Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Le port de la barbe chez les Juifs et les Chrétiens.
25 septembre 2021 02:53
Shalom

Dans le Judaïsme

" Question :

Je me suis souvent demandé pourquoi tant de Juifs religieux portent une barbe longue et fournie. Est-ce, comme la kippa, un signe d’identification en tant que Juif ou bien cela sert-il à autre chose ?

Réponse :

Il y a dans la barbe bien plus qu’un simple signe d’identification. Selon la Kabbale celle-ci ne doit pas même être taillée, mais doit être laissée pousser librement. Pour quelle raison ?

D’après la Kabbale, notre apparence extérieure est le reflet de notre réalité intérieure. Ainsi, les mains représentent notre capacité à donner et à recevoir. Les pieds symbolisent le pouvoir de progresser. Que représente donc la barbe ?

Un des plus grands défis de la vie est de vivre en conformité avec ses propres idéaux. Beaucoup d’entre nous savent intérieurement ce qui est bon, mais éprouvent des difficultés à mettre cela en pratique dans leur vie quotidienne. Souvent, nous faisons des choses que nous savons pertinemment qu’il ne faut pas faire, mais nous avons l’impression que « c’était plus fort que nous ». Par exemple, nous savons qu’il n’est pas bon de perdre son calme, mais quand nous nous fâchons contre quelqu’un, nous trouvons à ce moment-là qu’il est impossible de contrôler notre colère. Ou bien nous pouvons être d'accord qu’il est bon de donner à des causes charitables, mais sans pour autant le faire de manière concrète.

Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. C’est une chose d’avoir de bonnes intentions, mais c’en est une autre de faire le bien concrètement. C’est comme vouloir réaliser un rêve : sans empressement, détermination et une sérieuse dose d’efforts, cela restera un rêve.

Le plus grand pas que nous puissions faire dans notre progrès personnel, c’est d’apprendre à franchir le pas et mettre en œuvre nos bonnes intentions.

C’est cela que représente la barbe. La barbe descend de la tête vers le reste du corps. Elle représente le passage de l’esprit au cœur, de la pensée à l’action, de la théorie à la pratique, des bonnes intentions aux bonnes actions.

C’est ainsi que nous ne nous coupons pas la barbe et la laissons pousser librement, pour que les idéaux de notre esprit puissent librement pénétrer notre vie quotidienne. "

[fr.chabad.org]

Dans le Christianisme

La barbe dans le clergé a une longue histoire, le dernier pontife au visage lisse remonte au XVIIIe siècle après tant de tergiversations.

La barbe dans le clergé est une affaire aussi sérieuse que symbolique. Jadis exigée, d’autres fois bannie, tantôt expression de sainteté, tantôt représentative de péché, celle-ci était un véritable attribut qui évoluait selon les vicissitudes de l’histoire. Innocent XII, pape de 1691 à 1670, bien connu pour sa bataille dure et décisive contre le népotisme dans l’Église, est le dernier pape à avoir affiché une pilosité faciale, même s’il se contentait déjà d’une moustache et d’un petit bouc. En réalité le dernier vrai barbu serait Jules II, pape de 1503 à 1513. cela n’empêche qu’en plus de 300 ans, plus aucun pape n’a abandonné le rasoir.


La barbe occupe une place importante dans la bible juive. Couper la barbe d’un autre homme était considéré comme une offense (2 Samuel 10, 4) ; se raser ou s’arracher la barbe était un signe de deuil (Jérémie 41, 5; 48, 37); permettre que sa propre barbe soit profanée faisait penser aux autres que l’on était fou (1 Samuel 21, 13), et certaines coupes de la barbe pour imiter probablement quelque coutume païenne étaient sévèrement interdites (Lévitique 14, 9).


On trouve dans l’histoire de l’Église tant des prises de position, voire des interdits disciplinaires, sur le sujet. À commencer par celui du premier Père de l’Église, Clément d’Alexandrie, dès la fin du IIe siècle. S’adressant à des Orientaux qui regardaient la coutume de se raser la barbe comme un outrage fait à la nature, il qualifiait la barbe de « signe des hommes », et son rasage de « geste impie » qui porte atteinte « au symbole de la virilité ».

L’interdiction refait son apparition de façon plus marquée au Moyen Age. Le concile de Toulouse (1229) va même jusqu’à menacer d’excommunication tous les prêtres et religieux qui se laissent pousser les cheveux et la barbe « comme les laïcs ». Mais là aussi, il y a quelques lacunes et la règle a finalement été interprétée comme permettant d’avoir la barbe courte et bien soignée. La phrase barbam nutrire (« cultiver la barbe ») utilisée ne paraît pas interdire rigoureusement le port d’une barbe courte. Et c’est la raison pour laquelle la plupart des papes, des saints et des évêques du XVIe et du XVIIe siècle se font pousser la barbe. Regardons Ignace de Loyola, François de Sales, Philippe Neri, Jules II ou Clément VI. "

les prêtes orthodoxes portent toujours la barbe.

[www.paroisse-navarrenx-sauveterre.fr]
25 septembre 2021 09:53
La barbe est juste un outil à ramasser les miettes de repas.
Quand tu as fini, tu t'éloignes, tu secoues un peu dehors et l'affaire est faite.

Il y a des talibans qui pensent différemment. C'est la fin des coiffeurs et des barbiers dans le pays.
« Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. » Jean Jaurès.
L
25 septembre 2021 09:54
La barbe chez les hommes d'église français du 17è n'est pas très apparente, si on prend quelques exemples
les deux cardinaux Richelieu et Mazarin portaient une légère barbichette "à la mode" de l'époque, J.M. Vianney, Bossuet, Talleyrand; Saint-Vincent de Paul et la majorité ne portaient pas de barb et d'autres....

La représentation du fameux curé de cette époque et après ne portait pas de barbe.

L'importance donnée à ces histoires de poils et de cheveux
sous couvert de religion mais sans explication valable m'a toujours horripilée.

On laisse pousser ceci mais on doit couper cela me hérisse....le poil !eye rolling smiley
Citation
Kyle Broflovski a écrit:
Shalom

Dans le Judaïsme

" Question :

Je me suis souvent demandé pourquoi tant de Juifs religieux portent une barbe longue et fournie. Est-ce, comme la kippa, un signe d’identification en tant que Juif ou bien cela sert-il à autre chose ?

Réponse :

Il y a dans la barbe bien plus qu’un simple signe d’identification. Selon la Kabbale celle-ci ne doit pas même être taillée, mais doit être laissée pousser librement. Pour quelle raison ?

D’après la Kabbale, notre apparence extérieure est le reflet de notre réalité intérieure. Ainsi, les mains représentent notre capacité à donner et à recevoir. Les pieds symbolisent le pouvoir de progresser. Que représente donc la barbe ?

Un des plus grands défis de la vie est de vivre en conformité avec ses propres idéaux. Beaucoup d’entre nous savent intérieurement ce qui est bon, mais éprouvent des difficultés à mettre cela en pratique dans leur vie quotidienne. Souvent, nous faisons des choses que nous savons pertinemment qu’il ne faut pas faire, mais nous avons l’impression que « c’était plus fort que nous ». Par exemple, nous savons qu’il n’est pas bon de perdre son calme, mais quand nous nous fâchons contre quelqu’un, nous trouvons à ce moment-là qu’il est impossible de contrôler notre colère. Ou bien nous pouvons être d'accord qu’il est bon de donner à des causes charitables, mais sans pour autant le faire de manière concrète.

Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. C’est une chose d’avoir de bonnes intentions, mais c’en est une autre de faire le bien concrètement. C’est comme vouloir réaliser un rêve : sans empressement, détermination et une sérieuse dose d’efforts, cela restera un rêve.

Le plus grand pas que nous puissions faire dans notre progrès personnel, c’est d’apprendre à franchir le pas et mettre en œuvre nos bonnes intentions.

C’est cela que représente la barbe. La barbe descend de la tête vers le reste du corps. Elle représente le passage de l’esprit au cœur, de la pensée à l’action, de la théorie à la pratique, des bonnes intentions aux bonnes actions.

C’est ainsi que nous ne nous coupons pas la barbe et la laissons pousser librement, pour que les idéaux de notre esprit puissent librement pénétrer notre vie quotidienne. "

[fr.chabad.org]

Dans le Christianisme

La barbe dans le clergé a une longue histoire, le dernier pontife au visage lisse remonte au XVIIIe siècle après tant de tergiversations.

La barbe dans le clergé est une affaire aussi sérieuse que symbolique. Jadis exigée, d’autres fois bannie, tantôt expression de sainteté, tantôt représentative de péché, celle-ci était un véritable attribut qui évoluait selon les vicissitudes de l’histoire. Innocent XII, pape de 1691 à 1670, bien connu pour sa bataille dure et décisive contre le népotisme dans l’Église, est le dernier pape à avoir affiché une pilosité faciale, même s’il se contentait déjà d’une moustache et d’un petit bouc. En réalité le dernier vrai barbu serait Jules II, pape de 1503 à 1513. cela n’empêche qu’en plus de 300 ans, plus aucun pape n’a abandonné le rasoir.


La barbe occupe une place importante dans la bible juive. Couper la barbe d’un autre homme était considéré comme une offense (2 Samuel 10, 4) ; se raser ou s’arracher la barbe était un signe de deuil (Jérémie 41, 5; 48, 37); permettre que sa propre barbe soit profanée faisait penser aux autres que l’on était fou (1 Samuel 21, 13), et certaines coupes de la barbe pour imiter probablement quelque coutume païenne étaient sévèrement interdites (Lévitique 14, 9).


On trouve dans l’histoire de l’Église tant des prises de position, voire des interdits disciplinaires, sur le sujet. À commencer par celui du premier Père de l’Église, Clément d’Alexandrie, dès la fin du IIe siècle. S’adressant à des Orientaux qui regardaient la coutume de se raser la barbe comme un outrage fait à la nature, il qualifiait la barbe de « signe des hommes », et son rasage de « geste impie » qui porte atteinte « au symbole de la virilité ».

L’interdiction refait son apparition de façon plus marquée au Moyen Age. Le concile de Toulouse (1229) va même jusqu’à menacer d’excommunication tous les prêtres et religieux qui se laissent pousser les cheveux et la barbe « comme les laïcs ». Mais là aussi, il y a quelques lacunes et la règle a finalement été interprétée comme permettant d’avoir la barbe courte et bien soignée. La phrase barbam nutrire (« cultiver la barbe ») utilisée ne paraît pas interdire rigoureusement le port d’une barbe courte. Et c’est la raison pour laquelle la plupart des papes, des saints et des évêques du XVIe et du XVIIe siècle se font pousser la barbe. Regardons Ignace de Loyola, François de Sales, Philippe Neri, Jules II ou Clément VI. "

les prêtes orthodoxes portent toujours la barbe.

[www.paroisse-navarrenx-sauveterre.fr]
 
Facebook