Citation
Shaimoon a écrit:
Salam tout le monde,
J'espère que vous profitez bien de ce jour blanc de chaaban, en effet nous avons eu une magnifique lune, soubhanallah.
Voilà de nombreuses années que je ne m'étais exprimée ici, il faut dire que j'ai été très occupée. A l'époque, j'étais encore une jeune étudiante et je m'interrogeais sur mon avenir, aujourd'hui Alhamdulilah j'ai terminé mes études, je travaille et je m'interroge toujours sur mon avenir.
Je viens à vous aujourd'hui pour partager mon expérience, en espérant qu'elle puisse aider les jeunes filles et peut-être éclairer les hommes sur les exigences, certes de plus en plus hautes, que peuvent avoir les femmes de notre communauté.
Voilà donc mon histoire. Il y a un peu plus de 2 ans, j'ai rencontré un garçon. Rapidement, il m'a demandé ma main, j'ai refusée car au bout de 2 mois seulement, je n’estimais ne pas en savoir suffisamment sur lui (l'histoire allait me prouver à quel point c'était vrai). Finalement, quelques mois plus tard je finissais par accepter.
Lors de notre rencontre, j'étais en stage de fin d'étude et il faut dire que le timing de sa demande était parfait. Se marier après avoir terminé mes études avait toujours été ce que ma famille et moi-même avions en tête.
Mais le timing était bien la seule chose idéale de cette demande, et mes parents ne l'ont d'abord pas acceptée, à juste titre.
Une difficulté majeure de cette relation était d'ordre culturelle, mon prétendant étant d'origine Pakistanaise et avait vécu là-bas jusqu'à ses 19 ans. Il ne maîtrisait pas très bien notre langue mais nous nous comprenions et au fil du temps il a fait de gros progrès. Mais la communication avec sa famille était très compliquée.
Une autre difficulté dans cette relation était d'ordre intellectuel, mais pour ne pas être hypocrite, je dirai qu'elle affectait surtout l'orgueil de ma famille et moi-même. Mon prétendant n'avait pas fait de longues études, il avait eu son Bac dans son pays et il était venu ici pour entamer des études d'électricien. Le jour où il est venu demander ma main, il passait son CAP. Un coup dur pour mes parents dont la fille avait un Bac + 8.
Une autre difficulté était d'ordre financier, comme vous l'avez compris, mon prétendant était encore étudiant, en apprentissage avec très peu de moyen donc pour financer un mariage. Mais cela reste acceptable pour un étudiant, seulement ce qui effrayait mes parents était que cette situation ne se prolonge à long terme car le salaire d'un électricien n'est pas si élevé.
Encore une autre difficulté était son statut de réfugié, statut qu'il m'avait caché plusieurs mois, et qu'il ne m'avoua que lorsque j'avais déjà parlé de lui à ma famille. Je n'avais jamais parlé de personne à ma famille avant, tout simplement car je n'avais connu personne. Je me sentais donc déjà engagé avec lui à ce moment.
Enfin, une difficulté qui était minime par rapport aux autres était la différence d'âge. Mon prétendant avait 2 ans de moins que moi et cela dérangeait un peu ma mère, mais vous aurez compris qu'aux vues des autres éléments, ce n'était pas si grave.
Eh bien, malgré tout, j'avais accepté cet homme et j'avais convaincu ma famille. J'avais baissé mes exigences au point d'accepter un homme sans nom (son père l'avait abandonné avant sa naissance), sans statut social, sans papiers, sans argent, sans travail...
Ainsi, les fiançailles ont été célébrées environ un an après notre 1ère rencontre, durant l'Eté, seul moment où sa mère pouvait quitter son travail et venir en France. Il a été convenu que le mariage aurait lieu l'été prochain.
Vous l'aurez deviné, ce mariage n'a pas eu lieu cet été, bien au contraire nous nous sommes séparés. Pourquoi ? Eh bien parce que mon prétendant ne m'avait pas tout dit.
Quelques jours avant nos fiançailles, il m'avait appelé en pleures en m'annonçant qu'il détestait sa famille, qu'ils refusaient finalement de venir nous voir... Finalement, j'ai dû m'abaisser à aller les rencontrer avant qu'eux ne se déplacent chez nous, pour pouvoir les rassurer sur le choix de leur fils, et ainsi les fiançailles eurent bien lieu.
Plus tard, j'apprendrai que sa famille (sauf sa mère) n'avait jamais été d'accord pour ce mariage et qu'il le réservait à l'une de ses cousines. Bref, continuons.
Après les fiançailles, j’avais fixé le montant de ma dot à un montant plus que raisonnable (dérisoire pour certains) et j’allais financer tout le mariage. Je n’attendais de lui que la dot et la bague. Il me demanda du temps pour économiser la somme. Le temps montrerait que jamais il n’allait réussir à mettre de côté si peu, et chaque fois que je remettais le sujet sur la table, il m’accusait de lui mettre la pression.
[la suite dans un prochain poste]
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Shaimoon a écrit:
Salam tout le monde,
J'espère que vous profitez bien de ce jour blanc de chaaban, en effet nous avons eu une magnifique lune, soubhanallah.
Voilà de nombreuses années que je ne m'étais exprimée ici, il faut dire que j'ai été très occupée. A l'époque, j'étais encore une jeune étudiante et je m'interrogeais sur mon avenir, aujourd'hui Alhamdulilah j'ai terminé mes études, je travaille et je m'interroge toujours sur mon avenir.
Je viens à vous aujourd'hui pour partager mon expérience, en espérant qu'elle puisse aider les jeunes filles et peut-être éclairer les hommes sur les exigences, certes de plus en plus hautes, que peuvent avoir les femmes de notre communauté.
Voilà donc mon histoire. Il y a un peu plus de 2 ans, j'ai rencontré un garçon. Rapidement, il m'a demandé ma main, j'ai refusée car au bout de 2 mois seulement, je n’estimais ne pas en savoir suffisamment sur lui (l'histoire allait me prouver à quel point c'était vrai). Finalement, quelques mois plus tard je finissais par accepter.
Lors de notre rencontre, j'étais en stage de fin d'étude et il faut dire que le timing de sa demande était parfait. Se marier après avoir terminé mes études avait toujours été ce que ma famille et moi-même avions en tête.
Mais le timing était bien la seule chose idéale de cette demande, et mes parents ne l'ont d'abord pas acceptée, à juste titre.
Une difficulté majeure de cette relation était d'ordre culturelle, mon prétendant étant d'origine Pakistanaise et avait vécu là-bas jusqu'à ses 19 ans. Il ne maîtrisait pas très bien notre langue mais nous nous comprenions et au fil du temps il a fait de gros progrès. Mais la communication avec sa famille était très compliquée.
Une autre difficulté dans cette relation était d'ordre intellectuel, mais pour ne pas être hypocrite, je dirai qu'elle affectait surtout l'orgueil de ma famille et moi-même. Mon prétendant n'avait pas fait de longues études, il avait eu son Bac dans son pays et il était venu ici pour entamer des études d'électricien. Le jour où il est venu demander ma main, il passait son CAP. Un coup dur pour mes parents dont la fille avait un Bac + 8.
Une autre difficulté était d'ordre financier, comme vous l'avez compris, mon prétendant était encore étudiant, en apprentissage avec très peu de moyen donc pour financer un mariage. Mais cela reste acceptable pour un étudiant, seulement ce qui effrayait mes parents était que cette situation ne se prolonge à long terme car le salaire d'un électricien n'est pas si élevé.
Encore une autre difficulté était son statut de réfugié, statut qu'il m'avait caché plusieurs mois, et qu'il ne m'avoua que lorsque j'avais déjà parlé de lui à ma famille. Je n'avais jamais parlé de personne à ma famille avant, tout simplement car je n'avais connu personne. Je me sentais donc déjà engagé avec lui à ce moment.
Enfin, une difficulté qui était minime par rapport aux autres était la différence d'âge. Mon prétendant avait 2 ans de moins que moi et cela dérangeait un peu ma mère, mais vous aurez compris qu'aux vues des autres éléments, ce n'était pas si grave.
Eh bien, malgré tout, j'avais accepté cet homme et j'avais convaincu ma famille. J'avais baissé mes exigences au point d'accepter un homme sans nom (son père l'avait abandonné avant sa naissance), sans statut social, sans papiers, sans argent, sans travail...
Ainsi, les fiançailles ont été célébrées environ un an après notre 1ère rencontre, durant l'Eté, seul moment où sa mère pouvait quitter son travail et venir en France. Il a été convenu que le mariage aurait lieu l'été prochain.
Vous l'aurez deviné, ce mariage n'a pas eu lieu cet été, bien au contraire nous nous sommes séparés. Pourquoi ? Eh bien parce que mon prétendant ne m'avait pas tout dit.
Quelques jours avant nos fiançailles, il m'avait appelé en pleures en m'annonçant qu'il détestait sa famille, qu'ils refusaient finalement de venir nous voir... Finalement, j'ai dû m'abaisser à aller les rencontrer avant qu'eux ne se déplacent chez nous, pour pouvoir les rassurer sur le choix de leur fils, et ainsi les fiançailles eurent bien lieu.
Plus tard, j'apprendrai que sa famille (sauf sa mère) n'avait jamais été d'accord pour ce mariage et qu'il le réservait à l'une de ses cousines. Bref, continuons.
Après les fiançailles, j’avais fixé le montant de ma dot à un montant plus que raisonnable (dérisoire pour certains) et j’allais financer tout le mariage. Je n’attendais de lui que la dot et la bague. Il me demanda du temps pour économiser la somme. Le temps montrerait que jamais il n’allait réussir à mettre de côté si peu, et chaque fois que je remettais le sujet sur la table, il m’accusait de lui mettre la pression.
[la suite dans un prochain poste]
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Sydonie a écrit:
Tu écrits bien, on dirai un roman, je vais attendre la suite avec impatience. ..
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Ibnou Chouïab a écrit:
Salam
j'attend aussi la suite, mais c'est difficile de se marier avec une personne d'une origine qui vient d'une autre pays.
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Shaimoon a écrit:
De mon côté, j’ai commencé à effectuer les achats liés au mariage, tissus pour les robes, or, bijoux, styliste pour la confection des robes, chaussures… Plus j’avançais, plus mon prétendant se crispait, il commençait à dire que je faisais ce que je voulais, sans lui demander son avis. Que c’était trop tôt.
Un jour, il a fini par m’avouer son terrible secret. Pour pouvoir obtenir le statut de réfugié, il avait prétendu être gay à l’OFPRA. Or pour pouvoir se marier, un réfugié doit demander l’autorisation à cet organisme. S’ils apprenaient son mariage avec une femme, il serait renvoyé chez lui illico presto. Il ne pouvait donc pas m’épouser.
Bien que cela me surprenne aujourd’hui, je me souviens avoir réagi très calmement à cette nouvelle. Pour moi il était impensable que nous ne nous marrions pas. Tout était prêt, tout était prévu. Je me souviens lui avoir répondu calmement que je trouverais une solution. Et c’est ce que j’ai fait. Puisque l’OFPRA était le problème, il fallait qu’il ne soit plus dépendant de cet organisme. Comment ? En acquérant la nationalité française.
Il a été immédiatement convaincu, et nous avons entamé les démarches. Mais comme tout le monde le sait, ce genre de démarches prennent du temps, sans compter l’incertitude d’obtenir un jour la nationalité ou pas. Voilà à quoi tenait désormais mon mariage, à un fil bien fragile. Mais j’y croyais. J’étais prête à attendre, vous devez me prendre pour une folle j’en suis consciente.
Finalement, je ne vais pas entrer dans les détails, mais cette situation a généré beaucoup de stress dans notre couple et les disputes ont fini par devenir très fréquentes.
Un jour, il y a eu une goutte d’eau qui aura fait déborder le vase. Il m’a appris que durant ses vacances chez sa famille en Europe, sa tante lui avait organisé une rencontre dans le but de le marier à une Pakistanaise de sa connaissance. Il m’a avoué ça 4 mois après les faits, en rigolant. Nous nous sommes disputés encore une fois, la fois de trop, nous avons fini par nous séparer.
Voilà pourquoi, messieurs, la plupart des femmes d’aujourd’hui décident d’imposer des critères de sélection dans leur recherche d’un partenaire. Parce que la plupart des femmes d’aujourd’hui auront, comme moi, eu au moins une expérience désastreuse alors qu’elles avaient décidé de faire confiance à un homme qui ne remplissait pas ses critères. D’autres, plus jeunes, n’ont pas encore eu ce genre d’expérience et bénéficient de celles de leurs aînées, et c’est à elles que je m’adresse en leur conseillant vivement de s’en tenir à leurs exigences. Sans tomber dans l’excès bien sûr, mais exigez d’un homme qu’il puisse au moins cocher les mêmes cases que vous.
Suite à mon histoire avec ce jeune homme, je me suis remise alhamdulilah. J’ai donc décidé de me lancer dans la recherche d’un époux, mais comme je vous l’ai dit, je ne suis pas très sociable et je voyage beaucoup pour mon travail. J’ai tenté les sites de rencontres musulmans, en affichant clairement mes critères. Je cherchais un homme de mon âge ou + 10 ans (et oui, les jeunots, déjà tenté ça ne donne rien de sérieux), qui ait au moins un master, qui ne soit pas au chômage, qui n’ait jamais été marié et sans enfants, qui ne compte pas pratiquer la polygamie, qui ne fume pas, qui ne boive pas, bref qui respecte notre religion, qui n’impose pas le voile à sa femme, et qui respecte sa carrière à elle aussi (oui parce que ça aussi j’ai connu les « pas de problème chéri » au début et puis les « je t’interdit d’avoir des déjeuner d’affaire avec des hommes » et les « tu voyage trop, comment tu feras avec des enfants »). En bonus, quelqu’un qui gagne bien sa vie était apprécié, pas parce que je m’étais transformée en croqueuse de diamant, juste parce que je gagne très bien ma vie de mon côté et que je préférais qu’il n’y ait pas de malaise ou de guerre d’égo entre nous.
Vous pensez que je n’ai eu que très peu de réponses, voir aucunes n’est-ce pas ? Détrompez-vous. J’en recevais des centaines par jour, je pense que mes photos ont aidé. Mais aucune ne correspondait à mes attentes, et je dois dire que je suis devenue très exigeante. J’ai fini par quitter ce site, je ne compte pas y retourner à moins d’être désespérée. Je m’y étais inscrite pour les mauvaises raisons, la pression de ma famille et de la société autour du mariage, surtout pour une fille de 27 ans. Mais finalement, moi perso, je ne suis pas pressée. Je vis plutôt bien mon célibat et nous verrons bien pour la suite !
Citation
Azza313 a écrit:
Salam
On sent que tu as été marqué par cette mauvaise expérience et tu as depuis fait un virage à 180°.
Cependant, pour moi tu n'avais pas baissé tes exigences. Tu t'étais assise dessus ! Tu n'as pas fais un peu vers lui. Tu es descendu pour le tirer vers toi.
Pour moi, cette expérience ne justifie pas le faite d'être dur comme le marbre sur ces critères.
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Shaimoon a écrit:
Salam tout le monde,
J'espère que vous profitez bien de ce jour blanc de chaaban, en effet nous avons eu une magnifique lune, soubhanallah.
Voilà de nombreuses années que je ne m'étais exprimée ici, il faut dire que j'ai été très occupée. A l'époque, j'étais encore une jeune étudiante et je m'interrogeais sur mon avenir, aujourd'hui Alhamdulilah j'ai terminé mes études, je travaille et je m'interroge toujours sur mon avenir.
Je viens à vous aujourd'hui pour partager mon expérience, en espérant qu'elle puisse aider les jeunes filles et peut-être éclairer les hommes sur les exigences, certes de plus en plus hautes, que peuvent avoir les femmes de notre communauté.
Voilà donc mon histoire. Il y a un peu plus de 2 ans, j'ai rencontré un garçon. Rapidement, il m'a demandé ma main, j'ai refusée car au bout de 2 mois seulement, je n’estimais ne pas en savoir suffisamment sur lui (l'histoire allait me prouver à quel point c'était vrai). Finalement, quelques mois plus tard je finissais par accepter.
Lors de notre rencontre, j'étais en stage de fin d'étude et il faut dire que le timing de sa demande était parfait. Se marier après avoir terminé mes études avait toujours été ce que ma famille et moi-même avions en tête.
Mais le timing était bien la seule chose idéale de cette demande, et mes parents ne l'ont d'abord pas acceptée, à juste titre.
Une difficulté majeure de cette relation était d'ordre culturelle, mon prétendant étant d'origine Pakistanaise et avait vécu là-bas jusqu'à ses 19 ans. Il ne maîtrisait pas très bien notre langue mais nous nous comprenions et au fil du temps il a fait de gros progrès. Mais la communication avec sa famille était très compliquée.
Une autre difficulté dans cette relation était d'ordre intellectuel, mais pour ne pas être hypocrite, je dirai qu'elle affectait surtout l'orgueil de ma famille et moi-même. Mon prétendant n'avait pas fait de longues études, il avait eu son Bac dans son pays et il était venu ici pour entamer des études d'électricien. Le jour où il est venu demander ma main, il passait son CAP. Un coup dur pour mes parents dont la fille avait un Bac + 8.
Une autre difficulté était d'ordre financier, comme vous l'avez compris, mon prétendant était encore étudiant, en apprentissage avec très peu de moyen donc pour financer un mariage. Mais cela reste acceptable pour un étudiant, seulement ce qui effrayait mes parents était que cette situation ne se prolonge à long terme car le salaire d'un électricien n'est pas si élevé.
Encore une autre difficulté était son statut de réfugié, statut qu'il m'avait caché plusieurs mois, et qu'il ne m'avoua que lorsque j'avais déjà parlé de lui à ma famille. Je n'avais jamais parlé de personne à ma famille avant, tout simplement car je n'avais connu personne. Je me sentais donc déjà engagé avec lui à ce moment.
Enfin, une difficulté qui était minime par rapport aux autres était la différence d'âge. Mon prétendant avait 2 ans de moins que moi et cela dérangeait un peu ma mère, mais vous aurez compris qu'aux vues des autres éléments, ce n'était pas si grave.
Eh bien, malgré tout, j'avais accepté cet homme et j'avais convaincu ma famille. J'avais baissé mes exigences au point d'accepter un homme sans nom (son père l'avait abandonné avant sa naissance), sans statut social, sans papiers, sans argent, sans travail...
Ainsi, les fiançailles ont été célébrées environ un an après notre 1ère rencontre, durant l'Eté, seul moment où sa mère pouvait quitter son travail et venir en France. Il a été convenu que le mariage aurait lieu l'été prochain.
Vous l'aurez deviné, ce mariage n'a pas eu lieu cet été, bien au contraire nous nous sommes séparés. Pourquoi ? Eh bien parce que mon prétendant ne m'avait pas tout dit.
Quelques jours avant nos fiançailles, il m'avait appelé en pleures en m'annonçant qu'il détestait sa famille, qu'ils refusaient finalement de venir nous voir... Finalement, j'ai dû m'abaisser à aller les rencontrer avant qu'eux ne se déplacent chez nous, pour pouvoir les rassurer sur le choix de leur fils, et ainsi les fiançailles eurent bien lieu.
Plus tard, j'apprendrai que sa famille (sauf sa mère) n'avait jamais été d'accord pour ce mariage et qu'il le réservait à l'une de ses cousines. Bref, continuons.
Après les fiançailles, j’avais fixé le montant de ma dot à un montant plus que raisonnable (dérisoire pour certains) et j’allais financer tout le mariage. Je n’attendais de lui que la dot et la bague. Il me demanda du temps pour économiser la somme. Le temps montrerait que jamais il n’allait réussir à mettre de côté si peu, et chaque fois que je remettais le sujet sur la table, il m’accusait de lui mettre la pression.
[la suite dans un prochain poste]