt par « inspiration » tantôt par « l’envoi d’un messager » (l’ange Gabriel).


A la sourate 19 (Marie), aux versets 16 et 17, ces trois formes d’annonces sont associées :
« Fais mémoire de Marie dans le Livre. Elle prit ses distances d’avec sa famille, en un lieu situé vers l’Orient. Entre elle et les siens, elle tendit encore un voile épais. Nous lui dépêchâmes Notre Esprit, qui, pour elle, revêtit l’apparence d’un humain parfait ».
Pour l’événement de l’Annonciation, Marie prend ses distances, au sens spatial du terme, d’avec sa famille, mais aussi au sens spirituel : elle marque sa consécration à Dieu seul en mettant entre elle et les siens un voile symbolique, se rendant ainsi disponible à la mission à laquelle Dieu la destine et à l’enfant qu’elle s’apprête à porter.


(suite...)
T
4 juillet 2007 22:23
(suite)


Enfin, la sourate 33 (Les coalisés), verset 53 :
Ce verset indique aux invités du Prophète la conduite à tenir vis-à-vis de ses épouses, dont il a été vu qu’elles sont l’objet, dans la même sourate, d’un certain nombre de prescriptions qui leur sont propres. Il est donc recommandé aux invités de ne pas s’attarder inutilement, afin de ne pas importuner le Prophète, et ajouté :
« Si vous avez quelque demande à faire à ses épouses, faites-la de derrière un rideau : ainsi, vos cœurs et le leur seront conservés dans la pureté ». Ce verset, révélé à l’occasion du mariage du Prophète avec Zeinab, quand bien même il ne s’agit pas ici de la tenue féminine et que seules les épouses du Prophète sont concernées, est pourtant parfois utilisé en appui des versets 31 et 59 des sourates de La lumière et des coalisés. Il est tout aussi étonnant que ce verset ait pu justifier la « abbaya » saoudienne, le bourkou égyptien ou le « nikab » afghan, tenues qui cachent totalement le visage, en ne laissant entrevoir que les yeux. Le nikab est certes cité une unique fois dans la tradition prophétique (Ibn Saad), mais en en soulignant le caractère exceptionnelle, à propos d’Aïcha se rendant auprès de Safia, une esclave juive que le Prophète venait de décider d’affranchir.


Les femmes qui ne portent le voile, le hidjâb, que pour prier ont très justement conservé le sens symbolique de ce terme. Car, dans la prière, elles se consacrent complètement à Dieu, à Lui seul, en mettant de côté tout ce qui fait par ailleurs leur vie de femmes (mères, épouses, travailleuses…) ; mettre le voile signifie alors entrer dans un rapprochement avec Dieu, se mettre à son écoute et, symboliquement, dresser temporairement un voile entre elle et le monde, à l’image de Marie.


Amicalement
S
5 juillet 2007 12:19
Très intéressant merci TOUNE

Barak allah o fik
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