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Pourquoi les prix de l'immobilier ne baissent pas à Casablanca et Rabat?
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16 mars 2010 18:11
salam alaykoum:

Ils peuvent dépasser les 20 000 DH par m2 dans certains quartiers. En cause : la forte demande sur le moyen et haut standing et l'absence de foncier.
A Marrakech et Tanger, une décrue de 20% sur le segment du haut standing en raison d'une suroffre.
Les enquêtes menées par le CIH révèlent la vérité sur les prix.

On n’a pas encore fini de parler de l’immobilier ! Compte tenu de la crise qui a affecté le secteur, beaucoup s’attendaient à une baisse des prix des logements neufs alors que les grands promoteurs immobiliers soutenaient mordicus que la décrue n’aura pas lieu.

De fait, les promoteurs auront eu raison jusqu’à un certain point. Si les prix du mètre carré ont baissé dans certaines villes comme Marrakech et Tanger, ils n’ont presque pas bougé dans d’autres à l’instar de Casablanca et Rabat. C’est ce que révèlent les derniers chiffres des enquêtes périodiques menées par le Crédit immobilier et hôtelier (CIH). Des enquêtes suffisamment pointues puisqu’elles se basent à la fois sur les informations recueillies par les collaborateurs sur le terrain recoupées avec celles qui figurent dans les contrats de prêt que la banque accorde. Un baromètre qui sert à la fois de système d’alerte et de veille pour l’établissement de crédit mais également d’intrant pour sa stratégie de pénétration du marché.

La dernière enquête en date a été réalisée en décembre 2009. Les résultats ont bel et bien confirmé la méforme de l’immobilier dans la ville rouge. «Les transactions immobilières ont baissé de 60% pour le haut standing, de 30% pour le moyen et de 20% pour l’économique», souligne-t-on auprès du CIH. Les prix du mètre carré ont en revanche stagné pour les deux derniers segments, alors qu’ils ont accusé une baisse de 30% pour le premier. A titre d’exemple, des quartiers hupées comme Guéliz et l’Hivernage ont vu la moyenne de leurs prix tomber de 20 000 DH à 15 000 DH le mètre carré.

Cette tendance est confirmée par Chakib Bennani, président de la commission fiscale de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), qui explique cette chute des prix du haut standing par la surproduction de logements dans cette ville. «A Marrakech, et contrairement à Casablanca ou Rabat, l’offre est plus importante que la demande. C’est essentiellement ce déséquilibre qui tire les prix vers le bas» , ajoute M.Bennani. De fait, Marrakech paie le prix de son attrait. Contrairement à d’autres villes, elle dépend aujourd’hui grandement d’une demande exogène, que celle-ci provienne de nationaux en quête d’une résidence secondaire ou d’une clientèle étrangère qui se cherche un pied-à-terre tendance. Entre 2005 et 2008, nombre de projets immobiliers ont vu le jour générant une surcapacité, aggravée par la crise internationale.

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