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Pourquoi le gouvernement marocain n'utilise-t-il pas l'arabe ?
r
10 février 2011 01:28
je suis un simple citoyen marocain. qui veut savoir pourquoi le gouvernement ne prend pas l'exemple de SM le Roi.Mohamed VI tous ces discours vers le peuple toujour en arabe.et meme le Constitution marocain en arabe. mais pour eux c'est une fierté de parler une langue étrangère. mais ils ont oupliés qui sont entrain de faire disparaitre notre identité.j' espere que cette langue ne soit pas disparaitre A cause de vous
M
10 février 2011 02:22
en réalité ça doit être berbère telle est la vrai identité du Maroc avant d'être arabisé
10 février 2011 08:07
Citation
Marredumaroc a écrit:
en réalité ça doit être berbère telle est la vrai identité du Maroc avant d'être arabisé

nta kat 9elleb 3la l fitna
Cette petite phrase que tu viens de dire, peut mener a une guerre civile
Koulna che3b wa7d (chle7 3robi rifi fassi se7raoui...)
10 février 2011 11:29
on ne voit pas bien de quoi tu veux parler
r
10 février 2011 23:54
le Constitution marocain en arabe. ???
a
11 février 2011 13:24
Salam,

Arabisés? Personne ne leur a mis une épée sous la gorge pour qu'ils abandonnent leur langue maternelle... Il y a quelque chose qui est propre à certains groupes Imazighen - ceux qui ont perdu leurs instincts - et que l'on ne retrouve nullement chez les Iraniens et les Turcs: l'absence de probité envers sa famille.

Pourquoi devrais-je me montrer fidèle à la langue de ma mère puisque même mon père a abandonné la sienne? Je parle français car cela fait bien... Comme mon père a parlé l'arabe et abandonné l'amazigh!

Bien entendu il y a toujours une explication! Ils donnent toujours une "noble explication"... Comme nos marocaines!
M
11 février 2011 14:20
Arabisés? Personne ne leur a mis une épée sous la gorge

exactement ce qu'ils ont fait lors de la colonisation du Maroc et de ce faite tous les amzigh en fuit vers les montagnes .....vous ne connaissez même pas l'histoire du Maroc l'arabisation fait un très bon travail d'effacé la mémoire
B
11 février 2011 15:02
Le Roi sait il parler Tamazighte ? smiling smiley Je ne l'ai jmais entendu dire un mot de cette langue parlée par 80% des marocains smiling smiley
a
11 février 2011 15:36
Salam,

La maladie du ressentiment - maladie née de l'impuissance et qui cherche un coupable sur lequel elle pourra exercer sa vengeance - est une maladie propre au judéo-christianisme. Tout étudiant en psychiatrie passe par son étude.

C'est un état physiologique propre à la faiblesse et l'ignorance. On voit des cas extrêmes de ces états: le coupable recherché peut être le voisin, l'ami, l'ennemi, le mort que toute femme malade aime déterrer..., et même les créatures invisibles.

Que cette maladie ait été encouragée au Maroc, voilà qui n'est pas flatteur pour la Dynastie Alaouite.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/11 15:46 par abde12.
s
11 février 2011 16:18
Citation
Marredumaroc a écrit:
Arabisés? Personne ne leur a mis une épée sous la gorge

exactement ce qu'ils ont fait lors de la colonisation du Maroc et de ce faite tous les amzigh en fuit vers les montagnes .....vous ne connaissez même pas l'histoire du Maroc l'arabisation fait un très bon travail d'effacé la mémoire

Salam,

Le nationalisme marocain et les Amazigh

Le nationalisme marocain s’est spontanément construit autour de l’islam et de la culture arabe. En effet, les premiers militants nationalistes étaient issus de milieux citadins, arabisés et très islamisés (le faible niveau d’éducation dans les campagnes –et notamment dans les régions berbères- ayant sans-doute retardé l’émergence d’une volonté d’émancipation nationale). Allal al Fassi par exemple a fait ses études à l’université dépendant de la Qaraouine. Il faut aussi souligner les origines de la famille royale alaouïte qui s’est efforcée de reprendre à son compte le mouvement d’émancipation nationale. Arabe et chérifienne, elle ne pouvait que renforcer les liens de la toute jeune nation au monde arabe et à l’Islam. Dans le discours de Tanger, le sultan Mohamed ben Youssef évoque l’attachement du Maroc à l’Islam et l’intérêt que celui-ci ne peut manquer de porter à la toute jeune ligue arabe. Bien sûr, des mouvements de lutte contre le pouvoir colonial sont nés dans les régions berbères, mais ils ont tous échoué (comme celui d’AbdelKrim al Khattabi) et n’ont pas aboutit à la constitution d’une nation.

Ce fait –fruit des circonstances ou des hasard de l’Histoire– explique le peu d’intérêt porté à la culture berbère. Dès sa constitution, la notion de « nation marocaine » est donc liée à l’Islam et à l’arabité du pays (et non à la culture berbère). Toute tentative de définir autrement la Nation est aussitôt interprétée comme une compromission vis-à-vis de la puissance coloniale que l’on accuse de soutenir la culture berbère afin d’affaiblir la protestation des nationalistes « arabes ». Et cela d’autant plus que le pouvoir colonial (on sait que c’est en opposition au colonisateur que s’est constitué la conscience nationale marocaine, et la France est donc paradoxalement bien la « mère » du Maroc en tant que « nation ») a tenté de jouer la carte de la culture berbère pour contrer l’opposition nationaliste récente (« diviser pour mieux régner »). L’affaire du Dahir berbère qui a laissé aux militants nationalistes marocains d’amers souvenirs en est la parfaite illustration. En effet, par ce décret, les Français souhaitaient « diviser » le Maroc en deux entités distinctes (les populations berbères auraient en effet été soustraites aux tribunaux islamiques et ainsi à la justice du sultan, pour dépendre de tribunaux spéciaux (français) jugeant sur la base du droit coutumier berbère). Les nationalistes ne s’y sont pas trompés et ont interprété cette décision comme une volonté de saper les bases de la « nation » (alors encore en gestation) marocaine. La création du collège d’Azrou (ou collège berbère) en octobre 1927 fut aussi motivée par les mêmes intentions (former une petite « élite » berbère non arabisée, coupée d’éventuels mouvements nationalistes et fidèle au pouvoir colonial). Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un phénomène isolé, puisque dès 1923, les autorités coloniales avaient tenté d’instituer des « écoles berbères », où ne seraient enseignés que le français et l’amazigh, mais pas l’arabe. Après l’indépendance, certains milieux berbères accepteront mal le nouveau régime et seront à l’origines de troubles dans le Tafilelt en 1956, le Rif en 1958, obligeant la toute jeune armée nationale à intervenir. La colonisation a donc accentué l’antagonisme entre les populations berbères rurales et les populations citadines arabisées, et a surtout discrédité les mouvements qui voulaient faire du Maroc une nation amazighe. Les conséquences de ce phénomène sont perceptibles jusqu’à nos jours. Aujourd’hui encore, on accuse volontiers –notamment dans les milieux les plus conservateurs et chez les Islamistes- les partisans de la culture berbère de compromission vis-à-vis de l’Occident et des puissances étrangères. On sous-entend même qu’ils cherchent à diviser la nation marocaine et à en ébranler les fondements (Islam et Arabité), au profit de puissances hostiles. Les militants de la cause berbères sont volontiers perçus comme des agents au service de l’étranger.

Par la suite, l’insistance sur l’arabité ainsi que l’islamité du Maroc a été nécessaire à la cohésion nationale, puisque ce sont les fondements du mouvements d’émancipations nationales et que de fait, toute contestation de ce principe signifiait une menace pour la cohésion nationale. Avec l’Etat national se forment les académies et institutions responsables de la mémoire nationale. Aucun cadre institutionnel ne prend donc en charge l’Histoire et la culture des oubliés de la construction nationale qui se trouvent en conséquence laissées à des amateurs ou militants de causes particulières. Ceux–ci sont à l’origine de l’émergence d’une culture de résistance (ses auteurs n’étant pas impartiaux, et guidés soit par une forme de rancœur, soit par le désir plus ou moins conscient de se revaloriser face au mépris des institutions, leur vision de l’Histoire est donc loin d’être neutre). On prend d’ailleurs souvent pour prétexte le caractère apologétique (et donc très partial) de cette histoire pour la discréditer. D’où le peu de publication sur l’Histoire berbère. Ne disposant pas de sources d’information alternatives, la population a fini par intégrer –grâce à la scolarisation- des principes erronés. Et c’est ainsi que même des individus d’ascendance berbère –souvent encore berbèrophones- revendiquent leur arabité. (On peut donc réellement parler d’une mémoire usurpée, qu’il conviendra à l’avenir de restituer à ses propriétaires.) Ces facteurs historiques permettent de comprendre comment un pays dont la population est majoritairement berbère et en grande partie berbèrophone se considère comme arabe au mépris de la réalité.

La solution est de renoncer à ce nationalisme crispé qui caractérise la genèse des états nationaux et qui a pour conséquence d’exclure une très grande partie de la population (voire la majorité) au profit de la minorité qui a pour seul mérite d’avoir précédé la masse lors de la formation de la conscience nationale et de la remplacer par un patriotisme « positifs » et « intégrateur », qui sache faire de la multiplicité des mémoires, des identités, une conscience nationale « réconciliée » et sereine. Les minorités doivent quand à elles (et c’est encore plus difficile) abandonner leur culture de résistance et d’opposition, pour participer activement à la vie de la nation sans être aussitôt accusés de vouloir en détruire les fondements. Au Maroc, les institutions devraient enfin prendre en compte la richesse de la culture berbère et des autres minorités (les Juifs par exemple). Les Berbères quant-à eux devront prouver qu’ils ne constituent en rien une entrave à la formation et consolidation de la toute jeune nation, mais sont au contraire une pierre de plus à ce bel édifice.
a
11 février 2011 17:14
Ben, c'est vrai que la France s'est servie des berbères pour affaiblir le pouvoir en place et le pays. Elle pratiquait "la discrimination positive" à leur égard exprès pour attiser les jalousies et rivalités et leur attribuait des postes de décision sur les arabes. Elle a fait la mm chose en Algérie. Et c'est vrai aussi que les berbères cherchaient à profiter de leurs alliances étrangères pour renverser le pouvoir et le prendre. Ca a qd mm toujours été leur volonté. C'est bien à cause de toutes ces gueguerres tribales qui duraient depuis des lustres que la France a pu coloniser le Maroc affaibli et désuni.

Est-ce-que c'est toujours la volonté des berbères aujourd'hui, je ne sais pas. Par contre, leur culture est maintenue jalousement par eux-mm, je ne sais pas pourquoi tu prétends le contraire.
a
11 février 2011 20:15
Mais qu'est ce que vous racontez???????

C'est si dur de parler des Rifains, des Iquer'iyen et d'Abdelkrim?!!!! Incroyable!

Abdelkrim l'ami des français! L'ami de Lyautey et Pétain! En fait, les victimes du gazage se trouvaient du côté des grands résistants arabes!! On est en plein délire ici.
a
11 février 2011 20:25
Pourquoi tu t'énerves, je ne parle pas d'Abdelkrim qui voulait une République pour le Maroc et refusait de collaborer avec la France, c'est bien pour ça qu'il a été éliminé. Je parle de la politique colonialiste française qui a cherché à profiter des rivalités tribales avec la collaboration de certains berbères qui se sont laissés séduire.
a
11 février 2011 20:32
Salam,

Oui le copain de Lyautey était berbère. Le sultan de l'époque était berbère! Elle est bonne celle-là!
a
11 février 2011 20:46
Salam,

"Le nationalisme marocain s’est spontanément construit autour de l’islam et de la culture arabe." (voir texte en haut)

ah bon? Les "révolutionnaires" de Oujda - El-Fassi, le juif Ben Barka, Boumédiène et autres opportunistes qui dormaient si bien au Caire... - se battaient au nom de l'Islam? Je ne savais pas!

Et on est qu'à la première ligne! Même le titre contient une erreur: le pluriel d'"Amazigh" est "Imazighen".



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/11 20:47 par abde12.
a
11 février 2011 21:02
Salam,

"En effet, les premiers militants nationalistes étaient issus de milieux citadins, arabisés et très islamisés"

Oui en effet, comparaison faite, le type pulsionnel issu des cités vaut plus que le type issu des déserts et des montagnes... Mais "bizarrement", Ibn Khaldoun et Nietzsche affirment le contraire! - l'esprit de corps disparaît dans la cité... Sans parler de la condition physique de ces gens!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/11 21:03 par abde12.
a
11 février 2011 21:08
Salam,

Bref, tout le texte ne vaut pas un clou! Honteux.
B
11 février 2011 21:08
Ah bon smiling smiley "Ben, c'est vrai que la France s'est servie des berbères pour affaiblir le pouvoir en place et l...." à ma connaissance ce n'est pas les Amazigh qui avaient fait appel à la protection de la france smiling smiley à tel point que la france elle même ne s'y attendait pas!!!... et tu sais pour se protéger contre qui ? au nord il y avait "Abd lakrim el khattabi" Amazigh qui combatait et les espagnoles et le pouvoir à Fès, à l'est et sur la région de l'Atlas et au centre il y'avait "3addi o Bihi" Amazigh lui aussi smiling smiley

la France n'a fait que faire la guerre au Maroc contre les Amazigh, la dernière région qui a tombée était dan sl'Atlas. C'était un protectorat qui a été signé, la france n'était pas au Maroc comme occupant, et à ce niveau c'est donnant donnant.

Jusqu'à nos jours le réveillant des présidents, politiques et bcp d'intellectuelles français parmi eux les plus farouches au Arabes se font au bled dans un résidences smiling smiley je ne vais spas vous dire à qui elles appartiennent smiling smiley...

Il vaut mieux éviter, surtout dans ces jours qui courent, de pointer du doigt les Amazighs, le peuple libre.
a
11 février 2011 21:12
Salam,

S'il s'agit d'un exemple du niveau universitaire au Maroc, ben... bonne chance à ce pays!
a
11 février 2011 21:33
Citation
Bouwadil a écrit:
Ah bon smiling smiley "Ben, c'est vrai que la France s'est servie des berbères pour affaiblir le pouvoir en place et l...." à ma connaissance ce n'est pas les Amazigh qui avaient fait appel à la protection de la france smiling smiley à tel point que la france elle même ne s'y attendait pas!!!... et tu sais pour se protéger contre qui ? au nord il y avait "Abd lakrim el khattabi" Amazigh qui combatait et les espagnoles et le pouvoir à Fès, à l'est et sur la région de l'Atlas et au centre il y'avait "3addi o Bihi" Amazigh lui aussi smiling smiley

la France n'a fait que faire la guerre au Maroc contre les Amazigh, la dernière région qui a tombée était dan sl'Atlas. C'était un protectorat qui a été signé, la france n'était pas au Maroc comme occupant, et à ce niveau c'est donnant donnant.

Jusqu'à nos jours le réveillant des présidents, politiques et bcp d'intellectuelles français parmi eux les plus farouches au Arabes se font au bled dans un résidences smiling smiley je ne vais spas vous dire à qui elles appartiennent smiling smiley...

Il vaut mieux éviter, surtout dans ces jours qui courent, de pointer du doigt les Amazighs, le peuple libre.

Ah la la la, il faut lire ce qui est écrit, et non interpréter. J'ai dit que c'était la politique colonialiste française, diviser pour mieux régner, former une élite à son service, la seule à qui ils offraient l'éducation -pour les autres surtout pas d'école, ça ouvre l'esprit (parmi eux les berbères entre autres pensant qu'ils seraient anti-arabe et anti-Maroc) pour tenir les marocains. Seulement ça a échoué, comme avec Ben Barka par exemple, qui bien que formé ds les écoles françaises, a voulu la liberté et la démocratie pour son pays,a refusé de collaborer et l'a payé de sa vie. Bien sûr que grâce à nos montagnards (et pas que des berbères mais aussi des berbères) et à leur insoumission, les français n'ont jamais vraiment réussi à asseoir leur pouvoir. Ai-je écrit autre chose? Ai-je dit que les berbères ne sont pas loyaux à leur pays?
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